Verdo Lompiol intégral 3

Ecrit par Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol.


Verdo LOMPIOL (Intégral 3)


Publié le août 8, 2018



Albertine vient chercher Verdo à l’extérieur.


Albertine : Verdo vient vite s’il te plaît, maman vient de faire un arrêt cardiaque.


Verdo : Quoi ! Qu’est – ce qui s’est passé ?


Albertine : Elle descendait les escaliers avec papa et tout d’un coup elle perdit connaissance. Elle ne respire plus et son cœur aussi ne bât plus.


Verdo : Okay allons-y. je vais appeler les secours.


Ils allèrent tous à l’intérieur. Reine était étendue sur le sol.


Ruchelina : Écoutez, je suis pharmacienne mais j’ai aussi des connaissances en réanimation. J’ai besoin d’aide pour la secourir avant l’arrivée de l’ambulance.


Janine : Je suis aussi étudiante en médecine. Je pourrais vous aider.


Sophie : Moi aussi.


Tout deux s’avancèrent vers Ruchelina qui était à côté de madame Reine allongée à terre.


Janine : Laissons nos différends de côté et sauvons la S’il te plaît.


Karto : Je crois qu’elle a raison Ruche, s’il te plaît !


Ruche : Okay d’accord. (Se tournant vers monsieur Armando) Avez-vous un défibrillateur ?


Armando : Oui je crois mais ça fait longtemps qu’on ne l’a plus utilisé.


Ruchelina : Okay ça marche apportez le. (Se tournant vers Janine) vous allez lui faire un massage  cardiaque en attendant qu’on amène le défibrillateur. (Sophie se propose de l’aider). Pose ta main droite sur sa poitrine et met le gauche dessus. Met toi à genoux et appui à plus  4 cm  dans le thorax  vite vite. On va  aider son cœur à faire circuler à nouveau le sang et ainsi alimenter en oxygène ses cellules, surtout le cerveau.


Janine : OK


Verdo : Les urgences vont bientôt arriver.


Ruchelina : Okay d’ accord. Espérons qu’ils arrivent vite.


Armando : Voici  le défibrillateur.


Ruchelina : Merci monsieur Armando. Branchez-le et posez-le ici. Sophie prenez la place de Janine.  Vous, vous venez m’aider à poser les électrodes du défibrillateur sur son thorax.


Quelques secondes après, l’appareil réalisa par elle-même le diagnostic et déclencha un choc électrique. Son pouls revenait petit à petit et devenait constant. Elle ouvrit les yeux mais se sentit très faible.


Reine : Qu’est ce qui m’est arrivée ?


Armando : Calme toi chérie. N’essaie pas de parler. Tu viens de faire un arrêt cardiaque mais ces trois demoiselles t’ont sauvé la vie.


Tous les invités commencèrent à applaudir les trois demoiselles. Peu de temps après, l’ambulance arriva et l’amena à l’hôpital.


 

                  *******


A l’hôpital


Karto passa un coup de fil à Bertille :


Bertille : Salut mon chérie ! Comment se passe la soirée ?


Karto : Justement c’est pour cela que je suis en train de t’appeler bb.


Bertille : Quoi qu’est ce qui se passe ?


Karto : Au fait la mère de mon ami a fait un Arrêt cardiaque. Nous sommes à l’hôpital comme ça.


Bertille : Dommage chérie. Je suis désolé. Et comment elle va ?


Karto : Les médecins s’occupent d’elle. Je crois qu’elle va s’en sortir.


Bertille : Okay, prions ensemble qu’il ne lui arrive rien de grave.


Karto : Oui espérons. Je suis désolé de ne pouvoir pas passer. On s’était promis une superbe soirée.


Bertille : Ne t’inquiète pas on aura toujours le temps pour les soirées. Ma sœur te dit bonjour.


Karto : okay merci. Dis lui aussi bonjour de ma part.


 

Deux jours après


Robert : Je suis vraiment désolé Ruchelina ! Ce n’était pas ce que tu pensais. Je ne sortais pas du tout avec Janine.


Ruchelina : Tu sais, j’ai mal à la tête. Je n’ai plus envie de discuter avec toi de cette affaire. Tu dis que tu ne sors pas avec elle mais ce n’était pas ce qu’elle m’a fait croire l’autre soir.


Robert : Oui je sais ma chérie mais il y a une explication à tout çà.


Ruchelina : Et quelle est l’explication ?


Robert : C’est dommage que je ne puisse rien te dire pour le moment mais tu comprendras plus tard.


