~ AT Chapitre 74 ~

Write by Nobody

- Tiens bon Nadia ça va aller. L'ambulance est déjà là,je serai avec toi, je ne te laisse pas.

Nadia entendait distinctement la voix d'Amal au dessus d'elle. Elle se sentait transportée sûrement sur un brancard.

Elle ouvrit les yeux et la première des choses qui s'imposa a elle fut le regard inquiet d'Amal.

Ils la firent entrer dans l'ambulance mais elle se redressa pour les empêcher.

- Amal ? Qu'est-ce qu'ils font ? demanda-t-elle en regardant autour d'elle

- Mademoiselle restez allongée s'il vous plaît. L'ambulance va bientôt vous amener a l'hôpital où vous seriez pris en charge. En attendant économisez vos forces. Vous seriez bientôt pris en charge mademoiselle.

Nadia hocha la tête pendant que l'infirmier qui s'adressait a elle sortait de la voiture.

Aussitôt qu'il disparu de son champ de vision,elle se releva péniblement puis s'assit sur le brancard.

Tout de suite après Amal intervena et essaya de la remettre en position couché mais c'était sans compter sur l'entêtement de Nadia.

- Non Amal je ne veux pas aller a l'hôpital encore une fois. Regarde je n'ai rien je suis juste un peu secouée dit-elle d'une voix a peine audible

Amal vint s'asseoir a ses côtés puis lui caressa le dos. Tout doucement mais cela suffit a la faire sursauter. Les marques sur son dos lui brûlaient.

- Tu vois que tu n'es pas en état de rentrer à la maison ?

- Amal je t'en prie je ne veux pas aller a l'hôpital répéta-t-elle comme une gamine un peu trop capricieuse. Avec une bonne pommade et des médicaments contre la douleur,ça devra aller.

Elle disait ça et pourtant sa tête tournait beaucoup trop. Les jets de tazer l'avaient vraiment ébranlée plus qu'elle ne le croyait.

- Okay tu sais ce qu'on va faire. On ira a l'hôpital,ils t'ausculteront et si possible t'administrer tous les traitements nécessaire. Et je te fais la promesse que tu passeras maximum une nuit a l'hôpital,et si jamais il n'y a pas besoin,on rentrera aujourd'hui même. Promis je ferai tout pour que tu ne passes pas plus de 24h là-bas. D'accord ? lui demanda-t-il en déposant un bisou sur sa tempe.

Nadia se leva avec beaucoup d'effort puis s'assit sur les genoux d'Amal. Elle passa aussitôt ses bras autour de son cou et enfoui la tête entre son épaule et son cou. Elle l'aimait énormément cet homme ! Comme elle l'aimait !

- Merci Amal merci pour tout. Sans toi je serai sûrement morte a l'heure actuelle. Merci de ne jamais m'avoir laissé penser que j'étais une charge pour toi.

- Je t'en prie ma chérie,je suis content de prendre soin de toi. Tel un trésor, mon trésor.

Nadia lui fit un bisou dans le cou et elle le sentit frissonné. Elle sourit ravi de constater l'effet qu'elle lui faisait. Mais son sourire disparu en se remémorant les évènements passés.

- J'ai vraiment cru que j'allais mourir Amal. Que j'allais laissé Samir et tout le monde. J'ai vu ma vie défilée devant moi je peux te le jurer. J'ai pensé que je ne te reverrai plus jamais. Que plus jamais je n'allais te prendre dans mes bras,que plus jamais...Je t'aime tellement Amal je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne dit-elle en le serrant encore plus fort dans ses bras.

Elle lui caressa la tête en attendant une réponse qui ne vint jamais.

Ce n'était pas bien grave s'il ne ressentait pas la même chose pour elle. Au moins elle lui avait avoué son secret.

Mais quelque part elle avait mal, même très mal. Mais elle devait se faire a cette idée. Elle avait cru a un moment qu'Amal ressentirait des sentiments un peu plus poussés envers elle. Mais faut croire que ce n'etait pas le cas. Elle n'allait pas en faire tout un plat,elle avait appris a souffrir en silence alors elle allait le faire. Souffrir d'un amour a sens unique et profiter de lui avant qu'il ne rencontre sa véritable ame-soeur.

