Verdo Lompiol intégral 2

Ecrit par Verdo

sode 4



À la pharmacie,


Robert finit l’inventaire avec le boss. Il revient à son poste. Ruchelina vient à sa rencontre.


 

Ruchelina : Salut amour, ton frère est passé.


Robert : Il est déjà parti ?


Ruchelina : Oui. Comme tu étais avec le boss, il ne voulait pas te déranger. Il voulait t’informer qu’il passera la nuit chez son ami Verdo.


Robert : Pour une fois dans sa vie, il fait bien les choses celui là. Okay c’est noté. Tu as déjà mangé ?


Ruchelina : Non. Il y avait beaucoup de clients et je m’occupais d’eux. Donc j’ai pas eu le temps même pour grignoter quelque chose.


Robert : Ça tombe bien. Prenons une pause. Jeff et jules vont nous relayer. On y va manger un truc.


Ruchelina : D’accord un instant je me change.


Le temps qu’elle se changeait, Robert téléphona à Janine, sa deuxième copine.


Janine : J’attendais ton appel bébé


Robert : Oui je sais amour. Mais je n’ai pas assez de temps. Mon boss est là. Juste t’informer que je passerai te prendre vers 19h 30.


Janine : Okay, c’est noté. Je me ferai toute belle pour toi. Bisous bisous.


Robert : Bisous


Ruchelina qui était juste derrière elle écouta une partie de sa conversation.


Ruchelina : Je suis prête.


Robert : Ok on y va


Ruchelina : C’était qui au téléphone ?


Robert : Quoi chérie tu m’espionnes maintenant ?


Ruchelina :Bien sûr que non.


Robert : C’était quelqu’un qui s’est trompé de numéro. Rien d’important.


Ruchelina : Ok.


 

Au même moment au campus


Sophie toute contente rentra dans l’appart en criant le nom de Janine.


Janine : Mais qu’est ce qui se passe ? Pourquoi tu cries de la sorte ?


Sophie : (elle s’approche de son amie en lui tapotant l’épaule.) tu n’imagines pas ce qui s’est passé.


Janine : Qu’est ce qui s’est passé et t’a mis dans cet état ?


Sophie : Je viens de croiser Eduard devant l’amphi !!! Et…


Janine : Et ?


Sophie : Tu ne peux pas croire qu’il m’a présenté des excuses ! Devine qu’il  m’a aussi invité à la soirée.


Janine : Super ça. Et moi qui croyais que tu les détestais (rires…)


Sophie : Oui jusqu’à ce qu’il me présente des excuses. Je n’avais pas voulu accepter son invitation mais il a tellement insisté que. J’ai fini par céder.


Janine : Ça tombe bien tu me tiendras compagnie. C’est bien d’avoir à ses côtés sa meilleure amie.


 

En ce moment au commissariat de la ville.


Armando rend visite au commissaire Jane.


Jane : Monsieur, le procureur soyez la bienvenue !


Armando : Merci commissaire.


Jane : Asseyez-vous je vous en prie.


Armando : Merci. Comment allez-vous Jane ?


Jane :Je vais bien.


Armando : Dieu merci. Parait-il que vous vouliez me voir ?


Jane : Oui bien sûr. C’est à propos du professeur Martino. Vous savez bien comme moi qu’il lui reste six mois à faire.


Armando : Oui je suis déjà au courant de ça. Quel est votre souci ?


Jane : S’il décidait d’élucider cette affaire ? Il se rendra vite compte que c’était un piège et que nous sommes les responsables.


Armando : Ne me dites pas que vous avez peur maintenant !


Jane : On ne sait jamais. La jeune veut beaucoup plus d’argent et je suis sûre et certain qu’elle essayera de vendre le secret au plus offrant. On doit agir.


Armando : Je vais faire ce qu’il y a à faire de mon côté. Parlant de la jeune fille, je croyais que tu t’en es occupée ?


Jane : Oui mais elle est revenue en ville et me menace d’aller parler à un juge.


Armando : C’est à toi de faire ton possible que cela ne se produise pas. Ce sale bâtard a engrossé ma femme parce qu’il en avait envie. Il ne s’en sortira pas comme ça. Même s’il sort de tôle, ça ne sera pas terminé pour lui.


