~ AT Chapitre 57 ~
Write by Nobody
Du côté de Yacine
Yacine ouvrit et referma les yeux plusieurs fois. Il prit de grandes inspirations et finit par poser ses yeux sur sa mère qui pleurait en silence.
Comment lui dire qu'il s'était réveillé depuis un bon moment déjà mais qu'il avait continué a prétendre être dans le coma.
Il aurait certainement continué dans cette optique s'il n'y avait pas eu la discussion qu'il y avait eu entre sa mère et Nadia.
Nadia ! Elle était restée toute la nuit a son chevet. Quand elle était entrée dans sa chambre et avait décliné son identité il avait battit plusieurs fois des paupières et avait espéré qu'elle n'ai rien remarqué. Il était surpris de la voir dans sa chambre.
Il l'avait écouté lui parler pendant des minutes voir des heures avant de déclarer qu'elle n'allait pas bougé de toute la nuit.
C'est a ce moment qu'il avait compris qu'elle faisait confusion. Qu'elle était là parce qu'elle pensait qu'il était venu pour la sortir de là et non parce qu'elle savait qu'il était parmi les criminels.
Mais malgré ça,il avait été très touché par sa sollicitude. Son coeur avait été réchauffé.
Cette femme,en vérité, il avait toujours été attiré par elle. Depuis la fois où elle vivait chez eux.
Il avait tout suite été attiré par elle. Mais il n'aimait pas son caractère. Elle incarnait beaucoup de choses qu'il n'aimait pas mais quelque part cela faisait son charme. Elle avait un gros caractère.
A ce moment il pensait encore que c'était la fiancée de son frère mais cela n'aurait pas pu l'empêcher de l'aborder si il en avait eu l'occasion. Il s'en fichait complètement que cela soit la fiancée de son frère ou non. Mais il n'avait pas eu l'occasion ni l'opportunité d'aller loin avec elle.
A présent, il n'y avait plus aucune chance. Elle devait le haïr depuis l'annonce que son frère lui avait faite.
Elle avait dormi a ses cotés. Dans la nuit il s'était réveillé et l'avait contemplé pendant des heures alors qu'elle était profondément endormie,la tête sur son lit. Cette femme était belle ! Il n'était pas a l'aise de la voir rester dans cette postion mais il ne pouvait rien faire.
Il avait senti sa main tremblée dans la sienne quand Amal lui avait annoncé sa véritable identité. Il avait deviné son dégoût.
- Amal ?
Il tourna la tête vers sa mère et poussa un autre soupir.
-La vérité mama c'est que je m'étais réveillé depuis un moment déjà. Mais je continuais a faire comme si j'étais dans le coma pour ne pas avoir a affronter ce qui allait suivre dit-il en détournant le regard.
Margot prit difficilement la parole
- Mon bébé tu sais que tu ne peux pas continuer comme ça. Tu sais quoi ? Je vais prendre les meilleurs avocats du monde et on va..
- Elle avait raison dit Yacine en coupant sa mère.
- Qui ça ?
- Nadia répondit-il en posant ses yeux sur sa mère. Elle avait raison quand elle disait que tout ça c'était de ta faute.
Nadia avait raison ! C'était de la faute de sa mère qu'il avait pris le mauvais chemin.
Depuis tout petit il avait été couvé par sa mère, beaucoup trop. Il n'avait jamais compris pourquoi elle le couvait tant alors qu'il avait un petit frère derrière lui. Son papa aussi le couvait beaucoup, il réparait ses erreurs a chaque fois a la demande de sa mère. A chaque fois qu'il commettait une erreur, une infraction, sa mère était là pour appeler son père a l'aide.
Son père encore n'était pas particulièrement d'accord avec cette éducation mais il ne protestait pas. Après tout c'était son enfant.
Avant d'avoir un problème il avait déjà une solution. Sa mère veillait bien sur ce côté la comme une mère poule.
