Chapitre 10

Write by Boboobg



...Hope Divine Nguakosso...

Je plonge dans l'eau et prend la pose pendant que le photographe me mitraille avec les flash de son appareil. Les yeux commencent a me piquer un peu du fait de les gardés ouverts sous l'eau mais le fait de savoir que le rendu des photos sera magnifique me permet de supporter ce désagrément. Apres une heure,je troque mes maillots,contre des tenus plus légères pour des photo a l'interieur,je suis deja extenué mais je ne peux plus faire marche arrière  autant en finir aujourd'hui. 

(...)

-yeah princess!u're amazing! 

je prend la pose en fixant l'objectif devant moi comme s'il s'agissait d'un adversaire ou d'un homme que je dois faire tomber sous mon charme. Ça oui je connais, presque tous les petits amis que j'ai eu étaient tous fou de moi ! Ça a toujours été le cas ! 

Apres une quinzaine de minutes,je peux enfin souffler. Pendant que la maquilleuse me demaquille,mon assistante me dit tout ce que j'ai manqué de cette journée. 

-cherlay,tu dis a ma soeur que je l'emmene avec moi a Milan dans deux semaines si elle a de bonnes notes !

-deja fait tu me l'a demandé ce matin ! et ton frere a appelé,il te demande de le rappeler, qu'il a des choses à te dire ! 

-pourquoi il en a fini avec sa cruche?

-(rire)moi je n'en sais rien, il dit que c'est important. 

-il m'enerve! et charly?

-il dit que tout est ok et te demande de sourire plus

-enfoiré! 

On part se prélasser  Cherlay et moi dans un salon de massage afin que je décompresse un peu avant de prendre l'avion  et en attendant l'heure de mon vol! ces deux derniers mois ont ete vraiment pénibles, je n'ai pas arrêté de sauter d'un avion à un autre. Qu'est ce que je veux, c'est la vie que j'ai choisi.  

Je quitte Atlanta pour new york ou j'habite partiellement depuis deux ans,faut dire que c'est sur un coup de tête que je m'y suis installé. J'avais juste envie d'être loin de tous le monde, ils ont une certaine manie de toujours cherché à me contrôler, comme si j'étais une espèce de  bombe à retardement pffff ! 

Il est trois heures du matin quand nous nous separons cherlay et moi sur le sol newyorkais. J'adore cette ville, les gratte-ciels, central parc, Broadway, quelques endroits que tu ne trouves nulle part ailleurs  . 

Je lui laisse son week end car j'ai besoin de me reposer et surtout que je sais que ce n'est pas facile de travailler pour moi. Faut dire que cherlay est la première à rester aussi longtemps à mon service.  

Rodolphe  m'attends à la sortie de l'aéroport. Quelques paparazzi ça et là mais bon, j'y suis un peu habitué depuis le temps. Et ils ne font que leur boulot ! 

Une heure plus tard, Rodolphe gare en bas de mon immeuble. Mon appartement se situe à Upper East Side, l'un des quartiers les plus wonderful de la ville, ici on croise les gens de ma trempe à tout les coins de rue. J'habite en tout cas quand je suis en pause, un magnifique trois pièces haut standing. J'adore mon appartement même si je n'y passe pas autant de temps que je devrais.  Je salue le concierge monsieur Robins qui comme toujours me complimente avec des blagues et je monte chez moi. 

Dès que j'ouvre la porte, Igor et Tay mes deux gros bergers allemands viennent dire bonjour à leur maman.  Rodolphe s'en ai bien occupé, c'est carrément lui leur père. Rodolphe vladislav est plus qu'un chauffeur pour moi, c'est aussi mon garde du corps et mon cuisinier, bref mon homme a tout faire. Originaire de la Russie, c'est un homme  grand, trapu, roux avec des tatouage de gangster, il ressemble à un iceberg mais au ondulé, c'est juste un chocolat fondant. Il m'a carrément vu grandir. Il me protège depuis que j'ai seize ans ! 

 Mais bon, depuis ma majorité, il reste à New York pour s'occuper de nos bébés, en quelques sortes, on se les partages. 

Séance câlin avec mes anges,  ils me lèchent le visage avec leur langues chaudes en poussant des aboiements, leurs queues bougeant dans tous les sens. Les retrouvailles terminés, je prends un bon bain avant de me mettre au lit. Les yeux sur le plafond, comme toujours le sommeil refuse de venir et pourtant, je suis tellement fatigué. 

Mes yeux se posent alors sur ma commode, c'est là que je cache ma dope. Les rideaux tirés empêchent la lumière du jour de pénétrer dans l'habitacle, il doit déjà être dix heures par là. 

