CHAP8

Write by kony ariane

Je ne faisais pas une crise cardiaque non mais plutôt une crise de panique.

Tout en moi s’était emballé. J’étais pris d'une soudaine peur intense et d'une anxiété qui ne disait pas son nom. Ma gorge s’était serrée et j'avais l'impression que je manquais d'air.

J’étais à genoux tête sur le lit. Je ne pouvais pas bouger.

- que t’arrive-t-il ?

-je…

Elle s'est mise à me masser le haut des épaules et me demandait de la suivre dans cet exercice de respiration qu'elle me montrait. Toujours en m'incitant à continuer l'exercice de respiration. Elle s'est  mise à exercer de petites pressions sur l'ongle de mon pouce gauche.

-je suis là, je suis là. Respire tout doucement.

Peu à peu, je me suis calmé. Elle m'a aidé à me relever et à m'assoir sur le lit.

-je t’avais prévu une surprise mais j’ai tout gâché par mes conneries.

-n'en parlons pas, tu dois te détendre. Je devrais te conduire à l’hôpital

-non ça va

-dans ce cas j'appelle notre médecin de famille

Ce dernier à statué de ce que je viens de faire une crise de panique.

Elle voulait qu'il vienne, mais j'ai promis me rendre à sa clinique le lendemain à la première heure.

- laisse-moi-t’aider à te déchausser

-ce n'est pas ce que j’avais prévu pour nous

-pour l'heure tu dois te détendre.

Elle m'a aidé à retirer mon haut et mon pantalon. Voilà la femme que j’ai choisie. Elle avait toujours été prévenante et tout aussi surprenante. J'ai honte de lui avoir fait autant de peine.

-je vais te faire un thé à la camomille ça  t’aidera.

-non !

-ça va te faire du bien

-je le sais mais, je ne veux pas que tu me laisses seul. Reste avec moi s'il te plaît.

-je ne comptais pas te laisser seul dans cet état. Je vais juste te faire un thé et je reviens.

J’avais l'impression qu’elle était partie depuis des heures. Je pouvais sentir mon cœur battre au niveau de mes tempes. Elle est revenue avec une tasse fumante à la main.

Après quelques minutes, elle m'a donné son breuvage.

-viens dans le lit avec moi. J’ai besoin de te sentir près de moi.

-je suis là

-viens s’il te plaît. Si je devais mourir, je souhaiterais que tu trouves la force de me pardonner.

-arrête de dire des bêtises. Tu ne vas pas mourir maintenant

-j’aurais pu

-mais non. Maintenant repose toi.

-tu resteras même si je m’endormais ?

-je resterai

Je me suis blotti contre elle. Son parfum est doux. J'ai l’impression de la découvrir pour la première fois. J'ai rapproché mon nez près de son sein. Je pouvais voir le tissu de sois bouger à chacune de mes expirations. De mon autre main libre, je me suis mis à caresser son épaule gauche, son bras, son ventre. Elle s’était figée. Elle a peur de ce que je pourrais faire.

-je crois que tu devrais dormir un peu

-ce que je fais est bien plus important.

-Clark…

-Oui mon amour gémis pour moi. Je venais de lui mordiller le bout du téton.

-Je crois que je vais y aller. Ce serait plus sage.

-non amour reste là.

Je me suis redressé et j'ai pu lire dans ses yeux qu’elle me suppliait de ne rien tenter. Comment puis-je ne pas le faire. Je la désire comme jamais, sinon plus que la première fois.

J'ai glissé ma main sous son haut afin de titiller ses tétons. Je me suis davantage penché au dessus de sa tête pour capturer ses lèvres. J'y ai posé un baiser très chaste. Je dois faire attention à ne pas la faire fuir.

J'ai embrassé ses yeux et les moindres recoins de son visage. J’ai fini par glisser ma main sous sa jupe. Dieu merci c’était une espèce de jupe paysannetrès fluide. Je caressais ses cuisses, son entrejambe. Je n'osais pas encore approcher son abricot.

Je l'ai roulé sur le côté afin de baisser la glissière de ses vêtements. En maître de cérémonie, j'avais ôté en un temps record ses vêtements tout en continuant de lui baiser les moindres recoins de son corps. Je me suis appliqué à le faire. Ma femme avait fermé ses yeux. Je voyais qu'elle se forçait de le faire comme pour ne pas voir mon visage qui l'aurait sans doute ramené à la réalité, ma trahison.

