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Write by kony ariane

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-…

Il m’a  hissé sur le capot chaud de sa voiture et m’a à nouveau prise. C’était  excitant, j’avais peur qu’on nous surprenne et s’était tellement bon.

Il m’a  prise dans ses bras et m’a  entraîné à l’intérieur. Il m’embrassait tout en ôtant mon haut. 

-tu devais m’attendre, pourquoi as-tu permis à un autre de poser ses yeux sur toi, surtout avec cette tenue ?

-il ne m’a pas déshabillé. Il était dans sa voiture et moi dehors comme tu as pu le voir.

-viens là, montre moi comme tu es belle. Tu me rend fou. Je suis complètement dingue de toi. Viens suis moi j’ai une surprise pour toi

Il m’a offert un magnifique bijou tout en diamant.

-il est magnifique, merci mon cœur. Mais tu n’avais  pas à jeter mon paquet de glaces.

Il renfrogne la mine et prend son téléphone et s’éloigne.

Lorsqu’il  revient, je le regarde et il me dit ;

-ce soir tu n’en auras pas mais demain tu pourras profiter de toutes les glaces que tu veux.

-…

-viens là que je te regarde. Tu es magnifique. Ne retire jamais cette tenue et tu m’auras  ici avec toi

-c’est  ça petit pervers. Je me disais qu’on  pourrait sortir. Je ne te demande pas de privatiser un Lunch. Je veux qu’on soit avec des inconnus comme un couple normal.

--il est quelle heure ? Vingt deux heures vingt. Ok habille toi, tu as une demie heure..

Il n’a rien voulu me dire. Je me suis même endormi. Après quatre heures de route nous sommes arrivés au Togo.

-non, non tu n’as pas fait ça

-tu voulais qu’on  se fasse une sortie en amoureux voilà.

Il est trois heures chez nous donc ici ça fait deux heures. Nous avons fait deux Lunchs. J’ai vraiment aimé.

 Nous étions deux personnes amoureuses tout simplement. Après un bon petit déjeuner dans un hôtel de la place, nous avons pris une douche et avons fait ce que nous savons faire le mieux, nous aimer encore et encore.

Le samedi en fin d’après midi, il m’avait  déposé et repartait pour le reste de sa tournée.


J’ai passé le reste de mon weekend sur un petit nuage. Quand lui et moi avons parlé, il m’a fait lui promettre de passer voir Roger. Donc lorsque je me suis réveillée le dimanche je l’ai appelé afin que nous passions la journée ensemble. Cette idée l’a ravi.

Je suis passé dans un restaurant prendre des plats pour nous. Le principe c’est  de déjeuner et après faire un tour à la plage dans l’après midi.

-bonjour ma petite fille

-Ro…père bonjour

Il me prend encore dans ses bras.

--bon ça suffit dis moi ce qui ne va pas. Tu vas mourir c’est ça ?

-Non je te promets,  je suis en superbe forme. Je me suis même remis au sport

-c’est  vrai ?

- oui, laisse-moi te débarrasser

-merci.

Nous avons déjeuné dans une bonne ambiance. S’était vraiment différent.

Après le déjeuner, il a voulu que nous ayons une discussion.

-je veux te parler, mais tu me laisses finir s’il  te plaît. J’ai fait la connaissance de ta mère et à cette période, j’étais  encore plus stupide. Je traînais avec des voyous. Tous mes amis du moment disaient que j’étais un métis bâtard. Ça me faisait rire, et je n’ai  jamais essayé de les dissuader. Je traînais avec eux dans un squat. J’y étais tout le temps. 

Je suis tombé amoureux d’une jeune fille Béatrice ATRI. Elle était magnifique. Pour elle je voulais me surpasser. Je voulais devenir meilleur. J’ai passé les mois les plus heureux de ma vie avec elle. Lorsque j’ai su pour sa grossesse, j’étais prêt à faire le nécessaire. J’en ai parlé même à ta grand-mère. Béatrice a disparue du jour au lendemain. Je n’avais aucune idée de l’endroit où elle pouvait être. Je me suis rendu chez sa sœur avec qui elle vivait mais elle avait déménagé. J’ai continué à aller au squat dans l’espoir qu’elle revienne. Elle est revenue avec un bébé. L’espace d’une seconde mon cœur a débordé de joie. J’étais heureux. Malheureusement, elle me quittait pour son soit disant rêve d'épouser quelqu’un de riche et qui a de l’avenir. J’ai essayé de lui dire que j’avais tout ça mais elle m’a ri au nez et s’en est allée. Je ne l’ai plus jamais revu.  J’avais trop mal. Elle m’a brisé. Je ne pouvais pas être un père digne, je n’ai même pas su être un petit ami digne. Je me suis enfoncé davantage dans les conneries pour oublier.  Je te demande pardon. J’aurais dû être un père pour toi. Pardonne-moi ma fille et donne-moi une chance de me racheter. J’implore ton Pardon.

