Thomas
Ecrit par NeroNsis
Drinnggg !! Le réveil venait de
sonner. Thomas étendit sa main et tâtonna pour atteindre son téléphone qui
sonnait de plus en plus fort. Il finit par l’atteindre et a arrêté cette
chanson de Passenger Let her go qu’il avait utilisé comme alarme, pour
ça douceur, mais qui, malheureusement n’enlevait rien à l’amertume de devoir se
séparer de ce lit si doux. Il voulut se rendormir mais trop tard, l’alarme
avait réussi son coup et il n’arrivait plus à trouver le sommeil.
-« Tss..
je suis obligé d’y aller maintenant. » Toujours allongé sur le dos, il
fixa longuement ses yeux sur le plafond de sa chambre en contemplant le calme
de sa chambre déjà éclairé par des reflets lumineux doux qui filtraient à
travers les vitres de sa fenêtre qui elle, était situé juste au-dessus de sa
tête. Il se redressa finalement, et s’assis sur le bord de son lit, les yeux
encore à moitié clos comme si une lutte inimaginable se déroulaient en cet
instant même rien que pour qu’il se tienne ainsi. Pourtant, autour de lui
régnait plus ou moins le calme, on entendait juste le bruit de la vie qui elle,
avait déjà repris son rythme. Sa chambre à lui était de couleur bleue, plus ou
moins spacieuse et plutôt bien rangée. A côté de son lit se trouvait un petit
meuble d’à peine 1m de haut qui
possédait trois étages où était rangé tellement de livre que certains devait
être juste posé sur le dessus. Plus loin
en face du lit, une table d’étude en bois, simple, plutôt vide pour être celui
d’un lycéen, ou était posé quelques cahiers, des papiers de dessin, quelques
crayons fusain et criterium…au-dessus du plan de travail se trouvait une
horloge d’ancien style, qui indiquait à cet instant la septième heures de la
journée. Tout d’un coup, il se jeta en arrière sur son lit en battant des pieds
et des bras, pleurnichant à plusieurs reprise : « Noonn !
Je veux pas y aller ! » Il enfonça sa tête dans son oreiller et en se
recroquevillant, se couvrit entièrement de sa couverture. Il resta ainsi
blottit pendant près d’une minute puis, accepetant finalement son destin, se
leva d’un bond, s’étira, s’agenouilla et remercia le Seigneur, puis se rendit dans la salle de bain. Il passa
une dizaine de minutes à se brosser les dents et à se débarbouiller. Il enfila
son pantalon à toute vitesse et passa rapidement son peigne dans ses cheveux,
ce qui laissait apparaitre ce reflet légèrement argenté dans ses cheveux, puis
prenant son cartable, se dirigea vers le salon où sa petite sœur l’attendait
déjà.
-«
Dépêche ! On va encore être en retard à cause de toi ! » lui
lança-t-elle. Il se baissa et commença a regardé autour de lui l’air anxieux. «
Qu’est-ce que tu cherches comme ça ? » lui demanda-t-elle.
-«
Je cherche là où tu as laissé le bonjour avant de me parler ainsi » lui
répondit-il en lui tirant doucement les oreilles. « Allez lève-toi !
Va dire au revoir à Maman et on y va. »
-
D’accooord !
Ils traversèrent le jardin qui était
plutôt large, où des petits bourgeons commençaient à apparaître sur les jeunes
orangers et les figuiers qui eux avaient perdu tout leur feuillage dès les premiers
vents du froid. Plus loin, près des murs poussaient des Strelitzia reginae encore
appelé Oiseau du paradis et des Magnolia grandiflora. Ils
dépassèrent en peu de temps le grand saule qui se trouvait au milieu de leur
jardin et atteignirent bientôt le portail. Un oiseau passait dans le ciel et se
posa au rebord de la fenêtre en vitre de la maison qui se trouvait en face. A maintes
reprises, il cogna son bec à son reflet et n’avait de cesse de répéter cette
opération.
