Un prince

Ecrit par RIIMDAMOUR

Être sur un petit nuage, je n'ai jamais réellement su ce que cette expression voulait dire mais depuis quinze minutes dèjà je commençais à en saisir le sens. J'étais sur mon petit nuage, littéralement. Un petit sourire niais flottait sur ma bouche mais je m'en foutais pas trop mal. 


Je buvais les paroles de Kevin. Oui il s'appelait Kevin O'Hara. Trop chou nan! 


Je l'écoutais me parler avec toute la simplicité du monde et un accent américain sexy à affoler une none. 


J'étais aux anges parce que cela faisait longtemps que je n'avais pas rencontré quelqu'un d'aussi rafraîchissant. Oui rafraîchissant c'est le mot.


Seulement quelques minutes aprés avoir rejoint ma table, il avait commencé à converser avec moi, d'une manière tellement naturelle, spontanée.


- Belle soirée n'est-ce pas? Avait-il dit.


Je sais vu comme ça vous vous dites que c'est rien, mais son accent...son accent...My god.


Kevin O'Hara, si vous l'aviez entendu prononcer son nom! Je vous jure vous auriez fondu.

Belle soirée n'est-ce pas? Avait-il dit.


Je sais vu comme ça vous vous dites que c'est rien, mais son accent...sona ccent...My god!!!!!

Kevin O'Hara, si vous l'aviez entendu prononcer son nom! Je vous jure vous auriez fondu.


Il me parlait avec une telle facilité que ma timidité naturelle s'envola d'un coup.


J'apris ainsi qu'il était originaire du texas mais que sa mère était d'origine capverdienne. C'est son père qui était texan.


Il était pédiatre. Moi qui avait toujours trouvé les hommes en blouse blanche sexy, j'étais servie.

Mais lorsqu'il me demanda mon prénom, je paniquai. Je n'allais certainement pas lui dire que je m'appelai Milouda Kâ. mon nom rimait avec debauche et tabous dans mon pays, il auraut eu vent de mon passé houleux tôt ou tard, puisque je faisais souvent la une des journaux à scandale.


-Je m'appelle Bilo, Bilo Kâ ! lui avais je finalement dit.


Je ne mentait pas car Bilo était mon second prénom.


-C'est trés joli, Bilo. avait-il simplement répondu.


Je me detendai comme je ne l'avais plus fait depuis bien longtemps. Je me surpris même à éclater de rire à l'une de ses remarques. Les jeunes filles qui étaient dans la salle n'arrêtaient pas de lui jeter des regards admiratifs et de faire des messes basses à propos de lui.


On parla, causa, discuta tellement qu'on ne remarqua pas que le temps s'était écoulé durant notre échage. Et c'est surprise que j'entendis un des jeunes fêtard dire:


-Oh! Mais il est 1heure moins.


Les dibis qu'on nous avait emballés dans du papier alluminium s'étaient refroidis.


-Je crois que je vais y aller, il se fait tard. Lui dis je finalement.


- Moi aussi je crois que je vais y aller. Répondit-il.


Kevin m'avait raccompagné jusqu'aux alentours de mon quartier, puis on s'était dit aurevoir. Avec le sourire, comme de vieux amis.


Lorsque je pénètrais dans la maison, la fête de Safiètou battait encore son plein.

On entendais des rire et des eclats de voix depuis le salon ce qui eut pour effet de faire baisser mon niveau d'apaisement.

On a beau fuir nos problemes, ils nous rattrapent toujours.


Je remarquai que toutes les pièces du rez de chaussée étaient occupés, comme d'habitude par des couples qui ne se gênaient pas de hurler leur plaisir.

Malgré l'habitude, c'étai désolant de voir ce qu'était devenu cette maison, un foyer de depravation.



En rejoingnant ma chambre je vis


Anastasie instalée au petit salon que


nous avions devasté ce matin. Elle


avait la mine triste.


Je decidai de passer mon chemin sans


la calculer, elle avait faillit me


déboiter le poignet. Grrr! Sorcière!


Arrivée dans ma chambre, je pris le


temps de me deshabiller pour me


doucher tout en méditant.


Certes j'avais passé une agréable


soirée mais mes problèmes


demeuraient toujours.


Mes pensées allèrent vers mon père,


puis vers ma mère.


Qu'auraient-ils fait à ma place?


Je me souvint alors d'une phrase que

 ma mère répétait toujours:


"- N'hésite jamais à te sacrifier pour

ceux que aimes."


Dès lors ma decision fut prise.


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Desolé du retard cher lecteur . Je vous promets de me racheter. 


Bisous 


Pardon mais...je t'a...