Verdo Lompiol intégral 6
Ecrit par Verdo
Les chroniques de Verdo Lompiol.
Verdo Lompiol (Intégral 6)
Diane piqua le numéro de Karto dans le téléphone de Bertille sans qu'elle le sache. Elle lui passa un coup de fil.
Diane : Bonjour beau gosse comment tu vas?
Karto: Diane? Comment as-tu eu mon numéro ?
Diane: Je t'ai toujours dit que ce qui appartient à ma sœur, m’appartient également. Le monde est petit. Qui cherche trouve.
Karto: Lol. Diane s'il te plaît arrête de me harceler sinon je serai obligé de tout raconter à ta sœur.
Diane: Oh chérie! Tu ne feras pas ça. Figures-toi que je suis devant ton appart. Et j'attends juste que tu sortes.
Karto: Mon appart? Comment as tu su où j'habitais?
Diane: (Rires) s'il te plaît, j'aimerais juste qu'on discute. Sors s'il te plaît.
Karto: Et si je te disais que je ne suis pas à la maison ?
Diane: Mensonges. Ta moto est juste dans le parking en bas. Ce qui prouve que tu es belle et bien là.
Karto: Diane s'il te plaît, qu'est ce qu'on a à se dire toi et moi ? Tu es la jumelle de ma meuf. Rien ne peut se passer entre nous.
Diane: Je resterai ici le temps qu'il faudra pour que tu sortes. S'il te plaît accorde-moi juste dix minutes.
Karto: Hum. Okay d’accord. (Il ouvrit la porte, la laissant entrer. Elle s'assit dans le canapé).
Diane: waouh! Tu as un joli appart
Karto: Je le partageais avec mon défunt frère.
Diane: OK je vois.
Karto : Alors dis-moi qu'est ce que tu as à me dire?
Diane: (se leva, s’approcha de lui et s'assit à ses côtés). Je suis aussi tombé amoureuse de toi Kart. Je ne sais pas comment cela est arrivé. Et je n'arrive pas à me contrôler. Toute la journée tu es sans cesse dans ma tête et je ne sais pas comment m'y prendre. Je ne peux même pas le dire à ma Sœurette pour ne pas la blesser. Que dois-je faire Kart?
Karto : Diane s'il te plaît, c'est impossible que tu tombes amoureuse du mec de ta sœur! C'est de la pure folie! S'il te plaît tu dois faire un grand effort, je dis bien un grand effort pour m'oublier car cela risque de détruire la relation entre toi et ta sœur et également entre elle et moi. Moi je serai toujours franche avec toi. Je ne peux jamais me permettre de sortir avec toi non pas parce que tu n’es pas belle mais juste que tu es ma belle sœur. Comprend ça.
Diane: Je vois. Mais dis-moi un truc. Et si je n'y arrive pas?
Karto: Alors la je serai obligé de la mettre au courant.
Georges en salle d’interrogatoire
Jane: Bonjour monsieur. Vous savez pourquoi vous êtes ici?
Georges: Non commissaire. J’étais juste en train de me reposer à la maison quand la police a débarqué.
Jane: Vraiment ? Donc vous n'avez rien fait de mal ? N'essayez pas de faire l'innocent!
Georges : C’est vrai commissaire. Je ne sais pas le pourquoi je suis arrêté.
Jane: Eh bien je vais vous rafraîchir la mémoire. Il y’a une semaine vous avez renversé un jeune homme. Vous l'avez laissé dans le caniveau sans lui porter secours. Quel genre de personne êtes-vous? Un irresponsable?
Georges : Commissaire je ne sais pas de quoi vous parlez!
Jane: N'est-ce pas le numéro d’immatriculation de votre véhicule?
Georges : Si
Jane: Alors pourquoi mentez-vous? Un mot de plus, et je vous jette directement en prison. Vous l'avez fait oui ou non?
Georges : (Resta muet un moment et finit par avouer.) Effectivement je l'ai fait commissaire. Je ne voulais juste pas que ma femme soit mise au courant.
