Chap 10

Write by Graceessono

Dans la peau de Julien Emane


J’arrive au boulot aujourd’hui à 10h, j’ai travaillé hier jusqu’à 18h, quand nous travaillons au privé 

nous n’avons pas d’heure fixe à laquelle nous 

partons du boulot, même les jours de fête nous 

travaillons, c’est comme ça, il faut bien mériter son 

salaire… 


Je salue tous les collègues que je trouve 

sur mon passage, je discute un peu avec certains 

et me dirige dans mon bureau, quelques minutes 

après on toque à la porte…


Moi : Entrez


C’est la secrétaire du patron



Elle : Bonjour Julien. Me

 dit-elle avec un sourire 

aguicheur


Moi : Bonjour Madame Pigha. Fis-je en souriant


Elle : Pourquoi tu ne m’appelles pas par mon 

prénom ? je t’ai déjà dit que mon prénom c’est 

Ginette! Dit-elle en faisant mine d’être vexée


Moi : Ok désolé Ginette…

Elle regarda longuement la photo de ma femme 

posée sur mon bureau…


Elle : C’est ton épouse ?



Moi : Oui cette belle créature est ma femme. Fis-je en souriant 


Elle : Je l’ai déjà vu ici ! Elle était venue voir 

Monsieur ! 


Moi : Je pense que tu fais erreur. Dis-je en 

souriant. Ma femme n’a jamais mis les pieds ici. Et 

je ne vois pas pourquoi elle viendrait voir le patron


Elle : Je te jure que je l’ai déjà vu ici! J’oublie 

rarement un visage, je suis très physionomiste ! 


Moi : Bon ok si tu le dis. Fis-je peu convaincu. Euh 

tu voulais quelque chose ? 


Elle : Ah oui j’ai failli oublier! Le patron te fait appel 

dans son bureau…


Moi : D’accord j’arrive merci.


Elle : ça te dirait qu’on mange ensemble à la 

pause ? C’est moi qui invite. Dit-elle en souriant


Moi : Euh Mad…Désolée Ginette, je serais assez 

occupé j’ai des dossiers à traiter et…


Elle : Détends-toi Julien, on va juste manger…Pas 

passer une nuit ensemble. Bien que ça ne me 

déplairait pas. Dit-elle un sourire en coin


Moi : Mais voyons Ginette tu es mariée et moi 

aussi ! 


Elle : Non ! As-tu vu une alliance à mon doigt? 

Pigha c’est le nom de mon père! 


Moi: Tu sais j'ai beaucoup de boulot et...


Je la vois s'avancer vers mon bureau, elle se courbe sur la table de sorte à ce que j'ai une vue sur son décolleté très plongeant 


Elle: Détends-toi Julien...De quoi as-tu peur? Dit-elle un sourire en coin 


Moi: Euh...rien


Elle: Alors je viens te 

chercher à la pause et tu n’as pas d’excuses ! Dit-

elle en sortant de mon bureau en se déhanchant.


Elle me fait du rentre dedans depuis longtemps! 

Mais je ne rentre pas dans son jeu…


Et elle dit qu’elle a vu Danielle ici, et qu’elle venait 

voir le patron? 

C’est tout simplement impossible il 

y a sûrement confusion. 


Je me lève et me rends dans le bureau de Monsieur Boumah. 


Je toque à la porte.


: Entrez


Moi : Bonjour Monsieur Boumah


: Ah Monsieur Emane comment allez-vous ? 


Moi : ça va merci. Votre

 secrétaire m’a dit que 

vous vouliez me voir…


: Oui en effet ! Vous n’étiez pas là ce matin !


Moi : Oui j’ai déposé ma femme et mon fils à 

l’hôpital ce matin.


Je n’avais pas l’intention de m’excuser! Je ne suis 

jamais en retard, donc pour une fois que je le 

suis. 


: Ok je vois ! Et comment va votre épouse ? 

Danielle c’est ça ?


Moi : Euh oui c’est ça ! Elle va bien merci. Je vois 

que vous vous souvenez de son prénom. Dis-je un 

peu surpris


: Mais bien sûr! C’est vraiment une très belle 

femme c’est difficile d’oublier une femme comme 

elle. Dit-il un sourire en coin. 


