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Write by kony ariane
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Elle
m’a menacé de mort ? Elle a menacé mes enfants ? Elle va le
regretter. Elle est loin d’imaginer ce
dont je suis capable. Je ne suis peut être pas la première dame mais j’ai des
ressources.
Je
n’ai besoin de personne pour me défendre, je sais très bien comment le faire.
J’ai appelé Jean Luc car j’avais besoin de lui parler. Je vais le rejoindre chez
lui.
Une
énième réunion mystérieuse
-merci
d’être venu aussi vite
-elle
veut encore frapper. Ce qu’elle ignore
c’est que j’ai de l’avance sur elle.
Cette fois ci, elle ne s’en sortira pas indemne
-jusqu’où
irez vous ?
--s'il
faille faire couler du sang je le ferai. Je m’étais dit que j’allais juste la démasquer mais mon plan à changer. Êtes-vous
prêt ?
-depuis
le premier jour de ma naissance
-tenez
vous prêt car ça peut être n’importe quand à partir de maintenant.
Je
n’ai d’autre choix que de tout expliquer à Jean Luc. Je lui fais entièrement confiance.
Lorsque j’ai terminé de parler, il s’est
exclamé, dépassé par la confidence que je venais de lui faire.
-président ?
On parle du président ? Tu veux dire le président ? Le président de
la République ?
-Oui.
Quand je l’ai connu il n’était qu’un homme d’affaires
Jean
Luc a des contacts. Ivoirien à cent pour cent certes, mais il connaît tous les
grands magouilleurs du pays. Il saura me trouver ce que je cherche. Au stade où
j’en suis, je n’ai rien à perdre. Je
laisse Georges en dehors de ça. Aujourd’hui
je suis une maman et je suis prête à donner ma vie s’il le faut pour protéger
mes enfants.
J’ai
engagé un chauffeur pour mon père. Il n’a pas été facile à convaincre mais il
m’a laissé faire. Je ne veux pas l’inquiéter et je ne veux en aucun cas qu’il
essaie de me dissuader.
J’ai
préparé ma défense et j’irai
jusqu’au bout pour la mettre à exécution.
Georges
souhaite que je passe à la maison. Je me suis préparée car je dois l’avouer. Il
me manque. Hier encore j’étais réticente
mais après la visite de cette femme, je ne vais pas hésiter à frapper là où ça
fait mal.
Un
coup de fil et tout le plan est mis à exécution. Ces gens soit disant de la
haute adorent relayer des informations. La numéro un de cette activité n’est
autre que la maman de Claudia. Tous les mardis elle se rend au salon de
coiffure. Elle sera la pièce maîtresse de mon plan. De ces propres oreilles
elle surprendra une conversation rien que pour elle. La connaissant, en moins
de dix minutes elle aura relayé l’information qui n’est autre que « l’imminent
divorce des HOUENOU, pour raison d’infidélité». Hypocrite comme ils sont chacun
aura enrobé l’histoire à sa façon jusqu’aux oreilles de cette chère première
dame.
-Bonjour
mon amour
-tu
es venue. Je suis si heureux
-et
moi donc ?
-tout
s’est bien passé à la banque ?
-oui
pourquoi ? J’ai eu une fabuleuse journée.
-tu
n’as rien vu ou entendu d’inhabituel ?
--vas
y dis moi parce que là tu me perds
-j’aurais
appris que mon épouse était à votre banque. Elle n’y a aucun compte…
--aucune
idée. Demande-lui. Bon on peut parler ou nous occuper de ce qui nous
concerne ?
-j’aime
t’entendre parler ainsi. Viens là mon amour.
Je
l’ai une fois de plus marqué. Il aime tellement m’entendre jouir. Il aime
tellement savoir qu’il s’est surpassé. Il a été servi. Une fois de plus, il m’a
fait des promesses à n’en point finir.
Au
point où j’en suis, s’il faille que je défende ma vie et celle de mes
enfants pour le perdre je n’hésiterai pas.
Vue
la situation, j’ai donné des congés au gardien. Jean Luc m’a trouvé une équipe
pour assurer notre sécurité. J’ai cru
comprendre que ce sont des mercenaires.
Ça fait peur tout ça mais je n’ai pas le
choix. Le responsable de la sécurité a même congédié les nounous des petits. Ce sont deux jeunes filles. Je me demande si
elles sauront protéger les enfants.