Je descend de mon lit et vais ouvrir ma cachette. Oui je suis censé avoir arrêté, j'imagine déjà le visage de Mimi me dévisageant mais elle ne se rend pas compte à quel point  j'en ai besoin. 

Rien que pour m'en dormir ou pouvoir rester toute seule dans cette chambre, j'en ai besoin. Sinon, cette impression oppressante revient et seul Dieu sait dans quel état cela me met. 

 Je descend de mon lit, et ouvre la petite ouverture secrète de ma commode.  

J'en sors là boîte qui cache  ma poussière de fée. Je trace deux petites lignes sur le sol a l'aide d'une de mes cartes bancaires puis je m'affale de tous mon long afin de snifer en toute aise cette poussiere blanchatre qui fera mon bonheur dans peu de temps .

 Ma tête se renverse instinctivement en arrière et je ferme les yeux  afin de convenablement en apprécier les effets ! Je me tournes sur le dos et regarde mon plafon ou se trouve une imense photo de moi en couverture de magazine. C'est la première couverture que j'ai occupée, j'en suis tellement fière que je l'ai agrandi en emménagant ici. 

 Je prend a nouveau la petite boite a mes cotés et en ressort une seringue. Je melange ma petite poussiere blanche a de l'eau avant de me l'injecter  dans la veine ! Avec le temps, je sais le faire de manière à ce que ce ne sois pas visible demain en me levant. 

La bouche ouverte,le regard agare,je sens s'éveiller en moi un plaisir extrême. Je ne sens plus la peau de mon visage, j'ai l'impression d'entendre les battements de mon cœur. Et cette extase, c'est de la bombe ! je me sens bien,je me sens libre,je me sens en sécurité! 

(...)

J'essuie la bave sur ma joue et me réveille en grognant, fuck je me suis encore endormi par terre ! 

Je me brosse les dents avant d'aller prendre une douche. En allant me faire un sandwich, je croise Rodolphe ! 

Ro: привет моя принцесса (bonjour ma princesse) ! 

- привет дядя (bonjour tonton)  

Rodolphe et moi ne parlons la plus part du temps qu'en russe. 

Ro:tu as mauvaise mine, viens manger ! 

-(caressant les têtes de Tay et Igor ) j'arrive  ! 

Ro: Charly a appelé, tu sors ce soir ? 

-quelle heure il est ? 

Ro: vingt heures par là ! 

-yep.,j'ai envie de m'éclater ! 

Ro(le regardant méchamment) : hum dans ce cas je viens aussi ! 

-t'es sérieux ? 

Ro(souriant) :oui pour te surveiller ! 

-(de mauvaise fois) j'ai vingt deux ans dans peu, tu vas encore jour au chaperon longtemps ? 

Ro: aussi longtemps que tu ne saura pas prendre soins de toi toute seule, allez fini moi cette assiette j'appelle cherley qu'elle te trouve une maquilleuse (roulant des yeux) tu ressemble à un évadé d'asile ! Tu pars à Milan quand ? 

-dans deux semaines mais j'ai envie d'aller jouer à Vegas cette semaine ! 

Ro (sourire) on emmène les enfants ? 

-(rire) quand c'est Vegas monsieur est partant ! Bien sûr qu'on les emmène  ! 

Je caresse mes bébés avant de les laisser avec Rodolphe et d'aller dans ma chambre. Je crois bien que je vais m'éclater cette nuit , je n'ai envie de rien d'autre que de me saouler la gueule et d'avoir une bonne baise. 

J'ouvre mon portable pour tomber sur des appels en absence de papa, de charly(mon agent) et de Jo ! C'est bizarre qu'il m'appelle celui là mais bon, pas envie de lui parler. 

J'appelle plutôt phansia qui me raconte comment elle est super heureuse que je l'emmène avec moi bientôt à Milan. Et surtout que Mireille doit faire un tour à paris pour l'association. On va passé du temps entre sœur, si j'arrive à la supporter pendant toute une semaine bien sûr ! 

Ensuite j'appelle Dad ! 

-allo princesse ! 

-hi dad 

- c'est maintenant tu rappelle jeune fille ? Ça fait des jours que je tente de te joindre ! Comment te sens tu ? 

-(roulant des yeux) je vais bien dad et toi? 

-je vais bien chérie mais je m'inquiète, Mireille m'a dit qu'elle te soupçonne de te droguer à nouveau, Hope tu m'avais promis et je ne tolérerai pas que... 

-Dad je n'ai rien recommencer du tout, tu connais Mi, elle s'inquiète toujours pour un rien ! Dit moi plutôt comment va Alexis et Manon ? 

