35: Now I do what I want

Write by Gioia

***Héloïse Boulder***


-Quand je pense que je te trouvais emmerdeur auparavant, je dis sur un ton blagueur à mon chéri 


Parker: chut, tu vas l’effrayer, il réplique sur un ton très sérieux et reprend son travail d’allumer le flash sur mon ventre 

Oh regarde moi ça, il a bougé, il dit tout heureux et je ris tout haut


Héloïse: c’est plutôt moi qui riait silencieusement chéri 


Parker: c’est ça, j’ai bien vu le ventre bouger 


Héloïse: lol mais puisque je te dis que ça ne se passe pas comme ça. Tu es supposé voir des poings ou des mouvements ressemblant à des vagues. Pas tout mon ventre bouger du haut vers le bas 


Parker: pourtant c’est dit sur le site qu’à 26 semaines leurs yeux sont ouverts et ils peuvent réagir aux lumières 


Héloïse: il bouge déjà c’est vrai mais je le sens souvent la nuit quand tu dors 


Parker: hum. Donc il veut juste te montrer à toi c’est ça? 


Héloïse: ne t’en fais même pas. Bientôt il sera dans tes bras et tu verras qu’il va tellement bouger que tu trouveras des prétextes pour que je le prenne 


Parker: c’est ce que tu espères pour rester sa favorite mais ça n’arrivera pas, je serais son meilleur ami, pas vrai egno? Il dit joyeusement puis embrasse mon ventre nu avant de se redresser. Tu ne comptes plus la finir cette salade de boulgour? 


Héloïse: tu vas me disputer si je dis non? Je demande d’une petite voix 


Parker: oh je dois manger sainement, plus de fritures jusqu’à l’accouchement, il dit sur un ton moqueur après avoir soulevé le bol de salade 


Héloïse: j’ai quand même essayé hein Parker, ne sois pas adepte de mauvaise foi comme ça 


Parker: oui, essayer une fois par mois et ensuite me convaincre de finir tes fameuses recettes santé 


Héloïse: le papa aussi doit être en forme. Je t’aidais simplement. Et les abdos ne veulent rien dire, je dis avant qu’il ne soulève son t shirt pour me montrer son ventre. 


Parker: mais oui, il dit avec humour et descend. 


Vingt six semaines de pur bonheur et fatigue. Quand je me vois dans le miroir des fois j’ai même pitié de ma personne. La grossesse d’océane date tellement que je ne me souviens pas trop si j’avais autant de mal mais je trouve mon ventre déjà immense. Mon OB m’a expliqué qu’elle s’y attendait un peu vu que je suis non seulement petite de taille mais mon torse aussi l’est. Du coup comme le ventre pousse vers l’avant, ma respiration devient de plus en plus difficile. Et pour ne rien encourager elle m’a dit que ça ne s’améliorerait pas avec le temps. Elle a aussi parlé d’une possibilité de césarienne vu mon âge, chose que je ne veux pas mais Parker m’a dit que l’essentiel c’est qu’on soit en santé tous les deux en fin de ligne. 


Une autre chose à laquelle je me suis finalement habituée c’est le fait que Parker ne comprend pas la notion de secret comme moi. Dès la découverte, il voulait l’annoncer déjà à tout son groupe et sa famille. Pour lui comme on avait déjà passé les trois mois réguliers il ne voyait pas le problème. Mais il a compris que je voulais en profiter avec lui, me réjouir et célébrer en petit comité. Donc on a fait que ça durant notre séjour d’une semaine à Lisbonne. Faire l’amour, manger, un peu de tourisme et faire du lèche vitrine pour le bébé. Je pense que je vais chérir à vie cette semaine. Je me couchais et me levais heureuse. 


Puis au retour, on a prévenu notre entourage. De mon côté outre les Adamou, seul Arnaud et Océane le savent. J’ai dû être ferme avec ma fille sinon les cadeaux allaient arriver ici chaque semaine. À l’heure actuelle, le berceau est monté et posé dans notre chambre. On a arrangé la deuxième pièce de la maison où Parker rangeait son foutoir. Elle est juste à côté de la nôtre. Quelques soirs et les week-ends, Parker monte les meubles et jouets qu’on a déjà acheté et les dispose dans la pièce. J’ai mis les vêtements d’un an et plus dans la commode là et les quelques de trois mois dans un petit coin de notre armoire. J’attends officiellement les congés pour me lancer dans le réaménagement de la maison parce qu’on a reçu nos photos et cadeaux de mariage. 


Parker revient en chambre avec ses baskets au pied et je soupire déjà. On va encore me forcer à me lever au nom du sport.


Héloïse: j’ai compris, je dis sur un ton boudeur tout en me levant 


Parker: c’est bien, je suis fier de toi, il dit en sortant mon legging 


Héloïse: tchrr je vais accoucher et le service militaire prendra fin 


Parker: plus que quelques mois chérie, tiens bon 


Héloïse: continue à te moquer, après c’est pour me demander pourquoi tu as mal au cou le matin. Tu ne sais pas que c’est la vie qui te rend tout ce que tu me fais hein 


Parker: ou toi qui m’étrangle quand je dors, je ne suis pas dupe, il réplique avec humour 


Je ne réponds pas pour ne pas m’incriminer. Ce n’est pas que je l’étrangle mais des fois il m’arrive de frotter son crâne et le taper un peu parce que je m’ennuie et le sommeil ne vient pas. 