Jane : Mais monsieur le procureur ; pensez aussi à votre carrière et à vos enfants. Vous êtes un homme très respectable dans cette ville.


Armando : C’est justement pour cette raison qu’il doit payer. On ne touche pas à ce qui m’appartient.


Jane : Et votre femme ?


Armando : Ne t’inquiète pas pour elle. J’ai un autre plan pour elle. Je verrai sa réaction ce soir car j’ai fait de sorte qu’elle rencontre sa propre fille. C’est une surprise que je lui réserve. J’ai payé Robert, le frère d’un ami de mon fils pour l’amener.


Jane : Vous êtes terribles monsieur le procureur.


Armando : La fille ! Vous pouvez vous en occuper ? Ou je m’en charge ?


Jane : Non monsieur laissez moi le faire.


Armando : Okay vous avez une semaine.


 

Au campus


Il est dix neuve heures et Edouard se trouvait déjà au rez- de-chaussé de la cité vil-adossa. Il sortit de la voiture et monta les escaliers. Arrivé au chevet de la porte de l’appart où logeaient Sophie et Janine, il frappa une fois. C’était Janine qui vint ouvrir. Sophie se maquillait.


Janine : Bonsoir Edouard. Entre s’il te plaît.


Edouard : Merci. Tu es splendide.


Janine : Merci. Sophie est en train de se maquiller. Elle va arriver d’un moment à l’autre.


La porte se fit frapper de nouveau. Janine alla de nouveau ouvrir. C’était robert. A la vue d’Edouard, il fut gêné car ce dernier connaissait bien sa copine. Mais Edouard fit comme si de rien n’était. Quelque minutes plus tard, Sophie arriva et ils se rendirent ensemble au manoir Lompiol.


 

La soirée


Après les cérémonies d’ouverture,


Rosalina : Merci madame Reine de m’avoir laissé organiser votre soirée.


Reine : Je vous en prie mademoiselle. C’est votre travail qui fait ce que vous êtes. Vous faites bien ce que vous faites et je suis content et fier de vous.


Rosalina : Merci madame. J’en suis honoré.


Karto et Verdo à table


Karto : Tout est bien organisé mon frère tu peux être fier de tes parents.


Verdo : Oui j’avoue que j’ai une superbe famille. Attend qui je vois là !


Karto : De quoi parles-tu ?


Verdo: Rosalina ! Celle que j’ai failli renverser. C’est elle qui est en train de discuter avec ma mère !


Karto : Discuter avec ta mère ? Elles se connaissent ? Ce n’est pas vrai ! Le monde est petit. Comment connait – elle ta mère ?


Verdo : Je n’en sais rien. Bon je vais aller lui parler.


Karto : Tu crois que c’est une bonne idée ?


Verdo : Si si je ne pense pas qu’elle sait que je suis son fils.


Karto :  Bon moi je t’attends ici !


Verdo : Cool un instant j’arrive


Il se dirigea vers eux.


Verdo : Bonsoir mesdames !


Rosalina : Toi ici ?


Verdo : Le monde est petit n’est ce pas ?


Reine : Dites moi vous vous connaissez ?


Rosalina : Oui madame. On s’est rencontré le matin et je n’ai pas pensé le revoir dans la même journée. Il a failli me renverser.


Reine : Quoi ? Mon fils ? C’est vrai ? Je t’ai toujours dit de faire attention.


Verdo : S’il te plaît maman ce n’est pas ce que tu penses. D’ailleurs je me suis excusé auprès d’elle n’est ce pas Rosalina ?


Rosalina : Attendez madame ! C’est votre fils ?


Reine : Oui c’est mon benjamin. Je suis désolé du tord qu’il t’a causé.


Rosalina : Ne vous inquiétez pas madame. Il s’est bien comporté ensuite quand même.


Reine : D’accord. Bon chéri je te présente Rosalina. L’organisatrice de la soirée. C’est une connaissance. Rosalina voici mon benjamin. Je vous laisse papoter. Je rejoins ton papa de l’autre côté.