Elle desserra tout doucement son étreinte. Pour ne pas paraître ridicule elle sourit puis lui fit un baiser sur le coin des lèvres. Elle se releva et tant bien que mal elle se rallongea la tête sur les cuisses d'Amal.

Elle ferma les yeux puis prit la parole

- Amal ?

- Hum répondit-il comme s'il venait de sortir de ses pensées

- Tu peux aller dire aux gens là que nous sommes prêts à partir ? Je commence a avoir de fortes poussées à la tête.

- Oui bien sûr, attends moi j'arrive tout de suite.

Comme si je pouvais aller quelque part dans cet état.

Elle le vit descendre de la voiture puis elle passa une main sur sa bouche pour retenir le sanglot qui la menaça.

Elle lui avait avoué ses sentiments et il n'avait rien dit. Un moment elle s'était sentie bête, même très bête. Au moins il aurait pu avoir l'amabilité de lui dire quelque chose.

Elle avait été embarrassée. Mais elle avait tellement eu peur dans la maison qu'elle n'avait pas contrôlé les mots qui sortaient de sa bouche.

Si elle pouvait revenir en arrière honnêtement elle l'aurait dit une nouvelle fois. Ça lui faisait du bien d'avoir dit ses quelques petits mots. Au moins maintenant il le savait.

Elle avait certes une dignité mais elle s'en foutait de vivre avec quelqu'un qui ne l'aimait pas,tant que cette personne était Amal. C'était peut-être égoïste mais ces quelques instants de bonheur qu'elle allait encore vivre avec lui,lui importait.

Amal revint dans la voiture et elle fit un effort pour changer de mine. Il ne fallait pas qu'il l'a voit aussi abattu auquel cas il se sentirait gêné et obligé de lui donner une réponse.

- Nadia on y va. Tu pleures ?

Elle fronça les sourcils puis passa une main sous ses yeux,c'est uniquement a ce moment qu'elle se rendit compte que quelques larmes avaient coulées.

- Mais non, c'est sûrement à cause de la douleur qui devient vraiment insupportable mentit-elle.

- Tu vois que tu as besoin d'aller a l'hôpital. Mais ma promesse n'a pas changé,pas plus de 24h promis.

- Moi ça me va. Tu pourrais s'il te plaît éviter que Samir vienne a l'hôpital ? Je meurs d'envie de le voir mais je n'ai pas envie qu'il ai encore mon image couchée sur un lit d'hôpital. J'ai l'impression que depuis que je suis arrivée ici,je ne fais qu'aller a l'hôpital. Je devrais peut-être réservée une chambre spéciale là-bas,on sait jamais quand je vais retourner y faire un tour.

- Tu n'es pas possible dit Amal en souriant. Je ne peux pas te faire la promesse que tu ne retourneras pas là-bas mais au moins je peux te promettre que je ferai de mon mieux pour te l'éviter au maximum. On est bon ?

- On est bon répondit-elle en souriant alors que la voiture se mit en marche.

Elle tourna la tête de l'autre côté et ferma les yeux.

- Et en ce qui concerne Hichem ? demanda-t-elle

- Il est actuellement aux mains de la police. C'est fou comment tous les policiers ont du mal à y revenir,ils ont pu attraper H avec une facilité déconcertante. Pendant des mois et des mois toutes les polices d'ici et d'a côté étaient sur le coup sans réelle piste. Sans ta précieuse aide aujourd'hui il serait encore en cavale. Je ne m'étonnerai pas si on t'appelait pour te féliciter comme il se doit.

Nadia poussa un soupir soulagée qu'il soit a présent dans les mains des policiers. Mais elle ne méritait pas autant d'honneur, c'était grâce a Yacine qu'il avait pu être appréhendé. Sans son appel elle serait morte et Hichem évaporé a nouveau dans la nature.

- Tout le mérite revient a ton frère Amal. Il a risqué sa vie pour me prévenir. Je ne vais pas manquer de le dire aux officiers, peut-être que ça ira en sa faveur devant le juge.

- Je dois avouer qu'il est pour beaucoup en effet. Sans son appel t'aurais suivi ton amie la tête baissée en pensant juste a l'aider sans savoir que c'était un piège.

