CHAPITRE 11: SAUTER LE PAS.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 11 : SAUTER LE PAS.

Cette intrusion fit descendre leur excitation et remit leurs idées en place. 

 

« (Se tenant la tête en s'éloignant d'elle) Je suis désolé. Je. Je ne sais pas ce qui m'a pris (se retournant) Je ferai bien d'y aller. Je vais aller au salon. »

 

Il sortit aussi vite que possible de la pièce et se rendit vers le bar qui était dans le salon où il se servit un verre de scotch et le vida d'une traite. 

Aurore quant à elle se rhabilla rapidement et sortit à son tour avec les 2 verres à la main. Elle les déposa rapidement à la cuisine, dit aux employés de réchauffer le dîner et d'apprêter la table avant de monter s'enfermer dans sa chambre où l'attendait Wilma assise sur le lit. 

 

« Eh ben. Eh ben, eh ben. Mais ce que vous faisiez des trucs pas catholique dis donc. »

« (Posant ses mains sur sa poitrine) Wilma je, je ne sais pas ce qui s'est passé. On buvait du vin et on parlait et, et je n'ai pas compris ce qui s'est passé. Je, ô mon Dieu ! Je sens encore ses mains et ses lèvres sur mon corps. Je »

« Calme toi chérie, (prenant ses mains) regarde comment tu trembles. Respire, allez fais comme moi. »

 

Elle lui fit faire un exercice de respiration afin de l'aider à se calmer. Lorsque ce fut le cas, elle l'envoya prendre une douche. À la fin, la pression était redescendue. Wilma put alors bien la charrier comme quoi, le temps estimé pour qu'ils passent à l'acte était très long car la chose était imminente. 

  Lorsqu'elles redescendirent, elles trouvèrent les 2 hommes au salon en train de discuter. Les regards d'Aurore et son mari se croisèrent, elle détourna le sien la première avant de leur dire qu'elle allait vérifier où en était le repas. Quelques minutes plus tard, ils passèrent à table. Pendant tout le repas, Aurore ne parla presque pas, elle était perturbée par le regard que Will posait sur elle. Sa timidité avait refait surface et elle avait du mal à soutenir son regard. Ce fut de même pour le reste de la soirée. 

Le lendemain, les filles sortirent après le petit déjeuner, étant dimanche, Nathalie ne faisait pas de l'eau chaude à sa fille, ce qui faisait qu'elle avait sa journée de libre. Elles dirent d'ailleurs aux garçons qu'elles passeraient toute la journée dehors et qu'ils devaient se débrouiller tout seuls avec le bébé. Elles allèrent dans une boutique de sous-vêtements pour refaire la garde robe d'Aurore. Cette dernière s'offusquait devant les choix de sa belle sœur pour elle. Ce qu'elle prenait, selon Aurore, n'avait rien à voir avec des dessous, c'était plutôt des bouts de ficelles qui allaient dans tous les sens ou alors c'était qu'ils étaient très transparents. Dans tous les cas, ils ne cachaient vraiment rien des parties intimes, bien au contraire. Mais Wilma était bien décidé à les lui prendre. Elle ramassa donc des ensembles 2 pièces, 1 pièce, complets, dépareillés, nuisettes, jarretières et autres, tous beaucoup trop sexy. Aurore put prendre une petite poignée de slip normaux lorsqu'elle évoqua le fait qu'elle allait de temps en temps avoir ses menstrues 3 jours dans le mois et qu'elle aurait besoin de sous-vêtements confortables. Après là-bas, elles s'arrêtèrent dans un institut de beauté pour un soin du corps et une épilation. À la fin, elles se posèrent dans un restaurant pour manger et discuter. Aurore expliqua à Wilma que bien qu'elle était excitée à l'idée d'avoir des rapports sexuels, elle était tout de même effrayée. 

