CHAP9

Write by kony ariane

Notre séjour à Libreville se passe très bien. Ma femme et moi sont comme de jeunes mariés. Les enfants sont chez leurs grands parents. Nous, nous sommes au Radisson Blu Okoume Palace. Nous effectuons des activités avec les enfants en journée, après quoi il n'y a que ma femme et moi.

Je lui ai fait ma demande après que mon plan de la demande de renouvellement de nos vœux ait capotée.

Elle a dit oui. Elle accepte de nous donner une chance. Elle a choisi de croire en nous et notre amour. Crise ou pas crise de la quarantaine, c'est ma femme que je veux.

Je vais organiser quelque chose de somptueux pour l’occasion, une fois que nous rentrerons sur Cotonou. Nous avons profité pour informer ses parents.

Elle doit se rendre au Canada pour refuser l’offre à elle faite.

Nous sommes partis pour vieillir ensemble avec la grâce de Dieu.

Après notre petite escapade familiale, nous sommes rentrés chez nous plus que jamais unis et soudés...

Entre Joël et moi, ce n'est pas encore l'amour fou mais,  j'ai la conviction que ça viendra. Il est soucieux du bonheur de sa mère. Je la rends heureuse et je retrouve mon fils.

Elsie à l'air d'avoir bien pris la chose finalement. Elle a décidé de rester à Cotonou. Nos rapports sont cordiaux, pour notre plus grand bien.

Sandrine a décalé son voyage. Il est question qu’elle parte avec les enfants pour quinze jours. Ils rentreront deux jours avant Noël afin que nous passions les fêtes ensemble.

Je sais qu'elle redoute de me laisser seul, mais avant qu'elle n’émette ses craintes, je l'ai rassuré.

Je ne suis pas con non plus. Je ne prendrai pas le risque de tout gâcher.

 

Ma famille me manque. Cela ne fait que cinq jours qu'ils sont partis, mais j’ai l'impression que ça fait des lustres.

J'ai dîné pratiquement tous les soirs avec ma sœur. Et elle m’a confié des choses.

Lorsque ma femme a  décidé de me redonner une chance  après qu’elle m'ait surpris en plein ébats sexuels avec une fille, elle avait appris à connaître un jeune homme qui avait pris en maturité et savait ce qu'il voulait. Je n’étais plus le jeune garçon toujours à l'afflux d'un regard admiratif d'une quelconque fille. Je l’avais convaincu de ce que la seule que je voulais était elle et personne d’autre. Elle était sûre d'elle car elle me connait comme un livre lu et relu.

Lorsque j'avais commencé à être distant après toutes ses années de mariage, sa foi en moi était telle qu’elle n’avait pas une seconde douté de moi. Pour elle, j’avais besoin de me retrouver. Chacun a un jardin secret dans lequel il doit s’épanouir avant de pouvoir s’épanouir avec son partenaire.

Le soir où Joël notre fils lui a montré l'une de mes sexes tape. Elle en a eu le cœur brisé.

Elle s’était indignée du fait que notre fils puisse dire une chose pareille. « Cet homme ne ressemble en rien à ton père. Jeune homme je sais encore reconnaître mon mari. Allez va faire tes devoirs. Je réinitialise le portable pendant ce temps. » Elle avait trouvé le moyen de me défendre face à mon fils.

Ella avait pu parcourir le téléphone de long en large  et avait la preuve de mon infidélité.

Cela a été pour elle une période difficile, car je  n’étais pas là pour l’épauler, je n’étais tout simplement pas là pour elle.

Elle n'est  pas du genre à s'apitoyer longtemps sur son sort. Elle est pragmatique. À un problème elle doit trouver une solution.

Pour elle, la solution était bien de se séparer de moi.

 Un homme qui trompe son épouse c'est une chose. Lorsqu’il en arrive à inhiber sa famille, s'en est une autre.

Elle a choisi de me faire confiance une fois de plus.

Joël lui, a bien montré toute la rage qu'il avait envers moi son père,  pour  ce qu’il a vu, mais à aucun moment elle ne m'a enfoncé. Au contraire elle n’a fait que me défendre.  Elle, elle peutm'en vouloir mais lui n'en a pas ce droit. Je reste et demeure son père. Pour ce fait elle se devait de rétablir nos relations comme au paravent.

