Altercation

Write by R.D

SECRET DE FAMLLE



Chapitre 44



«  Ne semez pas de troubles sur la terre comme des fauteurs de désordre »



Karim


Ça me semblait très bizarre cette amitié soudaine entre Mounas et Awa. A vrai dire,  quelque chose me dérangeait en les voyant ensemble et je ne sais pas pourquoi.


Je connais Awa et je sais qu’elle est amoureuse d’Ibrahim. Comment l’ai-je su ? Disons que c’est tout simplement flagrant vu la manière dont elle le regarde même en présence de sa femme. 


Mounas est la meilleure amie de Fatima comment ces deux là peuvent elles être amies ?


En plus je remarquais que Awa passait son temps à sortir pour aller je ne sais où. Je sais que c’est ma demi-sœur mais dès fois je doutais beaucoup d’elle.


Il m’arrivait de me demander est ce qu’elle n’est jamais sortie avec Ibrahim ? Je dis ça parce que lorsqu’il était venu la première fois avec sa femme, j’avais décelé en lui énormément de gêne.


Ce jour là j’étais dans la cuisine lorsque j’ai entendu une discussion entre elles. Awa disait à Mounas que bientôt Ibrahim l’appartiendras et qu’ils se remettront à nouveau ensemble comme avant.


Mounas rigolait en lui disant qu’elle n’aurait jamais du perdre sa place parce qu’elle était celle qui convenait le plus à ce dernier.


Ce qui m’a sidéré le plus c’est lorsque Awa a dit sans gêne qu’en plus d’être un bon baiseur, il avait les poches pleines.


C’était plus que ce je pouvais entendre. Je n’arrivais pas à le croire. Mes oreilles bourdonnaient à la limite tellement je tremblais de colère.


J’étais dégouter autant par elle que par Mounas mais Ibrahim, non ! Je n’arrivais pas à le croire. Comment avait il osé me faire une chose pareille ? Coucher avec ma sœur ?


Je ne sais pas ce qu’Awa a derrière la tête raison pour laquelle j’ai décidé de l’espionner mais pas avant d’avoir réglé le cas d’Ibrahim.


Je l’ai toujours considéré comme mon frère. Comment pouvait-il pu me regarder dans les yeux en sachant qu’il se tapait ma sœur ?


Moi qui me suis toujours plié en quatre pour lui. Ne pouvait-il pas coucher avec une autre ? Pourquoi Awa ? Et elle dans tout ça aussi ? N’a-t-elle donc pas de dignité ?


J’ai appelé Boubah pour parler avec lui parce que j’étais sûr qu’il était au courant et quand il n’a pas démentis ça n’a eu d’effet que de décupler ma rage raison pour laquelle je suis monté dans le premier avion.


Durant tout le vol je pensais à diverse manière de lui casser la tronche. Il savait qu’il pouvait toucher à tous le monde mais pas à ma sœur. Il le savait et pourtant ça ne lui as pas empêché de le faire.


Actuellement je suis devant son appartement. J’ai eu l’adresse par sa femme qui ne sait pas que j’ai tout découvert.


Dès qu’il a ouvert, c’est mon poing qu’il a reçu en plein visage.


Moi (en colère) : comment as-tu osé ?


Je lui ai donné un autre poing avec toute la rage dont je pouvais faire preuve.


Ibrahim : je suis désolé.

Moi (l’empoignant) : désolé de quoi ? De quoi dis-moi ? Tu pouvais t’envoyer en l’air toutes les femmes de la planète pourquoi elle ?

Ibrahim : crois moi que je regrette énormément.


Je l’ai regardé durant un long moment avant de le relâcher en le poussant. Il est tombé à même le sol en se passant une main sur sa bouche qui saignait.


Moi (criant) : je te considérais comme mon frère de lait. Tu n’avais pas le droit de me faire une chose pareille. Pas toi Ibrahim.


Il se contentait simplement de garder la tête baissé.