Je n’aimais pas trop sa manière de parler de mon épouse.

 Qu’est-ce qu’ils ont tous avec ma femme aujourd’hui ?


Moi : Oui je sais, cette belle femme est la mienne. 


: Alors je vous ai appelé car j’aimerais que vous 

vous rendiez à Port-gentil la semaine prochaine 

pour me faire un rapport détaillé sur l’Etat de notre 

site qui se trouve en mer, bien entendu vous aurez 

des frais de mission conséquents ainsi qu’une 

prime à votre retour. 


Moi : D’accord Monsieur Boumah, il n’y a pas de problème. 


: Bien vous pouvez y aller.


Je sortis alors de son bureau

 et me mis à bosser, 

si bien que je n’ai pas vu le temps passer, c’est lorsque Ginette est venu me chercher pour aller 

déjeuner que je me suis rendu compte que nous 

étions déjà à l’heure de la pause…


Nous prîmes mon véhicule pour y aller...

Dans la voiture, je trouvais sa jupe un peu trop remontée...J'allais presque voir son dessous...Ce qui me gênais énormément...Je faisais un effort surhumain pour me concentrer sur la route.


Elle: Ça va Julien? Je te sens un peu tendu...


Moi: Oui oui ça va, au fait où veux-tu qu'on aille manger? Dis-je en gardant mon regard rivé sur la route


Elle: Alors pourquoi tu ne me regardes pas? 


Moi: Euh je conduis et...


Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase qu'elle posa sa main sur mon sexe ce qui me fit sursauter


Moi: Mais voyons Ginette qu'est-ce-que tu fais ? Je te rappelle que je suis au volant! Tu veux que nous fassions un accident? Dis-je en dégageant sa main


Elle: Allez Julien! Tu es trop timide...Tu as l'air drôlement bien monté...Dit-elle en posant sa main sur ma cuisse 


Moi: Ginette si tu continues je pense que nous allons retourner au boulot...Je savais que c'était une mauvaise idée! 


Elle: Ok. Fit-elle en boudant...


Moi: Maintenant où veux-tu qu'on aille? 


Elle: Au Bantu pourquoi pas...


Moi: Ok


Nous nous sommes attablés au Bantu, un restaurant au 

centre-ville qui n'est d'ailleurs pas loin du bureau…


Elle : C’est vraiment un exploit. Dit-elle en souriant


Moi : Quoi ? 


Elle : Que tu sortes à l’heure du déjeuner ! Tu es 

toujours enfermé dans ton bureau à bosser !


Moi : Il faut dire aussi que tu as insisté. Dis-je en 

souriant


Elle : Oui et je ne regrette pas…Tu es vraiment un 

bel homme Julien. Dit-elle en posant sa main sur la 

mienne. 


Je retira délicatement ma main


Moi : Ecoute Ginette, tu es une très belle femme, 

tu as tout ce qu’il faut pour plaire…


Elle : Mais je ne te plais pas c’est ça ? Dit-elle 

d’une mine triste…


Moi : J’aime ma femme Ginette…Elle ne mérite 

pas que je la trompe, elle a toujours été là dans 

mes moments difficile, c’est une femme dévouée à 

sa famille…Et je suis éperdument amoureux 

d’elle…


Elle : Waouh, c’est vraiment beau ce que tu dis... Peu d'hommes réagiraient comme toi, certains n'auraient pas hésité à me mettre dans leur lit...J’espère 

qu’elle est au moins  consciente de sa chance… 


Moi : Oui elle l’est…Dis-je en souriant


Elle: Mais je serais toujours là si tu changes d'avis...


Moi: Pas très probable. Fis-je en souriant 


Nous terminons de manger dans une bonne humeur en parlant de choses plus saines...Je paye l’addition 

malgré sa protestation et on retourne au bureau.


La journée passe assez vite je sors du boulot à 

17h30, mais avec les embouteillages j’arrive chez 

moi à 19h


Je retrouve ma femme dans la cuisine, elle porte 

un boubou à pagne large. Je viens doucement 

derrière elle, l’attrape par la taille, et je lui fais des 

bisous dans le cou…


Elle : Aïe. Tu m’as fait peur chéri. Dit-elle en sursautant 


Moi : Désolé bébé. Dis-je en continuant de lui faire 

des bisous… 


Elle: Hum tu as passé une bonne journée?...