Ce qu'elle ne savait pas c'etait qu'à l'école, il était moqué. Il se faisait traité de bébé de mama, fils à papa. Ses camarades le voyait comme une tapette, comme un garçon qui ne pouvait pas se défendre. Il avait même subi des harcèlements et a chaque fois il se retenait de le dire a ses parents de peur de donner raison a ses camarades.
Et c'était comme ça toute sa jeunesse. Il avait essayé de sortir de ce cocon mais sans succès. Jusqu'à ce qu'il fasse de mauvaises rencontres. A ce temps il pensait que c'était Dieu qui les avait mis sur son chemin. Il avait alors commencé a trainer avec eux, a copier leur mauvais habitudes. Quand il était avec eux,personne ne pouvait lui chercher des noises. C'était ainsi qu'il avait gagner le respect de ses semblables.
Alors il avait continué et était rentré plus loin,tellement plus loin qu'il ne pouvait plus en ressortir.
Il menait alors une double vie. La vie des Ibrahim en public et celle du véritable Yacine en privé avec sa nouvelle famille.
A chaque fois qu'ils étaient dans des beaux draps, il usait de sa notoriété pour les sortir de là. C'était bien plaisant et chacun tirait son compte.
C'était également a ce moment que son caractère avait changé. Il était devenu tellement froid que lui même se posait des questions. Comment pouvait-on passer d'un agneau doux comme il était a cet homme sans coeur ? Il ne le savait pas.
De plus la mort du seul homme qui arrivait a le canaliser n'avait pas arrangé les choses. Quand son père était mort, il était tombé tête baissée dans le truc.
Il avait commis des erreurs,beaucoup d'erreurs mais il n'avait jamais ôté la vie a qui que ce soit. Il blessait, blessait même gravement mais il ne tuait pas,jamais.
Il faisait des actes horribles certes mais il prenait le soin de ne pas avoir le sang de quelqu'un sur les mains.
Cela ne plaisait pas a son ami Hichem qui voulait qu'il soit un membre a part entière mais il avait été ferme. Jamais personne ne mourra dans ses mains.
Il connaissait Hichem depuis plus de dix ans. C'était en quelque sorte son frère. La plupart du temps il n'était pas d'accord avec ses agissements mais c'était la personne qu'il considérait le plus sur terre. Il avait été là pour lui alors que personne ne l'était,il l'avait compris sans mot alors que sa mère ne l'avait pas fait avec toutes les paroles qui lui avait débité. Il l'avait défendu et l'avait élevé. Et pour cela il lui en serait toujours reconnaissant.
Mais ils avaient commencé a se disputer quand il s'était rendu compte que Nadia était la mère d'un des petits qu'il avait kidnappé.
Il lui avait alors demandé de laisser les enfants s'en aller avec la mère mais il n'avait rien voulu entendre.
Hichem était celui qui avait tiré sur lui. A l'heure actuelle il ne savait pas pourquoi il avait fait ça mais il devait bien avoir une raison. Hichem ne lui tirerait jamais dessus sans aucune bonne raison.
- Yacine regarde moi mon enfant. Regarde moi. Je t'interdis de dire ça tu m'entends ? Je t'aime tellement que j'ai dédié toute ma vie a toi et ton bien être, que..
- C'est justement là où se trouve le problème. Je ne désirais pas ça moi maman. Tout ce que je voulais c'était de faire mes preuves moi-même,que je tombe et que je me relève moi-même. Que je fasse des erreurs et que je sois corrigé comme il le fallait. Je n'avais pas besoin que tu me traites comme un oeuf. Tu ne sais pas comment tu m'as pourri la vie,tu ne sais pas que j'ai été harcelé pendant toutes mes années d'étude. Regarde ce que je suis aujourd'hui, est-ce vraiment ton petit Yacine qui restait toujours dans son coin,qui était toujours prêt a aider les autres ? Mama' j'ai changé et tu ne l'as même pas remarqué.