Il m’aide à enfiler mes baskets en bas puis nous allons chercher mes nems dans un resto vietnamien non loin de la maison. Comme on est en plein été, il fait bon vivre et monsieur dit que c’est la contrepartie si je veux manger les fritures. Je dois marcher. Donc voilà je subis les affres de mes envies et ça nous fait des supers balades. Je prend mes nems et cigares de chou pendant qu’il opte pour du pho. 


Héloïse: c’est la troisième fois qu’on mange dehors cette semaine doudou, on doit s’ajuster la semaine suivante avec tous les achats qu’on a fait pour le bébé 


Parker: c’est la personne qui voulait payer les repas de quatre vingt personnes qui parle? Il demande sur un ton moqueur 


Héloïse: tu reviens encore sur ça? 


Parker: sois honnête. On aurait déboursé presque six mille euros pour les invités sans compter ce que la salle nous a coûté. Tu rembourses ton prêt et moi l’hypothèque. Même si on comptait sur nos salaires et le loyer que tu reçois de tes locataires à Lomé, tu penses qu’on aurait pu acheter tout ce qu’on a déjà pour le bébé si on avait opté pour ton choix? 


Héloïse: Dieu allait permettre d’une façon ou une autre 


Parker: ok, c’est toi qui comprend ce monde, il dit en rigolant. 


Ça aussi c’est quelque chose que j’ai dû accepter. Pour mon mari, c’est une question de ressenti personnel et il dit ne rien ressentir quand on lit la bible ou parle de Dieu. Par contre il aime bien le gospel où on parle d’amour et d’espoir. Il dit se sentir bien quand je joue de l’exo éclat et des fois je le surprends entrain de fredonner mais ne t’attend pas à plus. Enfin personnellement je ne m’attends pas à plus. Bien qu’on ait pas les mêmes convictions sur ce plan je trouve quand même qu’on se balance bien. En plus de l’encourager, je sais le canaliser quand la négativité ou les doutes veulent l’envahir. Il sait quand me ramener sur terre lorsque les émotions prennent le dessus sur ma raison et en même temps il sait aussi quand il faut juste me laisser rester dans mes émotions. Et j’ignore comment il fait la distinction entre ses deux états. J’ai conclu que c’est parce qu’on est fait l’un pour l’autre donc c’est presque inné. Lui dit que c’est parce qu’on communique, s’aime et nous voulons être ensemble donc rien est impossible quand ses trois critères sont réunis. 


Nous finissons le repas et continuons un peu la marche comme il fait bon et aucun de nous n’a sommeil. Il s’est improvisé en photographe personnel donc on prend pleins de clichés puis nous rentrons. 


Parker: tu sais qui est Josh El Pacino? il demande avec son téléphone entre les mains 


Héloïse: Josh?...fais voir, je dis et il me donne son cell 


La photo ne me dit rien mais selon les infos du compte je conclus que c’est Joshua mon neveu. Je supprime sa demande d’amis et retourne le téléphone à Parker 


Parker: alors? 


Héloïse: mon neveu, le fils de ma sœur Mireille 


Parker: ah, je peux l’accepter alors? 


Héloïse: j’ai déjà supprimé la demande 


Parker: mais pourquoi? Il fait confus 


Héloïse: ma sœur m’a dit des paroles blessantes quand je suis revenue ici. Je ne me sens pas à l’aise à ce qu’elle voit des photos de moi enceinte sur ton profil 


Parker: ok mais c’est ta soeur. Pourquoi ne pas discuter pour vous comprendre et passer l‘éponge? 


Héloïse: je ne lui en veux même pas chéri, je suis juste prudente. On est plus seuls maintenant, on doit penser au bébé 


Parker: ok si tu le dis, il dit en haussant les épaules 


Mon oncle et celui qui m’a élevé était connu pour être celui qui parle aux esprits et Mireille était l’enfant choisi. C’est ce qu’on nous disait petits et pour cette raison que jamais on ne l’a punissait quelque soit les bêtises qu’elle faisait. Je ne saute pas non plus au plafond d’avoir supprimer la demande d’amis de mon neveu parce que je les aime bien mais non. Après ce qu’elle m’a raconté le jour là je me suis rendue compte que je connais pas vraiment Mireille. C’est vrai qu’on était pas proches donc je ne vais pas faire comme si j’attendais ses félicitations mais me parler comme si je lui devais quelque chose quand je n’ai jamais rien réclamé d’elle est incompréhensible pour moi. Je n’ai pas autant souffert dans la vie pour me permettre d’être naïve. 



***Germaine Sani****



Je caresse le dos de Martin pendant qu’il gronde Mireille au téléphone. Les jours passent et je me demande ce que Martin fait avec cette femme au fond. Jamais il n’a rien de bien à dire d’elle. Il paraît qu’une énième bonne a quitté leur maison parce que la dame lui a lancé le fer à repasser qui était en plus chaud. C’est pour cette raison qu’il a ramené chez moi la petite Bijou comme domestique. En tout cas c’est le problème de Mireille si elle ne sait pas reconnaître les opportunités en face d’elle. Je conclue que c’est mon heure de bâtir ma maison vu qu’elle est déterminée à détruire la sienne par ses agissements. Martin raccroche et jette le téléphone qui manque de justesse ma tête.


Martin: pfff et dans ça j’ai failli de faire mal, excuse moi chérie 


Germaine: ca va mon chéri, il n’y a pas de problèmes 


Martin: tu vois ça? Si c’était Mireille elle allait se mettre à radoter sur comment je....