Moi: Oui épuisante mais ça va...Dis-je en glissant mes mains sous sa robe 


Elle: Chériii arrête...Dit-elle doucement 


Moi: Tu n'aimes pas  ça...?

Dis-je en glissant mes mains sous sa robe et lui mordillant l'oreille. Je t'ai dit que j'allais te le faire payer ce soir...Dis-je en lui donnant une fessée...


Je la vois glousser et faire un petit sourire coquin. Je constate qu’elle ne porte rien dessous…Hum tu 

fais déjà exprès N’est-ce-pas ? Dis-je en insérant 

un doigt en elle


Elle :Hum..Je..ne vois pas de quoi tu parles chéri. 


Moi : En plus tu fais l’innocente…Dis-je en la 

doigtant et lui mordillant l’oreille

Depuis qu’elle a pris du poids ses formes ont 

augmenté, ça me rend fou, j’ai juste envie de la 

faire mienne à chaque fois…


Elle : Bébé les enfants peuvent venir à tout 

moment. Dit-elle difficilement


Moi : Tu as raison…Viens, dis-je en la prenant par 

la main


Elle : Mais ton dîner…


Moi : La seule chose que je veux manger en ce 

moment c’est toi. Dis-je en la regardant les yeux 

remplis de désir.


Je la vis glousser

Je l’emmena dans la chambre, lui ôta sa robe et la fit coucher sur le lit, je me déshabillais sous son 

regard, elle me regardait les yeux pleins d'envie, 

elle écarta ses cuisses et inséra deux doigts en 

elle en fermant les yeux, au fur et à mesure que je 

me déshabillais elle était entrain de se masturber, 

elle sait que ça me rend fou je me sentais déjà à 

l’étroit dans mon pantalon, j’enleva ma veste et 

dénoua ma cravate...


Elle retira les deux doigts de

son vagin les porta à sa bouche et les suça, 

j’ouvris les boutons de ma chemise et elle remis 

ses deux doigts en elle en se masturbant de plus en plus vite gémissant…


J’étais désormais tout 

nu et ma verge bien tendu, je m’agenouilla sur les 

bords du lit, je tira ses jambes vers moi, et j’écartais bien ses cuisses, je lèche le liquide qui coule de son sexe dû à sa masturbation et je pose

ma langue sur son intimité, elle mouillait de plus en 

plus et je buvais son jus, je la suçais en faisant 

rentrer ma langue en elle et en insérant un doigt 

en même temps, je la sentais trembler dans mes 

bras, mais je la tenais fermement par les cuisses, 

avec mes deux pouces, j’écarta sa vulve et attrapa 

son clitoris entre mes dents en le titillant légèrement


Elle : Oh…Bébé. Dit-elle à bout de souffle


Je remontais ensuite plus haut en me saisissant de 

sa grosse poitrine ferme et chaude en les pressant

comme des citrons, je me saisis de un de ses 

seins et le mit dans ma bouche en le mordillant et 

le suçant avec avidité...


Elle se saisit de mon pénis 

et le frotta contre sa cave


Moi : Hum…Tu veux le sentir en toi c’est ça ?


Elle : Oui bébé


Moi : Mets-le alors. Dis-je en la regardant dans les 

yeux 


Elle ne se fit pas prier elle le fit alors rentrer en elle 

en fermant les yeux…Je me mis à grogner de 

plaisir, sa chatte était chaude exactement comme 

j’aime, elle referma ses jambes sur ma taille, je fis des vas et viens lents en elle, mais la chaleur de son sexe m’excitait de plus en plus…J’accélérais alors la cadence


Elle : Oh oui…bébé…Dit-elle en me tenant fermement par les fesses en m’accompagnant avec son bassin...