- Yacine je te trouve bien injuste. Quand tu utilisais ton nom pour rentrer n'importe où que tu voulais,pour avoir tout ce que tu voulais tu ne tenais pas le même discours. J'ai toujours tout fait pour que tu ai tout a ta disposition. Je t'ai traité comme un enfant doit être traité et..
- Comme un enfant doit être traité tu dis ? Alors tu vas me dire que c'est comme ça que tu as traité Amal ? C'est comme ça que tu l'as éduqué ? Nous savons tous les deux que la réponse ne serait pas oui. Et regarde aujourd'hui,qui parmi nous deux est un criminel ? Inh ? Qui a réussi sa vie et qui est sur le point de perdre sa liberté ? Malgré une mère qui ne lui accordait pas vraiment d'attention et un frère qui avait toute l'affection de sa mère,il a réussi sa vie et a toutes les qualités qu'un homme doit avoir. Et pourtant ! Et pourtant cet enfant faisait tout pour te faire plaisir, tout pour attirer positivement ton attention. Je m'en foutais sur le moment parce que lui et moi n'avions pas une bonne relation mais comment il a dû souffrir! Tu n'es pas une bonne mère maman.
Il pensait tous les mots qui sortaient de sa bouche. Sa maman n'était certes pas la seule responsable dans cette histoire mais il avait l'intime conviction que rien n'aurait été pareil s'il avait été pris avec une main de fer. Il avait besoin d'autorité mais il n'en avait pas eu.
- Tu peux me dire pourquoi ? Pourquoi vous aviez fait ça papa et toi ?
- Yacine...
- Pourquoi maman ?
- Yacine tu sais tout ça a une raison. J'avais une raison.
Il arqua un sourcil. Une raison pour avoir gâché sa vie ? Ça,il fallait le dire !
- Eh bien vas-y éclaire ma lanterne fit-il d'une voix sèche
- Yacine..écoute..tu sais ton père et moi avions été mariés très jeune. On était tellement fou l'un de l'autre que nous n'avions pas pensé a deux fois avant de nous mettre en couple. Il est venu demander ma main chez mes parents qui ont accepté de la lui donner malgré sa condition de vie précaire. Une fois qu'on devait faire la présentation chez ses parents a lui situé dans un village au Congo,cela ne s'est pas passé comme on le pensait. Le premier jour j'ai été accueilli convenablement, tout le monde était a mes petits soins. Mais deux jours plus tard les choses ont commencé a se dégrader. Ma belle maman ne pouvait plus me voir en peinture et mon beau-père me méprisait. Ils avaient catégoriquement refuser notre union. Ton père et moi nous ne comprenions rien,quel était ce changement d'avis ? Il y avait quelque jour encore, ils étaient tellement enchantés que là on ne comprenait plus rien.
Yacine leva les yeux au ciel en se demandant bien comment cela pourrait l'aider a comprendre la réaction de sa mère toutes ses années. Il voulait savoir pourquoi on le couvait pas connaître les débuts difficiles de l'union de ses parents.
- Maman je ne..
- Laisse moi finir s'il te plait El-Yacine.
Yacine fronça immédiatement les sourcils. De toute sa vie,Nadia était là seule personne qui l'appelait comme ça. C'était un signe de respect envers les aînés.
- Comme je te disais, tes grands-parents ne voulaient pas de notre union et sans m'en donner une raison. Ce n'est qu'après quelques temps que ton père m'avoua que sa mère en bonne mère africaine, était sortie pour voir si notre relation allait être bien pour son fils. C'est pendant sa sortie qu'elle avait découvert qu'aucun enfant ne pourrait descendre de notre union. Si jamais ton père et moi nous nous mettions véritablement ensemble, aucun pleur d'enfant ne pourrait résonner dans notre maison. Ils n'avaient pas vu que j'étais stérile ou que c'était ton père qui était dans l'impossibilité d'enfanter mais le fâ avait parlé, nous deux ensemble était égal a pas d'enfants. Mais comment nous séparer alors que nous étions fous amoureux l'un de l'autre ? Comment renoncer à cet amour là ? Ton père et moi cherchions toujours un moyen pour rester ensemble alors que ta grand-mère me demandait de quitter la vie de son fils.
