Acte 36: la force du pardon

Write by Ibtissem

 Acte 36: la force du pardon

Rahim transpirait de grosses sueurs, lui responsable de la mort du puissant boss . Les enquêtes seront certainement menées pour savoir pourquoi son nom était apparu dans la missive de Roger .

Son départ pour Londres ne pouvait plus tenir et il ne voulait surtout pas inquiéter Feryel qui venait d'entamer son 7e mois de grossesse.

Comme d'habitude, il fit appel à Assir qui rappliqua illico presto pour le soutenir.

Assir: qu'y a-t-il encore ? Un soucis? J'ai rien compris au téléphone

Rahim: il est mort …

Assir: qui ça ?

Rahim: mon boss, la tapette, il est mort , je viens de recevoir un appel d' Accra

Assir: calme toi , pourquoi t'ont il appelé et pas ton DG?

Rahim essayait de rassembler toute sa concentration, mais rien. Assir dut se lever chercher un verre de whisky pour l'amener à calmer ses nerfs.

Après avoir avalé le verre, il se calma petit à petit, regard perdu dans le plafond et hagard: il a écrit une lettre avant de se suicider et aurait dit que j'en étais la cause

Assir: quoi ?? Mais il est malade . Vous bous êtes vus où pour que tu sois le coupable

Rahim: j'en sais rien, je t'assure que je ne comprends rien, j'ai juste mes sms pour prouver qu'il me harcelait et que je repoussais ces avances, sans plus

Assir: quand est ce qu'on aura la paix définitivement ? Franchement, y'en a marre quoi ? Bon on fait quoi ? Il faut que tu en parles à ton père là

Rahim: j'en sais rien, et moi qui voulait voyager ne serait ce que pour quelques jours pour voir Feryel. Il faut que je trouve une excuse pour ne pas y aller, mais je ne peux pas lui dire ce à quoi je suis mêlé pour ne pas la perturber.

Pendant que les discussions se poursuivaient, Feryel, calée sur son sofa à Fulham écoutait Assir et rahim, elle eut soudainement des contractions en entendant le problème auquel Rahim était confronté.

Voilà qu'elle ne pouvait pas prendre l'avion sous recommandation de son médecin, la seule chose qu'elle voulait faire c'était rentrer aider son mari.Mais encore ! quelle explication donnerait elle?

Rahim ne savait pas qu'elle avait branché des caméras et qu'elle surveillait tout de loin.
Feryel se leva pour aller consulter son gynécologue, heureusement elle avait ficelé tous les projets de Rahim , il ne restait que le déploiement que son ami devait suivre. Elle avait encore un mois et demi à deux maximum pour accoucher.

Son gynéco lui fit part que tout allait bien, mais qu'il lui fallait calmer ses nerfs et surtout pas de mouvement, sinon elle pourrait bien accoucher avant terme.

elle retourna à son appartement , peine dans l'âme et se tortura l'esprit pour savoir comment elle pouvait aider Rahim.

Rahim ne voulait pas parler de cet incident à son père. Il décida de laisser couler l'affaire comme s'il n'avait jamais reçu d'appel. Il lui arrivait même de se demander s'il n'avait pas rêver. Il feuilleta sans cesse son journal d'appels et se rendit bel et bien compte qu'il avait reçu cet appel et qu'il ne rêvait pas.

Il fit surpris de voir cette petite icône jaune "enregistreur d'appel" et se rappela que c'était Feryel qui l'avait installé lors de leur tracas avec Nayla. Il y surfa et réécouta toutes les conversations qu'il avait eues à passer depuis.

Au moins , il avait tous les échanges avec le PCA, il pouvait se défendre au besoin. Son DG l'invita à aller aux obsèques à Accra pour éclaircir la situation une bonne fois pour toute, ce qu'il accepta sans hésiter.

Il dit juste à Feryel qu'il allait à l'enterrement du PCA qui était décédé de mort naturel. Elle eut mal qu'il lui mentit, mais elle savait que c'était pour la protéger elle.Elle fit celle qui le crut comme d'habitude.