   

Sandrine Moyira

Nous sommes au canada depuis cinq jours. Mon mari me manque. L'avoir retrouvé me fait me sentir sur un nuage.

 Aujourd’hui avec les enfants, nous avons décidé de faire les boutiques. Je dois me trouver une robe pour la cérémonie de renouvellement de vœux et les enfants aussi doivent se trouver quelque chose à porter.

Je reçois un message de mon mari. C'est notre rituel depuis peu.  Il me bombarde de messages romantiques.

« Tu me manques ma coquine », il est terrible cet homme. Il ne se lasse pas de me faire l'amour.

« Rejoins-moi » Le rejoindre ? Où, il a du être interrompu. Il sait bien qu'il nous reste encore dix jours.

Je lance l'appel mais ça sonne en vain. Voilà ce que je disais, il doit être occupé.

Les enfants et moi, partons pour notre journée shopping.

Nous avons passé une excellente journée. Nous avons dégoté de très belles choses.

Dès que nous sommes rentrés, j'ai dû rappeler aussitôt mon cher mari car il m'avait laissé des tonnes de Messages.

-mon amour, comment vas-tu ?

-bien ma chérie. Tu me manques.

-tu me manques aussi.

-et mes enfants ?

-ils admirent ce qu'ils ont acheté

-eh ben j'espère que vous avez pensé à moi

-comment ne pas ? Tu vas adorer ce que je t’ai déniché

-je n’en doute pas.

Nous sommes restés ainsi à parler encore et encore, comme s’il n'existait que nous deux sur terre.

J'ai dû lui demander de raccrocher car il était une heure très avancé chez lui.

J'ai finalement parlé avec la boîte qui voulait faire de moi une associée.

 Le compromis que j'ai pu trouver est que j’ingère des sous dans la boîte et devient une associée passive. Pour l'instant le projet est de continuer à travailler et à vivre au Bénin.

J’étais sur mon ordinateur pour confirmer notre vol car nous partons après demain, lorsque j'ai reçu un mail des plus bizarre.

J'en prends connaissance encore et encore.

Je n'arrive pas à comprendre ce que cela veut dire.

Je ne vais pas me précipiter.

   

Clark

J'ai hâte que ma famille rentre. J’ai opéré quelques petits changements dans la maison. Je veux que tout soit parfait.

Ils doivent prendre leur vol d'une minute à l’autre et depuis que j'appelle le numéro de mon épouse ça ne passe pas. Même celui de l'appartement sonne dans le vide. Je parie qu'ils ont accusé du retard. Chanys prend un temps fou à se préparer. J'espère qu'ils n'ont pas raté le vol.

J'ai passé la pire nuit. J'ai espéré un appel de ma femme en vain. Ils doivent avoir fait escale en France pour prendre un autre vol pour le Bénin. Je n'ai toujours pas eu signe d'eux. Il est vingt heures et je suis déjà à l’aéroport avec ma voiture et le chauffeur de mon épouse. Je la connais. Elle a du faire beaucoup de shopping. Les passagers défilent encore et encore, et je ne vois aucun visage familier.

J’attends depuis un moment. Il est vingt et une heure trente et plus personnes ne sort. Je me rapproche de l'accueil pour savoir s'il y a des passagers encore derrière.

Elle a peut être eu un souci à la douane. A ma grande surprise, il n’y a plus personne. J’explique à la dame que mon épouse et mes enfants doivent être sur le vol. Très vite je suis introduis auprès d'un responsable, qui m’apprend qu’effectivement ils étaient attendus sur le départ mais qu'ils ne se sont pas présenté.

Là j’ai cru vaciller. Qu'est qui a bien pu se passer. Je n'ai aucune nouvelle d'eux. Leur est il arrivé quelque chose ?

J'appelle de suite Clarisse pour voir si elle a eu des nouvelles. Elle m’informe qu'elle est sans nouvelle  depuis hier tout comme moi.

Je ne comprends pas. Elle aurait cherché par tous les moyens de me contacter. Il en est de même pour les enfants aussi.

Je ne sais pas quoi faire. Je pourrais peut être me rendre à la maison et voir dans ses affaires le numéro de ses nouveaux partenaires.