Jane: Alors pourquoi avez-vous fait ça ?
Georges : Commissaire c'est une longue histoire. Je sortais avec une demoiselle à qui j'ai tout fait. Elle me doit tout. Mais actuellement à cause de ce jeune homme elle a décidé de mettre un terme à notre relation.
Jane: Quoi? Vous ne venez pas de dire que vous avez une femme? Qu'est ce que vous foutez avec la demoiselle ?
Georges : Commissaire comprenez. Vous êtes aussi un homme. Ça arrive des fois de ne pas se contenter seulement de sa femme.
Jane: Vous êtes un imbécile vous. Donc vous avez voulu tuer ce jeune garçon à cause de ses conneries? Écoute je n’ai pas le temps ce matin pour ces futilités. Vous resterez ici une semaine avant d'aller voir un juge. C'est du n’importe quoi!
Georges : Vous ne pouvez pas faire ça commissaire ! J'ai une famille. Je l'ai juste fait par jalousie. Je vous assure que ça ne se reproduira plus.
Jane: Fallait y penser avant. Chuck amène le en cellule.
Chuck: OK chef… Vous Monsieur, par ici. Ça vous apprendra à draguer les jeunes demoiselles.
Jane téléphone à Verdo
Verdo: Salut commissaire. Comment allez-vous?
Jane : Je vais bien et toi?
Verdo: Je vais aussi bien commissaire. Que me vaut l'honneur de votre appel ?
Jane: On a choppé le gars qui t'a renversé.
Verdo: Ah bon? Et qu'est ce qu'il a dit?
Jane: il prétend que tu lui as pris sa copine Rosalina.
Verdo: Sa copine? C'est du n’importe quoi?
Jane: A toi de me le dire (rires). Bon je suis un peu occupé ce matin. Passe au commissariat dès que possible pour qu'on tire ça au clair.
Karto passa voir Ruchelina
Ruchelina: Hey beau frère ! Quelle surprise ce matin ?
Karto : J'ai voulu te dire bonjour. Alors comment tu vas ma chérie ?
Ruchelina: Ça va. Le travail à la pharmacie ne me laisse plus de temps. On n'a pas encore trouvé de remplaçant pour Robert.
Karto: Oui je vois.
Ruchelina: Alors quoi de neuf?
Karto: Rien de spécial Ruch. Je vais comme ça chez le commissaire voir où en est l’enquête.
Ruchelina : OK. Je n'ai rien de spécial à faire ce matin. Je t’accompagne. Mais j'ai d'abord quelque chose à te dire.
Karto: Quoi Ruch?
Ruchelina: Je suis enceinte de deux mois Kart. (Elle commença à pleurer.) On le voulait moi et Robert et voilà maintenant qu'il ne sera pas présent pour nous.
Karto : Ne t’inquiète pas ma chérie, Dieu fera notre palabre. Je serai toujours là pour vous. Viens dans mes bras. Je suis tellement content parce-que je serai oncle.
Ruchelina : Oh que si. Oncle Kart.
(Rires)
A la teinturerie
Jhene, l’avocat de Martino qui l’a fait sortir de prison rendit visite à Larissa.
Larissa : Soyez la bienvenue Jhene.
Jhene : Merci Larissa. Comment allez-vous ?
Larissa : Je vais bien Jhene et vous ?
Jhene : Ah cava. Je suis passé voir comment tu te portes. J’espère que maintenant les choses se passent bien à la maison pour les enfants ?
Larissa : Oui Dieu merci Jhene. Les enfants vont bien maintenant avec la présence de leur papa à la maison.
Jhene : Mais j’ai l’impression que tu n’es pas contente pour ça. Qu’est ce qui se passe ? Y’a-t-il un problème ?
Larissa : Oui Jhene effectivement qu’il y a un problème.
Jhene : lequel ? Dis-moi
Larissa : Il a une autre fille; Martino. Il vient de me le dire il y’ a une semaine.
Jhene : Une autre fille ? Comment ça ?
Larissa : Oui. Et ce qui m’écœure le plus c’est avec Reine; sa patronne. L’enfant a actuellement vingt deux ans.