Germaine: shhh c’est bon c’est fini hein, je dis en continuant les caresses mais sur sa tête cette fois. Toute cette tension n’est pas bonne pour ton cœur. Ce n’est pas le moment que tu attrapes quelque chose. On doit célébrer la graduation de George et peut-être son mariage bientôt. 


Martin: mariage à 22 ans Germaine? Il va faire quoi dans ça? 


Germaine: Elle le canalise bien et c’est mieux de se marier jeune comme ça ils auront le temps de se connaître avant les enfants 


Martin: en tout cas si tu le dis. Tu veux toujours le visiter? 


Germaine: oui si tu es toujours d’accord 


Martin: sans problèmes. Deux semaines c’est bon? 


Germaine: finalement je préfère faire dix jours comme Bijou est à la maison, je ne veux pas la laisser seule bien longtemps non plus. 


Martin: ok le chauffeur t’apportera l’argent demain ainsi que ton billet


Germaine: laisse moi te remercier comme il faut, je dis en dénouant mon peignoir après l’avoir poussé au lit 


Martin: comment tu continues d’aimer la chose malgré l’âge, il demande sur un ton amusant pourtant son regard trahit l’appétit 


Germaine: c’est celui avec qui je le fais qui me fait aimer 


Martin: ma femme, il réplique avec fierté quand je caresse son membre à travers son pantalon 


Je lui souris et baisse ma tête pour le prendre en bouche. Il ne quitte mon entrejambe qu’une fois totalement satisfait. C’est rare que je me lève sans courbatures après qu’il me soit passé dessus. Des fois je me dis que c’est parce qu’il n’est pas régulier ici qu’il se déchaîne autant quand il vient. Mais lorsque je reçois ses cadeaux comme le billet en plus du petit million qui l’accompagne, la joie remplit mon cœur et fait disparaître les courbatures. Qui a dit que ma vie n’est pas belle? En réalité j’ai dû m’asseoir et réévaluer mes objectifs. J’ai compté mes bénédictions et je me suis rendue compte que j’ai déjà tout ce qu’il me faut. Que Raissa sache que j’existe maintenant changera n’est pas le plus judicieux. Il vaut mieux que ça soit au moment où elle ne sera plus en fonction tandis que Martin lui continuera. Parce qu’une chose qu’il ignore c’est que j’ai l’air calme mais j’écoute tout. Je l’entends au téléphone avec ses contacts parler d’une future carrière de ministre. D’ici qu’il y arrive je suis sûr que Mireille se sera tirée seule dans le pays et je trouverai les mots nécessaires pour l’emmener doucement à choisir le divorce. J’ai pu glaner des infos utiles pour l’avenir de mon fils. C’est l’une des raisons pour lesquelles je veux aussi le voir rapidement. 


***Eben Ezer Tountian***


Je lorgne Bruce quand il sort de la chambre à coucher. Il s’asperge de son deo Axe comme si on lui a dit que c’était à usage unique puis ouvre les bras et fait un tour sur lui.


Bruce: c’est comment? J’en jette? il demande sur un ton plein d’espoir 


Eben: ne retourne pas te coucher hein. Viens me demander si tu en jettes et c’est pour après pleurer quand on te jettera 


Bruce: tu ne vois pas comment l’aigreur et la jalousie font pousser ton ventre hein. Continue à perdurer dans cette voie 


Eben: tu ne vois pas mon plat devant moi? Ça ne te dit pas que je viens juste de manger? 


Bruce: Donc ventre plein nègre content ne s’applique pas chez toi? il demande avec ironie 


Eben: continue à rire. Je ne serais pas là pour nettoyer le sol quand tu l’inonderas de larmes 


Bruce: pfff tu veux que je te dise ce qu’est ton réel problème? Tu es trop négatif 


Eben: n’est ce pas? Comme ton positif c’est de sortir avec une femme qui n’est pas à ton niveau 


Bruce: en plus tu rajoutes le complexe à la négativité. Faut sortir un peu de la chambre hein parce que ça va plus à ce stade 


Eben: le complexe c’est quand tu dépenses deux jours de vente en une soirée avec une fille. Deux jours de grosse vente à ça! 


Bruce: Je ne peux pas te raconter quelque chose et le vieux pingre que tu es ne compteras pas mes sous. Après tu te demandes pourquoi tu es célibataire


Eben: pfff parce que je t’ai demandé ça quand? Pardon ne répond pas. Sors que je ferme la porte 


Bruce: lol serre bien le coussin, je vais dormir sur les vraies choses moi, il dit en mimant les lolos avec ses mains 