Ses seins me narguaient insolemment, je remis alors 

un dans ma bouche tout en continuant à me mouvoir en elle, je sentais que j’allais bientôt venir


J’allais de plus en plus vite en m’enfonçant profondément en elle, elle se mit à me griffer le dos, je ne tarda pas à éjaculer, quelques secondes plus tard elle atteignit la jouissance également…Je 

posa ma tête dans son cou en restant toujours en 

elle, et elle me caressait les cheveux doucement…


Moi : Je t’aime Chérie


Elle : Je t’aime mon cœur.




Dans la peau de Melyssa Emane


Pendant le cours je suis assez distraite…Je 

n’arrête pas de repenser à ce qui s’est passé Dimanche avec Stéphane, j’ai tellement honte, un homme que je ne connais même pas depuis deux  mois…J’étais prête à lui donner ma virginité aussi 

facilement…


Comment pourrais-je le revoir sans être gênée…

Il va me prendre pour une de ces filles faciles c’est sûr.


 Nous sommes mercredi aujourd’hui et je ne me suis pas rendue à son cours Lundi, je ne voulais pas le voir…


Ou du moins, j’avais peur de le revoir


 : Mademoiselle Emane êtes-vous toujours avec 

nous ?


C’est le professeur d’Economie qui vient de me 

tirer de mes pensées…


Moi : Oui bien sûr Madame

: Alors rappelez-moi ce que je disais ! 


Tous les élèves se retournèrent pour me regarder


Moi : Vous disiez que le marché du travail désigne 

le marché théorique où se rencontrent l’offre et la 

demande de travail et que l’offre de travail est constituée par les salariés et les personnes en recherche d’emploi.


 : Hum bien…Dit-elle


Ainsi on continua le cours…Je dois avouer que j’ai 

eu chaud!


Les cours se sont terminés trente minutes plus tard 

pour mon plus grand soulagement…Je rejoins mes amies en salle de permanence pendant la pause…


Moi : Salut les filles


Yvana : Salut ma puce


Reine : Hum ne nous salue pas! Raconte plutôt 

comment ça s’est passé Dimanche! Depuis tu nous évite. 


Yvana : Oui c’est vrai tu aurais dû nous faire le 

compte rendu Dimanche soir sur Whatsapp mais 

tu ne t’es pas connectée depuis, tu n’es même pas 

venue nous retrouver à la pause comme à 

l’accoutumée!


Moi : C’est vrai les filles, je suis désolée…Vous 

savez que c’est la semaine des contrôles dans ma 

classe du coup je rentrais tôt…En vrai je les évitais 

un peu j’avais honte de moi. Mais ce sont mes 

amies je sais qu’elles ne me jugeront pas 


Yvana : Jusqu’à tu ne viens pas aux cours de Stéphane ? D’ailleurs il n’a pas arrêté 

de nous demander où tu étais...


Reine : C’est vrai! C’est là où nous avons su qu’il 

s’est passé quelque chose que tu évites de nous 

dire.


Elles me regardaient avec l’air d’attendre des 

explications…


Je me mis alors à leur raconter ma journée avec 

lui, sans rien omettre...


Yvana : Waouh


Reine : Pour une fois je n’ai pas de mots…Donc 

Stéphane est plein aux as! 


Yvana : Je m’en doutais un peu…Il faut voir le 

genre de vêtements qu’il porte! Tu sens que ça 

c’est pas la Chine ou la Turquie, c’est de bonne qualité! 


Reine : Donc tu dis aussi que tu l’as branlé! ça 

c’est mon élève. Dit-elle en sautillant


Yvana : La petite là c’est une sournoise! Elle se jouait 

les saintes alors qu'elle est plus folle que nous 


On se mit à éclater de rire toutes les trois


Moi : Non mais je ne sais pas ce qui s’est passé! J’étais vraiment prête à franchir le cap!


Reine : Maman c’est le goût! Là seulement c’était 

les préliminaires quand ça va rentrer là tu vas 

seulement mourir avec le goût! 


Yvana : Toi tu es trop sauvage Reine ! 


Reine : Mouf!


Moi : De toutes les façons, il a bien montré que je 

ne lui plais pas! 


Yvana : Mais non, je pense qu’il avait juste peur 

que tu regrettes! Peut-être qu’il n’a jamais eu 

affaire à une fille vierge...


Reine : Oui c’est vrai! Mais je te propose de le 

rendre jaloux pour être fixée! 