Verdo : Merci maman. Ne t’inquiète pas elle est entre de bonnes mains.


Se tournant vers elle


Le monde est petit ma chère Rosalina. Alors ton rendez-vous de ce matin, c’était avec ma mère n’est ce pas ?


Rosalina : Si c’était avec elle. J’avoue que je ne t’ai jamais vu toi, par contre ton frère et ta sœur c’est le contraire.


Verdo : Oui je me fais rare à la maison pour cela la plupart des amies de ma mère ne me connaissent pas. Alors en plus d’être esthéticienne, tu organise aussi les soirées ?


Rosalina : Oui j’ai aussi fait une formation accélérée en communication évènementielle.


Verdo : Figures toi que ma sœur aussi est esthéticienne. Vous pouvez travailler ensemble !


Rosalina : Oui effectivement j’y pense. On s’est prises rendez vous pour en discuter.


Verdo : Donc tu connais tout le monde à part moi !


Rosalina : Tu viens de dire que tu te fais rare raison pour laquelle je ne te connais pas. Mais ce n’est pas grave maintenant je te connais.


Verdo : (Rires) ne t’en fait pas. Viens je vais te présenter à un pot cher à moi.


Rosalina : D’accord.


 

En ce temps chez les Vox


Diane : Bertille ! Ton téléphone sonne.


Bertille : Tu peux me l’apporter s’il te plaît ?


Diane : (Elle prit le téléphone et marcha en direction de sa sœur) c’est Karto


Bertille : Merci Sœurette. Je te relais va prendre l’appel. Je m’occupe de la cuisine.


Diane : Merci


Elle sortit avec le téléphone


Bertille : Allô bonjour


Karto : Oui bonjour bb comment ça va ?


Bertille : Ouais ça va et toi ?


Karto : Je vais super bien aussi. Je pensais à toi et je voulais t’appeler pour te dire bonsoir.


Bertille : Merci c’est gentil. Tu es où et y’a tellement de bruit comme ça ?


Karto : Je suis à une soirée des parents d’un ami.


Bertille : Okay d’accord. Fallait m’inviter j’allais te tenir compagnie.


Karto : Je ne savais pas que tu aimais les sorties!


Bertille : Oui c’est vrai je n’aime pas les sorties. Mais je pourrais faire une exception pour toi.


Karto : Waouh ! C’est cool. Je suis flatté. Okay si ça ne te dérange pas je passe te chercher dans une heure et demie.


Bertille : Une heure et demie ?


Karto : Oui si ça ne te dérange pas bien sûr.


Bertille : Bon je vais en parler a maman et je te rappelle.


Karto : Ça marche


Bertille : Ouais à plus alors.


Après avoir passé l’appel,


Verdo : Mon pot je te présente Rosalina. Rosalina je te présente mon meilleur ami Karto.


Rosalina : Enchanté Karto


Karto : Enchanté. Appelle-moi Kart.


Rosalina : Dac Kart.


Verdo : Figures toi que c’est elle qui a organisé la soirée.


Karto : Waouh ! Super ça et toi tu voulais l’éliminer ?


Rosalina : (Rires)


Verdo : S’il te plaît arrête mon pot. Ce n’est pas drôle


Karto : Qu’est ce qui n’est pas drôle ! Celle qui a fait réussir cette soirée et toi tu voulais l’amener de l’autre côté !!! Rosalina je lui dis souvent de respecter le code de la route mais il ne m’écoute pas.


Rosalina : Rires.


Verdo : Arrête merde…


Rosalina : Je crois qu’il ne va plus recommencer n’est-ce-pas Verdo ?


Karto : Eh bien tant mieux pour lui. (Rires)


Verdo : T’inquiète bae. Est-ce qu’on pourrait au moins nous asseoir ?


Karto : Si j’ai déjà fini avec toi.


Rosalina : Vous êtes marrants tous les deux. J’aime ça.


 

                             Épisode 5


 

En ce moment à la prison.


Larissa, Lucio et Jhene rendent visite à Martino en prison.


Jhene : Au fait les visites sont interdites à cette heure là mais j’ai pu négocier avec le directeur. Il a accepté vous accorder vingt minutes.