Je le pousse en le charriant et ferme la porte derrière lui. Parti comme il est là, ce n’est pas aujourd’hui qu’il rentrera. Je sais ce que j’ai dit et perso je ne crois pas aux contes de fées mais croise vraiment les doigts que cette Emily ne le roule pas parce que Bruce s’attache de plus en plus à elle et malgré son excès de zèle que je lui reproche, il a le cœur sur la main en plus de vite s’emballer. Preuve étant que selon lui, la fille a officiellement accepté d’être sa meuf il y’a quatre mois de ça et il a déjà dépensé ce que moi je ne ferais pas à mon niveau. Pas pour une copine en tout cas à ce stade de ma vie. Et c’est même la question d’argent qui fait que l’amour ne m’émeut pas. Hormis les gens chez qui j’enseigne, ceux que je rencontre au quotidien sont comme moi. Remplis de problèmes d’argent, santé ou familiaux. Je n’ai pas la capacité actuelle de donner plus de dix mille à une fille si elle m’approchait avec un problème. Ce que je gagne de mes répétions me sert à contribuer au loyer ici et c’est aussi la raison pour laquelle mon amitié avec Bruce tient encore. J’ai déjà dit que je ne crois pas aux contes de fées. Il allait tôt ou tard se lasser de me donner le gîte si je ne donnais rien en retour. Aussi c’est de mon salaire que je fais vivre ma famille au village et paie ma formation à l’université. Le peu qu’il me reste je l’épargne pour les jours à venir parce que ses enfants que je tiens aussi vont finir un jour leurs cursus. Je doute fortement rencontrer encore quelqu’un qui me paie comme Raïssa Wanké et encore là je suis payé selon la performance de Hadeya. Un détail même qui m’énerve un peu rien qu’à y penser. Depuis une semaine la petite refuse d’étudier quand je me présente parce que son maudit écureuil a disparu. Pourtant ce sont les vacances et je voulais qu’on ait une grande avance sur le programme avant la rentrée. Et ne compte pas sur ses parents pour la rappeler à l’ordre. Déjà que sa mère est en voyage et au premier jour d’embauche elle m’avait dit s’en foutre de mes états d’âme concernant sa fille donc d’éviter les rapports inutiles. Ce qu’elle veut ce sont des résultats point barre et si je ne m’en sens pas capable je dégage. Le papa par contre semblait disposé durant l’entretien et m’a dit de ne pas hésiter à le prévenir si Hadeya ne se tenait pas. Sauf qu’il m’a déçu la première et unique fois que je l’ai fait. C’était lorsque sa fille a envoyé leur gouvernante me dire que je dois attendre la fin de son émission pour qu’elle descende travailler. Je ne vais pas dire que je m’attendais à une bonne session de chicote mais certainement mieux qu’un “Hadeya mon bébé sois gentille avec ton répétiteur”. Et elle s’est permis de répondre devant moi qu’elle n’a pas envie d’être gentille parce que la dernière fois j’étais en retard de dix minutes et je n’ai pas jugé utile de lui envoyer un message avant donc j’ai gâché ses plans. Faut pas me demander comment j’en suis arrivé à m’excuser du retard mais il a fallu ça pour qu’elle accepte de coopérer. Depuis j’ai compris un peu la dynamique chez eux. Le père est le genre qui règle tout par la discussion mais le genre que je ne comprends pas. Tout ce que Hadeya dit est important pour lui. Si elle ne veut pas, on ne va pas l’obliger mais lui demander de faire un petit effort. Et c’est la mère qui est dure. Sauf qu’elle est intransigeante sur des choses qu’elle juge utiles. Heureusement, outre le fait d’être une vraie peste ce vieux bébé comme je l’appelle est plutôt une fille simple. Enfin pas cette semaine mais en général, elle ne cause pas de problèmes même si elle ne capte pas la notion de hiérarchie. Elle me parle comme si j’étais son ami, des fois son petit frère. Exactement comme elle fait avec ses vrais frères et le reste de leur personnel. J’ai aussi appris qu’elle n’a pas réellement d’amis parce que beaucoup de gens n’aiment pas sa mère, ses dires. Donc quand je vais là-bas, elle me pond toujours de ses longues phrases là qui m’amusent. Et comme elle a un milliard de questions je dois me rattraper des fois pour éviter que la séance ne finisse en interrogatoire. 


Je veux dormir mais je trouve le sommeil où quand je pense à mon emploi qui va peut-être m’échapper si jamais cet écureuil n’est pas retrouvé. Je change donc d’avis et m’habille pour aller chercher la foutue boule de poils. Il ne faut pas voir le petit convoi qu’elle avait rassemblé. On croirait qu’on s’en va chercher l’or, j’ai dit tout haut 


Hadeya: Pompom c’est mon or! Elle réplique avec véhémence 


Eben: pfff mieux de toi. Peut-être quelqu’un l’a déjà plumé et....


Hadeya: tu n’es qu’un sans cœur! Elle me crie aux bords des larmes 


Eben: lol c’est bon, on va le trouver ton affreux pompom, où est le sifflet avec lequel tu l’appelles? 


Elle m’en donne un et nous faisons le tour de l’extérieur de leur immense demeure. Apparemment il ne sort jamais mais ils ont déjà fouiné à l’intérieur sans succès. Je sors donc seul pour voir dans les environs et j’entends qu’on hèle mon nom. C’est Axel que je vois arriver à la course avec un panier en main.


Axel: tu es encore dans le coin? Ça fait un bail 


Eben: oui je donne les cours chez les Wanké. On dit quoi? 


Axel: je viens de faire les courses, papa dit depuis quelques jours qu’il veut manger du flanc 


Eben: ah ça! Tu me donnes déjà envie, je dis en frottant mon ventre ce qui le fait rire. 


Axel: tu as déjà fini chez les Wanké? Je peux peut-être en faire rapidement et t’apporter ta part avant que tu rentres 


Eben: non, il ne vaut mieux pas te faire disputer pour ça. 


Axel: t’inquiète maman n’est pas là. Josh est avec ses amis aussi. Je suis à la maison avec les deux derniers et le gardien. 


Eben: donne moi ton numéro de téléphone alors. Je préfère venir que tu sortes. 


Axel: oh j’en ai pas, il dit avec un air dépité. Je n’ai pas vraiment assuré au dernier trimestre donc maman a dit que papa a refusé pour les téléphones. Je ferais mieux l’année prochaine 


Eben: comment ça tu n’as pas assuré? Tu te relâches parce que je ne suis pas là? Je demande un peu sévèrement 


Axel: je....je sais pas, il balbutie....en fait je....je comprends rien. En classe....je fais bien.....à la maison aussi....je comprends....mais quand je finis les examens....c’est jamais la même chose. Mais Joshua y arrive. Je sais pas.....peut-être l’école c’est pas pour moi? 