Jhene : Ce qui veut dire qu’elle a presque le même âge que tes filles !
Larissa : Si
Jhene : C’est un peu désolant de la part de Martino mais tu sais, ce sont des choses qui arrivent dans la vie et il faudra y faire face. Cherche à discuter avec lui.
Larissa : Je ne peux plus le regarder en face. Il m’a trahi. J’ai une certaine haine juste en le regardant.
Jhene : Ne t’inquiète pas. C’est normal. Tu as du mal à imaginer qu’il t’ait fait un truc pareil mais le temps viendra, tu chercheras à lui demander des explications. Prend un peu de temps pour essayer de tout digérer. Ce n’est pas le bon moment pour vos enfants que leurs parents se disputent ou pire qu’ils se séparent. Ils viennent juste d’avoir leur père à la maison. Ne les enlevez pas ça. Discutez-en.
Larissa : Je ne te promets rien mais je vais y réfléchir Jhene
Jhene : C’est déjà un bon pas.
En ce même moment chez les Vox
Bertille se rendit compte que Diane flashait sur son petit ami.
Bertille : Qu’est ce qui se passe avec Karto Diane ? N’essaie pas de me mentir parce-que j’ai vu tous les messages que tu lui envoyais avec ton téléphone. Et dis-moi depuis quand tu as son numéro ?
Diane : Quoi tu fouilles dans mon téléphone maintenant ?
Bertille : Arrête Diane n’essaie pas de te détourner de la question. On sait bien tous les deux que tu fouilles aussi dans mon téléphone. Avec tous les gars qu’il y'a dans cette ville, pourquoi c’est sur mon mec que tu tombes ?
Diane : Écoute sœurette, oui c’est vrai. J’ai flashé sur lui. Je ne savais pas quoi faire. C’était venu comme ça et du coup je ne pouvais pas me contrôler ni te le dire. Mais je te jure qu’il ne s’est rien passé entre nous. Il m’a bien remis à ma place. Excuse-moi. Je suis vraiment désolé.
Bertille : Garde tes excuses pour toi-même. Tu m’as trahi sœurette. Et je te déteste pour ça.
Chez les LOMPIOL
Rosalina rendit visite à Verdo.
Rosalina : Bonjour chérie.
Verdo : Oui bonjour.
Rosalina : Pourquoi tu me réponds si froidement ?
Verdo : Assois-toi. J’ai à te parler.
Rosalina : Chérie qu’est ce qui se passe ? Tu me fais peur là !
Verdo : Effectivement je suis très en colère contre toi. Pourquoi tu m’as caché que tu sortais avec ce vieux Georges qui a essayé de me tuer ?
Rosalina : Georges ! Il a essayé de te tuer ? Et comment est-ce qu’il te connait toi ?
Verdo : Tu me le demandes à moi ?
Rosalina : Écoute chéri, ce n’est pas ce que tu crois. Laisse-moi t’expliquer ce qui s'est réellement passé s’il te plaît !
Verdo : Ah ouais je suis à l’écoute.
Rosalina : C’est une longue histoire chéri. Au fait je suis venu dans cette ville sans rien. Ma famille habite dans un village à cent cinquante kilomètres d’ici. Très pauvre que nous sommes, je les ai quitté à la recherche d’une meilleure vie ici. A mon arrivé, je n’avais nulle part où aller. C’est en ce moment que je fis la connaissance de Georges. Il m’a proposé son aide et j’ai accepté. Mais il était marié et c’était clair entre nous que ce n’était pas du sérieux. Quand je t’ai rencontré, j’ai mis un terme à notre relation mais il est devenu furieux et ne veut rien comprendre. Je ne savais pas qu’il allait vouloir te faire du mal. Je suis vraiment désolé mon chéri. Pardonne-moi de t’avoir caché cette histoire. Je te promets que je ne te mentirai plus jamais. Je tiens beaucoup à toi.