Larissa : merci Jhene. Vraiment merci beaucoup. Lucio on y va.


 

La soirée


Albertine maladroitement fit tomber les plats. Le chef de la sécurité l’aida à les ramasser.


Dave : Laissez-moi-vous aider mademoiselle.


Albertine : C’est gentil de votre part monsieur


Dave : Appelez-moi Dave.


Dave : D’accord Dave. J’espère que vous n’allez pas le dire à ma mère. Elle me tuera. Ces plats valent une fortune.


Dave : Non non ! Ne vous en faites pas. Je n’ai pas ce droit.


Albertine : Merci tu me sauves la vie.


Dave : Je vous aide à nettoyer si ça ne vous dérange pas


Albertine : si vous voulez. Vraiment merci beaucoup.


 

La prison


Larissa : Bonjour mon amour


Martino : Bonjour chérie quoi de neuf ?


Larissa : Les enfants sont stressés surtout Lucio. Il ne t’a pas vu depuis quatre ans. Jhene a pu nous décrocher vingt minutes.


Martino : Oui c’est normal. Tout ce temps passé sans voir son père. Il n’avait que cinq ans lorsque j’étais enfermé. Il est avec toi ?


Larissa : Oui bien sûr. C’est vrai que tu m’avais interdit de l’amener ici mais je n’en peux plus. Aujourd’hui il s’est battu avec un de ses camarades jusqu’à le mordre. Il a besoin de toi chérie. Parle-lui.


Martino : Ne t’inquiète pas. Je te comprends. Tout ça sera bientôt fini. Je te remercie pour tout l’effort abattu tout ces années passées. Tu t’es occupé seule des enfants. Bientôt, tout rentrera dans l’ordre.


Larissa : Ne me remercie pas. Je l’ai fait pour nous. C’est la moindre des choses que je puisse faire. Tu me manques tellement. Il y’a des fois où je n’ai plus du tout espoir.


Martino : Chérie !!! Regarde moi. Il ne reste que cinq mois et demi et ce sera terminé. Tu as déjà fait la grande partie du travail. Ne perd pas espoir. Veuille bien sur nos enfants. Fait venir mon fils. On n’a plus beaucoup de temps.


Larissa : OK. Lucio viens par ici !


Lucio : Oui maman


Larissa : je vais te laisser 5 min avec ton papa d’accord ? Dis lui tout ce que tu as sur le cœur.


Lucio : D’accord maman.


Elle se met un peu à l’écart et laisse les deux hommes de sa vie discuter.


Martino : Bonjour fiston


Lucio : Bonjour papa.


Martino : Comment tu vas mon fils ?


Lucio : Mal papa. J’aimerais que tu reviennes à la maison


Martino : Ne t’en fais pas mon fils. Bientôt ton souhait sera exaucé. J’aimerais que tu sois fort comme ton père.


Lucio :Tu me promets ?


Martino : Oui fiston. Je te le promets. Tu sais depuis tout ce temps, je pensais à toi et je t’ai écrit un poème. (Il sortit une feuille de sa poche qu’il lui tendit) prends le.


Lucio : Merci papa. (Prends le papier et commença à lire) je cite :


« Un jour, tu me verras vieux. Si je me salis quand je mange et que je ne parviens plus à m’habiller… prends patience, souviens-toi du temps que j’ai consacré à te l’apprendre.


Si quand je parle avec toi, je répète sans cesse les mêmes choses… ne m’interromps pas. Écoute-moi car, quand tu étais petit, je devais te raconter chaque soir la même histoire pour que tu t’endormes.


Quand je ne veux pas me laver, ne me blâme pas et ne me fais pas avoir honte… Souviens-toi quand je devais courir derrière toi en inventant des excuses parce que tu ne voulais pas prendre ton bain.


Quand tu constates mon ignorance des nouvelles technologies, donne-moi le temps nécessaire et ne me regarde pas avec ce petit sourire ironique. J’ai eu toute la patience à t’apprendre l’alphabet.


