Chapitre 14: un père et une mère pour jacques.

Write by Rhema 241

**Chapitre 14 : Un père et une mère pour Jacques**


**Ségolène MOUYIBA**


Je me réveille au milieu de la nuit pour prendre soin de Jacques. Au début, il boude mais finit par y mettre du soin, au point de m’appuyer correctement pendant un bon moment.


Moi (essoufflée) : Tu veux manger quoi aujourd’hui ?


Jacques : Je pensais que tu rentrais aujourd’hui.


Moi : Tu veux que je parte ?


Jacques : Tu as toi-même dit que tu allais partir aujourd’hui.


Moi (petite voix) : Je sais, mais j’ai encore envie de rester ici avec toi.


Jacques : Je vais devoir aller vivre chez mon oncle un moment, et tu ne pourras pas rester ici.


Moi (accusant le coup) : Ok.


Jacques : Je suis sérieux.


Moi : J’ai compris, mais tu sais que si la maison reste fermée longtemps, il y aura une odeur de renfermé. Je peux venir quelques fois juste pour aérer la maison.


Jacques : Je vais laisser la clé chez le boutiquier. Tu prendras la clé là-bas et, une fois que tu auras terminé, tu iras la déposer.


Moi : Ok.


Jacques : Je vais encore te le répéter, si tu trouves un homme qui t’aime, n’hésite pas à te mettre en couple, car moi, j’aime toujours mon ex.


Moi (encaissant le coup) : …


Celle qu’il m’a présenté comme étant sa sœur ou une autre ? Je n’ai pas cherché à revenir dessus après son départ car je sais que ça ne servira à rien .


Jacques : Je ne suis pas un menteur et je déteste le mensonge. Si on a pris une décision ou si on a un plan, on doit s’y conformer. Donc, après le nettoyage que tu viendras faire, n’oublie surtout pas de rendre les clés.


Moi : J’ai compris.


Jacques : Tu as apporté ton CV ?


Moi : La dernière fois, tu étais trop pressé donc…


Jacques : Mais tu n’as pas oublié ton catalogue de nuisettes, n’est-ce pas ? Demain matin, tu pars chercher ton CV et tu me l’apportes ici.


Moi : Ok.


Jacques : Avec tes diplômes, au moins je pourrais voir avec mes connaissances comment te trouver du travail.


Moi (souriant) : Merci beaucoup.


Je continuais à parler mais monsieur dormait déjà. Voir ça m’a soutiré un énorme sourire. Côté beauté et physique, Jacques est vraiment au top, il n’y a rien à dire. Je ne sais pas ce qu’il fait comme travail, il ne me l’a jamais dit, mais ça se voit qu’il gagne bien sa vie. Il est chrétien, car je le vois très souvent devant des prédications, et il se réveille pour prier dans la nuit la plupart du temps.


Le matin, je m’active pour le petit déjeuner. Le temps de mettre l’eau à chauffer, j’en profite pour repasser ses vêtements. Une fois que tout est prêt, je vais l’appeler. Il mange avec appétit tout en me remerciant.


Sonnerie de téléphone.


Jacques : Oui, allô ?



Jacques : Ya Saveur, tu vas vraiment me faire quitter la maison à cette heure pour t’acheter du pain à l’avocat ?



Jacques : Mais ton mari fait quoi ?



Jacques : Oui, je sais que tu m’aimes, mais quand même.



Il commence à rigoler avec elle, et moi qui pensais passer une belle matinée avec lui, c’est raté. C’est l’un des plus gros problèmes : Jacques est trop collé à ses sœurs, on dirait un petit bébé, toujours ses sœurs de tous les côtés, et je me demande bien pourquoi.


Jacques : Je te dépose chez toi comme ça tu prendras ton CV.


Moi : Mais je dois revenir ici après, j’ai des trucs à prendre.


Jacques : Fais vite, je t’attends.


Il laisse même son petit déjeuner, car sa sœur veut du pain à l’avocat. Franchement.


Il me dépose à la maison et je cogne un moment à la porte. C’est ma belle-sœur qui vient m’ouvrir.


Moi : Les gens de la maison dorment encore, hein ?


Elle : Oui, oh, maman a dormi à l’église hier donc toute la nuit, c’était la fête ici.


Moi : Carrément.


Elle : On a fait une soirée pyjama.


En allant vers la petite cuisine, je me rends compte qu’il y a plusieurs marmites et assiettes sales. Pour la soirée pyjama, ils ont fini la nourriture d’une semaine. Je suis sûre que ce sont mes frères qui ont donné l’idée. En tous cas, ils savent ce qu’ils vont manger ici, ça ne me regarde pas.


Je vais dans la chambre, j’ouvre l’armoire où je garde mon porte-document puis ressort sans faire de bruit.


Ma belle-sœur : Maman Ségolène, tu ne nous laisses pas un petit truc pour le café ?


Je fais sortir 5000 francs de ma poche et je les lui remets.


Moi : Tu es partie à ta dernière visite ?