Manon n'a jamais pu laissé partir papa, elle s'est accroché et je crois qu'il a fini par se rendre compte qu'il avait besoin d'elle. C'est elle qui a été la première à me faire défiler. Ils ont tous les deux un fils, mon frère de huit ans Alexis. 

-comme toujours ta belle mère m'enmerde et ton frère va bien. Bébé, tu viens nous voir quand ? 

-dans pas longtemps dad ! 

-tu me manques beaucoup princesse ! Et ta grande mère a appris que tu avait été au pays les fêtes passés et m'a fait tout une crise parce que tu n'es pas allé la voir ! 

-(rire) grand-père n'était pas là bas alors ce n'est pas pour les beaux yeux de Godé que j'aurai mis mes pieds dans cette maison ! 

-Hope ! 

-quoi papa ? Elle m'énerve à toujours vouloir faire croire au monde que tout est parfait. On ne se supporte pas donc à quoi bon vouloir forcer les choses ? 

-je ne supporte pas Manon mais je suis bien marié à elle non ? 

-Manon est peut être compliqué mais ta père dad est un cas. On devrait même la placé dans un zoo pour que les gens viennent la voir ! Qu'elle se contente de la ribambelle d'enfants qu'à oncle Frank et me lache la grappe. Même tati Sam refuse de s'installer au pays à cause d'elle, une vieille mégère comme ça ! 

-(rire) je ne peux m'empêcher de penser à elle quand je t'entend parler de la sorte.(rire) tu lui ressemble tellement même si tu as raison  mais la prochaine fois s'il te plaît, vas y, juste un coucou lui fera plaisir 

-if you want daddy! 

-ok love you baby ! 

-love you!  

(...) 

Il est une heure du matin quand je met mes pieds dans le provocateur. L'une des boîtes de nuits les plus chic et pourquoi pas dire le plus chic de la ville des gratte-ciels. Suivi de ma cour, nous nous installons dans le hall intérieur de la boîte. 

L'éclate ne met pas de temps à débuter. De l'alcool, de la drogue, c'est une vraie soirée de débauche comme je les aimes. 

Ma team n'est composé que de gens un peu plus célèbres ou fils de riches, qu'est ce que vous voulez, on a l'argent et la jeunesse donc game over! Je ne tarde pas à repérer un beau mâle ténébreux à quelques salons de nous. J'envoie Bêtsie lui passer un mot et à voir son visage, je crois que je vais me le faire dans peu ! 



Deux minutes plus tard, on se retrouve dans les toilettes où nous nous tombant carrément dessus comme deux amant en manque. Sa gueule me dit quelque chose mais je suis déjà trop flingué pour me rappeler où je l'ai vu. Peut être un acteur ou un sportif. 


Je suis en train de bien le baiser quand Rodolphe ouvre en trombe la porte des toilettes et me retire de sur ma proie avant de me poser sur son épaule ! 


-(criant) родолф ты чё блядь! Положи мне на полу! (Rodolphe tu as quoi merde, dépose moi à terre ! ) let me mother fucker! (laisse moi fils de pute)! 

J'ai beau crier, je sais bien qu'il ne me laissera pas sans que je ne sois dans mon lit. Il me jette comme un sac dans la voiture ou pour le faire chier je me met à vomir en riant ! Putain qu'est ce que c'était bon ! 


... Quelques part à Porto Novo (Benin)... 

Mes yeux se reportent encore une fois sur ces photos. Certains criminelles n'ont même pas de cervelles pour camoufler un crime. On dirait les aventuriers d'un mauvais roman policier tellement, c'est pathétique ! 

Sergent : une aussi belle femme pourquoi se donner la mort ainsi ? 

-(rire) vous vous moquez de moi ou vous considérer vraiment ce crime odieux comme un suicide ? 

Sergent : mais enfin monsieur, c'est tellement claire ! 

-claire oui mais pas comme vous l'entendez. Regardez bien ses doigts de la main droite, que voyez vous ? 

Sergent : je dirai des traces d'ancre mais c'est normal puisque nous sommes dans son bureau monsieur ! 

-oui et dans quelle main se trouve ces traces ? 

Sergent(amusé) : la main gauche monsieur ! 

-ce qui veut dire ? 

Sergent : heu qu'elle était gauchère ? 

-et où se trouve l'arme qu'elle est censé avoir utilisé pour se donner la mort ? 

Sergent :heu sur sa main droite (réfléchissant) Ho elle ne peut pas avoir utilisé sa main droite  pour tirer vu qu'elle était gauchère ! (rire) vous êtes trop fort monsieur, il s'agit donc d'un meurtre ! 

-oui et je vous laisse le travail d'en trouver l'auteur. Je vous rappelle que je suis censé être en vacances depuis deux heures donc au revoir ! 