Verdo : Je suis confus Rosalina. Vraiment je ne sais pas quoi dire. Tu m’as caché un truc pareil or on sort ensemble y’ a au moins cinq mois. Je ne suis pas furieux parce-que tu me l’as caché mais juste parce-que tu ne me fais pas assez confiance pour me l’avouer.
Rosalina : Essaie de comprendre s’il te plaît mon amour. Ce n’était pas un truc que je pourrais t’avouer facilement. J’avais peur de ta réaction. S’il te plaît ne te fâche pas contre moi.
Verdo : j’ai besoin de réfléchir Rosalina. On en reparlera après. Maintenant j’ai besoin d’être seul.
Albertine et Reine discutaient au salon
Albertine : Maman tu sais j’ai quelque chose à te dire mais je ne sais pas par où commencer.
Reine : Qu’est-ce que tu as ma fille ?
Albertine : Promets moi que tu ne vas pas te fâcher
Reine : Arrête ça et dis-moi ce que tu as
Albertine : Je suis enceinte maman.
Reine : Eh bien c’est une bonne nouvelle ! Alors de quoi avais tu peur ?
Albertine : De l’auteur. C’est Dave
Reine : Dave le chef de la sécurité des trente ans de notre mariage ?
Albertine : Oui maman
Reine : Bon ce n’est pas grave. C’est quelqu’un de bien.
Albertine : Oui mais je ne pense pas que papa serait du même avis que toi.
Reine : Toi-même tu le connais mais bon on verra ce qu’il dira. Je vais essayer de lui parler calmement. T’inquiète ça va passer. Je suis très contente parce-que je serai grand-mère.
Albertine : Oui maman. Tu seras grand-mère. (Rires)
Au commissariat
Karto et Ruchelina sont dans le bureau de Jane.
Jane : je suis désolé messieurs, on n’a pas de solides pistes pour le moment mais je vous promets qu’on trouvera le coupable de celui qui a tué Robert.
Karto : Hum commissaire le temps passe et l’âme e mon frère n’est pas au repos parce-que son assassin est toujours en liberté dans la nature. J’espère que vous allez coffrer cet assassin.
Ruchelina : On compte sur vous commissaire pour que les coupables soient punis.
Jane : Ne vous inquiétez pas. On fera notre possible.
A la fac
Martino était à la fac. Après avoir donné les cours, il voulut parler à Janine.
Janine : Monsieur vous avez demandé à me voir ?
Martino : Effectivement mademoiselle Janine. Asseyez-vous. Dites-moi Janine, où sont vos parents ?
Janine : Y’ a-t-il un problème monsieur Martino ?
Martino : Non il n’y a aucun soucis. Juste discuter un peu avec vous. Ou bien cela vous dérange ?
Janine : Eh bien mes véritables parents sont décédés dans un accident de circulation à ma naissance. Ma tante s’est occupée de moi depuis tout ce temps.
Martino : Je suis désolé pour vous mademoiselle Janine. Mais si cela ne vous dérange pas, j’aimerais rencontrer votre tante. Amenez la me voir la semaine prochaine. J’ai quelque chose à lui dire à votre sujet.
Janine : Euh ok monsieur mais dites-moi à propos de quoi vouliez-vous lui parler ? Ai-je fait quelque chose de mal ? Si oui pourquoi ne pas directement me le dire ?
Martino : Écoute Janine. Crois-moi vous n’avez rien fait de grave alors il est inutile de vous soucier d’accord.
Janine : Okay monsieur. Je la ferai venir la semaine prochaine comme vous l’avez demandé.
Chez Jane
Jane rentra dans l’après midi pour prendre un bon bain. Il déposa ses clés et pistolets sur la table centrale au salon. Dans la douche, il remarqua qu’il y’ avait la présence de quelqu’un d’autre. Il prit sa serviette, essuya l’eau sur son visage et le noua autour de sa hanche. Jusqu’à ce qu’il ne pose son pied gauche sur les carreaux, le coup de feu se retentit. La balle lui traversa la pleine tête qu’il s’effondra sur le sol sans vie.
A suivre…
Ecrit par Koffi Olivier HONSOU
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