Rahim fit part de son voyage à sa tante mais pas à son père et s'envola , cœur en chamades vers Accra avec le DG.

Assir n'était pas convaincu de ce voyage , mais que pouvait il faire pour l'empêcher ?

Dans l'avion, le DG remit une lettre à Rahim, disant qu'elle le lui était parvenue il y'a quelques jours et qu'avec cette tragédie , il avait oublié de la lui envoyer.

Rahim perplexe se demandait qui pouvait bien encore écrire une lettre, alors qu'il y'avait l'internet, whatsup, etc…..

Quand il commença à la lire, il fut tellement bouleversé qu'il se mit à verser des larmes.

Roger avait décrit sa vie depuis que sa mère l'avait abandonné, en passant par l'abus de son professeur et ses déboires, son blocage vis-à-vis des femmes etc… Il lui demanda de lui pardonner pour l'avoir dragué et écrit à la fin:" je vais partir pour toi......"

Le DG lui demanda ce qui n'allait pas , mais Rahim était si bouleversé qu'il préféra se taire. Il remit la lettre dans l'enveloppe et la mit dans son attaché case.

Ils descendirent à l'hôtel Kempinski, là où M. Mayaki avait l'habitude de descendre . A peine arrivée, ils eurent le temps de se doucher et de partir dans la famille de Roger.

Il y avait un monde fou, habillé en noir, lui-même et son Dg l'étaient, lunettes noires à l'appui.

Le protocole était assez long avant d'enterrer un défunt chez les chrétiens, tout un cérémonial.Le père de Roger était inconsolable, il ne sut que son fils était gay qu'à sa mort avec la missive qu'il laissa.

Lorsqu'on lui présenta le DG et Rahim comme étant les employés de Roger venus du Niger, il ne put s'empêcher d'avoir un mouvement de recul en entendant le nom "Rahim". 
Celui pour qui son unique fils s'était donné la mort. Il piqua une crise et fut transporté d'urgence à l'hôpital.

Dans cette gigantesque maison, Rahim était une fois de plus bouleversé, le dédain avec lequel ces hommes et femmes , pour la plupart des actionnaires , le regardaient le déconcertait, n'en pouvant plus il décida de regagner l'hôtel.

Au moment de sortir , des policiers l'interpellèrent. Ils lui demandèrent de les suivre au poste pour des questions. Le DG refusa de laisser Rahim seul et partit avec lui.

Rahim fut cuisiné de questions la journée entière, il était à bout. Il n'oubliera jamais comment il a été humilié par des questions du genre: avez-vous déjà eu de relations sexuels avec le défunt? Aviez vous des projets ? Etc

L'enquête étant ouverte et la famille de Roger exigeant que justice soit faite, Rahim ne pouvait pas quitter Accra de si tôt, il fallait impérativement rester jusqu'à ce que ce mystère soit élucidé.

L'enterrement était prévu dans 3 jours, et Rahim devait absolument s'en sortir dans ce délai.Il fut gardé toute la nuit au commissariat au grand désarroi de son DG qui protesta.

Avoir un avocat dans un pays étranger n'était pas du tout possible car ils s'allieraient tous à la cause de la famille de Roger.

Le rapport médical de Roger vint compliquer les choses, Roger avait le postérieur contusionné , laissant sous entendre qu'il avait eu des rapports forcés quelques jours avant son décès.

L'enquête réussit à remonter jusqu'à l'hôpital où il fut admis . Ils découvrirent qu'effectivement, il y était pour avoir été violé, mais n'avait pas souhaité porter plainte d'après son médecin traitant.

La police déduisit qu'il y'avait un rapport entre le suicide et le viol, et que Rahim avait certainement quelque chose à voir avec. On l'auditionna encore:

le policier: pourquoi le défunt vous accusait comme étant celui pour qui il est mort ? Où étiez vous le jour de l'agression ?

Rahim: que voulez vous insinuer ? Vous pouvez regarder mon passeport,j'étais à Niamey

le policier: quels étaient vos relations? Pourquoi dit il dans la lettre qu'on a retrouvé à son chevet je cite: i will quite this world for you"

Rahim: j'ai déjà répondu, aucune, j'ai des preuves de ce que j'avance, mais j'aurai besoin que mon avocat soit là pour vous les montrer.Il refusa de montrer la lettre qu'il avait reçu et où il y'avait tous les détails.