Jean
Luc m’a demandé de ne rien changer à mes
habitudes, si ce n’est que j’ai un
chauffeur tellement frêle que je me dis que c’est plutôt moi qui vais le protéger.
Mon
plan à bien fonctionné. En à peine quarante huit heures, j’ai eu tellement d’écho.
Même des agents de sécurité sont au courant que le président à quitter sa femme
parce qu’elle ne sait rien faire si c’est s’habiller.
Les
stagiaires elles auraient appris que la première dame aurait surpris le
président avec la domestique et qu’elle
voulait faire des histoires alors il l’a
foutu à la porte.
C’est comme ça les rumeurs. Lorsqu’elles parviennent enfin à l’oreille de l’intéressée, la personne sait ce qui est
vrai ou pas et agit en conséquence.
Dans notre cas c’est la conséquence que moi
Rita RODRIGUEZ j’attends.
Georges
m’a appelé alarmé
-j’ignore d’où
c’est parti mais le pays entier
sait que j’ai une autre femme dans ma
vie
-
d’accord
-elle
m’a confrontée tu t’imagines ? Elle
sait que j’étais en Suisse avec une
femme
-ok
-c’est
tout ce que tu trouves à dire ?
-tu
veux que je fasse quoi ? Penses tu qu’elle sache que c’est moi ?
-je
ne le crois pas sinon elle m’aurait dit
-d’accord.
-nous
allons devoir arrêter de nous voir le temps que les choses se calment.
-ah
oui ? Nous allons arrêter parce ta femme sait que tu entretiens une
relation avec moi. Tu n’es vraiment pas prêt et tu me fais autant de promesses.
Très bien.
-ne
dis pas ça. Essaie de me comprendre.
-tu
sais ce qui est triste c’est que malgré tout j’essayais de te comprendre. Tu sais quoi ? La
visite de ta femme à la banque c’était
pour moi. Elle a menacé mes enfants et moi avec. Elle est peut être là
première dame mais les cartes s’est moi qui les distribue
-quoi ?
J’ai
raccroché. Pour l’instant lui n’est
pas ma priorité. Il est lâche. J’ignore
combien de temps il lui faut pour mettre de l’ordre dans sa vie. Il a essayé de me joindre mais j’ai ignoré.
Le
protocole du président m’a appelé sur les instructions du président. Après les
civilités, il entre dans le vif du sujet ;
-le
président souhaite que nous mettions en place un service de protection pour
vous et vos enfants. La première dame vous aurait menacé
-non
merci. Dites lui que je n’en ai pas besoin et je peux défendre les enfants,
moi.
Mes
enfants et moi sommes de sortie. J’ai décidé de partir avec eux en weekend hors
de la ville. Ça leur fera du bien. Pour
l’heure , je dois faire un arrêt au guichet. J’ai complètement oublié de le
faire en quittant le boulot.
Le
chauffeur m’a fait savoir que nous étions suivis.
Des ordres du chef de la sécurité, je devais
faire comme si de rien n’était . J’ai
été au guichet et nous sommes rentrés.
Les
nounous ont mis les sièges auto dans la voiture. Il nous a fallu deux voitures.
Une avec moi et les enfants et une autre avec les nounous. Nous quittions à
peine la ville que j’ai été informé que nous étions encore suivis.
Nous
nous rendons à Ouidah où ma grand-mère a construit une grande maison isolée en
bordure de mère. Une fois arrivée, les nounous ont fait sortir les sièges des petits.
Les voitures ont été déchargées et les chauffeurs sont répartis pour revenir plus
tard.
Il
sonnait vingt deux heures quand des bruits se sont fait entendre. J’étais dans ma chambre quand un individu est entré.
-tu
bouges et je te saigne m’a-t-il dit. Il
doit être de la pire espèce de malfrat. Il a des cicatrices sur le visage et
les bras.
Je
n’ai pas bronché bien que la peur m’ait
envahi. J’ai entendu des applaudissements. Elle était là. Elle ignorait
qu’elle venait de tomber dans la gueule
du loup.
-je
t’avais dit que tu mourrais si tu
t’approchais encore de mon mari. Je t’ai
mise en garde et pourtant tu as osé coucher encore avec lui.
-je
n’y peux rien s’il me courre après
-tu
as du cran et j’aime ça. Je vais moi-même
te saigner. Mais avant sors, tu vas assister à la mort de tes fichus enfants.