Si je ne parviens plus à me souvenir d’une chose ou si je perds le fil de ma phrase… donne moi le temps nécessaire pour me le rappeler et, si je n’y parviens pas, ne t’énerve pas… La chose la plus importante n’est pas ce que je dis mais le besoin d’être avec toi et que tu m’écoutes.


Quand mes jambes fatiguées ne parviennent plus à soutenir ta cadence, ne me traite pas comme si j’étais un poids. Viens vers moi et tiens-moi fort comme je l’ai fait quand tu faisais tes premiers pas.


Quand je dis que je voudrais être mort, ne te fâche pas car un jour tu comprendras ce qui me pousse à le dire. Essaye de comprendre qu’à mon âge on ne vit pas, on survit. Un jour tu comprendras que, malgré mes erreurs, j’ai toujours voulu le meilleur pour toi et que j’ai tenté de t’aplanir la route.


Donne moi un peu de ton temps, donne moi un peu de ta patience, donne moi une épaule sur laquelle je peux appuyer ma tête de la même façon que je l’ai fait pour toi.


Aide moi à faire mon chemin, aide moi à finir mes jours avec amour et patience et, en échange, je rendrai un sourire et l’immense amour que j’ai toujours eu pour toi.


Je t’aime mon fils. »


Lucio : Tu as vraiment écrit ça pour moi papa ?


Martino : Oui fiston. J’ai écrit ça pour toi. Tu ne sais pas à quel point tu m’as manqué.


Lucio : Tu me manques aussi mon papa. Reviens vite à la maison. Je t’aime.


Martino : Je t’aime aussi fiston.


Lucio : Je lirai ce poème tous les soirs.


Martino : J’en suis ravi fiston. Promets moi de bien te comporter à l’école à partir d’aujourd’hui. Tu sais ce n’est pas bien de se bagarrer avec ses camarades de classe.


Lucio : Je te le promets papa. (Il fit signe à Larissa de venir)


Chérie j’ai quelque chose à te dire mais je ne sais pas comment commencer.


Larissa : De quoi s’agit-il amour ?


Martino : C’est un sujet très délicat.


Le gardien fit interruption et leur fît savoir que les vingt minutes sont écoulées. Ils devaient partir. Martino n’a pas pu avouer le secret à sa femme.


 

La soirée


Robert arriva avec Janine accompagnésd’Eduardo et Sophie.


Dès qu’Armando vit Robert, il l’interpella. Eduardo amena Janine et Sophie à table.


Armando eut une discussion avec Robert.


Armando : Je vois que tu as fait ce que je t’ai demandé Comment tu t’y es pris ?


Robert : Ça n’a pas été facile de l’emmener ici. J’étais obligé de le séduire. Elle croit que je suis amoureux d’elle. Si ma copine l’apprenait, je ne sais pas comment elle le prendrait.


Armando : Ne t’inquiète pas Robert. Sois un homme et agit comme un homme. C’est à toi de faire de telle sorte que ta copine ne soit pas au courant. En plus c’est juste pour cette soirée. Tu seras très bien récompensé. Ton petit frère est ici. Que vas-tu lui dire si elle te voit avec une autre femme ?


Robert : Karto n’est pas un problème. Je peux gérer de son côté. Je vais devoir vous laisser monsieur Armando.


Armando : Okay fiston. On se verra après la soirée.


Robert : Okay monsieur.


Il rejoignit Janine, Sophie et Eduardo.


A table, Verdo vit Robert avec Janine.


Verdo : kart, ce n’est pas ton frère par là ?


Karto : Oui c’est bien lui. Mais qu’est ce qu’il fait avec cette fille ?


Verdo :Je la connais celle là. Elle est aussi à la fac avec nous.


Rosalina : Ah vous les hommes. Vous n’êtes jamais sérieux.


Verdo : Non dis pas ça. Il n’y a pas plus sérieux que nous deux.


(Rires)


Karto : Bon un instant je vais lui parler.


Verdo : Ce n’est pas une bonne idée mon pot. Tu lui parleras après la soirée. Actuellement tu vois qu’il n’est pas seul.


Rosalina :Je crois que ton ami a raison Kart. Ce n’est pas le bon moment pour parler de ça avec lui.