Moi : tu es un vrai lâche et un hypocrite. T’es un imbécile. Fatima mérite mieux qu’un homme comme toi qui n’est même pas capable de tenir sa queue.

Ibrahim : c’était une erreur que je regrette mais c’est ta sœur qui m’a cherché. Elle le voulait et je l’ai servi.


Je n’arrive pas à en croire mes oreilles.


Moi (m’avançant vers lui) : comment oses-tu ?


Il c’était déjà levé et me fusillait du regard.


Ibrahim : qu’est ce qui te fait mal autant ? Est-ce le fait de te rendre compte que c’est une pute ?


J’ai voulu lui donner un autre coup mais il l’a esquivé avant de m’envoyer à son tour son poing en plein visage.


S’en est suivi une bagarre très houleuse et si ça n’avait été les voisins, on se serrait sûrement entretués.


Ibrahim : parle de tous le monde mais pas de ma femme ! Qui est tu pour me dire que je ne la mérite pas ?

Karim : tu n’es qu’un con ! Après tout ce que j’ai fais pour toi.

Ibrahim (énervé) : qu’à tu fais ? Ne me fais pas rire stp. Si tu en es là aujourd’hui c’est grâce à qui ? En fait ce qui te fait le plus mal c’est de te rendre compte que j’ai tout eu. J’ai une femme que tu ne pourras jamais avoir même dans tes rêves les plus osées et ta sœur me courre derrière telle une chienne affamée. Si tu cherche la pute ici c’est bien elle. 


Le pire dans tout ça c’est qu’il a raison. Awa aussi aura sa dose mais là !


Moi : jamais je ne te pardonnerais ces paroles. Je te considère comme mort à partir d’aujourd’hui.

Ibrahim (ton ironique) : c’est ça va t en ! Va dire a ta trainée de sœur de me laisser vivre en paix espèce d’incapable que tu es.


Je suis sorti énormément atteint par ses paroles. Comment osent-ils me parler de la sorte ? Qu’est ce qui ne va pas avec lui ?



Fatima


Là je ne peux pas ne pas agir. Non ! Je trouve qu’il est allé trop loin. Bien trop loin. Comment peut il s’en prendre à moi jusqu’à ce point ?


Nous revenons du commissariat où nous sommes allés déposés plaintes. Je remercie Dieu d’avoir permis à ce que Boubah soit là.


Les bandits avaient déjà réussis à grimper. Boubah venait à peine d’arriver lorsqu’on a distingué Mounas et moi une ombre dans le balcon.


Il n’a pu attraper que l’un d’entre eux parce que l’autre avait réussis à s’en fuir lorsque son ami s’est fait choppé.


Et si j’étais seule ? Qu’allait-il advenir de moi ? Il n’y a de force et de puissance qu’en Allah. Vraiment, il est le puissant et le sage.


Je n’ose même pas imaginer dans quel état je serais. Comment cet homme peut il me haïr jusqu’à ce point ?


Et dire que je pensais qu’il allait revenir à de meilleur sentiment mais en fait rien du tout. Et Ibrahim qui ne sait même pas que j’existe.


J’ai envie de tout envoyer bouler pour ne plus être à la merci de ce psychopathe parce que c’est ce qu’il est. Un vrai psychopathe !


Maman : as-tu appelé ton mari ?

Moi (énervée) : pour quoi faire néné ? Quand il est partit ne savait il pas qu’il avait une femme ?

Boubah : je sais que tu es énervée mais il ne faut pas laisser la colère te dominer.

Mounas : je suis de l’avis de Fatima. Ibrahim se comporte comme un lâche et là, je pèse mes mots. Il devait être là. C’était lui qui devait l’aider et pas toi. Imagine si tu n’étais pas venu à temps ?

Maman : je ne suis pas d’accord aussi mais il faut qu’il sache ce qui c’est passé. 

Boubah : je me chargerais de lui faire signe. Fatima repose toi tu en as besoin.


Je ne sais pas ce qui ce passe entre Mounas et lui mais apparemment ils ne se parlent même pas.