Rahim savait que si on voulait lui faire la peau, même s'il montrait ses preuves , on pourrait les détruire et l'incriminer. Son DG lui recommanda fortement de faire appel à son père pour s'en sortir.

Rahim s'y résolut et appela son père à la rescousse. M. Mayaki prit le premier vol , suivi de son avocat , le plus réputé de Niamey et arrivèrent le lendemain soir. Ils partirent directement au commissariat où était retenu Rahim.

L'avocat analysa les enregistrements , ainsi que la missive que Rahim avait reçue. Il discuta avec l'avocat de la famille de Roger qui prétendait que Rahim était soit le violeur soit le commanditaire et que de toute évidence il fallait qu'il prouve qu'il n'y était pour rien.

la thèse selon laquelle, c'était lui, était écartée, l'avocat appela l'ambassade d' Accra afin de se renseigner sur les mouvements de Rahim ces derniers mois. La période ne concordait pas.

Mais dans un de ses SMS, il avait menacé de tuer le PCA, s'il ne lui foutait pas la paix. Et ça tenait lieu d'une préméditation .Tous les Sms venant de Rahim étaient dans la messagerie du téléphone de Roger et la police les avait épluchés un à un.

M.Mayaki savait qu'à force de fouiller, il pouvait remonter à lui, alors il contacta ses amis hauts placés à Accra afin qu'il interviennent dans l'affaire. La défense dura 48h , où personne ne put dormir, Rahim était à bout, il avait les traits tirés et refusait à la limite de parler.

Ça faisait deux jours que Feryel n'avait pas de ses nouvelles, elle était inquiète. Elle appela alors son père qui lui expliqua ce que Rahim vivait. Il essaya de la rassurer:

Mayaki: ne t'inquiète pas Feryel, je m'en occupe , fais moi confiance

Feryel: moi vous faire confiance ? Humm….

Mayaki: laissons nos démêlés de côté, je vais sortir mon fils de ce pétrin

Feryel n'était pas convaincue, elle décida alors de prendre l'avion malgré l'interdiction du médecin . Elle s'habilla lourdement afin qu'à l'aéroport, les agents ne lui demandent pas un certificat autorisant le vol pour les femmes enceintes.

Elle peinait à tenir debout , elle avait des contractions minimes , mais elle força quand même. Elle arriva quand même à Accra le jour de l'enterrement.

Elle n'avait comme bagage que son petit troller et son sac à main. Elle partit à l'hôtel se changer et débarqua au commissariat, ventre à l'avant .

Mayaki, l'avocat ,le DG et Rahim n'en croyaient pas leurs yeux, elle était là devant eux et pleurait quand elle croisa le regard de Rahim.

Manquant de tomber, Mayaki la rattrapa de justesse et lanca: bon sang , fait attention à mon petit fils !!!

Feryel: comment saviez vous que j'attends un garçon ?

Mayaki: on s'en fout de comment ,ma famille ne conçoit que des mâles , que fais tu ici?

Rahim: tarhanine , il ne fallait pas, tu es sous surveillance médicale , je te signale

Feryel: si je ne venais pas, je mourrai d'angoisse, donc autant être là.

Mayaki: eh, oh, les amoureux, le temps presse, il faut qu'on s'en sorte aujourd'hui, sinon ils vont transférer Rahim en prison et ce jusqu'à son jugement.

Feryel: il n'en est pas question, chéri explique moi tout stp.

Il expliqua tout à Feryel qui demanda à voir la lettre que Rahim avait recue. Elle la relut plusieurs fois et décida d'aller affronter la famille de Roger.

Mayaki: tu es folle, ça ne marchera pas, laisse mes amis faire

Feryel: vous êtes là depuis quand et rien n'avance. Je vais montrer cette lettre à la famille de ce Roger, ils devront retirer leur plainte, alors vous m’accompagnez ou pas ?