J’étais tellement tendu comme la première fois où je l'avais embrassé. J’étais à cette époque un adolescent.

Ma langue passait partout. Elle était en sous vêtements.

Je me demande comment j’ai pume détourner de ça. Un corps aussi magnifique doit être scandé à chaque instant. J'avais pris ses seins au travers de son soutien-gorge. Je mordillais où je pouvais. J'ai fini par libérer ses seins sans lui ôter son soutien. Elle avait toujours les yeux fermés. Elle comme moi adorons nous regarder dans les yeux pendant ses moments coquins.

Je suis descendu vers son entre-jambe pour lui affliger le même traitement qu’en haut. Je me félicitais car j’étais très habile. Ma langue bougeait tel un reptile. J’ai mis son string sur le côté et j'ai introduit ma langue dans son fruit rouge. J'ai eu mal de ce constat. Ma femme mouillait tel un arbre voyageur. Son jus était chaud, humide et de bon goût.

Plus d'un an que je m’en étais éloigné. J'ai introduit en elle un doigt tout en continuant l’ouvre de ma langue. Lorsque  j'ai voulu lui enlever son dessous, elle m'avait arrêté de sa main.

Le message est bien passé. J'ai continué mon ouvre. Ma femme en redemandait encore en dépit de son mutisme. J'ai fini par lui grimper dessus, n'en pouvant plus. Son string toujours sur le côté, je me suis introduis en elle. Cela n'a pas été facile. Elle était davantage serrée. J'ai eu l'impression de lui prendre sa virginité une seconde fois.

Elle grimaçait. Je lui faisais mal. Je suis ressortie pour lui appliquer la douce caresse de ma langue. Lorsque qu’elle s'est détendue, je me suis à nouveau introduit en elle. Je l'ai labouré avec toute la grandeur de mon amour. Je ne voulais pas que ce moment prenne fin. Je me suis maîtrisé pour ne pas juter trop vite. Ma femme ondulait à présent du bassin. On aurait dit qu’elle dansait pour moi.

Je me suis retiré, j’ai enlevé son dessous et son soutien et avant qu’elle ne pense à me repousser, je me suis introduit à nouveau en elle, la labourant tel un forcené. Je l'ai retourné pour la prendre par derrière.

Je me souviens la première fois que je l'ai prise dans cette position, elle appréhendait un peu mais m'avait fait confiance. Je revis la jouissance qu’elle avait eue. Elle jouit abondamment. Je ne me savais pas aussi viril. Je lui donnais de l'amour et j’en recevais d'elle. À chaque fois qu’elle jouissait, mon membre se gonflait comme mon ego.

Nous avons fait l’amour pendant trois heures peut être. Elle avait finit par être épuisée.

Elle s’était écroulée sur le lit.

Je reconnais notre chambre. Cette odeur de mouille et de semence m’est familière.

Nous n'avons pas de jour pour faire l'amour. Nous le faisions tout le temps. Parfois tous les jours d’un mois. J’ai connu ma femme dans toutes les conditions, à n’importe quel moment.

-je t’aime mon amour. Je n’aime que toi et pour toujours.

Elle s’était assoupie. Je l'ai regardé dormir un bon moment, avant de finir par le faire moi-même.

Lorsque je me suis réveillé à quatre heures, ma femme n’était plus dans le lit.

L’écrin que j’avais ouvert sur sa table de chevet était refermé. Elle n’était pas dans la salle de bain. Elle a quitté la chambre ?

J'allais sortir lorsque que je l'ai rencontré à la porte.

-où étais tu ? Tu as promis rester avec moi

-j'étais allé chercher de l’eau

-tu aurais du me réveiller, j’y serais allé pour toi.

-je vais retourner dans la chambre vue que tu vas mieux. Je dois finaliser ma présentation de tout à l’heure.

-vas sous la douche, je te rejoins.  Je vais chercher ton ordinateur. Rien que cette fois, ne me refuse pas ça.

Elle a eu un soupir et se dirigea vers la salle de bain. En athlète, j’étais revenu en un rien de temps.