Moi : si j’étais toi je ne le ferais pas. Il reviendra le jour qu’il se souviendra de moi.


Je l’ai énormément remercié avant de regagner l’appartement avec maman.


Mon cœur bas à la chamade. Je ne peux m’empêcher de m’ôter de la tête ce qui c’est passé tout à l’heure.


C’est d’un geste tremblant que j’ai composé le numéro de Ibrahim et heureusement pour moi qu’il a décroché.


Ibrahim : Allo ?

Moi (énervée) : tu es un vrai lâche Ibrahim. J’ai tout fait pour ne pas te détester mais c’est impossible. Tu es mauvais et tu ne penses qu’à toi. Figure toi que Abdel avait fait levé des hommes pour me faire du mal et si ça n’avait été Boubah, qui sait dans quel état je serais actuellement ? Je te jure que s’il arrive quelque chose à mon enfant parce que tu n’as pas assez de cran pour affronter tes problèmes, je ne te le pardonnerais jamais.


Je ne lui ai pas donné le temps de répondre que j’avais déjà raccroché.


Je me suis jetée dans le lit pour pleurer tout mon saoul. Il n’a vraiment pas le droit de m’abandonner. Que n’ai-je pas fait pour lui ? Que me reproche t il pour se comporter si odieusement avec moi ?


J’ai sentie la présence de maman que quand elle m’a touchée l’épaule.


Maman : il ne faut pas te mettre dans cet état. Il faut que tu te calmes. Ce n’est pas bon pour le bébé.

Moi (pleurant) : néné, c’est de la faute de Ibrahim. Tout ça c’est de sa faute. S’il avait été là rien de tout ça n’allait arriver. Comment peut il rester cloitrer là-bas au lieu que je souffre ici ? Que lui ai-je fais de mal ?

Maman : je comprends que c’est ta colère qui te fait parler ainsi mais ne dis pas des choses que tu regretteras après.

Moi : il est entrain de me rendre amère et je le déteste pour ça. Je l’aime et regarde comment il me le rend ?

Maman : chute calme toi Fatima. Tu n’es pas dans ton état normal et ne laisse pas la colère te faire dire des choses que tu regretteras par la suite. C’est vrai qu’il a mal agit mais comprend le.

Moi : je suis fatiguée néné. Et moi me comprends tu ? Néné, je n’ai jamais failli à mon devoir de femme au foyer. Pourquoi se comporte t il ainsi avec moi ?

Maman : la vie est un combat et ce qui ce passe actuellement est un combat parmi tant d’autres. Tu es une fervente et une croyante alors ne flanche pas. Demande à Dieu de t’aider à supporter la douleur et pardonne à ton mari.


J’en ai vraiment marre.


Moi : je ne flanche pas mais le comportement d’Ibrahim me fait trop mal. Je ne me sens plus en sécurité ici. Et si les bandits revenaient ? Néné mon mari devrait être ici et non là-bas.

Maman : ils ne vont pas revenir. Dieu est là et veille sur tout le monde et il te l’a déjà montré en envoyant Boubah au bon moment.

Moi : néné si seulement il n’y avait que ça. Mounas m’a dit qu’Awa s’acharne à me détruire et m’éloigner de mon mari. Je voulais me battre pour ce foyer mais je n’y crois plus. Je n’y crois vraiment plus dis je en recommençant à pleurer de plus belle.


Je suis tout sauf son ennemi. Il devait être ici et non là-bas ! Si je perds cet enfant je ne le lui pardonnerais jamais.


Maman : tu as confiance en Mounas ?


Je lui ai expliqué tout ce que Mounas a enduré et continue d’endurer.


Moi : elle a changé. Tu es bien placé pour savoir qu’on change dans la vie.

Maman : ne te laisse pas abattre. C’est en ce moment que tu dois plus que tout te montrer forte. Je t’avais dis au début de ton mariage qu’arrivera une période pendant laquelle tu auras envie de tout envoyer valser. C’est pendant ce moment que tu dois plus que tout montrer que tu es une croyante car il n’y a que Dieu qui puisse te sortir de là.