M.Mayaki, laissa rahim avec l'avocat et son DG et suivit malgré lui Feryel. Elle avait loué un taxi pour les courses, mais Mayaki avait mieux, sa légendaire Mercedes 4x4 ,à son service qu'il utilisait à chaque fois qu'il venait à Accra. En cours de route il lui posa des questions:

Mayaki: dis moi, tu aimes mon fils à ce point ?

Feryel: même si je vous disais oui, vous ne comprendrez pas, vous ne savez pas ce que c'est

Mayaki: tu m'offenses là, je veux faire la paix avec toi

Feryel: hum, parce que vous n'avez pas le choix n'est ce pas ?

Ils arrivèrent chez Roger et trouva la famille entière, l'enterrement venait d'avoir lieu. La famille pleurait encore . Feryel demanda à voir la famille proche de Roger et on l'amena vers une femme qui était vraisemblablement la tante de Roger.

Lorsqu'elle sut que c'était la famille de Rahim qui la cherchait, elle voulut qu'on les jette au dehors, mais Feryel leur annonça qu'elle avait quelque chose de très important à leur monter: une lettre écrite par Roger à son mari.

Alors, la tante intriguée appela d'autres personnes proches et décidèrent de l'écouter, ils se retirèrent dans un petit salon :

la tante de Roger: on vous écoute, le père de Roger, mon frère, est alité, sous le choc, donc je vais prendre sa place

Feryel: reconnaissez vous ces écritures? Elle montra la lettre au groupe qui était là

la tante de Roger: oui, il s'agit de l'écriture de Roger , que dit il ?

Feryel, prit un souffle et entama la lecture de la lettre, tout au long du récit, la famille entière pleura, les détails de cette lettre étaient si émouvants et ils comprirent que Rahim n'était en fait qu'un élément déclencheur de la dépression dont souffrait Roger depuis tout petit.

Feryel: comprenez nous madame, dans notre pays, étant des musulmans, ce genre d'approche met en colère, mon mari n'aurait jamais été dur avec votre neveu, s'il avait su plutôt de quoi Roger avait souffert. Je vous en prie, je suis enceinte et mon enfant a besoin de son père à ces côtés

La tante sous le choc ,se retira avec le reste du groupe et revint plus tard vers Feryel et M.mayaki en disant: nous allons retirer la plainte , allons y de ce pas. Mon neveu aimait tellement votre mari que je suis sûr qu'il ne souhaiterait pas le voir en prison, nous le ferons en sa mémoire.

Feryel: merci madame, merci beaucoup

Ils embarquèrent au commissariat où la famille fit les formalités pour relâcher Rahim, Feryel put se vautrer dans ses bras en pleurant. La tante de Roger en larmes , se retourna pour partir, quand Feryel la héla:

Feryel: madame ,svp, encore une chose, je veux rencontrer le père de Roger, pensez vous que ce soit possible?

Mayaki: mais que Diable fais tu ? Pourquoi parles tu encore à cette dame?tu veux qu'elle change d'avis?

Feryel: du calme beau père! Je lui demandais juste si elle pouvait nous amener voir le père de Roger, on lui doit bien ça , vous ne croyiez pas ?

la tante de Roger acquiesça et ils partirent à son chevet. Feryel était émotionnellement abattue, son bébé ne faisait que lui donner des coups dans le ventre.

Le père de Roger accepta de les recevoir après que la tante de celui-ci lui ait expliqué ce que Roger leur avait caché depuis.

Feryel: M. Otono ( père de Roger) nous sommes vraiment désolé de ce qui vous arrive

Otono: merci jeune fille, vous êtes la femme de Rahim, c'est ça ? Vous en avez de la chance Monsieur

Rahim: merci beaucoup, je le sais , en effet

Otono: vous attendez un enfant ? Il posa sa main sur le ventre de Feryel. M.Mayaki s'approcha de l'oreille de Feryel et lanca: hé,faut pas qu'il bouffe mon petit fils, ces sorciers là

Otono: vous comprendrez alors ce que je ressens pour mon fils quand vous verrez le vôtre

Feryel attrapa la main du vieil homme et acquiesça avec lui, juste à ce moment , elle eut un violent mal de ventre et se tortilla,elle fut rattrapée par Rahim qui paniqua :

Rahim: Feryel , qu'est ce qu'il y'a ?