- Oui tout a fait. Je n'aurais jamais pensé une seule seconde qu'elle aurait pu me faire ça. Mais je refuse de croire qu'elle l'ai fait de bon cœur. Elle a sûrement dû y être obligée.

- Nadia tu es beaucoup très naïve pardonne moi. Ce n'est pas parce que tu es probe que tout le monde l'es ma chère.

- Quoi qu'il en soit moi je ne porterai aucune plainte contre elle. Et sans ma plainte ils ne pourront pas l'incarcerer.

Elle avait toujours la tête tournée de l'autre côté. Amal se redressa puis tourna sa tête a l'aide de son menton.

- Nadia le choix te revient certes mais sache que je ne suis pas d'accord avec ça. On ne sait pas ce qui l'a motivé a faire ça mais il se pourrait qu'elle soit de nouveau du côté de son frère. Imagine une seconde,si tu ne portes pas plainte,ils l'a libéreront. Et si jamais elle est libérée et qu'elle décide de continuer cette vengeance sans queue ni tête de son frère ? Réfléchis bien dit-il alors que la voiture s'immobilisait.

- Amal elle a été là pour moi alors que j'en avais plus que besoin,elle n'a jamais rien attendu en retour. Elle m'a écouté sans me juger,m'a ouvert sa maison sans me connaître. Tu penses que c'est une manière de la remercier ça ?

- Ne mélange pas tout Nadia. Cela ne serait pas ingrat de ta part,aucun rapport pardonne moi. Elle a commis un délit,laisse la justice s'en charger s'il te plaît.

La porte de l'ambulance s'ouvrit puis Amal prit la parole avant que les infirmiers ne la fassent descendre.

- On en reparlera mais en attendant penses-y d'accord ?

Elle se contenta de hocher la tête pendant qu'on la transportait a l'intérieur de l'hôpital.

Rapidement elle fut pris en charge. Elle expliqua brièvement ce qu'elle avait subi au médecin traitant pour qu'il puisse avoir une idée des soins qui devaient lui accorder.

Amal fut obligé de rester a l'extérieur en attendant qu'elle ai fini d'être consultée.

Durant tous les soins elle n'avait fait que crier et bouger dans tous les sens tant la douleur était grande. Elle avait refusé l'anesthésie locale parce qu'elle savait qu'a la fin des effets de celle-ci, elles allait souffrir le martyr.

Elle passa près d'une heure avec le médecin qui a la fin lui tendit des médicaments qu'elle ingurgita.

- A présent je vais vous demander de vous reposer, reposez vous beaucoup mademoiselle. Les médicaments devront faire effet d'ici là une infirmière viendra vous passer une pommade sur le long de votre dos.

- Merci docteur, dites moi je pourrais sortir aujourd'hui ?

- Oui mais je vous conseillerai de rester ne serait-ce que pour cette nuit afin de surveiller votre état.

- Je vais gentiment décliner l'offre. Je désire sortir le plus tôt possible.

- Eh bien vous pourriez partir dès que vous vous sentez d'aplomb. Attendez néanmoins le passage de l'infirmière.

- Oui docteur ne vous en faites pas. Encore Merci..

- Je vous en prie. Je vais vous laisser et prompt rétablissement..

- Merci

Après un dernier hochement de tête,il se retira. Immédiatement après Amal fit son entrée.

- Alors ?

- Tout va bien,un peu de repos et hop je serai remise sur pied. Il a même dit que je n'avais pas besoin de rester passer la nuit ici dit-elle en bâillant discrètement.

- Bonne nouvelle. Tu as sommeil ?

- Sans te mentir oui. Même très sommeil.

Amal s'avança vers son lit puis s'y assit.

- Tu me fais un peu de place s'il te plaît ?

Elle haussa un sourcil mais fit néanmoins ce qu'il demandait. Il se coucha tant bien que mal, puis la prit dans ses bras.

- Là c'est mieux,anh ? demanda-t-il après lui avoir déposé un baiser sur le front

- Bien mieux répondit-elle en souriant.

- Allez endors toi,je suis là je veille sur toi.

- Merci répondit-elle en fermant les yeux.

Au bout d'un moment le sommeil la gagna et elle s'y laissa aller.

Ce fut des bruits qui l'a firent sortir de son sommeil.