Elle : Oui.


Moi : Et ?


Elle (souriant) : C’est un garçon.


Moi : Félicitations, ma belle.


Elle : Mais ton frère insiste pour donner le nom de votre père. Tu sais le problème qu’on a eu à la naissance de Saphire. Mes parents n’ont toujours pas digéré le fait qu’il a nommé sa mère.


Moi : On m’attend dehors, pardon. L’histoire-là, réglez ça entre vous. Je ne sais pas si c’est parce que tu vis chez un homme qui dort au salon de sa mère que tu te comportes ainsi. Si c’est l’adrénaline de te faire coucher dans le salon pendant qu’il y a du monde à côté qui monte dans ton cerveau.


Elle : Oh …


Moi : Oh quoi ? Tu vis chez un homme mais tes parents s’occupent de toi à 100%. Même les visites, s’ils ne paient pas, ton type ne peut pas le faire. Et c’est lui qui va donner le nom à l’enfant ?


Elle : Tu sais comment ton frère est.


Moi : Quitte-le, ça fait 7 ans qu’on se connaît, on ne quitte pas la classe moyenne pour la misère. Mes parents sont pauvres, je ne peux pas aller m’asseoir chez une personne encore plus pauvre que moi. Quand on n’a rien, on cherche une personne qui peut te pousser vers le haut. Les histoires où vous êtes pauvres et que vous devez vous pousser ensemble, non, car en cours de route, on peut tomber à cause de la faim. On ne peut pas se pousser le ventre vide. Tes parents ont de quoi t’aider. Retourne là-bas et demande à faire une formation, tu pourras avoir quelque chose pour toi et tes enfants. Laisse-nous dans notre souffrance, c’est notre fardeau, pas le tien.


Elle (essuyant ses larmes) : J’ai compris.


Moi : Les 5000 là, pardon, va te faire tresser. Attends, je t’ajoute 5000. Tu fais des tresses, ça va faire près de 3 ans que tu es comme ça avec le chignon. Tes longs cheveux qui tombaient jusqu’au dos sont en train de se casser.


Elle : Je vais partir.


Moi : Ne dis à personne que j’étais là.


Elle : Ok, maman Ségolène.


Je sors de la maison et le regard de Jacques parle. Je sais qu’il est en colère, il m’a demandé de me dépêcher. Je monte dans la voiture et lui remets mes documents.


Jacques : Je te dépose à la maison.


Moi : Ok.


Jacques : Tu ne veux rien ? Je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer.


Moi : Il y a tout ce qu’il faut à la maison.


Il me remet 15 000.


Jacques : Donne à tes sœurs pour le petit déjeuner des enfants, de la maison si possible.


J’envoie un message à ma belle-sœur, elle sort peu de temps après et je lui remets les 15 000. Elle saura gérer car il n’y a plus rien au congélateur. Elle prendra un petit sac de riz et un carton de poulet sûrement.


Il s’arrête dans une boulangerie pour prendre du pain, puis chez la femme qui vend le pain à l’avocat. Donc il ne veut pas le pain de la dame, mais le pain qu’il a lui-même acheté. Quand on dit que c’est chic d’avoir de l’argent.


Après ça, il me donne un pain, me dépose à la maison, ouvre lui-même la porte et part avec sa clé.


Je ne suis pas pressée, j’ai tout mon temps. Je sais qu’il finira par se fatiguer. L’homme, c’est l’habitude. Quand tu l’habitues à un certain mode de vie, il s’attache et, une fois qu’il le faut, tu prends tes marques.


**Tania OGOULA**


Moi : Non, non, non, personne ne touche mes fleurs.


Jessye : Jacques sera bientôt là, on doit poser le tapis rouge.


Moi : Mais mettez le tapis sur l’allée, mais pas sur mes fleurs. Je ne veux rien voir sur mes fleurs.


Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Jacques et on a décidé de lui faire une surprise. C’est Saveur qui se chargera de l’emmener ici, nous, on apprête tout pour la surprise.


Mon cher et tendre mari veut faire comprendre à Jacques qu’il est de la famille, il a même l’intention de le reconnaître. Jacques est un bon garçon et je n’ai pas la force de m’opposer à cela, et ça ne me dérange pas non plus.


Monsieur mon mari dit qu’il était marié à Dini quand Jacques est né, il l’a épousée à la coutume donc c’est son enfant, un point c’est tout. Et il veut utiliser cette soirée pour le lui dire. Je suis heureuse car mon mari aura très bientôt un fils et moi aussi j’en aurai un, j’ai hâte.


Moi : Rachelle, c’est maintenant que tu te pointes ? Je t’ai appelée sur WhatsApp mais tu n’es pas connectée depuis 3 jours maintenant.


Rachelle : C’est un fou là qui a volé mon téléphone.


Moi : Quoi, tu t’es fait agresser ?


Rachelle : Pas vraiment, sans le faire exprès, j’ai versé de la nourriture sur un monsieur, et j’ai gâché son habit comme il l’a si bien dit ainsi que sa montre, donc je devais rembourser.