Yvana : Très bonne idée


Nous discutâmes encore un peu jusqu’à ce qu’on 

sonne la fin de la pause…

 

A la fin des cours je décidais de respirer un grand 

coup et me rendre au cours de Stéphane aujourd’hui


Il n’était pas encore là, je papotais donc gaiement 

avec mes amies jusqu’à ce qu’il rentre dans la 

salle, nos regards se croisèrent instantanément, je détourna les yeux…


On débuta le cours, ceux qui ne comprenaient pas 

posaient des questions et certains lui montraient 

des leçons qu’ils ne comprenaient pas! Bref il était occupé, même si je sentais son regard sur moi des fois.


Reine : Le pauvre il ne fait que te dévisager. Me dit-elle à l’oreille


Je me contentais de sourire


Dès que nous avons terminé, j’étais la première à me 

diriger vers la sortie, les filles me suivirent


Yvana : Pourquoi tu es sortie aussi vite ? On aurait 

dit que tu avais le diable aux trousses! 


Moi : C’est le cas! Je ne veux pas qu’il essaye de 

me parler! 


Reine : Et moi je suis d’accord! Elle doit le faire 

mariner un peu c’est trop facile 


Yvana: J’ai une envie pressante les filles 

accompagnez-moi aux vestiaires 


Reine: Allons-y


Moi: Je vous attends au portail je vais rapidement 

faire une recharge de crédit chez le boutiquier


Alors que j’étais au portail Franck mon ex 

m’attrapa violemment le bras


 : Melyssa


Moi : Qu’est-ce qu’il y a ? Lâche-moi! Dis-je en me 

dégageant vivement


Lui : C’est quoi ? Je veux juste discuter avec toi! C’est ton teint métisse là qui te trompe? Tu te prends 

pour qui pour m’ignorer de la sorte ? Dit-il en 

m’empoignant violemment le bras pour la seconde fois


Les autres élèves nous regardaient, personne 

n’osait intervenir car Franck est réputé pour être un 

garçon assez nerveux et qui se bat facilement du 

coup les gens le craignent…


Moi : Lâche-moi Franck t’es complètement malade ou quoi ?


Lui: Je ne te lâche pas jusqu’à ce que tu m’écoutes



: Lâche là tout de suite


Je reconnu cette voix, je savais que c’était lui…


Franck: Toi tu es qui ? 


Stéphane: Je suis celui qui va casser tes dents de 

lait et te faire rentrer chez toi rien qu’avec ton slip 

Bob l’éponge si jamais tu ne la lâche pas. Avait-il 

dit d’une voix calme! Si tes parents ont raté ton 

éducation je vais me faire un plaisir de te rééduquer. Maintenant ne me fais pas perdre patience car je n’en ai pas beaucoup, je ne veux 

pas avoir à me répéter. 


C’est à ce moment que mes amies apparurent 


Yvana : Euh il se passe quoi ici ?


Il me lâcha violemment


Franck: De Toutes les façons tu es même une fausse fille. Avait-il dit en partant


Les autres élèves se mirent à lui huer dessus, et il 

s’en alla accompagné de ses amis. 

Je pense qu'il a été influencé par le physique de Stéphane, c'est clair qu'il n'aurait pas fait le poids...


Reine et Yvana s’approchèrent de moi


Reine : ça va ma puce ? qu’est-ce qui s’est 

passé ?


Yvana : Il t’a fait mal ? 


Moi : Il m’a un peu brutalisé car il voulait me parler 

et que je n’étais pas disposée à l’écouter! Dis-je en me massant le bras


Reine : Quel Batard!


Yvana : Un vrai con


Reine : On dirait que Stéphane est énervé


C’est à ce moment que je leva le regard vers lui, en effet il avait l’air énervé, mais pourquoi au juste ? 


Il s’approcha de nous


Lui : Je te dépose chez toi.


 Ça avait beaucoup plus 

l’air d’un ordre que d’une proposition. 


Moi : Ok. Je ne sais même pas pourquoi j’ai accepté, j'aurais dû l’envoyer paitre! 


