Chapitre 10
Write by Myss StaDou
Chapitre 10
(Interdit aux moins de 18ans)
Une fois arrivés au lieu de la fête, une jolie maison dans une barrière un peu retirée de la route, nous entrons, Victor, Carole et moi dans le salon, où la fête débute petit à petit. La salle est quand même grande pour un salon et on y a installé diverses tables. On nous installe dans un coin de table, chacune d’un côté de Victor. Des collègues de Victor sont assis face à nous.
Victor se penche un moment vers moi :
− Tu es belle ce soir, Nick.
− Merci. Suis ravie que ça te plaise.
− Plus que tu le penses.
− Ah bon ?
− Tu as de beaux cheveux. Dommage que tu les caches si souvent.
− Que veux-tu ? C’est la mode, dis-je en riant.
Je lance un coup d’œil à ma sœur qui était silencieusement en train de vider un verre de vin blanc :
− Ça va, Carole ?
− Oui oui.
− OK.
Tu fais la tête que c’est moi qui t’ai invité ? Je ne veux même pas gérer celle-là. Elle m’énerve trop où je suis là. C’est par politesse que je ne l’ai pas plantée devant la maison. La soirée se poursuivit. On mange de très bons plats. Victor est de plus en plus silencieux.
− Vic, tu es sur que ça va ?
− Ça va. Pourquoi tu t’inquiètes ?
− Tu n’as pas l’air de t’amuser.
− Non, ça va.
Il semble tout de même un peu nerveux. Il jette sans cesse des coups d’œil sur sa montre. J’ai même eu l’impression que son téléphone vibre mais qu’il rejette les appels. Qui pourrait bien le chercher à cette heure ? Aurait-il des soucis ? Je bavarde avec une collègue de Victor assise à ma droite. Tournant à un moment la tête, je crois apercevoir une main sur la cuisse de Victor. HEIN ?! Comme la collègue me parle encore, je me retourne vers elle et passe sur ce que je viens de voir. Nous bavardons agréablement jusqu’à ce que la piste de danse soit ouverte et la musique se fasse trop forte pour parler. Soudain Victor se lève, prétextant un coup de fil urgent à passer :
− Il est plus de minuit ! lui dis-je. Ça ne peut pas attendre le matin ?
− Non.
Quelle réponse sèche ! J’ai aussi cherché. J’apprendrai à l’avenir à me mêler de mes affaires. Il s’éternise dehors, presque vingt minutes qu’il est sorti et je m’ennuie. Un jeune homme invite Carole à danser. Au bout de quelques minutes, je les vois se diriger vers la sortie. Ma sœur a-t-elle trouvé une victime pour ce soir ? Trop forte !
Dix minutes plus tard, je vois Victor et Carole rentrer ensemble dans la salle. Il marche côte à côte mais ne se parlent pas. Où est passé le cavalier de Carole ? S’est-il passé quelque chose dehors ? Ils s’asseyent à leurs places sans mot dire.
− Tout va bien ?
− Oui, répond Victor.
C’est chaud ce soir. Je veux aller danser, mais j’ai trop honte à cause de ma robe. Carole invite Victor à aller danser. Je ne crois qu’il ira plus par politesse que toute autre chose. C’est un ancien mapouka qui passe. Comme le morceau l’impose, Carole propose son postérieur seximent serré à Victor et se met à bien se trémousser sur le rythme de la musique. Elle n’a pas vraiment de gestes déplacés mais… C’est juste la danse non ? Pourquoi mon cœur tremble ? Je ne veux pas qu’on la confonde avec moi. Victor est trop beau ce soir. Une jolie chemise noire brodée accompagné d’un pantalon noir et des mocassins mettent son beau corps en valeur.
Je prends mon courage à deux mains et me lève. Je m’approche et Victor me voyant venir, s’arrête de danser et signale ma présence à Carole, qui comprenant le message, va danser avec un jeune homme qui attend devant eux. Repoussant mes cheveux sur mon épaule, je donne mon dos à mon homme et je me mets à bouger mon corps dans un mouvement langoureux qui sembla lui plaire. Il pose ainsi les mains autour de moi, comme pour contrôler le mouvement de mes hanches. Il sourit et me fait de petits bisous sur les oreilles. J’ai l’impression d’être seule au monde avec lui. C’est magique. Soudain Victor passe ses mains les longs de mon corps et me dit à l’oreille :
− Coquine …
− Quoi ?
− La fille-ci, tu m’étonnes de jour en jour.
− J’ai fait quoi ? demandé-je en voulant me retourner pour lui faire face.
− Non, reste comme ça. C’est très bien.
− Qu’est-ce qu’il y a alors ?
− Je croyais mal voir en me rendant compte que tes seins se baladaient à l’air libre. Tu as décidé de ventiler tout ton corps ? Ou tous tes strings étaient mouillés, madame ?
Je pique un fard. Il s’est rendu compte…
− C’est le modèle de la robe. J’allais faire comment ?
− En tout cas, ça ne me déplaît pas.
− Tant mieux, dis-je en jouant la courageuse.
Au bout d’une quinzaine de minutes, il me demande de l’accompagner dehors prendre de l’air. Ça chauffe déjà à l’intérieur avec tous ces gens qui dansent. Je prends dans mon sac le paquet de lotus pour essuyer la sueur qui ruissèle sur mon corps. La maison est plutôt grande. Elle est entourée de beaux jardins. Il y avait même dans un coin derrière des bancs en pierre où nous nous sommes assis. Le coin est assez retiré et très calme, malgré les bruits de la musique qui nous parviennent de loin.
Victor se tourne vers moi et me regarde dans les yeux un long moment. Je caresse mon bras dans un geste automatique, attendant qu’il parle. On dirait qu’il veut lire dans mon âme. Il semble préoccupé, mais je ne peux pas en parler avec lui, vu ses réponses sèches qu’il me farotte ce soir. Soudain il me prend dans ses bras pour me faire asseoir de profil sur lui.
− Victor, tout va bien ?
− Bien sûr. J’ai juste envie de …
− Hein ? !
Sa seule réponse est de baisser le haut de ma robe et de happer le bout de mon sein et de le sucer avec ardeur. Cela me fait un choc égal à un choc électrique. Je le laisse faire quelques instants, tellement emportée par cette caresse que je lui tiens même la tête. Mon corps commence à vibrer et je sens une partie de mon corps devenir chaude. Un instant de lucidité me frappe, me rappelant les dégâts possibles vu la robe que je porte, qui ne m’appartient pas d’ailleurs.
− Victor. Arrête, je t’en prie. Je ne veux pas mouiller sur ma robe.
− Tu es terrible ! s’exclame-t-il en riant. C’est quel genre de problèmes ? Regarde entre mes jambes et tu sauras pourquoi j’ai quitté la piste de danse.
En baissant les yeux, je vis une bosse dont je comprends l’existence.
Je lui fais autant d’effets, malgré toutes les belles femmes présentes ce soir ? Je me mords la lèvre, chauffée tout d’un coup par cette découverte.
− Ça te plaît, n’est-ce pas ? Quand tu frottais ton petit corps presque nue sur moi, je ne pensais pas à la danse, ma chère. Laisse-moi donc calmer mes ardeurs comme je peux.
− Mais pas ici. On peut nous voir.
− Ne t’inquiète pas. Dans l’état où je suis, ça ira vite.
− Quoi ?
Me soulevant, il se lève rapidement, prend une capote dans son portemonnaie et l’enfile.
« Weh cet homme va me faire vivre des choses.»