 

Je suis sans voix. La femme qu’il aime ne l’a pas jugé digne d’elle  et moi avec. Béatrice ATRI, nous a abandonné parce qu’elle  le croyait pauvre ? Mon Dieu c’est ce que ma mère a fait ? Je me disais qu’il était tellement immature qu’elle s’est enfuie mais non c’est  le matériel qui l’intéresse.

-je suis vraiment désolée pour toi. Mais toi pourquoi m’avoir  rejeté ? J’aurais  sans doute fini à l’orphelinat  si grand-mère  n’avait  pas été là. Tu me détestes à  cause d’elle ?

--je ne te déteste pas. Je ne méritais pas ta mère, je me suis dit que je ne te méritais pas non plus.

--et pourquoi aujourd’hui ?

-il n’est jamais tard pour bien faire. Je veux me racheter. Je veux apprendre à te connaître. À part son nom, je n’ai  aucune photo d’elle que j’aurais pu te montrer.

Mon père, Roger pleure. Je ne sais pas trop quoi faire.

Je me lève et le prend dans mes bras.

--ce ne sera pas facile mais on y arrivera ensemble.

- pardonne-moi

-je ne t’en  veux pas papa

-tu m’as appelé papa ? C’est si merveilleux de t’entendre  le dire. Je t’aime  tellement ma petite fille.

Mon père et moi sommes restés toute la journée à la maison comme pour essayer de rattraper le temps perdu. Il ne voulait même pas que je rentre chez moi. Je lui ai promis revenir demain afin de passer avec lui la semaine.

Lorsque je suis rentrée, j’ai préparé mon sac pour la semaine que je ferai chez mon père. J’allais  me mettre au lit lorsque mon téléphone sonna.

-hey bonsoir, je t’ai vu en ligne donc je voulais te souhaiter une paisible nuit

-merci Christophe c’est  gentil. Je te souhaite une agréable nuit.

-Rita, ça te dirait qu’on  se fasse une sortie un de ces jours ?

-pourquoi pas ? Je dois te laisser. À demain

J’ai vite raccroché car mon homme m’appelle.

J’essaie  de le rappeler mais il ne décroche pas. Je vois sa grosse tête d’ici. « Qui peut bien t’appeler  aussi tard ? »

Je lui écris un message, « si tu ne rappelles pas, tu ne sauras jamais comment ma journée avec mon père s’est passée » Le connaissant, il va rappeler aussitôt. Il aime les comptes rendus. Il adore savoir qu’on  suit ses conseils et directives. J’ai laissé sonner jusqu’à  ce que ça coupe. Il rappelle encore

-allo c’est qui ?

-C’est ça paye toi ma tête. Alors dis-moi tout.

-tes partisans savent que tu aimes les…

-tu continues ta phrase et je raccroche

-mon cœur ne sois pas susceptible je te taquine.

Je me mets à lui raconter tout, sans omettre le moindre détail. Il ne fait que lancer des « non », « c’est pas vrai ».

-ta relation avec ton père était aussi désastreuse et tu as su garder la tête sur les épaules. Je suis si fier de toi.

-merci

-tu vas essayer de retrouver ta mère ?

-ma génitrice Georges, ma génitrice

-d’accord calme toi

-non je ne vais pas me décarcasser pour une personne qui n’en vaut pas la peine. Si jamais ça devrait arriver, ce serait pour la détruire.

-je ne te connais pas rancunière mon amour

-je n’ai jamais eu de raison de l’être  au paravent

-c’est avec ton père que tu étais au téléphone ?

-non mon cœur

-ok je dois te demander avec qui ? Ok très bien. Avec qui mon amour était elle au téléphone ?

-Christophe ?

-tu me demandes ou tu me dis ?

-Mon amour, il a dit mot pour mot,‘’je t’ai vu connectée et j’ai voulu te souhaiter une bonne nuit. Ça te dirais un de ces jours que nous sortions ?’’

-Ok et tu as répondu ?

-pourquoi pas on verra

-lui je vais lui casser les pieds

-toi-même  où tu enverras quelqu’un ?

-Petite peste…

Nous avons tous les deux éclaté de  rire.

- plus sérieusement, je n’aime pas le voir tourner autour de toi. Il me fait penser à moi plus jeune et lui n’est  pas marié.

-mon amour tu es jaloux ? Il n’est tout simplement pas toi. C’est  toi que j’aime  et personne d’autre.

-je t’aime. J’ai  une surprise pour toi demain

-et pourquoi tu me le dis maintenant ?

-Je t’embrasse mon cœur. Je t’aime et tu me manques terriblement.

-tu me manques aussi.

  

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