Karto : OK d’accord.


Ruchelina qui avait attendu son petit ami en vain s’ennuyait seule à la maison. Kart n’était même pas là pour discuter avec elle. Ne sachant pas quoi faire, elle prit une douche, enfila une robe et se rendit aussi à la soirée.


Armando discuta avec Reine : On a une belle famille chérie


Reine : Oui. Une des plus respectées de cette ville. On a de belles carrières suivies de nos enfants qui évoluent normalement. Et j’en suis fière.


Armando : Moi de même. Mais tu sais, des fois, les plus belles papayes sont souvent pourries à l’intérieur. J’espère que ce n’est pas notre cas. Souvent ce sont les secrets qui trahissent tout. J’espère que tu n’en a pas pour moi.


Reine : Non chérie ! Pourquoi tu parles ainsi ? De quels secrets parles-tu ?


Armando : Non relaxe c’était juste une manière de parler J’ai confiance en toi et je sais que tu n’as rien à me cacher. Ou bien ?


Reine : Évidemment que je n’ai rien à te cacher.


Armando : Oui je sais…Allons tenir compagnie à nos invités. Ce n’est pas cool qu’on se met à l’écart. C’est pourtant notre fête. Allons profiter.


Reine : Tu as raison chérie.


Ruchelina à son arrivée fut surprise de voir son petit ami Robert avec Janine. Les deux tourtereaux se frottaient entre eux et riaient à belle dents. Elle s’avança, et lui toucha le dos. A sa vue, Robert sursauta.


Ruchelina : Robert tu venais à la soirée sans me le dire ?


Robert : (la tête baissée ne répondit pas)


Ruchelina : Tu ne me réponds pas ? D’accord j’ai tout compris.


Elle voulait partir. Robert le rappela.


Ruche s’il te plaît, t’en va pas je peux t’expliquer allons dehors je vais t’expliquer


Ruchelina : M’expliquer quoi ?


Janine intervient…


Mais dis donc Robert qui est cette femme et pourquoi te parle t elle comme ça ?


Ruchelina : De quoi te mêles-tu ? Ce n’est pas ton affaire !


Janine : mademoiselle je ne vous ai pas adressé la parole. C’est entre mon copain et moi. Tu débarques de nulle part et tu viens poser des questions comme si on était à un interrogatoire à la CIA ou au FBI.


Ruchelina : Ton copain ? Robert de quoi elle parle ?


Janine : Écoute pétasse tu ferais mieux de dégager d’ici.


Sophie essaie de calmer Janine.


Ruchelina : C’est moi tu traites de pétasse ? Mal élevée que tu es (elle lui donna simultanément deux gifles)


Et la bagarre commença. Ils attirèrent l’attention de tout le monde sur eux. Sophie, Eduardo et même Robert les séparèrent en vain. Il a failli l’aide de Verdo, Karto et même Rosalina pour les séparer. Karto, Verdo et Rosalina amenèrent Ruchelina dehors pour la calmer.


Verdo : Mais putain qu’est ce qui vient de se passer là ?


Karto : Je ne sais pas ce qui a pris mon frère d’amener cette fille ici ? D’ailleurs c’est la première fois que je le vois avec elle.


Ruchelina : Tu vas me dire que tu n’es pas au courant que ton frère a une autre copine ? Vous êtes comme A et B. Vous ne vous cachez rien.


Karto : Je t’assure ruche que je ne suis pas au courant. Je suis autant surpris que toi.


Verdo : Ruche écoute je crois que c’est Robert qui est le mieux placé à te donner des explications. Pour le moment garde ton calme. Rentrons.


 

                             Épisode 6


                            A l’intérieur


 

Janine : Explique-moi ce qui se passe Robert ! Tu as une autre copine ? Pourtant tu m’avais dit que tu m’aimais et que j’étais la seule au monde.


Dans ce brouhaha, Armando et Reine entrèrent dans le hall où se trouvaient les invités. Dès qu’elle vit Janine jacasser, elle eut une crise cardiaque et s’évanouit.


A suivre…


Ecrit par Koffi Olivier HONSOU


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