 

« Et si les choses ne se passaient pas bien ? Et s'il me trouvait nulle ? On m'avait dit qu'il fallait faire certaines choses et position au lit pour que ton homme soit satisfait. J'ai peur de ne pas être à la hauteur Wilma. »

« Ne te prends pas la tête inutilement et oublie toutes les bêtises qu'on a pu te raconter à ce sujet. Crois moi si Will ne s'est pas encore rendu compte que tu n'avais aucune expérience sur ce plan, il le découvrira certainement ce jour en te touchant. Et toi même tu peux le lui dire. Il te ménagera. Pour le reste, ne te met pas la pression, tu verras que ton corps te dictera ce que tu auras à faire naturellement. Tu ne t'en rendras même pas compte. Tout ce que tu auras à faire c'est de te lâcher et profiter du moment. Et crois moi c'est quelque chose que de faire l'amour avec l'homme que tu aimes, ça amplifie les sensations. »

« On m'a dit que la première fois c'est très douloureux. »

« Je ne vais pas te mentir, ça l'est. Il va quand même te déchirer l'hymen pendant la pénétration mais crois moi ça passe très vite et après tu connaîtras le plaisir à l'état pur. »

« Merci pour tout ce que tu fais pour moi et pour tes conseils Wilma. »

« De rien chérie. Tu sais je t'aime énormément, tu es pour moi comme ma propre petite sœur. Dès l'instant où je t'ai vu, mon esprit t'a adopté. Dans le fond, il savait que tu étais aussi folle que moi mais tu avais juste besoin d'un petit coup dans le derrière. »

 

Elles se mirent à rire avant de finir leur repas et rentrer à la maison en fin d'après-midi. Après avoir rangé les courses, elles s'occupèrent ensemble du dîner. Le reste de la soirée se passa sans encombre. 

   Les jours étaient passés rapidement et c'était déjà la veille du gala. Toute cette semaine avait été éprouvante pour William car il luttait énormément pour se contenir face à sa femme. Depuis la dernière fois dans le bureau, une tension sexuelle s'était installée entre eux et plus le temps passait plus il avait envie de la posséder. Il faisait tout pour ne pas se retrouver dans un espace clos tout seul avec elle. 

Il était dans son véhicule et se dirigeait vers le bar où il avait donné rendez-vous à Yannick car il avait besoin de parler à son ami. Il était particulièrement troublé parce que plus tôt dans la journée, il avait croisé la petite sœur de Sabrina avec laquelle il avait parlé et il se sentit coupable. Ça faisait plus de 2 mois qu'il n'avait plus pensé à elle, pas même une seule fois. Toutes ses pensées étaient envahies par le visage d'Aurore et le souvenir de Sabrina se faisait lointain dans sa mémoire. 

Il arriva le 1er au bar et commanda un verre en attendant son ami qui vint le trouver 10 min plus tard. Ce dernier commanda aussi son verre avant de regarder son ami qui avait l'air perturbé. 

 

« Que se passe t-il bro ? » Demanda Yannick à son ami en voyant la tête qu’il faisait.

« Je suis perdu Yan et je ne sais plus quoi faire. »

« Je vois, c'est quoi le souci ? »

« (Se passant la main sur le visage) C'est Aurore. »

« (Arquant un sourcil) Aurore ? Qu'a-t-elle fait ? »

« Elle ne me laisse pas tranquille. »

« C'est-à-dire ? »

« C'est-à-dire qu'elle est constamment dans ma tête et je n'arrive plus à réfléchir correctement. Je suis perdu. J'ai tout le temps envie de la voir, d'entendre sa voix, son rire atypique. C'était déjà dur après le baiser qu'on avait échangé mais ça l'est encore plus depuis que nous avons failli faire l'amour dans mon bureau. Depuis il y a une tension sexuelle entre nous et j'ai peur de ne pas pouvoir tenir longtemps. »

« Attends, arrête toi une petite minute, que je comprenne bien la situation. Tu dis qu'Aurore, on parle bien de ta femme n'est-ce pas ? »

« Tu en connais une autre ? »

« Je voulais en être sûr. Donc je disais: tu dis que depuis un moment tu penses à elle à tout moment et que tu as envie de lui faire l'amour, c'est bien ça ? »

« Exact. »

