V. Du Mariage au Blanchiment
Ecrit par Amaral Dongo
Je me suis rendu au tribunal où j’ai été auditionné par un juge, à priori tout se passa très bien. A ma sortie je suis tombé sur Cathy, elle était venue voir son père qui est le procureur. Les calculs était vite fait elle était mon pass pour me sortir de cette situation. Je l’invitai à Déjeuner : c’était surprenant pour elle. Au cours du déjeuner je lui présentai mes excuses pour la façon dont j’avais l’habitude de la traiter mais que je l’estimais bien, puis nous avions discuté de tout et de rien. Cela s’est répété plusieurs fois, c’était désormais source de dispute entre Amina et moi ; jusqu’au jour où après un Gala où j’avais invité Cathy je la raccompagnai chez elle. Elle m’invita à entrer ce que je fis sans me faire prier, on but un dernier verre. Sans mot dire je l’embrassai, Comme il n’y avait absolument personne dans l’appartement, les bisous se sont accentués, intensifiés. Les mains se sont faites très baladeuses, les langues également. Elle a soulevé sa jupe, j’ai baissé mon jean. Elle agrippa, ses jambes autour de ma taille…
Je suis rentré le lendemain, j’ai retrouvé Amina endormie dans le sofa. J’ai fait tout possible pour ne pas la réveiller. Je lui servi comme mensonge que j’avais eu une urgence comme mensonge à son réveille. On a déjeuné ensemble et je la rassurer. Pendant près de trois mois j’ai continué mon aventure avec Cathy, le délai que j’avais par rapport à la banque approchait peu à peu. Le dossier devait être présenté au procureur d’ici là qui n’est rien d’autre que le père de Cathy ; je profitai de l’occasion et de la période pour demander Cathy en mariage. Grosse surprise pour tout le monde mais accepté par ma mère. Durant cette période où j’avais prévue de le faire, j’ai quitté l’appartement où nous vivions Amina et moi pour rester chez ma mère.
Une semaine après ma demande et pendant que les préparatifs allaient bon train je décidai de m’ouvrir à Amina pour qu’elle comprenne mon choix. Elle me supplia de ne pas faire cela et qu’elle était prête à tout vendre pour qu’on rembourse mais je refusai car elle le méritait. Je lui promis néanmoins que je la verrai souvent. En étant futur gendre du procureur je savais que mon beau père ne me plongerait pas.
L’autre aspect du problème était monsieur EBOUE, il fallait le convaincre de me donner encore plus de temps pour que je puisse réunir ces sous. Un soir je suis allé le voir pour lui proposer un marché profitable à nous deux et à ceux qui seront avec nous ; il y gagnerait plus qu’il m’a prêté. Mais avant d’aller le voir je suis passé par chez Yasser, un vieil ami libanais qui était dans la vente des véhicules d’occasion. C’était l’un de nos gros clients à la banque mais il était réputé pour mener des affaires par correct. J’avoue que ça n’a pas été facile de le faire reconnaitre mais je lui ai proposé de lui offrir un service tout en un : je l’aide à faire entrer son argent sale, l’investir et le blanchir avec l’aide des sociétés locales. Il accepta et c’est cette même option que je proposai à Monsieur EBOUE afin de faire plus de bénéfices.
Dès que les accords furent scellés des deux côtés, je me mis au travail. J’ai tenu en compte le fait que mes partenaires ne devaient pas se connaitre afin de me protéger et d’être directement identifié à eux. Monsieur EBOUE ne savait pas à 100% d’où venait l’argent qui serait blanchis dans ces sociétés de même que Yasser les sociétés qui blanchirait l’argent de ces partenaires et lui. La première des choses que j’ai eu à faire c’est d’aller voir mon ancien patron à la banque pour lui proposer le marché et de quoi me permettre de payer mon prêt. C’était quelqu’un de cupide mais réglo. Avec son aide, et celui du cabinet du fils de Monsieur EBOUE on réussit à créer une société délocalisé à Panama et grâce aux différentes procurations j’étais le propriétaire et le mandataire légale. La première étape venait de marcher. Une semaine plus tard, jetais marié à Cathy laissant ainsi Amina dans le désarroi !