Ruchelina : Pauvre menteur ! Dès demain je ramasse mes affaires et je quitte cette maison. Quand tu seras prêt à me donner une explication, je reviendrai pour le moment la discussion est close.


Robert : Écoute ma chérie…


Ruchelina : Non Robert arrête j’ai mal à la tête.


 

Au campus


Sophie : Que feras tu de Robert ma chérie ?


Janine: Je ne sais pas ma chérie. Depuis la soirée, je n’ai plus eu de ses nouvelles. Si j’étais important pour lui comme il le disait, tu ne penses pas qu’il m’aurait appelé ou même venir me demander des excuses ?


Sophie : Oui tu as raison. Je crois qu’il pourrait du moins t’appeler pour s’excuser même s’il n’a pas de vrais sentiments pour toi. Essaie de tourner la page ma chérie. Au début je t’avais pourtant prévenu que ce gars n’inspirait pas confiance. Mais bon le mal est déjà fait.


Janine : Je ne tournerai pas la page sans que cet imbécile ne paye ce qu’il m’a fait. Il s’est juste servi de moi pendant tout ce temps. J’ai été tellement naïve que je n’ai pas pu m’apercevoir qu’il ne passait pas assez de temps avec moi. A chaque fois il est toujours occupé au boulot patati patata. Il a profité de ma gentillesse ma chérie ! Et ça me foudroie le cœur.


Sophie : Tu n’as pas été naïve ma chérie. Tu as juste été amoureux de la mauvaise personne. Il avait déjà une copine. Le monde est ainsi.


Janine : Eh bien moi je déteste ce monde ! Mais dis moi, tu ne  crois pas que je dois des excuses à sa copine? Elle n’est pas responsable de tout ça. D’ailleurs nous sommes toutes les deux des victimes et je me suis mal comportée envers elle.


Sophie : Je crois que oui. C’est quelqu’un de bien Janine. Et  c’était sous le coup de la colère que tu t’es comportée ainsi. Ne t’inquiète pas je t’accompagnerai pour aller lui faire des excuses.


 

Au manoir,


Rosalina rendit visite à Verdo.


Rosalina : Salut mon chérie


Verdo : Oui mon cœur, comment tu vas ? Je t’ai espéré en vain !


Rosalina : Je vais super bien. Y’ avait tellement d’embouteillage et en plus je n’avais pas d’unités pour te prévenir que j’allais être en retard. Comment vas ta maman ?


Verdo : Elle va de mieux en mieux. D’ailleurs si ça ne te dérange pas, j’aimerais qu’on passe la voir avant de revenir. Je vais profiter pour remettre des fringues à Albertine. Elle me l’a demandé depuis hier. J’étais seul à la maison pour cela je ne suis pas allé.


Rosalina : Y’a pas de problème chéri. Je vais aussi profiter pour dire bonjour à ta maman.


Verdo : D’accord on y va.


 

                Épisode 7


 

A l’hôpital


Armando rendit visite à sa femme. Il s’assit à côté d’elle sur le lit.


Armando : Bonjour ma chérie comment te sens tu ce matin ?


Reine : Je vais de mieux en mieux chérie. Les médecins disent que je peux sortir dans deux jours. Ils vont m’examiner voire si tout est okay.


Armando : D’accord chérie sois forte tu as tout notre soutien.


Reine : Merci chérie. Tu sais je dois te dire quelque chose qui me hante depuis un certain temps.


Armando : Non chérie ; je crois que tu dois actuellement te reposer. On discutera après ta sortie.


Reine : S’il te plaît n’essaie pas de m’interrompre.


Armando : Okay je suis à l’écoute.


Reine : Ce que je vais dire va changer le cours de notre vie, mais je sais que tu es déjà au courant par je ne sais quelle moyen. J’ai une autre fille Armando. Quand tu m’avais laissé tomber il y a de cela vingt trois ans. Quand on s’était remis ensemble, j’étais déjà enceinte et je ne savais pas comment te le dire. Je ne voulais plus te perdre alors j’ai décidé  de créer moi-même un congé pour aller accoucher. Ma grande sœur est celle qui s’en est occupée. Elle s’appelle Janine et actuellement elle est sur le campus. Je n’ai pas la force et le courage de lui parler car elle n’est même pas au courant que je suis sa mère.


Armando : (Rires) Alors tu as une autre fille et c’est maintenant que tu me l’avoues ! Qui est le père puisque ce n’est pas moi ?


Reine : j’avais peur que tu me quittes de nouveau Armando ! Je tiens beaucoup à toi et aux enfants.