Eben: tu vas m’arrêter les bêtises là. Qui t’a dit que l’école n’est pas pour toi? Tu es intelligent Axel. Il te manque peut-être du travail mais tu es intelligent, qu’on ne te fasse pas croire le contraire. Au collège j’étais difficilement parmi les dix premiers mais quand j’ai eu mon réveil personne ne pouvait me rattraper. 


Axel: j’ai...j’aimerais au....ssi....avoir le réveil....comme ça papa ne serait plus fâché et j’arriverais à rendre maman fière comme elle est de Joshua.


Eben: on va faire comme ça, viens avec moi 


Axel: Hein? Où ça? 


Eben: allez suis-moi 


Il marche à côté avec son panier en main et dès que nous nous sommes proches de la maison des Wanké il se met à bégayer furieusement 


Axel: mmmmais......c’est...c’est....Ha..deee


Eben: hey reviens sur terre, je dis en lui tapant un peu la joue. 


Je peux voir la crainte dans son regard quand il déglutit fortement. Nous entrons ensemble. Je lui note mon numéro sur un bout de papier et lui remet quand Hadeya nous rejoint. 


Hadeya: tu l’as trouvé? elle me demande avec un brin d’espoir 


Eben: pas encore Mais j’y retourne 


Hadeya: mon pompom, elle crie et se met à pleurer 


Eben: mais j’ai dit que j’allais le chercher non? C’est encore quoi? je réplique sur un ton un peu impatient


Axel: arh.....em.....je peux....par....tir? il demande d’une voix à peine audible et une idée me vient. Si quelqu’un se promène souvent dans ce quartier c’est Axel.


Eben: tu peux demander autour de toi si on a trouvé un écureuil? 


Axel: oh les garçons en ont trouvé un la....


Hadeya: sérieusement? Elle dit en sautant sur ses mains, faisant reculer le pauvre Axel qui me regardait comme s’il attendait que je le sauve. 


Eben: essaie de lui donner un peu d’espace pour respirer déjà, je réplique avec humour 


Hadeya: oh pardon, elle dit sans toutefois se détacher 


Axel: pas...de prob....lèmes. Je....vais.....le cher...cher....che...


Hadeya: mais non allons-y! elle dit puis nous tire tous les deux. Moi par un bout de ma chemise, Axel par la main 


Nous arrivons dans notre ancienne demeure. Je refuse d’y entrer pour ne pas causer d’histoires additionnelles. Hadeya reste avec moi dehors. Le petit revient quelques instants plus tard avec une cage dans les bras et les deux derniers derrière lui. 


Axel: il....il était caché dans le parc....non...loin du British school....mon petit frère l’a trouvé en passant là....


Hadeya pendant ce temps, ouvrait la grille et le petit écureuil reniflait sa main. Est ce qu’ils reconnaissent même les gens eux là?


Axel: il....il va bien....il a eu une patte cassée....donc....


-mais Axel l’a tout bien soigné, et il a empêché Joshua de le déranger, un des petits dit 


Axel: j’ai rien fait de....


Hadeya: Axel 


Axel: Oui! Il dit brusquement en levant la tête tout haut 


***Mireille Sani*** 


D’abord c’est Joshua qui me fout la honte en envoyant une demande sur Facebook au villageois d’Héloïse. Et pour après revenir se plaindre chez moi qu’elle n’a pas été acceptée. Pourtant quand il devait l’envoyer il ne m’a pas consulté. Le petit con au lieu de se concentrer sur son test à venir m’a sorti qu’il cherchait un plan B si jamais il foire au test. Son plan étant d’aller étudier en France et il voulait résider chez Héloïse pour. En quoi ça le rapproche des Wanké de faire ça? Il ne pouvait me l’expliquer concrètement. Me diminuer comme ça auprès d’Héloïse et comme si ça ne suffisait pas mes derniers chantaient à mon retour, qu’Axel a eu son premier baiser par ni plus ni moins qu’Hadeya. Bien sûr comme Joshua est déjà un homme dans la tête il s’est énervé et a collé son poing dans la face d’Axel. Il s’en est fallu de peu mais j’ai réussi à éviter que ça dégénère puis envoyé chacun dans sa chambre. Je me suis entretenue en premier avec Josh. Maintenant je rejoins Axel dans sa chambre. Il était au lit, recroquevillé comme un maladif. 


Mireille: tu n’as pas honte de pleurer pour un coup? 


Axel: je veux pas parler, il dit en se recroquevillant davantage 


Mireille: c’est ta maison pour me dire que tu ne veux pas parler?


Axel: .....


Mireille: déjà tu ne travailles pas bien à l’école mais en plus tu vas embrasser la cop...


Axel: je l’ai pas embrassé! Il me crie et se lève avec brusquerie 


Mireille:  .....


Axel: pa....pardon....je voulais pas crier....mais je dis la vérité. J’ai embrassé personne. Elle m’a juste fait un bisou sur la joue pour son écureuil. Je méritais pas un coup à l’œil pour ça 


Mireille: ok, je comprends. Ton frère a mal agi c’est vrai mais tu connais Joshua. Il a le sang chaud 


Axel: le sang chaud et alors? Papa a bien interdit qu’on se bagarre! 


Mireille: il ne l’a pas fait exprès mon chéri, c’est juste qu’il ne veut pas que son frère fasse des bêtises. 