Elle ouvrit les yeux et se massa les temps pour essayer de chasser la migraine qui pointait le bout de son nez. Elle tourna la tête vers la provenances de tant de bruit puis se redressa vivement en voyant la scène qui se jouait dans sa chambre.

- Amal voyons qu'est-ce que tu fais ? Lâche le,je te demande de le lâcher Amal. Tu veux bien m'expliquer ce qui s'est passé ? Maël qu'est-ce qu'il y'a encore ? demanda Nadia en s'arrangeant

- Nadia reste en dehors de ça s'il te plaît,je vais tout t'expliquer après. 

- Mais je veux savoir,et maintenant. Mais en attendant lâche le s'il te plaît,il va finir par s'étouffer.

Amal le lâcha puis le repoussa brusquement

- Amal ! s'indigna Nadia

- Quoi quoi ? Quoi putain ?

- Ne me crie pas dessus Amal je t'en prie. Pourquoi quand je me suis réveillée je t'ai vu en train de le frapper ? Maël pourquoi toi aussi tu dis rien ? demanda Nadia alors qu'il baissait la tête

- Cet enfoiré,ce fils de chien a refusé de venir a ton secours Nadia. Il voulait te laisser mourir afin d'avoir la garde de Samir pour lui tout seul.

Nadia sourit de manière incertaine en ayant du mal a assimiler ce que lui disait Amal. Il devait sûrement avoir mal entendu.

- Non Amal il doit y avoir une erreur. Maël pourquoi tu parles pas ? Parle ! Écoute ce que dit Amal sur toi, qu'est-ce que tu attends pour le démentir ? Qu'est-ce que tu attends pour me rassurer que c'est un malentendu ? Parce que c'est ça inh,c'est un malentendu n'est-ce pas ?

Mais il ne dit rien. Ce silence voulait tout dire. Il n'avait plus besoin de prendre la parole qu'elle avait compris qu'Amal disait vrai.

Elle ouvrit la bouche puis la referma. Elle tourna la tête vers Amal

- Comment ça s'est passé ?

- Je l'ai appelé pour lui donner l'adresse où tu te trouvais avec Hichem. Mais il a refusé d'intervenir parce qu'il pensait que si tu n'étais plus là,la garde de Samir lui serait attribuée.

Nadia avait toujours du mal a y croire. Comment pouvait-il penser de la sorte ? Souhaiter sa mort juste pour garder Samir ? Samir qu'il pouvait garder tous les weekends sans problème.

Mais quand était-il devenu aussi mesquin ?

- Maël malgré nos différends je n'arrive pas a y croire. Je n'arrive pas a croire que tu puisses être tombé aussi bas. Tu sais ce que tu encours en tant qu'officier si jamais je me décidais a porter plainte contre toi ?  Et en tant qu'humain pourrais-tu te regarder dans la glace et te dire que j'aurais pu mourir par ta faute ? Pourrais-tu être tranquille avec ta conscience si quelque chose m'était arrivé ? Qu'aurais-tu dis a Samir quand il me réclamera ? Que tu m'as laissé mourir pour l'avoir ?

- Nadia je te jure que je ne savais pas ce que je disais. Jamais je ne voudrais que tu perdes la vie alors que je suis toujours amoureux de toi. Tu es la seule femme que j'ai aimé et que j'aimerais toute ma vie. Jamais je ne voudrais qu'il t'arrive quoi que ce soit crois moi. Je ne sais pas ce qui m'a pris de dire ça,j'étais toujours énervé par rapport à ce qui c'était passé hier et la façon dont vous m'aviez meprisé. Je t'en supplie pardonne moi

- Alors parce-que je t'ai affronté hier je mérite de mourir Maël ? C'est ce que tu dis ?

- Non ! Non bien sûr que non ! Nadia je te le jure,je te le jure sur la tête de notre fils que j'ai regretté l'instant d'après. J'ai cherché a rappeler Amal mais il était déjà en communication. Je l'ai appelé au moins une centaine de fois après ça sans réponse. Amal vérifie ton téléphone,tu verras que je t'ai pas appelé pas moins de cent fois. Il faut me croire,je voulais retirer ce que j'avais dit et voler a ton secours.J'ai besoin que..