Sergent (rire) : au revoir monsieur ! 

Je quitte les locaux de la police nationale, récupère mes enfants à leur école et rentre chez moi. Comme à son habitude, Fatima m'accueille au pas de la porte comme la bonne femme musulmane qu'elle est. 

Ma douche prise, je place ma natte pour les ablutions avant de rattraper mes prières. Cela fait du bien de se confier à Allah. Il n'y a rien de mieux que la prière pour oublier toute les atrocités que je rencontres dans mon métier. 

(...) 

Un bruit, comme des pneus sur un sol lisse, ce bruit me rappelle mon enfance, quand le professeur tirait la craie sur le tableau pour réclamer le silence. Le genre de bruit qui vous fait grincer des dents. 

J'ouvre les yeux, je me rappelle être rentré mais pas de m'être endormi. Ce doit être la fatigue ! 

Je suis dans la chambre mais le silence apparent me fait comprendre que je suis seule, d'habitude, Fatima reste à mes côtés pour me masser les pieds après la prière. Et même le bruit des enfants, je ne le perçois pas. Cela m'inquiète, je descend du lit avec l'intention de voir où  ils sont passés quand l'air autour devient tout à coup lourd. 

Ce bruit de grincement s'accentue, comme s'il était juste dans mon couloir et que dans peu, celui si serait là devant moi. Le bruit est tellement assourdissant que du sang commence à s'échapper de mes oreilles et la douleur se fait ressentir. 

Une fumée noire m'empêche de voir même mes mains mais avec le bruit qui est devenu carrément invivable, je ne vois plus rien et je souffre le martyre. On aurait dit qu'une personne est en train de me déchirer les tympans de l'intérieur. Soudain, je sens une présence. Le bruit et la fumée disparaissent mais je ne suis plus dans ma chambre. On dirait une forêt oui c'est une forêt et au loin, je peux distinguer des bruits de voitures. Je n'ai pas le temps de me demander ce qui se passe, que je le vois là, devant moi, les yeux noirs et le visage sans expression. 

Je suis encore plonger dans la stupeur de cette vision quand il fonce sur moi avec une vitesse démoniaque et me plonge ses doigts dans la poitrine avant de m'arracher le cœur. 

-(criant) safourlaye ! 

Fati(inquiète)  qu'est ce qui se passe chéri, tu n'a pas arrêté de gigoter dans ton sommeil ! 

-hamdoulilah ce n'était qu'un rêve ! Un rêve vraiment bizarre ! 

Fati: tu sais ce qu'on dit des mauvais rêves mon amour, que ce sont les présages de Allah  pour nous prévenir d'un quelconque danger ! 

-oui tu as sans doute raison !

Fati: allons nous attabler et ensuite l'on priera d'accord ? 

-d'accord ! 

L'ambiance à table n'est maintenu que par les enfants et Fatima. Je me surprend même à lancer des regards furtives vers le couloir m'attendant sans doute a le voir apparaître par là . Je ne sais pas pourquoi, le sentiment d'être épier ne me quitte pas. Mais qu'est ce qui t'arrive ? Pourquoi fais tu un rêve aussi étrange ? Pourquoi cetera sensation ? 

Après le repas, chacun rejoint sa chambre. Demain, nous allons tous passer deux semaines au Maroc, j'avais besoin de repos par rapport au boulot. Les enfants et Fatima sont heureux comme tout. 

Fati (me rejoignant dans le lit) : alors c'était quoi ce rêve ? 

-rien de spécial chérie, d'ailleurs je ne m'en souviens plus très bien ! 

Fati: d'accord (posant sa tête sur mon torse) j'ai tellement hâte d'être à (me regardant bizarrement) pourquoi ton cœur bas si vite ? 

-heu rien 

Fati (yeux apeuré) : du sang sort de tes oreilles ! 

-quoi ? 

Fati (sautant sur ses jambes) : ou est mon téléphone ! 

-Fatima calme toi ce n'est sans doute rien de... 

Ma phrase reste en suspend car devant moi, mon cauchemars viens de prendre vie. Il est là avec ses yeux noirs, son visage blanc et son sourire démoniaque sur le visage tenant dans ses mains, mon cœur que je vois battre encore. 

Je m'écroule pendant que j'entends Fatima poussé un cri d'horreur. Je me sens partir en voyant ma femme me crier de ne pas lui faire ça et lui, derrière elle qui me souri. J'essaie de toute mes forces de montrer à ma femme ce qui se passe, mais elle ne semble rien voir. 

Lui, debout derrière elle, il resserre mon cœur dans ses mains qui suite à la pression explose. Le noir complet. 





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