« Tu as des sentiments pour elle ? »

« Je crois que oui. »

« Tu crois ou tu en es sûr ? »

« J'en suis sûr. »

« Mais c'est plutôt une bonne nouvelle ça. »

« Non justement. Ça ne l'est pas. »

« Où se trouve le problème ? Qu' y a t'il de mal à aimer sa femme? »

« Je ne peux pas. Je ne dois pas l'aimer. »

« À cause de Sabrina c'est ça? »

« Oui. Je n'arrête pas de culpabiliser. Il y avait longtemps que je ne pensais plus à elle et c'est vraiment un mauvais signe. Sabrina est l'amour de ma vie et je ne peux pas l'oublier en m'attachant à quelqu'un d'autre. »

« Tu sais Will, je t'ai vu en couple avec Sabrina, depuis le début j'étais là. Quand elle est tombée malade, j'ai vu comment tu as commencé à sombrer et plus encore lorsqu'elle est décédée, je t'ai vu dépérir. Comment tu as sombré dans l'alcool et d'autres choses que je préfère ne pas citer. Lorsque papa a pris la décision de te faire épouser Aurore, j'ai été le premier choqué et réticent dans cette histoire. Mais avec du recul, j'ai pu comprendre que c'était la meilleure chose à faire. Parce que dès que cette petite est rentrée dans ta vie, sans même t'en rendre compte , tu t'es réajusté en devenant responsable d'elle. Toutes ces choses que tu faisais, tu les as arrêtées sans que l'on ne te dise quoi que ce soit, tu t'es ressaisi. À cause de ça seulement, j'avais déjà décidé de lui accorder le bénéfice du doute et j'ai pu constater en la côtoyant qu'elle était réellement quelqu'un de bien et que vous 2 ensemble ça pourrait véritablement le faire. Personne ne te demande d'oublier Sabrina, tout ce qu'on veut c'est que tu ailles de l'avant et si Aurore peut t'aider à le faire n'hésite pas. »

 

Il le conseilla encore un bon moment avant qu'ils ne se séparent. Will fit encore un tour en voiture afin de s'éclaircir les idées avant de rentrer. Il était près de minuit lorsqu'il arriva à la maison, les lumières étaient déjà toutes éteintes. Il se servit un verre et monta dans sa chambre. Après s'être débarrassé de ses affaires, il prit son verre et alla se poser sur son balcon. Il était perdu dans ses pensées quand il aperçut une silhouette dans la piscine, il ne lui fallut pas longtemps pour reconnaître celle d'Aurore. Elle fit quelques brasses dans l'eau avant d'en sortir. Elle portait un maillot de bain qui était constitué de ficelles. C'était à peine qu'il cachait ses tétons et son entrejambe, le reste du corps était découvert. De là où il se tenait, il avait une vue imprenable sur elle contrairement à elle qui ne pouvait le voir car il était dans l'ombre. Il comprenait qu'elle puisse se vêtir ainsi pour s'y rendre, les domestiques n'avaient pas accès à cette partie de la maison, les 2 seules chambres dont les fenêtres donnaient sur ce lieu étaient les leurs et il était plus de minuit. Il se dit qu'elle pensait que personne ne la verrait. Malheureusement pour lui, il l'avait vue et ça n'arrangeait pas ses affaires. Elle porta sa serviette et disparut de son champ de vision. Il vida son verre, alla se brosser et se mit au lit. 

 