Je prends ma voiture et demande au chauffeur d’en faire de même.

J'ai roulé comme un chauffard. J'ai trouvé le courrier que j’avais lu dans sa chambre.

Je lance l’appel et c'est le répondeur. Je laisse tout de même un message.

Je suis dépassé. Je cherche sur internet, le numéro de l'ambassade du Bénin là-bas et celui du Gabon. Je dois informer les autorités compétentes.

Je pense à effectuer le déplacement moi-même.

J’attends jusqu’à demain, d'avoir des nouvelles sinon j'alerterai nos parents respectifs.

A y penser, je pourrais demander à un vieil ami à moi qui est là-bas de chercher l’adresse correspond au numéro de l’appartement.

Je lance l’appel et lui expose la situation. De suite grâce à l’opérateur, il trouve l'adresse en question et me rassure qu'il s'y rendra d’ici deux heures.

Je ne peux qu’attendre. Il s’est rendu disponible pour moi alors j’essaie d’être patient.

Deux heures et demie plus tard, il me rappelle.

Je tombe des nus. Il me dit qu’il a vu Sandrine et les enfants et que je n'ai pas à m’inquiéter.

La première chose, je lui demande de me la passer.

Qu'est ce qui n'a pas marché ?

Pourquoi n'ont-ils pas pris leur vol ?

Et Madame ne juge pas nécessaire de me faire signe ?

Toute la crainte que je ressentais s'est transformée en une grosse colère qui ne dit pas son nom.

Lorsqu’elle prend le téléphone, tout ce qu’elle trouve à me dire c’est qu’elle me rappelle.

Elle avait raccroché le téléphone de l'autre. Non mais elle a perdu la tête ou quoi ? Je suis resté bouche ouverte tellement j’étais dépassé.

Mon ami m’a appelé pour me dire qu'il repartait de là. J'ai de suite rappelé le numéro fixe de l’appartement.

 

-Sandrine que se passe-t-il ? Pourquoi n’avez-vous pas pris le vol ? Pourquoi me laisses-tu sans nouvelles ? Parle voyons…

-il serait préférable que nous restions ici un moment. J’ai besoin de réfléchir à la suite des choses

-non mais tu te fous de moi ? Je croyais que tu nous donnais une nouvelle chance. Et nos vœux ? Nos familles et nos amis sont informés…

-pour l’instant les autres ce n’est pas ma priorité.  C’est de moi et de mon bien être qu’il est question

-qu’est ce que tu racontes ? Je vais passer combien de temps à m’excuser. Elle et moi c’était qu’une escapade. Il n’y aura plus jamais rien ni avec elle ni avec personne d’autre. Ne me dis pas que tu as été mesquine ces dernières semaines

-je vais te laisser. Tu dis des bêtises et je n'ai pas la patience de les écouter.

-et mes enfants ? Je t’avais bien dit que si tu voulais t’en aller tu devais les laisser en dehors de ça.

-ils seront bien mieux avec moi.

-tu veux me dire que tu me quittes ?

-c’est toi qui en a décidé ainsi. Heureux mariage à toi

Elle a raccroché. Je rêve ou quoi ? Elle m'a souhaité un bon mariage ?

Qui veut se marier ? Elle a perdu la tête ou quoi ? Je suis tellement en colère que je n’arrive pas à me calmer. Je l’aurais eu devant moi que j’aurais pu lui en coller une. Elle s’est bien jouée de moi.

Cela fait six jours que je n’ai pas de nouvelles de ma famille. C'est le soir du réveillon et je suis seul comme une âme en peine. Je n’ai rien qui me presse à rentrer. Je traine au bureau. Il y a une fête organisée pour le personnel et leurs familles. Sandrine, moi et les enfants aurions dû y faire un tour.

Je vais faire acte de présence et ensuite je vais rentrer chez moi.

Lorsque j’arrive, je suis abordée par Elsie qui me souhaite la bonne année. Elle et moi sommes en de bons termes.

Elle me tend un verre de champagne que je prends volontiers. Ça me fera du bien. J’ai besoin de me vider la tête ne serait ce que quelques minutes.

LA VIE AUTREMENT A 4...