-« Ils
sont stupide ces oiseaux. D’ailleurs pourquoi ils arrêtent jamais de crier ?
Il y’en a un qui m’a réveillé ce matin en venant crier juste sous ma fenêtre »
lança la petite
-
Déjà ils ne crient pas, les oiseaux chantent. Tu vas faire quoi à l’école toi
et tu sais pas ça ? Et dans la nature, contrairement à nous les Hommes qui
pensons que demain est acquis, les animaux eux vivent au jour le jour. Tu n’as
jamais dormi dehors mais sache que c’est pas très confort et beaucoup, hommes
comme animaux n’arrive pas à le supporter. Ces chants c’est un peu leur manière
de dire à tous qu’ils ont survécu à la longue nuit et qu’ils sont encore
capable de défendre leur territoire.
-
Ouaaah ! Tu en sais des choses !
-
Toi aussi tu sauras des tas de trucs un jour, même plus que moi. T’es pas ma
géniale petite sœur pour rien conclut-il en la soulevant dans ses bras et en l’asseyant
sur son cou. Aller ! on est parti. Il venait de refermer le portail
derrière eux et entamait la quotidienne
montée de leur rue des orangers.
« Hé Thomas ! Dépêche, on
va être encore en retard à cause de toi. Cria Stan en les voyant au coin de l’avenue
du café Makiyato.
-
Démarre plutôt au lieu de parler, tu vas nous mettre encore plus en retard lui
répondit-il. « Tu sais ce qu’il faut faire, accroche-toi bien petite sœur »
dit-il en s’asseyant sur la moto de son ami, sa sœur toujours au cou.
-
Okayyy ! Je suis prête, on peut y aller.
Il
démarra par on ne sait quelle magie sa moto que seul lui apparemment était
capable de faire rouler. Lentement mais surement, ils avançaient.
-A
ce rythme c’est demain qu’on arrivera au cours, en plus il faut qu’on dépose ma
petite sœur aussi à son école alors accélère.
-
Continue à pied si tu penses aller plus vite gros malin. Tu sais bien que j’aime
pas aller trop vite quand ta petite sœur est avec nous.
-
Je plaisante t’inquiètes. C’est pas comme si j’étais pressé d’aller en cours
moi.
-T’es
pas croyable toi. Et j’espère que tu as réfléchi à comment t’excuser auprès de
cette fille.
-Hein ?!
-De
quelle fille il parle grand frère ? Intervint sa petite sœur.
-Ton
grand frère a fait pleurer une fille hier lui répondit Stan.
-Quoi ?
s’écria-t-elle. C’est vrai ce qu’il dit ? Pourquoi t’as fait ça ? Lui
demanda-t-elle en lui tapant sur la tête
-Hey
arrête ça. J’ai rien fait, pourquoi je devrais m‘excuser ?
-Tu
iras t’excuser aujourd’hui, je veux pas d’un grand frère qui fait pleurer les
filles t’as compris ?
-Ouf
on est arrivé à ton école. Va apprendre les cris des animaux au lieu de te mêler
des affaires de ton frère répondit-il à sa sœur. Et toi roule au lieu de parler
je t’ai dit, on est en retard.
Il continuèrent leur route près avoir
déposé la petite à l’école et arrivèrent bientôt à leur propre école.
-
Allez descends, on est arrivé lui dit Stan. » Ils descendirent et se
dirigèrent vers leur bâtiment. Ils entrèrent et longèrent le couloir sans trop
se presser comme si il ne s’inquiétait plus du retard ou qu’ils l’avaient
accepté comme évidence.
-Si
tu ne comptes pas t’excuser, qu’est-ce que tu feras si tu l’a croisé à nouveau ?
Relança Stan
-
Tu ne lâches pas l’affaire toi. Eh bien je… » Il ne pu achever sa phrase,
car au tournant du couloir, ils restèrent figé près d’une salle de classe en voyant
qui venait dans leur direction. C’était cette fille, c’était Anna…