Le lendemain, ils passèrent la matinée sans encombre. Il était plus avec Bill et Yvan qui était en visite chez lui avec sa go et les filles étaient entre elles. En début d'après-midi, les filles allèrent dans un institut pour un soin complet du corps, Aurore fit aussi coiffer ses cheveux car elle devait sortir avec Will plus tard dans la soirée. Elles revinrent à la tombée de la nuit et partirent toutes s'enfermer dans la chambre d'Aurore pour l'aider à s'apprêter. Pendant qu'elle se lavait, Wilma sortit la robe qu'elle avait choisi de lui faire porter, c'était une robe de son dressing qu'elle avait reçu dans l'un des cadeaux que lui avait rapporté William de son voyage 2 ans en arrière. Elle ne l'avait jamais portée. C'était une robe rouge bustier de forme sirène. Elle était très travaillée à l'avant avec de sorte de diamants incrustés. Il l'avait prise parfaitement à sa taille au point où elle s'était étonnée quelques jours en arrière lorsque Wilma lui avait dit de l'essayer. Généralement il lui offrait beaucoup plus des bijoux et autres accessoires car ça au moins il y avait très peu de chance qu'il se trompe sur la taille, mais pour les vêtements c'était un peu compliqué car il fallait avoir ses mensurations exactes. Et le lot de robes qu'il lui avait rapporté remplissaient les critères. Elle n'en revenait pas. Après son bain, Inès entreprit de lui faire un make-up du soir. Finalement, elle décida qu'elle n'avait pas besoin de faire grand chose car elle était déjà suffisamment belle par elle-même. Elle travailla donc tout en légèreté et accentua le tout sur sa bouche qu'elle maquilla avec un rouge qui rappelait la couleur de sa robe. Elle mit des sandales à talons dorés et une cloche de la même couleur. Des petites boucles en diamants aux oreilles et un petit solitaire autour du cou. Elle était magnifique et ses belles sœurs le lui dirent avant de la prendre en photo. Lorsqu'elle descendit au salon pour retrouver William qui l'attendait déjà en compagnie de ses 2 beaux frères, c'est Yvan qui la remarqua en premier et ne put réprimer une exclamation. 

 

« Jésus Christ ! » Dit-il l’air étonné.

« Qu'est-ce qu'il y a ? »Demanda Bill et William qui étaient de dos, en chœur. 

« Derrière vous ! »

 

Ils se retournèrent en même temps et tombèrent sur Aurore qui descendait les marches d'escalier. Bill se mit à siffler pendant que William avait du mal à émettre un son de sa bouche. Lorsqu'elle arriva à leur niveau Yvan et Bill la complimentèrent avant de la taquiner. 

 

« Aïe, fait doucement avec les enfants des gens toi aussi, est-ce qu'on fait les choses comme ça aux enfants des autres ? » Demanda Yvan. 

« J'ai le cœur fragile oh Aurore, donc il faut éviter ça. Je comprends pourquoi les hommes ne construisent pas dehors, ah Seigneur, on va s'en sortir comment avec de tels spécimen ? » renchérit Bill avant d'appeler sa femme. 

« Amour ? Wilma? »

« (Se montrant depuis l'étage) Oui bébé. »

« Pardon viens te mettre à côté de moi pour me rappeler que je suis un homme marié, parce qu'Aurore veut griller mon cerveau. »

 

Ils se mirent à rire tous sauf William qui était comme figé et qui n'avait pas détourné son regard d'elle. 

 

« Regarde comment on a perdu le frère. Eh ho, la terre appelle William. »

 

Ils se moquèrent de lui à cause de sa façon de la regarder. Il finit par reprendre ses esprits et la complimenter. 

 

« Tu es magnifique. »

« (Baissant les yeux en souriant ) Merci. Tu es très beau aussi. »

« Regardez comment ils sont mignons. » fit Wilma, ce qui provoqua une nouvelle vague de rire. 

 

Ils prirent quelques photos ensemble avant de partir pour le gala. Après s'être fait filmer à l'entrée, ils accédèrent à la salle. Beaucoup de regards se posèrent sur eux à leur passage. Constatant ceux des hommes sur sa femme, il se sentit à la fois très fier de marcher à ses côtés mais aussi protecteur. Instinctivement, il mit sa main au bas de son dos en avançant derrière l'hôtesse qui les conduisait à leur table sur laquelle se trouvaient les 3 autres couples RETENO et autre couple. Ils les saluèrent quand ils arrivèrent à leur niveau. Alexandre se leva tout sourire pour faire la bise à sa belle fille pendant que les autres répondirent simplement à la salutation. 