Feryel; j'ai très mal ,

Otono: take her to the emergencies..

M.Mayaki: il dit quoi ce vieux là? Difficile de comprendre avec vos échanges en anglais !!!!

Rahim: papa , ce n'est pas le moment de rechigner, il dit d'amener Feryel aux urgences!

M.Mayaki: ah d'accord, bon ! thank you quand même hein! Lanca t il avant de courir vers la sortie

Tout le groupe se rua sur Feryel laissant le vieux otono seul dans son lit. Feryel avait de violentes contractions, le bébé voulait sortir coûte que coûte. Elle fut conduite au bloc opératoire.

Mayaki,l'avocat, le DG ,Rahim,la tante de Roger, tous étaient à la porte entrain d'attendre des nouvelles .Le temps semblait interminable quand Mayaki lança:

Mayaki: mais il se passe quoi, sortir un bébé , ça prend combien de temps ?

Rahim: je me pose la même question, et c'est tôt , trop tôt , j'ai peur qu'il ne survive pas papa, il s'affala dans les bras de Mayaki

Une sage femme sortit enfin et demanda d'après la famille: on n'a pas eu besoin de l'opérer, le bébé est sorti après qu'on ait enlever le cerclage, mais ….

Mayaki: elle raconte quoi ?

Rahim: attends papa, je te raconterai, Rahim fonça dans la salle sans attendre la permission, laissant Mayaki étourdi avec la tante de Roger qui parlait en anglais.

Rahim trouva les médécins entrain d'essayer de réanimer ce minuscule être qui ne bougeait pas . Feryel criait sur le lit d'accouchement.

Les médecins firent sortir Rahim de la salle. Il s'affala sur la banquette.

La tante de Roger comprit ce qui était entrain d'arriver et fonça à son tour dans la salle,,elle leur annonça qu'elle était aussi sage femme, elle ne laissa même pas le temps aux médecins de riposter. Ils savaient que c'était tard, le bébé était mort né.

elle mit des gants et saisit le bébé qu'elle retourna sur le ventre et se mit à prier. Feryel désespérait ,elle pleurait en écoutant la tante de Roger qui disait: je viens d'enterrer mon neveu, tu ne vas tout de même pas le suivre toi aussi ?????! Seigneur , épargne nous encore une tragédie aujourd'hui !

Mayaki entra dans la salle laissant Rahim , seul , tête entre les mains , pleurant comme un enfant dans les bras de son DG et de l'avocat.

Il s'approcha de la tante de Roger qui priait comme un diable, il lança: vieille folle arrête d'appeler jésus sur mon petit fils, il voulait l'en empêcher, mais Feryel intervint : beau père ! Laissez là ! Il est tard , on n'y peut rien, laissez là.

A ce moment là, on entendit de petits cris aigus, on dirait un oisillon. Le bébé était vivant ! Les médecins n'en croyaient pas leurs yeux, ils le saisirent et apportèrent les soins requis avant de le mettre sous couveuse .

Feryel pleurait de joie en voyant son petit bout d'homme bouger et pleurer.

M.mayaki vint la prendre dans ses bras , heureux que son petit fils soit vivant.La tante de Roger sortit trouver Rahim, inconsolable et lui annonça: "the warrior is born, he is alive, go....

Rahim eut du mal à réagir et réalisa ce qu'elle venait de lui apprendre, il courut dans la salle trouver un spectacle émouvant: Feryel dans les bras de Mayaki et le bébé qui bougeait.

les médécins mirent tout le monde dehors et demandèrent à ce qu'ils attendent jusqu'à ce qu'ils donnent une chambre à Feryel.

Et ben chers lecteurs, vous attendiez vous à cela ? Je suis sûre que non ! On saura la suite dans une semaine
à vos commentaires…
ibtissem

LE SILENCE DES HOMME...