Armando : Tu tiens à moi et aux enfants ? Mais cela ne t’a même pas empêché d’aller en faire d’autres.


Reine : Tu ne peux pas comprendre Armando, ce que j’avais enduré. Tu m’as laissé tomber depuis plus de trois ans et t’es parti avec une autre femme. Que voudrais tu que je fasse ? C’est Martino le père de Janine. Je sais très bien que tu es au courant de tout ça et que c’est toi qui l’as piégé.


Armando : Écoute femme, arrête avec tes conneries. Tu es dans un lit d’hôpital. On en parlera quand tu seras à la maison. Ce n’est pas le bon endroit pour parler de ces choses.


Reine : Okay mais dis moi juste que ce n’est pas toi Armando ! Dis-moi que tu n’es pas derrière tout ça !


Armando : Arrête Reine, y’a des gens qui m’attendent au boulot. On se voit après. (Il se leva, lui fait un biz sur le front et sortit de la chambre. Il rencontra son fils et Rosalina à la porte.)


Verdo : Papa, je te croyais déjà au boulot !


Armando : Non fils,  je suis passé  dire bonjour à ta maman.


Rosalina : Bonjour monsieur Armando.


Armando : Bonjour ma fille. Comment allez-vous ?


Rosalina : Bien monsieur.


Armando : Super, okay les enfants je dois vous laisser. J’ai une réunion et je suis déjà même en retard. A ce soir fiston


Verdo : A ce soir papa. Et passe une agréable journée.


Armando : Merci fiston.


A son départ


Rosalina : Dis chérie ! T’as pas remarqué que ton père est un peu nerveux ce matin ?


Verdo : Bah non. Il est tout le temps comme ça. Bon allons y bientôt les visites seront terminées.


 

A la pharmacie,


Janine et Sophie rendirent visite à Ruchelina. Robert était absent.


(Ruchelina sortit du magasin et vit Janine. Celle-ci alla vers elle.)


Salut Ruchelina.


Ruchelina : Salut qu’est ce que tu fais ici ?


Janine : J’aimerais te parler. Accorde-moi cinq minutes s’il te plaît !


Ruchelina : Et qu’est ce que tu as à me dire ?


Sophie : S’il te plaît Ruchelina écoute ce qu’elle a à  dire.


Janine : Je t’en prie


Ruchelina : Okay tu as deux minutes.


Janine : D’accord, merci beaucoup. Je voudrais m’excuser pour la dernière fois lorsque je t’ai traité de pétasse. Au fait je ne le pensais pas vraiment et en plus tu es quelqu’un de bien. J’ai honte de mon attitude. S’il te plaît pardonne-moi.


Elle resta un instant muette.


Sophie : S’il te plaît Ruche essaie de revoir un peu les choses. C’était sous le poids e la colère qu’elle a dit tout cela.


Ruchelina : Hum d’accord. J’accepte tes excuses.


Janine : Merci mais j’avoue que tu cognes mal.


Ruchelina (rires) c’est aussi sous l’effet de la colère.


Janine : On peut être amies ? J’ai beaucoup à apprendre de toi.


Ruchelina : Si tu veux


 

A la cafète du campus


Diane et Bertille ont cinq minutes de retard. Karto les attendait déjà !


Bertille : Bonjour mon cœur. Excuse nous pour le retard. Le prof qui était passé ne nous a pas vite libéré.


Karto : Non t’inquiète. Cinq minutes ce n’est pas grave. Je vous en prie prenez place.


(Elles s’assirent)


Bertille : Chéri, voici Diane ma sœur jumelle. Diane voilà Kart. Mon petit ami. Celui dont je te parle jour et nuit.


Diane : Ça tu ne me le fais pas dire. Kart ravi de faire ta connaissance.


Kart : moi de même. J’avoue que je n’arrive pas à faire la différence entre vous deux ! Vous vous ressemblez comme deux gouttes d’eau  !


Bertille: C’est normal. On est sorti le même jour. Y’a que dix minutes qui nous séparent.


Karto : Oui je vois.


Diane : Faire la différence c’est simple. Tu veux dire que tu ne peux pas reconnaître facilement celle que tu aimes ?


Karto : Non ce n’est pas ça.  Même si je n’y arrivais pas, mon instinct ne me trompera pas.


Bertille : vraiment ? Je suis flattée.


Karto : Bon vous prenez quoi les filles ? Moi j’ai une faim de loup.


 

Dave invite Albertine à prendre un café dans un restaurant.


Albertine : Bonjour Dave, excuse-moi pour le retard. J’étais avec ma mère à l’hôpital.


