Vie commune

Ecrit par debo rah

Chapitre 2 page 2

Point de vue Saïd 


La fameuse nuit est arrivée.Je me sens si bien j’ai fait décorer notre chambre par une décoratrice de renommée .Assis sur mon lit ma femme dans la salle de bain,je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens en ce moment mais je suis juste content ,heureux de l’avoir enfin pour moi seul.

J’essaye de lui faire une surprise afin de partager son bain mais c’est elle qui m’a surprise parce qu’elle avait verrouiller la porte de la salle de bain .

Moi: Chérie tu peux m’ouvrir ?

Je n’arrive pas à y croire elle ne me répond pas . Je suis calme depuis longtemps , là je fais le mec sérieux et attentionné mais elle se fou de moi royalement.

J’attends des minutes ,et bientôt deux heures,elle sort enfin .

Je m’approche d’elle et lui assène une gifle . Elle se tient la joue mais ne dis rien.

Moi: je suis ton mari maintenant,tu n’a pas le droit de te cacher de moi .

Elle me dépasse lentement,prends une couverture et sort de notre chambre en claquant la porte . Je me demande comment quelqu’un peut être aussi calme , elle a intérêt à ne faire aucune bêtise et surtout pas essayer de s’enfuir sinon cette fois je ne pourrais me contenir .

Je vais dans la salle de bain à mon tour pour me rafraîchir. Une fois sortie je vais dans l’ancienne chambre de ma sœur pour récupérer une crème . C’est là que je retrouve Mariam,allongé sur le dos ,visage serein . Un sourire se dessine alors sur mes lèvres et bien qu’il me reste un long travail à faire pour gagner son affection,je me réjouis déjà de pouvoir la contempler à chaque seconde.

Au lieu de ressortir,je m’allonge à ses côtés en prenant le soin de faire moins de bruit .

Mon réveil était doux , je n’avais pas dormis ainsi depuis longtemps, je regarde à ma droite mais elle n’est plus là. J’entends des voix au rez-de-chaussée, je descends et remarque que le petit-déjeuner était fait,la table était bien garnie. Je regarde Maya la domestique,essayant de comprendre si c’était son œuvre mais elle fit non de la tête. C’était donc elle . Cette femme ne cessera jamais de m’étonner. Je retourne à l’étage me rafraîchir avant de redescendre goûter les merveilles de ma femme. 

On prenait le petit déjeuner en silence quand une silhouette se dessina à l’entrée,c’était Sofwane . Je me demande ce qu’il fait ici .À peine l’a t-elle vu qu’elle a sauté dans ses bras . Ça me perturbait de la voir ainsi accrocher à un autre même si c’est mon frère. Elle se détache et lui fait la bise avant de l’inviter à prendre le petit déjeuner avec nous . Elle le regardait d’une manière différente. J’enviais mon frère à cet instant précis,j’aurais tout donné pour qu’elle me regarde comme lui . Il n’est pas question que je laisse un homme pour qui ma femme a tant d’intérêt sous mon toit . J’aime bien mon frère mais son séjour ici sera écourté.

MARIAM 2