Elle est belle ma femme. J'ai entrepris de la laver moi-même, c'est à cet instant qu'elle s'est mise à pleurer.

-je te jure que ça n'arrivera plus jamais. Je me suis égaré loin de la meilleure chose qui m’ait été donnée.

-Peut être que nous devons…

Elle n'a pas eu le temps de finir cette phrase que je redoutais.

 Je l’ai empêché de la terminer. J'ai pris ses lèvres dans un baiser qui pour moi disait tout.

Elle s'est cramponnée à moi comme pour oublier ce qui trottait dans sa tête.

Il n’y avait que nous. Plus rien ne comptait.

Lorsque nous avons terminé notre douche, je l’ai entraîné dans la chambre pour la posséder à nouveau. Je voulais l’imprégner de moi.

Je voulais qu'elle se souvienne d’où nous venons et jusqu’où nous nous sommes promis d'aller ensemble, même si je m'étais détourné du chemin.

Lorsque nous avons ouvert les yeux le matin, Chanys et Joël étaient dans notre chambre.

-Joël, tu vois ? Ils ne vont pas divorcer. Ils ont dormi ensemble comme avant. Venais de dire Chanys.

-c’est peut être ce qu'ils veulent nous faire croire, renchérit notre fils.

 

Mon Dieu, ce petit est aussi dur que moi.

-j'ai une idée, et si nous partions au Gabon voir vos grand parents ? Juste une semaine.

-ils ont école.

-je le sais bien. Je pourrais voir leur proviseur. Mes enfants sont brillants. Cinq jours d'absence ce n’est rien. Alors ça vous dit ?

Ils étaient fou de joie, surtout Joël. Ma femme, elle était un peu rétissante.

-mon amour ça nous permettra de passer une semaine en famille rien qu’entre nous loin de tout.

-maman dis oui s'il te plaît, venait de dire Joël

-entendu

 

Les enfants sont sortis à pas de course disant aller préparer leurs affaires.

-tu crois que c’est une bonne idée ?

-L'une des  meilleurs depuis quelques temps. Je t’aime mon amour

Je sais qu'elle n'est pas prête à me le dire. Je vais regagner sa confiance.

Je m'empresse d'appeler ma secrétaire afin qu'elle s’occupe des billets. Je crois savoir qu’il y a un vol en soirée le lundi.

Je dois passer voir le proviseur de mes enfants pour l'informer de leur absence, après quoi j’irai au boulot affecter quelques dossiers.

Lorsque je suis arrivé au bureau, ma secrétaire m'a fait savoir qu'Elsie voudrait me voir. Ça tombe bien j’ai deux mots à lui dire.

-bonjour Elsie, tu vas bien ?

-bonjour Clark, après l'humiliation que tu m'as faite devant ma tante comment puis je aller bien ?

-puisse que tu évoques des questions d’ordre privé, je vais aller droit au but. La première erreur que tu as commise, a été de narguer mon épouse avec ta cousine. La seconde et pas la moindre est que tu t’es donné le droit de venir chez ma femme, dans son royaume lui manquer de respect. Je crois te l’avoir dit à nos débuts, ma femme passe avant tout. Je peux me permettre des choses, mais toi jamais tu n'as gagné  ce privilège. Nos relations seront strictement professionnelles maintenant. Tu es un bon élément ici comme à Abidjan. Tu décideras si tu restes ou pas.

-mais tu ne peux pas me faire ça, je suis tombée amoureuse de toi

-il n’était pas question de sentiments, n'est ce pas ce que tu disais toujours ? Tu parlais de pacte, eh bien il a pris fin.

-je présenterai des excuses à ton épouse si tu veux.

- Épargne-toi cette peine.

-mon amour s'il te plaît ne fait pas ça

-notre partenariat aurait pu durer encore longtemps si tu n’avais pas pris ces libertés.

-je ferai ce que tu veux, reviens sur ta décision.

-c’est toi qui as pris cette décision pour nous alors tu vas l’assumer comme la grande fille que tu es.

Elle a essuyé la larme qui venait de couler, et est sorti de mon bureau.

Elle n’aurait jamais dû se présenter chez moi.

C’est vrai que le sexe avec elle est bien mais pas aussi bien pour que je perde ma femme et mes enfants.

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