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Write by kony ariane

CHAP. 25

-…

Il m’avait  prise dans ses bras juste quelques secondes. Je n’avais  pas la force de répondre.

Je lui aurais crié dessus. Je lui aurais donné des coups. S’il avait fait ce qu’il fallait je n’aurais  jamais vécu ce chagrin.

 Je l’ai  vu s’éloigner  avec mon père. J’ai  demandé à Jean Luc  de m’accompagner à l’étage. La présence de tous ces gens m’était  insupportable.

Cela fait six mois que Jean Luc est décédé. J’ai repris le boulot et c’est  bizarre. C’est  à sa mort que la plupart des agents de la banque ont su que nous étions mariés. Certains continuent de m’appeler  par RODRIGUEZ, d’autres  ont commencé à m’appeler YUKI.

Claudia m’appelle  souvent. Nous ne parlons pas beaucoup mais elle ne baisse pas les bras.

J’ai de plus en plus de mal à vivre dans sa maison. Il me manque vraiment. C’était  le copilote parfait.

 Il ne me connaissait pas vraiment et pas depuis longtemps qu’il  m’avait  désignée comme son héritière.

La seule chose qu’il me demandait était de mettre des fleurs sur sa tombe sauf si je devenais « vielle et grabataire » Qui peut écrire ça dans son testament ? Il n’y avait que lui.

J’ai décidé de passer du temps chez papa car cette solitude me rendait folle. Les enfants pleuraient la Journée, mais quand venait le soir, alors qu’ils n’y avaient que  nous trois, ils ne faisaient pas de vagues. J’en était arrivé à me dire qu’il  veillait sur eux d’où il était.

Mes enfants allaient avoir un an quand j’ai reçu la visite  de Jacob BADOU.

Après salutations, il me tendit une enveloppe

-qu’est ce que c’est ?

-son excellence souhaiterait vous voir. Un avion privé vous emmènera vous et vos enfants en Suisse. Vous y resterai le temps que vous voudrez.

-pourquoi maintenant.

-je peux être sincère ? Il se fait du souci pour vous

-il ne devrait pas. Dites lui Merci mais c’est  non

-il était certain que vous direz ça. Il avait anticipé. Vous ne serez pas obligé de le voir. Prenez des vacances. Cette année a été dur pour vous.

-je…

--je vous appellerai après que vous y ayez réfléchi.

 

C’est  vrai que partir un moment me fera du bien. Je ne suis plus que l’ombre demoi-même.

J’ai  pris un mois de congés, je me suis décidée à faire ce voyage. Jean Luc et papa sont au courant et pense que c’est une bonne chose. Je ne suis pas entrée dans les détails.

Mes enfants ont un an aujourd’hui. Nous sommes dans une charmante maison. J’ai commandé un gâteau pour chacun d’eux. Il y a une nounou sur place qui m’aide énormément. Nous avons pris de belles photos d’eux. Je ne vous détaille pas les dégâts. Ils se sont salis comme jamais et ça les a plutôt beaucoup amusé.

Nous y sommes depuis deux semaines et c’est ce jour là qu’à choisi Georges pour nous rendre visite. Il a vraisemblablement dévalisé un magasin.

-Bonjour mon cœur

-bonjour

-tu me présentes nos enfants ?

-nos enfants ?

Il était allé vers eux et faisait le pitre ce qui les amusait davantage. J’étais  dépassée par la situation. Après une vingt de minutes à  rire sans interruption, la fatigue a commencé à se faire sentir.

Rosie la nounou à demandé à leur donner le bain avant qu’ils ne tombent de sommeil. Georges l’a suivi afin de lui prêter main forte.

 Ils étaient déjà endormis lorsqu’ils  les ont habillé. Ils les ont couché. J’ai rejoins Georges dans la chambre où dormaient mes enfants.

-ça été dur pour moi de recevoir cette vérité. Je t’en  ai voulu un moment et après j’ai compris. Tu m’as  caché ça par amour. Tu t’es sacrifié pour que je vive toujours dans mon château doré avec ma soit disant merveilleuse famille.

-ils ne sont pas de toi Georges. Ce sont les enfants de mon défunt mari.

-arrête, il n’est plus là. Tu peux décharger ta conscience.