Moi : je ne sais pas s’il mérite que je me batte pour nous.

Maman : ne parle pas comme ça. Il est choqué. Mets-toi à sa place. Il à découvert  un beau jour que celle qu’il considère comme sa mère n’est pas le cas et le pire dans tout ça c’est que sa génitrice était à ses côtés sans manifester sa présence. Que l’homme qui a pourri son enfance n’est rien d’autre qu’un simple inconnu. Ce n’est pas facile à surmonter. Je ne dis pas qu’il a bien agit parce qu’il se devait d’être là mais si lors d’un problème dans un couple personne ne comprend l’autre, ça ne marchera jamais. Un mariage est un consensus mais surtout un sacrifice de sois qu’il faut faire pour que ça réussisse. Peu importe le problème, il y aura toujours une solution. Vous devez essayez de discuter et de vous comprendre car la base d’un couple c’est la communication.


Oui mais cet homme en question ne veut même pas communiquer avec moi. Je veux bien essayer d’arranger les choses entre nous mais Ibrahim ne me facilite pas les choses. Je ne sais pas si j’ai encore envie de me sacrifier pour lui. Je m’y suis énormément donner et j’y ai laissé mes plumes. Je suis fatiguée.



Ibrahim



Tout va de travers dans ma vie actuellement. J’essaye de bien faire les choses mais apparemment, c’est comme si j’étais possédé par des démons.


Ce qui c’est passé avec Karim me rend toujours furieux. Je suis furieux contre moi-même car j’ai une fois de plus laissé la rage  me dominer et je lui ai dit des choses que je ne pensais même pas.


Je suis conscient d’avoir perdu un frère et si je ne me bouge pas c’est ma femme aussi que je perdrais. Comment suis-je arrivé à ce niveau ?


Moi qui pensais avoir changé. Moi qui pensait que j’avais déjà eu assez de foi pour pouvoir me contenir mais je me rends compte que c’est loin d’être gagner.


Lorsque Boubah m’a raconté pour le braquage j’ai eu envie de me foutre une balle en pleine tête. Comment ai-je pu laisser Fatima à la merci de cet homme ?


Me le serais je pardonner si quelque chose lui était arrivé ? Pourquoi suis-je si con que ça ? Pourquoi ?


Depuis hier je tente de la joindre mais elle ne décroche pas. J’avais réservé le premier vol pour le lendemain du jour tellement je me sentais mal.


Je suis pratiquement arrivé à la maison et mon cœur menace de sortir de sa cage thoracique parce que j’ai peur qu’elle me repousse.


Qu’est ce qui n’a pas marché dans ma vie ? Je crois que je suis vraiment maudit parce que c’est la seule explication plausible qui existe pour abandonner une femme comme elle et m’en aller comme si elle était la cause de mes soucis ? Que Dieu me pardonne de la faire pleurer.


****


J’ai aspiré une grande bouffée d’air avant de toquer à la porte. Plus les secondes passaient, plus je sentais mon poult s’accéléré.


Lorsqu’elle a ouvert la porte, elle semblait choquée de me voir. Elle m’a regardée pendant un cours instant avant de me tourner le dos.


Moi (l’attrapant) : stp pardonne moi !

Fatima (se dégageant) : laisse moi ! Ne me touche plus jamais Ibrahim Bah.


Suis-je vraiment entrain de perdre ma femme ?




Ps : likez ! Commentez ! Partagez ! Nous sommes à un moment décisif de notre histoire. Fatima doit elle pardonner si facilement à Ibrahim son comportement ? Doit-elle se battre pour son foyer ?

Je suis dans le camp opposé à Ibrahim. C’est un homme bon mais cette fois ci il a vraiment merdé. Si j’étais Fatima, je lui en aurais fait voir de toutes les couleurs vu qu’apparemment les hommes n’aiment pas les femmes douces et faciles à vivre. Donnez vos avis. Débat ouvert mes amours. 

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