Je continue de l’amadouer pour qu’il ne se fâche pas trop. Heureusement Axel comprend vite et ne rapporte rien de l’incident à Martin. Je dois par contre vider mes forces pour expliquer à Joshua le pourquoi il doit s’excuser chez son frère. Pourtant il sait que son père ne sera pas content s’il entend ce qui s’est passé. On pourra dire adieu à l’école américaine et aussi il commencera à se questionner sur Hadeya et Joshua. Et la dernière chose que je veux c’est qu’il flaire mon plan. Axel a inventé une fausse raison à Martin pour justifier l’œil enflé et rougi. Quelques jours après j’étais dans le bureau du principal de l’école américaine. J’ai dû faire des pieds et des mains chez des connaissances pour obtenir ce rendez-vous donc je n’étais pas prête à tergiverser. J’ai déposé le chèque de deux millions sur sa table avant de lui présenter ma requête.


Mireille: je suis la femme du député Sani et comme vous l’avait dit mon amie, j’ai vraiment besoin que mon fils soit accepté dans votre école. 


-vraiment besoin vous dites? Il demande en me dévisageant après avoir ramassé le chèque 


Mireille: Vraiment, je répète avec plus de conviction. Si c’est le montant, je pourrais vous donner encore deux une fois qu’il sera accepté 


-veuillez vous lever Madame


Je le regarde un peu dubitative mais m’exécute quand même. Il se lève, contourne son bureau et je siffle choquée quand sa main s’abat avec force sur mon postérieur 


Mireille: comment ose....


-Ceci...c’est ce qui fera l’affaire, il dit en tenant fermement mes fesses 


Mireille: vous allez ôter vos mains de sale porc au ventre bedonnant de moi oui! Je dis en me dégageant vivement 


Il recule un peu et m’offre un sourire carnassier, révélant une dent en or. 


-c’est à vous de voir si vous le voulez vraiment comme vous avez dit. 


Mireille: trois millions s’il est pris! 


-l’argent m’importe peu madame. Vous par contre, il dit en me déshabillant du regard 


Mireille: vous pouvez toujours courir! Non mais! Je dis offusquée puis sors en trombe 


Regardez moi un type chauve comme ça. Il avoisine certainement la cinquantaine et croit mériter de me toucher moi?  Des bêtises! 


Des bêtises! Je répète quand je me retrouve dans son bureau la semaine après et qu’il déboucle sa ceinture. 


Mireille: si jamais ça sort d’ici, je commence d’une voix menaçante remplie de dégoût 


-je n’y gagne rien Mireille. 


Mireille: rangez moi votre sexe tout flasque là et montrez moi d’abord la preuve qu’il a été accepté 


-vous savez que j’ai quand même la main forte dans cette histoire? 


Mireille: et c’est ma chatte. Je ne vais pas la donner sans preuve concrète 


-et quelle preuve aies-je que vous tiendrez votre parole si je vous donne déjà ce que vous voulez? 


Rien que l’idée me repousse mais je prends sur moi, m’avance, envoie ma main dans son pantalon et je le branle après avoir pris un peu de sa crème de main qu’il avait sur sa table. Je suis d’abord choqué qu’il réagisse si vite à mon toucher. J’évite soigneusement de le regarder. Heureusement que ma poitrine est toute menue. Il n’a pas le temps de jouir et en même temps la prendre dans ses mains. Je ne le laisse pas jouir d’ailleurs. J’enlève ma main et sors du bureau sans me retourner. Il me communique par message une date pour que Joshua se présente. Les jours qui suivent je suis plus qu’anxieuse. Et finalement, ma délivrance se pointe lorsque le secrétariat nous confirme que mon fils a été retenu. Je saute de joie. Le porc aussi ne tarde pas à me rappeler par message qu’il attend avec impatience qu’on reprenne ce qu’on avait commencé. 


Je refuse qu’on aille à l’hôtel comme il a proposé. Hors de question qu’une connaissance me remarque et Martin l’apprenne. Je ne fais ça que pour l’avenir de mon fils. C’est ce que je ne cesse de me répéter quand j’entre dans le bureau. J’ai même bu un peu pour me donner du courage mais heureusement je ne suis pas intoxiquée sinon il aurait réussi à poser sa bouche de crapaud sur moi.


Mireille: presse toi et ne me regarde pas!


-ok, il dit avec ce petit sourire qui m’énerve et baisse mon haut 


Je détourne la tête quand il goutte à mes pointes et se permet de jouer avec. Ses doigts sont un peu plus rugueux sur moi. Ce n’est pas le même effet qu’avec Martin. Non pas que je dois penser à lui maintenant. Mais la réflexion m’est venue seule. 


-tu aimes on dirait, il dit tout satisfait quand son doigt dessine des petits cercles sur mes petites lèvres 


Mireille: j’ai dit de te presser! 


Il prend une de mes jambes, la pose sur l’accoudoir de sa chaise et son gros visage disparaît entre mes jambes. Je ne voulais pas aimer. Mais je ne sais pas comment je me suis retrouvée à bouger les hanches avec violence, au même rythme que ses gros doigts écailleux. Et que dire quand il a couché mon torse sur son bureau froid et me frappait avec force l’entrejambe. Peut-être c’est le ventre qui cognait fort contre moi qui a accentué l’intensité de mes sensations mais je me suis retrouvée à faire et dire des choses que je n’avais pas prévu en entrant dans ce bureau. 


-Alors ce n’était pas si mal non? Il dit après avoir ôté son préservatif 


Mireille: .....