Le ton était monté alors il m’a prise par la main afin que nous sortions de là. Rosie était à la Salle à manger sans doute à nettoyer le bazar des enfants.

Il connaissait la maison. Il m’a conduite dans la chambre que j’occupais. Était t’il déjà venu ici avec sa femme ou une autre ? J’ai vite fait de chasser cette image de ma tête.

-nous n’étions plus ensemble quand je suis tombée enceinte.

-Nous les avons faits le matin où je suis allé te chercher de force après ta virée nocturne avec Christophe.

-tu racontes n’importe  quoi.

-je te tends une perche, dis moi la vérité. Je veux te l’entendre  dire.

-…

-ne pleure pas bébé, tu m’as prouvé combien tu m’aimes. Je suis prêt à réparé toute la peine que je t’ai fait endurer

-Georges mes enfants ont déjà un père. Même s’il n’est  plus il reste leur père.

-lis ça

-c’est  quoi ?

Je regarde et je n’en reviens pas un rapport de mon obstétricien.

Je n’en avais pas honte, pas du tout.

-et alors ? Je vous veux tous les trois et cette fois ci je veux faire les choses en grand et bien

-c’est  trop tard mes enfants ont un père.

-mon cœur je me suis promis ne pas perdre patience. En plus ton cher ami Jacob m’a  avoué le rôle qu’il a Joué dans cette supercherie. Tu te demandes comment j’ai su ? Il était bizarre. Il m’a  dit avoir une urgence. Je croyais qu’il pactisait avec mon adversaire alors je l’ai  suivi et j’ai  été surpris de voir qu’il  avait rendez-vous avec toi. Tu ne le supporte pas et iln'avais jamais vu d’un bon œil ma liaison avec toi. Je me suis demandé ce qu’il pouvait bien faire avec toi. Je l’ai fait suivre et j’ai  eu vend qu’il  avait vu un obstétricien à qui il avait filé un paquet d’argent. Quand je suis venu bien plus tard aux obsèques de ton mari, une dame a appelé le cher docteur par son nom et j’ai compris que s’était le tien. Il avait intérêt à avouer sinon l’homme le plus puissant lui aurais retiré son accréditation et je lui aurais pourri la vie.Je me suis débrouillé pour avoir des cheveux d’eux et voilà l’ADN  a parlé. Je savais que tu n'aurais pas pu te marier ainsi.

-c’est trop tard je ne peux plus faire marche arrière

-je savais que tu dirais ça. Je te connais et je sais que tu m’aimes toujours.

-Pour la mémoire de Christophe je ne peux pas faire ça.

Il s’est rapproché de moi.

-tu devrais partir s’il te plaît

-non tu imagines combien tu m’as manqué ? Depuis presque deux ans je me masturbe en pensant à nous, nos moments. Je n’ai touché aucune autre parce que c’est toi que Mon cœur et mon corps réclament. Il avait déjà sa main sous ma petite robe. Tout s’est passé très vite. Il a décalé mon sous vêtement qu’il me pénétrait debout contre le mur.

-tu es toute serrée mon Dieu, tu m’as attendu. C’est sibon. Tu m’as manqué mon amour.

Je suis serrée…dès que j’ai su que j’étais  enceinte. Je n’ai pas réussi à refaire l’amour  avec Chris. O Chris… Je l’ai chassé de mes pensées.

Je suis venu un nombre incalculable de fois. Je gémissais  alors que mon cerveau me demandait de le repousser. Il m’a soulevé pour me déposer sur le lit. Il a rapidement ôté mon dessous et s’est réintroduit en moi. Il m’a fait l’amour  toute la nuit. Ce n’est  qu’au petit matin qu’il  s’est permis de jouir.

J’étais  recroquevillée sur moi-même, mes larmes coulaient. J’avais  honte de m’être  laissée faire aussi facilement. Ça fait qu’un an que mon mari est mort et me voilà dans les bras d’un autre.

-tu n’as pas à avoir honte mon amour. Tu n’as  rien fait de mal. Ce n’est  pas comme si tu le trompais.. C’est  moi mon cœur. Nous savons que nous sommes faits pour être ensemble

-…

-Je t’aime  tu m’entends ? Je t’aime

Évidemment que je l’aime. Chris a été là pour moi et m’a aimé par-dessus tout.

   
L' Amour Au Grand Jo...