Sa mère se tut alors que Yacine avait les sourcils froncés au maximum. Il ne comprenait pas encore mais il savait que la suite n'allait pas lui plaire. Ell prit une inspiration puis reprit la parole le regard dans le lointain
- Un soir, où j'étais assise seule au dehors de la maison, une des cousines de ton père était venu me voir. Je ne m'entendais pas tant que ça avec elle mais elle m'a proposé de m'aider contre une forte somme d'argent. L'argent n'étant pas un problème et moi désireuse de garder mon amour, j'ai immédiatement accepté. Le lendemain a l'heure du marché, elle m'amena dans un quartier. Rien qu'en rentrant dans ce quartier, un climat de terreur te saisissait. Mais elle m'avait rassuré et m'avait dit que tout allait bien se passer. Elle m'a alors conduit devant une maison dans laquelle se trouvait un homme vieillissant. Je n'avais pas besoin de beaucoup pour comprendre qui il était. Il était l'un des prêtes traditionnels dont la réputation n'était plus à faire en Afrique. Bien vite je lui ai fait part de mon problème encouragé par la cousine de mon fiancé. A la fin il avait simplement rit et avait déclaré que mon problème était résolu. Yacine je..
Elle se tut une nouvelle fois et Yacine secoua la tête en comprenant où elle voulait en venir. Il n'était pas un enfant et il avait déjà entendu pleins pleins d'histoires du genre. Il devinait déjà ce que sa mère allait bientôt lui avouer.
Il voulu l'arrêter, lui dire qu'il n'avait pas envie d'écouter le reste mais elle avait relevé la tête et semblait décider à en finir une bonne fois pour toute avec ses révélations.
- Quelques jours après ma première visite, nous étions retourné là-bas. Il m'avait alors tendu une bouteille avec des trucs dont je te passerai la description. Il m'avait indiqué comment je devais l'utiliser le soir même avant de coucher avec ton père. Arrivée a la maison j'ai tout expliqué a ton papa. Il n'était pas d'accord, bien au contraire il était même sur le point de détruire la bouteille mais face a mes lamentations il avait cédé. Ton papa était un religieux, il faisait la prière tout le temps. Durant toute notre relation,jamais il ne m'avait touché. J'ai connu ton père puceau alors que moi même je n'étais plus vierge. Avec énormément de réticence, nous avions consommé notre amour
- Et tu vas me dire ensuite que je suis le fruit issu de cette nuit
- Effectivement Yacine. Le lendemain il avait passé toute la journée sur son tapis de prière a implorer Dieu de lui pardonner son acte. Yacine quelques jours plus tard j'ai commencé a me sentir mal et très nauséeuse. Je n'avais pas besoin de dessein pour comprendre ce qui se passait. Alors accompagnée de ta tante je suis repartie chez le prêtre. Il n'était pas surpris quand je le lui avais annoncé, il avait même dit que cela devait se passer comme ça. C'est en partant de chez lui qu'il m'a donné un avertissement, l'enfant que je portais dans mon ventre ne devait manquer de rien du tout, jamais au grand jamais il ne devait ressentir un manque. C'était la condition si je ne voulais pas tout perdre. Je suis rentrée et je l'ai annoncé a ton père qui l'a ensuite annoncé a ses parents. Suspicieux, ils avaient immédiatement scellé le mariage et j'ai été obligé de me marier loin des miens. Je suis retourné en France mariée et enceinte de mon premier fils, que tu es Yacine. Voilà maintenant tu comprends mieux.