-sérieusement? Il demande avec un rire. Je ne vais même pas avoir un merci après t’avoir fait autant jouir? 


Je sors simplement sans demander mon reste. Ce qui s’est passé reste là-bas. 



***Jennifer Amouzou***


Je sais pas qui m’a dit de me laisser convaincre par Yasmine d’opter pour ce blond. Moi qui n’aime pas attirer l’attention. Je tire un foulard que je noue sur ma tête en vitesse quand elle me crie de sortir. Je suis si estomaquée par sa tenue que ça me prend du temps pour me rendre compte qu’elle m’a arraché mon foulard.


Yas: tu sais combien de temps ça m’a pris pour te poser ce tissage? elle râle tout en bougeant sa main sur ma tête 


Jen: ne me dis pas que tu vas mettre ça pour la fête 


Yas: si ton ça c’est la merveille que j’ai sur moi actuellement je te confirme, elle dit avec un immense sourire 


Jen: minie comme ça avec les longs lacets des deux côtés jusqu’au buste? On peut limite savoir que tu n’as pas.....attend tu portes un slip en dessous hein 


Yas: lol bien sûr tu crois quoi 


Jen: ouf mais c’est pas mieux de changer? C’est un peu trop pour un anniversaire non? Faudrait pas voler la vedette à Marianne. 


Yas: en quoi ce que je fais de mon corps la mettra mal à l’aise? 


Jen: tu sais que tu es mon amazone préférée et avec tes longues jambes tu attires facilement l’attention non? C’est juste pour éviter que les mecs tu les connais avec leurs yeux qui traînent là f....


Yas: Donc je ne peux être sexy parce que les garçons aiment traîner les yeux sur moi ou Marianne est insécure? Elle demande sur un ton dérisoire 


Jen: non je dis pas ça, mais....


Yas: mais rien. Je suis jeune, j’ai envie de m’amuser donc je vais faire ça. Si Marianne ne supporte pas qu’une autre soit plus belle qu’elle, il ne faut simplement pas qu’elle m’invite la prochaine fois. 


Jen: ehyee, c’est bon allons-y alors 


Je secoue la tête quand elle passe en avant de moi. Si elle se baisse maintenant on verra tout son derrière. Et elle a rajouté encore des talons dessus. Mais bon, si elle veut s’amuser qu’est ce qu’on va dire? C’est son corps, elle le présente comme elle veut.


Comme la fête se déroulait sur Dakar, nous sommes venues à l’avance et avons créché chez des amis à Yasmine. La petite avance c’était aussi pour me permettre de voir Romelio qui m’a surpris un beau matin en m’appelant pour me prévenir qu’il était à Dakar. Apparemment un ami très proche de lui, Bilal lui avait proposé depuis belle lurette de venir découvrir le Sénégal. Offre qu’il ne cessait de repousser puis un beau matin l’envie est devenue pressante. J’étais suspendue à ses lèvres quand il me racontait ça. Moins un j’allais me ruer sur lui et l’embrasser à perdre haleine. Je me suis tenue seulement parce qu’on était pas seuls. Marianne a permis qu’il nous rejoigne à la fête aussi donc je suis doublement gênée de me pointer avec du blond platine sur la tête. 



***George Sani***


Il n’y a que ma chérie pour m’organiser une surprise sous mon nez sans que je m’en doute. Non seulement elle a rassemblé mes amis mais en plus tu pouvais voir les petites touches et attentions qu’elle avait rajouté. Je devrais être concentré sur elle et notre danse mais je n’en pouvais plus de voir Yasmine trémousser son petit cul partout. 


J’ai dû endurer son cinéma toute la soirée. Et comme les autres voulaient faire un after en boîte de nuit mon supplice a continué. Entre Marianne, sa cousine Valérie et nos potes, je n’avais pas une minute pour me défiler. Ce n’est que vers 2h du matin que nous sommes rentrés à la maison. 


George: merci pour aujourd’hui bébé, je me suis senti spécial 


Mari: je suis contente, c’est ce que je voulais, elle dit puis m’embrasse 


Val: vraiment les amoureux, c’est quelle façon de me donner envie ça? Si je vais me trouver un copain forcé maintenant ça sera votre faute 


Mari: lol ne va pas te trouver plutôt le lit pour dormir ouais 


Val: ça me fera du bien vu comment la migraine me tient. Bonne nuit à vous 


George: bonne nuit à toi aussi, je dis puis nous rentrons en chambre 


Une fois en chambre une idée me vient. J’attends que Marianne tombe de sommeil puis me faufile dehors. Vu son degré de fatigue je la connais bien. Rien ne va la réveiller. Une fois dans ma voiture j’appelle Yasmine. Elle ne décroche qu’au bout du troisième 


Yas: Ouais? elle dit d’une voix essoufflée 


George: tu es où? 


Yas: pourquoi? 


George: je n’ai pas de temps à perdre Yasmine! Je dis agacé 


Yas: pfff lol tu m’appelles pourquoi donc? 


George: si je raccroche maintenant compte sur moi pour ne plus jamais t’appeler, je dis d’une voix tranchante 


Après un moment elle m’indique où la retrouver. En une quinzaine de minutes j’y suis. 


Yas: tu n’as pas peur pour ta vie on dirait toi, sortir à trois heures du mat....