- Sors Maël dit Nadia calmement.

- Nadia écoute je vais me dénon..

- J'ai dit sors. Maël va-t-en

Nadia vit qu'il était sur le point de rajouter quelque chose mais se retint -fort heureusement- puis prit la direction de la sortie.

Avant de passer la porte,il annonça

- Je vais ramener Samir a 19h chez Amal. Prends soin de toi Nadia.

Elle ne lui répondit pas puis il sortit en poussant un soupir.

- Je suis désolé Nadia. Tu vas bien ? demanda Amal

- Ne t'en fais pas, ça peut aller. Quelle heure il est ?

Il sortit son téléphone et regarda l'heure puis la lui donna. Elle avait sacrement dormi. Elle soupçonnait que ce soit les médicaments qui ont causé ça.

- Pour revenir a ce que Maël disait par rapport au fait qu'il m'avait appelé, c'est bien vrai. Il m'a appelé a maintes reprises. Je sais d'ailleurs pas comment il a su que tu étais dans cet hôpital et quel était le numéro de ta cham..

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que son téléphone se mit a resonner. Il décrocha

- Allô Moha

Nadia se demandait si c'était son frère et elle eut sa réponse quand Amal lui tendit le téléphone

- C'est Mohamed chuchota-t-il. Je lui ai raconté ce qui s'était passé.

Nadia poussa un soupir ennuyé avant de prendre la parole

- Allô Moha.

- Ouais quel bail ? Tu t'es pris pour Rambo ou quoi ? Depuis quand tu fais des choses comme ça ? Tu te rends compte que tu as bêtement mis ta vie en danger ? Je ne sais pas ce que tu cherchais a prouver.

Nadia leva les yeux au ciel avant de prendre la parole.

- Parle pas si tu sais pas tu seras gentil. On dit le gars préparait déjà son attaque et toi tu me parles de quoi ? Aujourd'hui où j'ai eu la possibilité de le faire coffrer j'aurais dû laisser passer cela et attendre qu'il vienne me faire du mal sans personne pour me défendre ? Là au moins j'avais eu le temps d'avertir Amal,la police aussi était sur le coup. Ils avaient une adresse. Tu imagines s'il me prenait par surprise en une nuit où je serais seule ? Là est-ce que j'aurais eu une petite chance de m'en sortir ? Je ne pense pas. Alors parle pas pour parler s'il te plaît.

- Parle moi meilleur Nadia je n'ai pas ton âge

- Regarde ce n'est pas de ça qu'il s'agit ici..tu parles comme si j'étais une écervelée,comme si j'avais fait ça pour impressionner quelqu'un. Je l'ai fait pour mon fils et moi voilà tout.

- Oui oui et oui tu es une ecervellée, il y avait des risques et tu ne les as pas pris en compte. Amal m'a raconté que Maël ce fils de pute avait refusé d'intervenir,ça par exemple c'était un risque.

- Mais soyons sérieux ! Comment j'étais sensée savoir qu'il allait faire ça ? Je suis devin moi maintenant ?

- Tu aurais dû prendre ça en considération. Ce que je dis est simple. Tu t'es trop précipitée,et tu n'aurais pas dû. Et en ce qui concerne ton fils de pute de Maël si je l'attrape je le casse en deux. Attends seulement que je le dis aux jumeaux. Tout ça est de ma faute. Si je t'avais interdit de le voir plus jeune rien de tout ça ne serait arrivé,si..

Nadia raccrocha et jeta le téléphone un peu plus loin. Ça y est elle en avait marre !

EXTRAIT

- Sam regarde comment tu es tout beau. Tu es magnifique mon bébé dit-elle en lui faisant un bisou sur la joue.

Ses larmes roulaient librement sur ses joues. La pièce était magnifiquement bien décorée et l'ambiance était juste féerique.

Au détour d'une table,se tenait Amal accompagné de Boun, Éric, Karim,sa mère et une de ses collègues au bureau.

Après quelques secondes il vint vers elle,et la pièce tomba dans une douce obscurité. Les lumières se rallumaient mais dans des couleurs tamisés.

Amal se matérialisa devant elle le sourire aux lèvres avant de prendre la parole.

-...

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C'est bientôt la fin :'( :'(

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