Pendant six mois toute la transaction opérée par Yasser et Monsieur EBOUE transitait par les comptes de notre société. Yasser investissait indirectement dans les sociétés de Monsieur EBOUE ! Les Commissions variaient entre 100 à 150 milles euros par mois en fonction des entrées. Toutes les grandes affaires transitaient désormais par notre société. Il fallait maintenant les investir tout en contournant le fisc. De mon côté, jetais toujours absent dans mon nouveau couple, Amina me manquais énormément et je ne mentais aucune occasion de le lui faire part même si elle ne voulait plus entendre parler de moi. Un soir j’ai décidé d’aller l’attendre à la sortie de son atelier afin de lui dire à quel point elle me manquait. A ma grande surprise cette fois ci elle accepta de m’écouter et je l’ai même ramené à la maison, je l’aidai comme ce fut d’habitude à préparer le dîner, pour une fois je me sentais à l’aise ; jetais à ma place. Nous avions beaucoup discuté, je la suppliai de me donner encore un peu de temps de pouvoir régler tout ça et de divorcer par la suite. Au fond de moi je savais que je m’enfonçais de plus en plus. J’ai passé la nuit dans le sofa du salon !
Je suis rentré le lendemain après avoir déposé Amina à l’atelier, dès mon arrivé à la maison je fuis assaillit d’insulte par ma femme. Elle se mit à crier dans toute la maison, je ne sais vraiment pas ce qui me pris je lui donnai une baffe puis une autre et ensuite une autre en lui sonnant de se taire. Ce qu’elle fit sur le coup étant pétrifiée, je me changeai et ressorti !
Je suis allé voir Paterne car il me devait bien ce service car de toute façon c’est lui qui m’avait mis dans cette histoire ; il devait m’aider à en sortir. Nous savons tous que les églises ne paient pas d’impôt. Alors l’entreprise dont je suis le mandataire a fait un don de plusieurs millions de francs à l’église de Paterne, le montant déclaré en vrai était juste la commission de 10% qu’il devait gagner sur la transaction sinon que ce sont plusieurs milliers de francs qui ont été transité par son compte. Avec l’aide de mon ancien patron banquier d’affaire, un autre compte a été ouvert et ou l’argent a été récupère par la suite. Ensuite les fonds ont été divisé en deux, une partie de l’argent a permis de faire des placement financiers et l’autre partie à acheter un complexe hôtelier. Par un système de tri facturation, arrivais à dissimuler les vrais bénéfices du complexe car c’était moi qui en avait la gestion. C’était facile d’avoir ces factures puisque tout s’achetait chez les membres de notre réseau et à travers chaque achat opéré tout le monde avait sa commission. L’Eglise nous permettait de faire entrer l’argent. En six mois, J’ai pu payer mon prêt ; faire gagner plis d’argent à Monsieur EBOUE comme promis et rembourser toutes mes dettes. Mes partenaires avaient décidé qu’on continue dans cette lancée car c’était vraiment bénéfique et ils étaient prêts à miser plus.
Ma vie de couple battait de l’aile, jetais devenu un homme qui battait de plus en plus sa femme ; je ne peux le justifier mais chaque fois que je la voyais elle m'enervait.je ne ratait aucune occasion de la battre mais j’arrivais à me rattraper en lui faisant croire que c’était de sa faute si notre couple allait mal ; j’arrivais à le lui faire gober facilement. D’un autre côté, Amina a commencé par m’accepter petit à petit dans son lit. En un an je venais de me sortir d’une grosse galère et mon affaire marchait. J’étais connu maintenant comme un homme d’affaire prospère.
Yasser me fit comprendre qu’il avait des amis qui aimerait investir dans notre business et cette fois ci avec de grosses sommes et que les commissions seront de plus en plus conséquentes. Et pour me remercier de ce que je venais de faire pour lui il m’offrait une voiture de mon choix que je pouvais passer choisir au parc quand je voulais. Ce que je fis sans attendre et cette fois ci en compagnie de Amina car c’est à elle que je voulais l’offrir pour les fêtes de fin d’année.