Je la réduis au silence par un baiser qui ne la ménage en rien. J’y mets toute la frustration accumulée ce soir et la mord de temps en temps. Petit à petit, il devient plus sensuel, nos langues tanguent l’une contre l’autre. Elle me suce carrément la mienne. Je fais pencher mon siège et la tire pour qu’elle comprenne que je la veux sur moi. Elle me rejoint et nous gigotons un peu avant de trouver une position agréable. Maintenant qu’elle en face de moi, je penche ma tête et mordille le bout d’un de ses seins. 


George: c’était quoi cette tenue? 


Yas: celle qui me plaît 


George: Tu ne me portes plus jamais un truc pareil 


Yas: lol j’ai l’air d’être Marianne? 


George: Marianne vient faire quoi dans notre histoire? 


Yas: c’est à elle que tu raconter tes envies. Je suis ici simplement pour baiser. 


George: je déteste cette vulgarité qui t’ait facile


Yas: ok....donc tu ne vas pas me baiser? Parce que je peux retourner à mon gode qui m’attend


George: gode? Je dis choqué. C’est ça que tu faisais quand je t’ai appelé? 


Yas: en plein dedans, elle me répond avec un sourire 


George: et tu te permets de m’appeler pendant? Tu connais le mot honte? 


Yas: ce n’est pas toi qui a appelé? Je n’allais pas arrêter ma session pour toi surtout que j’étais proche de mon deuxième orgasme 


George: et? 


Yas: et quoi? 


George: tu l’as eu ton deuxième? 


Yas: je te montre derrière? Elle me dit sur une voix plus qu’invitante 


Je ne sais quand je descends mais nous voilà sur la banquette arrière de mon véhicule. Elle est à quatre et je le suis aussi derrière elle. Une vraie position de chien. J’écarte avec mes doigts son minou totalement gonflé. La taille de ses lèvres et son clito actuellement ne me trompent pas. Elle était vraiment en pleine exploration solo. 


George: tu es quand même musulmane aussi? Je demande parce que je suis au comble de l’étonnement face à l’absence de retenue de cette fille.


Yas: c’est le moment de demander ça? 


Ma langue titille son entrée excessivement mouillée et je me mets à lui suçoter les lèvres d’abord. Elle gémit légèrement et réclame ma langue que j’enfonce dans son palais. En plus elle a un goût que je ne peux expliquer. Mais un qui m’enivre au point que je mets à la sucer avec frénésie. 


George: jouis dans ma bouche Yasmine, je dis contre ses lèvres quand elle me supplie de ralentir 


Yas: doucement....j’ai déjà joui donc je suis sensible 


George: laisse toi aller, je vais te tenir  


Yas: rhaaa, elle gronde furieusement et se met à onduler comme si elle me chevauchait. 


Je reçois en mini vagues ce que j’ai demandé dans ma bouche quelque minutes plus tard. Elle ondulait si rapidement son bassin que j’avais de la mouille sur le bout du nez, les commissures des lèvres et le menton quand je me suis relevé. 


Elle s’est écroulée comme une masse sur la banquette. Je me suis aussi couché sur elle. 


Yas: tu n’es pas mince hein George. 


George: supporte, je mérite ça après ce que j’ai fait 


Yas: regarde comment tu t’attribues les mérites comme si tu n’avais pas fini ce que j’avais commencé 


George: viens me finir aussi, je dis en me redressant 


Elle se lève, prend mon membre que j’avais libéré au passage et se met à le branler. Elle soulève aussi son t shirt et me présente un sein.


Yas: prend ça en bouche un peu d’abord, elle dit d’une voix si sensuelle que je sens ma bite tressauter de joie. 


Je me donne à cœur joie. Ce sont des choses que Marianne ne te dirait jamais ça. Pourtant elle a une poitrine plus voluptueuse que Yasmine et raffole que je lui lèche les pointes mais ne compte pas sur elle pour être si entreprenante. Pendant que Yasmine me titille les boules avec sa langue une idée me traverse l’esprit. Quelque chose que j’ai entendu des potes dire. Vu qu’elle a zéro tabou, je peux peut-être je me dis.


George: tu as déjà fait des trucs derrière?  


Yas: l’anal? 


George: oui 


Yas: non 


George: tu....enfin.....tu peux....tu pourrais me faire un truc là? Je suis pas gay Hein mais....


Yas: lol tu veux savoir ce que ça fait? 


George: exactement 


Yas: j’y gagne quoi? 


George: comment ça tu y gagnes quoi? Je ne t’ai pas fait jouir là


Yas: ne me fatigue pas George. Tout le monde peut faire ça et tu n’as pas intérêt à gronder que tout le monde c’est qui quand tu as une copine. Si je dois jouer avec ton trou de balle je veux quelque chose en retour 


George: comme quoi?


Yas: Miss Dior est un chouette parfum il parait. En plus il y’a des indiennes qui me font l’œil depuis un moment 


George: pfff! Je dois t’offrir un cadeau pour du plaisir mutuel? Tu es quoi? Une prostituée?


Yas: bah va donc là-bas et tu leur fais part de tes fantasmes. Je descends dormir moi 


George: tu ne m’as encore rien fait! 


Yas: je ne suis plus dans le mood, mais peut-être que ça changera si j’ai mes cadeaux, elle dit et descend 


Je rentre comme un con chez moi. J’essaie de trouver le sommeil mais non. Je me rappelle de la langue de Yasmine dansant contre la mienne et l’imagine dans cet endroit où le soleil ne se lève pas. On ne vit qu’une fois. Je dois savoir ce que ça fait au moins avant de mourir. Je lui écrit donc pour savoir où trouver ses stupides cadeaux puis ensuite à maman  pour avoir en avance mon argent de poche. 

D’amour, D’amitié