Il n'avait pas les mots. Il ne savait pas quoi lui répondre et d'ailleurs qu'est-ce qu'il pouvait bien lui dire ?
Quelque part il comprenait sa décision. Elle était désespérée et désirait sauver coûte que coûte sa relation. Il ne savait pas ce qu'il devait ressentir normalement a l'annonce de cette histoire. Mais lui ne ressentait rien du tout.
Il s'en foutait un peu.
- Après m'avoir accouché, tu es reparti encore pour Amal? demanda-t-il en haussant les sourcils
- Non. T'avoir était suffisant pour nous. Après quelques années sans enfanter encore, on s'était déjà fait a cette idée. Ce n'est que plus tard que j'ai su que j'étais enceinte une nouvelle fois. J'étais certes heureuse mais j'étais déjà comblée par toi, un de plus était là bienvenue bien évidemment mais j'aurais pu m'en passer. Je ne veux pas que tu me méprennes, cela ne veut pas dire que je n'aimais pas ton frère, pas du tout,je l'aimais énormément. Mais je n'oubliais pas l'avertissement du prêtre, il fallait que je sois tout le temps à tes petits soins. C'est bien pour cela qu'Amal n'a pas eu assez d'amour maternel.
En gros lui était l'enfant tant désiré dont ses parents avaient défié l'Éternel pour avoir alors qu'Amal était justement l'enfant que l'Éternel leur avait donné. Bizarrement il aurait voulu être a la place de son petit frère.
Une grimace lui échappa, depuis quelques temps il sentait son pied lui fait énormément mal. La douleur était tellement forte cette fois qu'il ne pu empêcher une exclamation de douleur de lui échapper.
Sa mère se releva brusquement et se précipita vers lui.
- Yacine qu'est-ce que tu as ? Tu as mal ?
- Non mama répondit-il
Mais déjà sa mère était déjà près de la porte.
- Maman non s'il te plait ne fais pas ça. Maman je t'en supplie.
- Yacine fit-elle d'une petite voix
Puis elle lui tourna le dos et sortit de la pièce. Il aurait voulu lui hurler de revenir dans la pièce mais il' en avait pas la force.
Alors c'était ça sa vie ? Une succession d'échec ? Alors comme ça il allait bientôt perdre sa liberté, liberté pour laquelle il avait fait toutes ses erreurs ? L'ironie du sort était bien frappante.
Quand la porte s'ouvrit a nouveau et qu'un médecin se précipita vers lui,une larme roula sur sa joue pendant qu'il avait un sourire triste sur les lèvres. Elle l'avait fait!
Il posa ses yeux sur sa mère qui pleurait a chaudes larmes et remua la tête de gauche a droite. Elle l'avait fait.
- Je suis désolée mon bébé
EXTRAIT
- Comment as-tu osé Nadia ? demanda Máel en élevant la voix. Comment as-tu pu ?
Nadia darda sur lui un regard bien noir. Comment osait-il lui dire ça ? Qu'est-ce qu'il croyait ? Qu'elle lui aurait téléphoné pour le lui expliquer ?
- Mais attends tu es complètement malade Máel ? Tu crois vraiment que j'allais t'appeler pour te dire que ton acte de la nuit dernière avait donné des fruits ? Mais dégage de là oui
- Je te demande de bien me parler Nadia. Je suis en droit de connaître l'existence de mon enfant, tu m'as caché son existence pendant quatre ans bordel ! C'est mon fils,j'avais le droit de savoir.
- Je ne l'ai jamais considéré comme ton fils. Tu m'as violé Máel putain tu m'as violé. Je n'allait pas venir te voir et t'annoncer une telle chose. Je ne voulais plus jamais entendre parler de toi.
La porte s'ouvrit brusquement et Nadia porta sa main a son coeur.
- Tu peux répéter Nadia ? Dis moi que j'ai très mal entendu, dis moi que je n'ai pas entendu le mot viol dans ta phrase.
Eh merde. Amal !