 

« Tu es magnifique ma chérie, waouh ! J'ai failli ne pas te reconnaître. »

« Merci papa. »fit Aurore, un sourire timide sur les lèvres. 

 

Will lui tira la chaise et elle s'assit, il en fit de même. Ils échangèrent les nouvelles entre eux avant d'aborder des sujets plus généraux. Aurore remarqua les regards que lui lançaient les autres femmes de la table et elle était mal à l'aise. Elle le dit d'ailleurs à Will tout bas. 

 

« J'ai l'impression qu'il y a quelque chose qui ne va pas sur moi. »

« (La regardant en parlant tout aussi bas) Pourquoi tu dis ça ? »

« Le regard des autres sur moi. Je t'avoue que ça me met mal à l'aise. »

« Ne t'occupes pas d'eux. Il n'y a rien qui ne va pas. C'est ta beauté qui les dérange. Tu es la plus belle femme sur cette table et même dans cette salle. »

 

Elle sourit grandement en le regardant dans les yeux. 

 

« Merci. C'est gentil. »

« Ce n'est pas gentil, c'est la vérité. Donc ignore les. De toutes les façons, ils ont toujours eu cette attitude. Concentre toi sur la soirée et détends toi. »

« D'accord. »

 

Elle fit comme il lui dit et la soirée commença normalement. Il eut le discours, l'appel aux dons, des prestations musicales et de danses, le dîner et enfin le bal fut ouvert. Après avoir dansé avec Alexandre, elle fut invitée par son chef qui était aussi parmi les invités. William était en train de parler avec quelques partenaires sur un projet important. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle il n'avait pas encore pu danser avec sa femme. Ils étaient en train de terminer quand l'un d'entre eux attira son attention en parlant d'Aurore. 

 

« La jeune femme en rouge là-bas a beaucoup de succès auprès de la gente masculine. » Annonça l'un d'eux. 

« Normale, vu comment elle est belle avec ce qu'il faut là où il faut. » Renchérit un 2e.

« Elle n'est pas seulement belle, elle est aussi très brillante. J'ai déjà eu à traiter avec elle dans le cadre d'une coopération avec sa société. C'est la directrice financière de BIBANG J'ai même oublié son nom. » Ajouta un 3e.

« C'est direct mon genre de femme. » réplica le 4e.

« Laisse tomber djo, c'est une femme mariée. » Repris le 3e.

« C'est la femme de qui ? »

« Bah, je ne saurais le dire. Mais elle était assise sur la table des RETENO, sans doute William serait plus à même de nous en dire plus. »

 

Ils tournèrent tous les visages vers lui, attendant sa réponse. 

 

« Elle s'appelle Aurore Eva RETENO et c'est ma femme. »

 

Ils le regardèrent tous avec étonnement. 

 

« Comment ça? C'est la jeune fille que tu avais épousé qui est devenue comme ça ? »

« Mince, je ne l'ai pas reconnue. Maintenant que tu l'as dit, je me souviens de son visage. Elle a bien grandi dis donc. À votre mariage, elle avait l'air d'être une petite fille apeurée, bien que très belle déjà à l'époque. »

« Je comprends pourquoi tu la caches, tu as peur qu'on te la pique. »

« Si j'avais une femme comme ça, je lui aurais déjà collée un garde du corps. Sacré RETENO, tu as toujours eu le chic pour dénicher les belles créatures. Elle n'aurait pas une sœur célibataire à me présenter ? »

« Négatif. »

« Tu as beaucoup de chance. C'est vraiment une belle plante que tu as là. En plus, elle est très convoitée. Regarde c'est déjà le 4e homme qui va tenter sa chance. »

 

William s'excusa auprès du groupe et retourna vers sa table sur laquelle il n'y avait plus que sa femme car tous les autres étaient dispersés dans la salle. Après avoir dansé avec son patron, Aurore était retournée à sa place. Elle avait eu la surprise de se faire courtiser à tour de rôle par des hommes qui défilaient devant elle pour soit l'inviter à danser soit chercher à s'asseoir avec elle pour lui parler. Elle déclinait poliment leur avance. Elle s'apprêtait à faire la même chose avec celui qui était debout devant elle lorsque Will vint lui faire un bisou sur le cou avant de s'asseoir à ses côtés. 