Dave : ne vous inquiétez pas mademoiselle. Vous n’avez que cinq minutes de retard. Prenez place je vous en prie.


Albertine : Merci


Dave : Dites-moi qu’est ce que vous prenez ?


Albertine : Un café au lait. Ça me fera du bien.


Dave : (Appela la serveuse et fit la commande). Tu sais mademoiselle, depuis l’autre soir, je n’ai pas cessé de penser à vous.


Albertine : Ah bon vraiment ?


Dave : Si. J’espère que vous ne m’avez pas envouté. (Rires)


Albertine : vous êtes fous. Ce n’est pas drôle !


Dave : J’essaie juste de vous faire sourire parce que j’en suis sûre que depuis que ta mère est hospitalisée, tu n’as pas eu le temps de te défouler.


Albertine : Ça se voit autant que ça ?


Dave : Eh bien pas vraiment mais c’était juste une supposition. Vous savez, sans vous mentir, vous me plaisez beaucoup mais j’ai un peu peur de vous.


Albertine : Et pourquoi vous avez peur ? Dites-moi ? Je n’ai quand même pas des cornes !


Dave : bon ce n’est pas ça. Regardez une femme comme vous et un garde du corps comme moi. On n’est pas de la même classe.


Albertine : (Rires) Ne me dites pas que vous m’avez fait venir ici pour me parler des différences de classe ? Allez Dave soyez un Macho ; (moqueries) un vrai homme n’a peur de rien.


Dave : Vous vous moquez de moi là mademoiselle.


Albertine : Bien sûr que non. J’essaie à mon tour se vous taquiner.


Dave : Alors vous m’avez vraiment eu.


Albertine : Moi je crois que les différences de classes n’ont pas à agir sur nos sentiments.


Dave : Vous pensez vraiment ?


Albertine : Si


Dave : Alors ça ne vous dérange pas que je sois votre ami ?


Albertine : Bien sûr que non.


 

Au palais de justice,


Robert rendit visite à monsieur Armando


Armando : Je n’ai pas assez de temps Robert que voulez vous ?


Robert : Oui monsieur Armando. Ma copine vient de me larguer et j’aimerais que vous m’aidez.


Armando : Écoute petit, je t’ai déjà dit que je suis occupé. Je n’ai pas le temps pour ces futilités. Alors si tu n’as rien d’intéressant à me dire, sors de ce bureau et ne remet plus jamais les pieds c’est compris ?


Robert : Mais monsieur…


Armando : Je vous ai demandé de sortir oui ou non ?


(Il sortit calmement)


Deux jours après, Robert avait terminé ses heures à la pharmacie. Il longea les pavés  qui menèrent à son appartement quand soudain des hommes armés surgirent de nulle part. Ils l’embarquèrent les yeux bandés. Peu de temps après, ils arrivèrent dans un endroit déserte. Ils le font sortir et le mettent à genoux.


Bandit 1 : C’est toi qui joues avec le sentiment des jeunes dames ? Tu joues aux coureurs de jupons ?


Robert : S’il vous plaît je ne sais pas de quoi vous parlez. Je ne joue avec personne !


Bandit 2 : Voilà qu’il essaie de jouer en plus les innocents ! (il lui donna deux gifles). Tu n’as blessé personne ?  Fais-moi voir ce que tu as dans ton pantalon? Enlève tes vêtements !


Bandit 1 : Tu va payer pour tout  le mal que tu as fait aux jeunes femmes. (Lui donna plusieurs coups de points, de pieds, des gifles…)


Robert : S’il vous plaît, je ne sais pas de quoi vous parlez ! Vous êtes trompés de personne.


Bandit 2 : Ferme ta sale gueule. Janine te passe le Salam.


Ils le bastonnèrent jusqu’à ce qu’il s’évanouit. Ils le laissèrent  ensuite tard dans la nuit devant la pharmacie qui était fermée.


 

Chez Rosalina


Elle sortait auparavant avec un homme marié plus âgée qu’elle. Ce dernier a payé ses frais d’études et même l’appart dans lequel elle habite. A la rencontre de Verdo, vu qu’elle est tombée amoureuse et que de l’autre côté il n’y avait aucun avenir prometteur entre lui et le vieux  Georges, elle a décidé d’arrêter leur relations et se concentrer sur celle qu’elle vient d’entreprendre avec Verdo. Mais ce ne fut pas le cas de Georges.


Rosalina : s’il te plaît Georges, essaie de comprendre. Tu es mariée et je ne pourrais jamais devenir ta femme.