Je vais moi-même leur fracasser la tête
contre ces jolis murs en bas. Je vais laisser exploser mon côté créatif, et
refaire les murs.
Je
lui ai ri au nez. C’est à ce moment que ce qui semblait être un film s’est
déroulé. Le chef de la sécurité et un autre garde sont sorti des armoires. En
moins de temps qu’il le faut le malfrat qui était avec la première dame a été
mis à terre. Elle a voulu sortir je ne sais quoi de son sac qu’elle a reçu le crochet du siècle.
Lorsque
je suis sortie de la chambre précédé par mes deux héros. J’ai été surprise de
constater que celles que je prenais pour des jeunes filles sans défense,
tenaient en respect quatre autres individus.
Mon
chauffeur lui-même était un mercenaire.
Il prétend avoir abattu un assignant et celui qu’il traîne par le pied est en
mauvais état.
Roxane
HOUENOU avait fait fort. Elle avait amené avec elle huit individus qui auraient
sans doute réussi leur coup sans trace si je n’avais pas pris mes précautions.
Ils
ont tous été ligotés comme des chèvres. La première dame elle s’est réveillée enfin de son petit repos forcé.
Dans une agitation sans pareil, elle s’est vue attachée à une chaise.
-
comment osez-vous ? Je suis la première dame de ce pays et je vous jure
que vous me le paierai de votre vie. Détachez-moi immédiatement
-tu
vas la fermer oui ?
Elle
venait de se prendre un coup de point magistral donné par une des nounous.
J’ai réalisé la puissance du coup lorsqu’une
de ses dents a typé sur le sol.
J’ai
eu envie de rire. Le sang coulait de sa bouche. Ce n’était vraiment pas beau à voir.
-je
vais tous vous tuer.
-tu
me croyais bête pour emmener mes enfants ici ? Ne t’ais tu pas demandé
pourquoi je pars en weekend précisément ici ? Ton équipe est vraiment
nulle, tout comme toi. Et dire que je t’ai admiré un moment
-je
vais te tuer. Tu ignores à qui tu as affaire
-oh
je le sais très bien Béatrice ATRI, ou plutôt non c’est maintenant Roxane VILO
épouse pour pas longtemps encore HOUENOU. Tu peux être surprise. J’en sais pas
mal sur toi.
-
j’ignore de quoi tu parles
-mais
c’est qu'elle bégaie la toute puissante. Je vais donc te rafraîchir la mémoire.
Il était une fois, une jeune fille nommée
Béatrice ATRI, tu as quitté ton village à la mort de ton père pour rejoindre ta
sœur en ville. Tu as vite déchanté parce que tu croyais qu’elle menait la belle vie. Elle s’était bien gardée de te dire qu’elle était servante auprès d’une riche famille, Les
VILO. Exilés de Centrafrique, ils ont fait plusieurs pays avant d’échouer ici où ils ne connaissaient personne. Le père
a été tué dans leur pays donc mère et filles sont venues ici. Tout ça ta chère
grande sœur te l’a dit. Ce qui me tracasse c’est à quel moment
as-tu décidé d’en finir avec elles. Vous
avez, non tu as tué la maman dans son sommeil, morte suite à un arrêt cardiaque…
et les filles ? Je sais parce que leurs corps a été déterré dans vôtre
cours au village. Tu leur a fait boire de l’acide. Je dois te féliciter parce
que tu es monstrueuse.
-et
je te ferai pire tu peux me croire
-bien,
je continue. Personne ne connaissait les filles tu t’es dit. Ta sœur et toi
avez déclaré la mort de votre soit disant maman et la vie a continué. Tu t’es
rendu compte que Roxane entretenait des
relations amoureuses avec son correspondant, le jeune Georges. Tu as su
qu’elle ne lui avait jamais envoyé de
photos. Tout t’a été servi sur un plateau d’argent. Le seul hic, c’est que tu t’es
fait engrosser par ce que tu croyais être un vaurien. Tu as accouché un mois
avant son retour au pays. Ton enfant est où ? Tu l’as donné en cadeau à ce
vaurien n’est ce pas ? Applaudissements s’il vous plaît mesdames et
messieurs pour la magnifique actrice, metteur en scène et réalisatrice Béatrice
ATRI. Je parie qu’au fil du temps ton cher mari ne reconnaissait pas en toi sa tendre…