 

« J'espère que je ne t'ai pas trop laissé seule chérie. »

 

Ils étaient tous les deux surpris par son attitude, lui le premier, il n'avait pas réfléchi à ce qu'il devait faire ou dire. Ces mots avaient traversé ses lèvres sans qu'il ne les contrôle. 

 

« (Se reprenant rapidement) Si, tu m'as abandonnée trop longtemps. Je n'ai même pas pu danser avec toi. » Répondit Aurore.

« Je suis désolé. Je vais y remédier. (S'adressant aux monsieur) Franck tu permets que je danse avec ma femme ? »

« Bien sûr William, je saluais juste. Passez une bonne soirée. »

« Merci. »

 

Ils se levèrent ensemble pour aller sur la piste pendant que Franck retournait à sa table déçu. 

 

« Tu as eu beaucoup de succès aujourd'hui auprès des hommes. »

« C'est de ta faute. D'abord parce que tu m'a laissée toute seule, mais aussi et surtout c'est toi qui a acheté la robe que je porte et qui me rend si attirante. »

 

Elle le dit avec une lueur particulière dans les yeux et un sourire en coin. Il la regarda un moment dans les yeux avant de l'embrasser sur la bouche. Elle mit fin au baiser quand elle vit qu'il commençait à prendre une autre tournure. 

 

« (Gênée) William nous sommes en public, les gens nous regarde. »

 

Il balada son regard dans la pièce et se rendit compte que les regards étaient braqués sur eux. Ce n'était pas un fait courant de s'embrasser ainsi en public, il se mit à sourire à l'endroit de certains visages avant de la regarder à nouveau. 

 

« (Souriant) Tu as raison. Je crois qu'on ferait mieux de rentrer à la maison. Qu'est-ce que tu en dis? »

« Je suis d'accord. Laisses moi faire un tour aux toilettes. »

« Ok entre temps, je dis aux parents que nous rentrons. »

 

Elle alla aux toilettes et lui vers son père qui parlait avec un groupe d'hommes. Il le prit à part avant de lui parler. 

 

« Papa nous sommes en train de rentrer. »

« (Souriant) Je vois que tout va bien avec Aurore, vu comment vous vous embrassiez sur la piste et la hâte que tu mets à vouloir rentrer. »

« (Souriant) Ce n'est pas ce que tu penses papa. Il se fait juste tard. »

« Ce n'est pas à un vieux singe comme moi que tu apprendras la grimace. Tes frères et toi n'êtes pas tombés du ciel. Et je sais reconnaître à des milliers de kilomètres un homme en chaleur. »

 

Malgré lui, il se mit à rire. Alexandre RETENO avait de ces choses qu'il disait souvent. 

 

« Si cette nuit pouvait seulement porter ses fruits et me donner enfin mon petit fils, je serai le plus heureux des grands pères. D'ailleurs où est Aurore ? »

« Elle est aux toilettes. Ah la voilà. »

 

Elle se dirigeait vers eux, dit au revoir à son beau père et sa femme qui les avait rejoint et quitta la fête avec William. En arrivant à la maison, elle enleva ses chaussures à l'entrée de la porte et souleva le bas de sa robe qui balayait le sol avant de rentrer dans la maison. Ils s'arrêtèrent dans le bar de la maison et prirent ensemble un autre verre. Ils étaient encore en train de parler lorsque William se mit à la fixer de façon étrange. 