Georges : Non pas question que tu me laisses tomber. A qui parlerais-je en cas de besoin ?


Rosalina : Pour ça, il y a ta femme et tes enfants. Je suis amoureuse Georges ; et je n’aimerais en aucun cas blesser ce jeune homme pour qui j’ai une si grande considération. C’est pour cela que je te le dis. Tu m’avais dit toi-même qu’au cas où je voulais faire du sérieux, tu me laisseras tranquille. Alors pourquoi ne veux-tu pas comprendre ?


Georges : Donc tu veux dire que tu n’as pas de considération pour moi ma personne ?


Rosalina : Tu comprends tout de travers Georges. Ce n’est pas ce que je suis en train de dire.


Georges : Écoute Rosalina, je sais très bien que je t’ai dit tout ça mais actuellement les choses ont changé. Ça ne colle pas tellement entre ma femme et moi et j’aimerais divorcer pour toi. C’est ce que tu as toujours voulu n’est ce pas ?


Rosalina : Quoi ? Divorcer pour moi ? Non Georges écoutes je ne serais pas  celle pour qui tu briseras ton foyer. Je ne me le pardonnerai jamais. On avait déjà parlé de tout ça.


Georges : Ne me dit pas que c’est à cause de ce Verdo que tu me rejettes ?


Rosalina : Écoute, ne le mêle pas à ça s’il te plaît ! Tu sais très bien que tôt ou tard, cela arriverait.


Georges : Non ! Pas question ! Si je ne peux pas t’avoir, personne ne t’aura.


Rosalina : Est ce une menace Georges ?


Georges : Prend le comme tu veux. Après avoir tout dépensé sur toi, tu veux t’en aller comme ça ? Soit je suis avec toi ou au cas contraire, tu seras obligé de me rembourser tout ce que j’ai dépensé sur toi toutes ces années.


Rosalina : Attends Georges ; tu plaisantes ? ça ne va pas chez toi ? Tu crois que je suis une marionnette que tu peux manipuler à ta guise ? T’ai-je demandé de dépenser sur moi ? Depuis ces années où toi tu couchais avec moi comme tu voulais ; tu m’as même fait avorter. T’ai-je demandé de me payer en retour ? Sale type que tu es ! Tu m’auras pas ; ni moi ni tes soit disant argents que tu as dépensé. Convoque-moi où tu voudras. Maintenant sors de chez moi et ne reviens plus jamais.


Georges : Ne crois pas que c’est terminé. Tu entendras parler de moi.


 

Deux semaines plus tard,


Le commissaire rentre souvent en weekend dans sa ville natale où se trouve son parrain, le prête Vincent.


Ce samedi matin après la petite messe, Jane eut une discussion avec son parrain.


Jane : Père, je me suis mis dans un sacré pétrin et je ne sais pas comment faire pour m’en sortir. Je ne suis pas sûre que même le seigneur me pardonne ce que j’ai fait.


Père Vincent : Mon fils, avant que tu ne me dises ce que tu as fait, sache que le seigneur pardonne même les péchés ancrés au plus profond de notre être. Mais l’essentiel est que tu te pardonne à toi-même d’abord pour que Dieu te pardonne à ton retour. Comme l’a dit mère  Teresa, « si nous sommes pleins du péché, Dieu ne peut nous remplir, car Dieu lui même  ne peut remplir ce qui est plein. Voilà pourquoi nous avons besoin du pardon : nous nous vidons, et Dieu nous remplit de lui-même »


Jane : Merci père pour ces paroles réconfortantes. Au fait je me suis associé à un homme puissant qui est procureur pour nuire à un homme innocent juste parce qu’il a eu une relation avec la femme du procureur lorsqu’ils étaient séparés. Un enfant est né e cette relation et maintenant le procureur a élaboré un plan de vengeance dans lequel il a premièrement mis en prison par un piège le père e l’enfant. Ensuite il prévoit faire disparaître l’enfant.


Père Vincent : Sacré histoire ! Donc tu es en train de me dire que tu as participé à tout ça ?


Jane : Oui parrain et maintenant je regrette. Je ne sais pas comment sortir de cette affaire parce que je sais qu’il me tuera s’il savait que j’ai ne serait ce que des remords.


Père Vincent : Mon fils, dans cette vie tout peut se réparer. Je sais que tu trouveras un moyen pour régler cette histoire. Mais sache une chose, si tu ne le fais pas maintenant, ça te rattrapera tôt ou tard et les conséquences seront sans retours.


 

A suivre…


Écrit par Koffi Olivier HONSOU alias Verdo Lompiol


Copyright : Août 2018


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