Lui : Les filles je peux vous avancer si vous 

voulez…Dit-il à l’endroit de Reine et Yvana 



Yvana : Euh non non on va vous laisser 

seuls…Avait-elle dit en tirant Reine


Elles me firent un clin d’œil…Ce qui me donna envie de rire, mais je me suis retenue


Je le suivais en silence, il s’est garé à 100 mètres du lycée, apparemment il ne voulait pas que les gens voient son véhicule…Il déverrouilla la voiture, je pris place du côté passager


L’atmosphère était tendue, je ne comprenais pas 

pourquoi il était énervé…


Lui : C’était qui ce garçon ? 


Sa voix était calme 

mais je pouvais y percevoir de la colère


Moi : En quoi ça t’intéresse ?



Lui : Tout ce qui te concerne m’intéresse. Disait-il 

en me regardant


Moi : Et ça t’intéresse en tant que qui ? Je ne suis 

pas obligée de te répondre. Dis-je en croisant les 

bras sur ma poitrine


Lui : Lyssa arrête de faire la gamine! Tu aurais 

voulu que je le laisse te violenter devant tes 

camarades? Rien que pour t’avoir sorti de ses 

griffes tu peux quand même avoir la décence de me répondre! Je ne savais pas que tu sortais avec 

des petits morveux de ce genre…


Moi : Je sors avec des petits morveux de ce genre 

pour ne pas que les hommes comme toi me traitent de gamine et me voient comme leur petite sœur.

Répliquais-je avec véhémence


Lui : Lyssa je…


Je ne voulais pas écouter plus et je descendis de la voiture, il avait vraiment le don de me mettre les nerfs…


Je l’entendis m’appeler derrière, mais je héla 

rapidement un taxi et m’engouffra à l’intérieur.



Dans la peau d’Yvana Ndombi


J’ai vraiment aimé la réaction de Stéphane tout à 

l’heure, ça se voit que Mel ne le laisse pas 

indifférent, les deux formeraient vraiment un beau couple…J’espère qu’ils arriveront à se retrouver…


C’est vrai qu’il y a des jours où j’aimerais bien sortir avec un jeune homme,vivre une vie normale, comme les 

jeunes filles de mon âge, mais hélas, on dirait que 

le bonheur ce n’est certainement pas pour les 

gens comme moi…


Quel homme accepterait 

d’avoir une relation sérieuse avec une prostituée? 

Ou même l’épouser ? Quand on sait que le taux de 

chance qu’elle ait couché avec un de ses proches 

est très élevé…

 En plus de ça je suis stérile, je ne pourrais jamais avoir d’enfants…Quel homme 

voudrait faire sa vie avec un ventre vide? 


J’aime J.B mais malheureusement nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêts, il me comble de cadeaux et au lit on s'entend plutôt bien mais il ne veut jamais faire de loisirs avec moi...


Ça me vexe un peu mais bon, vu son âge aussi ce n’est pas 

évident, nous ne pouvons pas avoir les mêmes aspirations…


Mais c’est un choix de vie, dans la vie on a pas toujours ce qu’on veut, j’ai malgré tout choisi J.B c’est le meilleur choix pour moi…

Là je suis entrain de rentrer chez moi, j’ai trois jours de 

repos cette semaine, ma tante me les a gracieusement accordé du coup j’en profite.

 

En marchant j’aperçois Nelly, la petite-amie de ma 

tante dans une voiture avec un homme…Je sais 

qu’elle est également une prostituée mais bon…Ils 

avaient l’air vraiment amoureux…


Je m’arrête chez la vendeuse de gâteaux du quartier pour en acheter ainsi qu’une bouteille de lait caillé


Moi : Bonsoir maman


: Bonsoir ma fille ça va? Je te sers comme d’habitude ? Me demande t-elle avec un grand sourire


Moi : Oui Maman et surtout n’oublie pas de…


: Mettre beaucoup de sucre dans les gâteaux


Nous éclatons de rire toutes les deux, elle connaît 

déjà mes habitudes


Alors qu’elle me servait

 j’entendis


: Maman c’est moi qui paye


Je me retourne et c’est celui qui m’avait suivi et 

soulevé mon sachet la dernière fois


Moi : Encore vous ? Ismael c’est ça ? Dis-je en 

fronçant les sourcils


Lui : Oui exactement, je suis content que vous 

vous rappeliez de mon prénom. Dit-il avec un 

grand sourire


Qu’est-ce qu’il a à aimer sourire comme un clown? 