 

« Il y a un souci ? »

« Oui. »

« Quoi? »

« (Posant son verre) Ça. »

 

Il l'attrapa par les joues et l'embrassa. Très vite les choses évoluèrent, il lui prit son verre des mains, le posa puis la souleva pour l'emmener à l'étage, il la déposa sur son lit, tout en continuant de l'embrasser. Bientôt il quitta ses lèvres pour son cou, elle ferma les yeux pour mieux apprécier les sensations qui agitaient son corps. Il entreprit de la déshabiller, il commença par ses boucles d'oreilles, puis son collier avant de lui ôter sa robe. Elle n'avait plus qu'un string qui ne laissait aucune place à l'imagination. Il recula pour mieux la contempler, se faisant, il ôta aussi ses vêtements avant de revenir sur le lit. Aurore avait son cœur qui battait à se rompre dans sa poitrine, elle était impressionnée par la taille de son pénis et pensait qu'il était impossible qu'elle n'ait pas mal lors du rapport. La panique voulait la gagner quand il reposa sa main sur elle, mais elle se souvint des conseils de Wilma et se calma. 

 

« Tu es tellement belle Aurore. » Dit il en se plaçant au-dessus d'elle. 

 

Il balada ses mains sur son corps et prit un de ses seins en bouche en malaxant l'autre avec une de ses mains. Elle se mit à gémir. Il se redressa et lui retira son slip avant de lui écarter les jambes et se placer au milieu d'elle. Il s'apprêtait à insérer un de ses doigts dans son intimité lorsqu'elle sortit une phrase qui le stoppa net. 

 

« Je suis vierge. »

« (Levant les yeux vers elle) Pardon ? »

« Je n'ai jamais fait l'amour William, je suis encore vierge. »

 

Il retira ses mains de son corps et voulut se relever mais, plus rapide que lui, elle se redressa et le retint. 

 

« Ne t'arrête pas stp. Je veux que tu me fasses l'amour William (tournant son visage vers elle) je veux que tu sois mon premier et le seul homme qui connaîtra ma nudité. Je suis prête William, fais de moi une femme stp. Ta femme. »

 

Il la regardait et ne savait pas quoi faire. La veille encore, il avait une fois de plus décidé de s'éloigner d'elle pour ne pas rompre la promesse qu'il avait faite à Sabrina sur son lit de mort. Seulement il n'avait pas réussi à le faire, il se sentait trop attirer par sa femme. Il finit par se convaincre que c'était certainement une attirance physique qui s'estomperait après avoir couché avec elle. Mais elle était encore vierge, avoir des rapports avec elle maintenant compliquerait davantage les choses, il ne pouvait pas se le permettre. Il s'apprêtait à le lui dire quand elle l'embrassa et pressa son corps nu contre le sien, ses résistances s'envolèrent et il reprit rapidement ce qu'il était en train de faire. Il la fit s'allonger et se replaça au-dessus d'elle où il la couvrit de baisers avant de venir poser ses lèvres sur son intimité pour un cunning. Il l'invita à se détendre et se laisser aller, elle le fit et savoura la première partie de son dépucelage jusqu'à l'orgasme. Elle flottait encore dans les airs quand il s'introduisit en elle, elle eut le souffle coupé tant elle avait l'impression de se faire écarteler. Elle était incapable de produire un son, seules les larmes coulaient de ses yeux. Il ne fit aucun mouvement et laissa à son corps le temps de s'adapter à son membre. 

 

« (L'embrassant dans le cou tout en lui parlant) Je suis désolé, je t'assure que ça passera très vite. Il faut maintenant que tu te décrispes pour me permettre de faire des mouvements et aider ton corps à prendre plaisir. Stp fait moi confiance, tu n'auras plus autant mal d'ici peu. Tu me fais confiance ? »

« (Bougeant la tête en signe affirmatif) »

« D'accord, alors détends toi. (Ce qu'elle fit) Je vais maintenant bouger, mais je te promets que ce ne sera pas si douloureux et au fur et à mesure, tu ne sentiras plus de douleur. D'accord ? »

« Oui. »

 

Il se mit à faire des légers mouvements de va-et-vient et comme il lui avait dit, la douleur avait fini par s'estomper. Les plaintes étaient devenues des gémissements et bientôt elle se mit à onduler des reins, signe qu'elle y prenait maintenant plaisir. Il accélérait de plus en plus, et au fur et à mesure de ses coups, son pénis qui n'était entré qu'à moitié au début, allait plus en profondeur jusqu'à y toucher le fond. Elle eut son deuxième orgasme, puis un 3e lorsqu'il la prit en cuillère. Il la retourna et la mit en levrette, il avait une belle vue sur ses énormes fesses. Depuis qu'il l'avait vue sortir toute nue de sa salle de bain, il avait rêvé de la prendre dans cette position et s'y adonnait à cœur joie, lui donnant des petites claques au passage. Elle hurlait tellement qu'elle dût mordre un oreiller pour faire moins de bruit. L'orgasme qu'elle eut dans cette position était tellement violent qu'il était accompagné d'un liquide. Il sut alors qu'elle était une femme fontaine, c'était la première fois qu'il en voyait. On lui avait dit que toutes les femmes étaient fontaine et qu'il suffisait juste de toucher le point pour l'actionner. Il avait couché avec plusieurs femmes, avant, pendant et après Sabrina, il n'avait jamais réussi à actionner ce fameux bouton, même avec Sabrina. Il initiait Aurore au plaisir de la chair et il le découvrit par la même occasion, il se sentit bizarre tout d'un coup et dût faire un effort pour se reprendre, il luttait contre ses émotions et lui-même atteint la jouissance dans cette position avant de s'écrouler sur le dos d'Aurore. Quand la pression était redescendue, il se retira d'elle et roula sur le côté. Aurore était honteuse car elle pensait avoir fait pipi. Il remarqua son expression et lui demanda ce qui n'allait pas. 

 

« Je, je suis désolée. » Dit- elle l’a tête baissée.

« (Confus) Pourquoi ? »

« D'avoir fait pipi au lit, je t'assure que c'est la première fois que ça m'arrive, je, je n'ai pas pu me contrôler et et »

« (Souriant) Aurore tu n'as pas fait pipi. Tu as eu un orgasme. C'est parce que ton plaisir a atteint son pic que cela t'est arrivée. C'est d'ailleurs très rare d'atteindre ce niveau de jouissance. Toutes les fois où tu verras ce phénomène ce sera que tu as atteint ton pic. Ce ne sera pas toujours comme ça . Les autres fois tu auras des orgasmes mais pas aussi important. D'ailleurs tu les as eu à 2 ou 3 reprises si je ne me trompe pas. »

« Oui. »

« Voilà. Donc ne t'inquiète pas. »

« (S'allongeant sur sa poitrine) J'ai vraiment cru que j'avais pissé. Merci William pour cette première fois, c'était mieux que ce que j'avais imaginé. »

 

Il lui fit un bisou sur le front avant de caresser ses courbes. Elle eut envie de lui dire son ressenti et libérer son cœur alors elle se mit à lui parler. 

 

« Tu sais quand j'étais petite, mon père me disait souvent que si je devais me donner à un homme, cela devrait être à mon mari ou tout du moins à celui que mon cœur aurait choisi. Toutes ces années que nous avons passées ensemble, j'ai cru que jamais je ne connaîtrais cela, l'amour, le vrai. Celui dont parlaient mes parents plus jeune et j'étais très triste à l'idée de ne jamais le vivre. Mais il y a quelques mois, en discutant avec Wilma, elle m'a fait remarquer que j'avais déjà des sentiments pour toi. J'ai longtemps nié l'évidence et j'ai voulu me mentir à moi-même. En passant du temps avec toi, je me suis aperçue que c'est elle qui avait raison, j'étais déjà amoureuse de toi. Mon cœur t'avait choisi. Je ne sais pas depuis combien de temps ni quand est-ce que ça a commencé, tout ce que je sais c'est que je t'aime William. Et ce soir je me suis donnée non seulement à mon mari mais aussi à l'homme que j'aime. »

 

Après ce mot, elle ne dit plus rien et constata qu'il avait arrêté de la caresser depuis un moment, en levant les yeux vers lui, elle s'aperçut qu'il avait les yeux fermés et s'était endormi. Elle le regarda un moment en souriant, l'embrassa puis se mit à dormir à son tour après lui avoir souhaité quand même une bonne nuit... 

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