Heureusement qu’il est mignon très mignon même, je pris mon temps pour le détailler, il est grand assez costaud et de teint clair...

si il avait de l’argent ce serait vraiment parfait! 

Dommage Dieu ne donne pas tout comme on dit…


Moi : Vous me suivez ou quoi?


Lui : Je vous l’ai dit tant que vous ne m’accorderez 

pas une chance je ne vous lâcherais pas. Dit-il 

avec son éternel sourire


Moi : Une chance pourquoi au juste ? ça devient 

du harcèlement hein! Je peux porter plainte!


Lui : Je veux juste vous connaître Yvana…C’est 

tout !


Moi : Qui vous a donné mon prénom ? 


C’est à ce moment que la vendeuse me signifie 

que mon sachet est déjà prêt


Moi : Merci maman. Dis-je en prenant le sachet 

avec le sourire


Elle : Mais vous formez un beau couple hein…



Moi : Maman pardon il ne faut pas lui donner de 

faux espoirs…


Il sortit son portes-feuilles et paya ma commande


Lui : Et surtout gardez la monnaie maman


Moi : Mais non pourquoi tu payes ? Déjà que tu ne 

dois pas avoir beaucoup d’argent! Maintenant tu 

feras comment après ? 


Lui : Ne t’inquiète pas pour moi


Elle : Merci oh mon beau fils. Il se mit à sourire


Moi : Mais maman ce n'est pas ton beau-fils!


Elle : Allez-y passez une bonne soirée


Moi : Hum tu me chasses hein! En tout cas demain je suis là! 



En chemin je dégustais tranquillement mes 

gâteaux et lui me suivait comme d’habitude


Moi : Tu n’es pas fatigué hein. Dis-je en m’arrêtant


Lui : Fatigué de ?


Moi : Fatigué de me suivre! Je te l’ai dit, tu perds 

ton temps! 


Lui : Tu as bien dit ‘’Mon’’ temps, donc si je décide 

de le perdre avec toi ça me regarde. Dit-il en 

souriant


Moi : Tu n’as donc rien d'autres à faire? Dis-je dépassée


Lui : Rien de ce que j’ai à faire est plus important 

que de passer du temps avec toi…


Ça m’a fait bizarre qu’il me le dise…Personne ne 

m’avait jamais dit ça…En fait ça m’a touché…


Je ne sais pas si il est sincère, mais ça m’a fait quelque chose…


Il a dû remarquer mon trouble


Lui : Pourquoi parais-tu troublée par ce que je 

viens de te dire ? 


Moi : On me le dit rarement…


Je ne devais tout de même pas lui dire qu’on ne 

me l’a jamais dit…


Lui : Tu as de la valeur Yvana, et tu es une perle 

n’importe quel homme censé voudrait passer du 

temps avec toi…Je t’ai vu tout à l’heure avec la 

maman vendeuse de gâteaux, tu lui parles avec un 

profond respect, tu rigoles avec elle, tu l’appelles 

même maman, signe que tu la considères comme 

ta mère, donc tu as reçu une bonne éducation…


Il y a des signes qui ne trompent pas…Quelqu’un de bien ne s’ignore pas, je pense que ce sont les circonstances de la vie qui t’ont obligé à avoir cette carapace que tu portes, tu n’es pas celle que tu veux montrer aux gens, tu es bien mieux que ça et 

tu mérites d’être heureuse.


Pendant tout son discours j’ai senti des larmes 

couler sur mes joues, qui est cet homme? 

Je me suis enfuie en courant chez moi, et me suis dirigée 

directement dans ma chambre, je me suis mise à 

pleurer, il m’a vraiment touché, je ne sais pas qui il 

est, mais je ne veux plus le revoir, je ne veux pas être vulnérable devant lui, car en quelques minutes il a réussi à percer et à déceler une grande souffrance que même mes amies n’ont pas encore 

réussi à voir en sept ans d’amitié…


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