Moi : Encore toi et les histoires bizarres, tu es vraiment la tante d’Alphie quoi.


Alphie : Oh, j’ai fait quoi ?


Rachelle raconte à nouveau l’histoire et on éclate de rire quand elle explique que le monsieur a confisqué son téléphone.


Moi (amusée) : Je suis sûre que tu n’as pas parlé doucement, et tu n’as pas dit s’il te plaît.


Rachelle : J’ai dit que je n’avais pas 700 000, il m’a dit pour les vêtements, ok, mais la montre lui a coûté 400 000. Je lui ai dit que sa montre, c’est de la pacotille, car quelle montre à 400 000 ne peut pas toucher de l’eau ?


Moi : La montre de ton beau-frère.


Alphie : Moi aussi j’ai un ami qui a une montre comme ça.


Moi : Hum, toi et tes amis.


Rachelle : Ah, il m’a arraché mon téléphone et m’a dit qu’il me le rendra quand j’aurai l’argent de sa montre.


Moi : Mais tu vas faire comment ?


Rachelle : J’ai acheté un allô allô, s’il veut, il peut garder le téléphone. Je l’ai acheté à 100 000 à Dubaï lors d’une conférence.


Moi : Tu es incorrigible.


Rachelle : Mon amour est où ?


Moi : Il est au salon avec les hommes.


Rachelle : Oui, mieux, je vais rester avec les hommes.


Moi : Pardon, OGOULA, je n’ai pas le temps pour ça, viens, on va finir de mettre les serviettes sur les transats de la piscine.


Rachelle : Ça te fait quoi de vivre dans un luxe aussi insolent si on peut le dire ainsi ? La transition n’a pas été difficile ?


Moi : Très. Au début, je croyais vraiment que je ne méritais pas tout ça. Je n’arrivais vraiment pas à m’y habituer, mais ils ont su me mettre à l’aise. Mon chéri a su me faire me sentir comme une reine, et une reine ne peut vivre que dans un royaume.


Rachelle : Et le travail ?


Moi : Gérer cette famille, c’est un travail à plein temps. Néanmoins, je n’ai pas envie de rester assise à ne rien faire. J’ai décidé de me lancer dans le social. J’ai même vu Belle, tu te souviens d’elle ?


Rachelle : La femme du pasteur qui est beau beau là ?


Moi : Oui, elle. Elle m’a donné quelques rouages pour ça. Je veux aider les enfants autistes, et ceux qui ont des maladies rares, avec de bons médecins et des pasteurs qui pourront les suivre, des maîtresses pour leur éducation et des vivres pour eux et leurs familles.


Rachelle : C’est super, mais ça va te coûter cher.


Moi : L’argent n’est pas un problème, ça va aller.


Rachelle : Toute une toute-puissante.


Moi : Tu es trop bête.


On continue l’emplacement, Sean va s’occuper de transporter la boisson à la cambuse. En parlant de lui, ça fait deux jours qu’il est là. Il a fait comprendre à son chef que si sa famille est en danger et que ça nécessite un programme de prière ou un autre programme, lui aussi veut en faire partie. Il ne peut pas dormir tranquillement hors sa famille à des combats. Les combats d’Aria sont également les siens.


Donc, il est dans la dépendance avec sa famille. C’est aujourd’hui que Julie arrive, selon elle, son type avait trop de fièvre donc elle n’a pas pu se libérer plus tôt. Alphie, par contre, est venue le lundi avec Jessye et Lyana. Je sais qu’Alphie est un casse-tête mais il ne faut pas oser le dire à haute voix car c’est le bébé du peuple. Même mon mari, qui joue au méchant quelques fois, lui passe tout, et elle le sait donc elle en joue énormément.


J’ai déjà apprêté le studio où Jacques restera. Ce terrain est immense, il y a 8 studios et 3 appartements en plus de la maison principale, construits avec des allées pour un effet cité. La grande maison est devant, elle est tellement grande qu’il est impossible à l’extérieur de voir les autres maisons, et la barrière est très haute. Puis derrière, chaque studio a sa barrière et son portillon. Toutes les voitures se garent au parking qui se trouve à l’avant.


Ici, il n’y a pas de locataire, c’est uniquement pour la famille. Mon mari a pris 15 ans pour finir ça car il ne voulait pas prendre de crédit pour des maisons dont il n’allait tirer aucun bénéfice. Ça va faire 2 mois que nous sommes ici et 1 mois que les studios ont tous été meublés. Je préfère ne pas dire combien on a dépensé pour ça, mais au moins c’est terminé.


Jessye : Ils sont là.


L’orchestre se met à jouer « Joyeux anniversaire ». Quand Jacques descend de la voiture avec du pain, je ne comprends pas pourquoi il a des pains en main, on peut voir ses yeux brillés , c’est monsieur l’homme de ma vie qui va vers lui pour le prendre dans ses bras .


Et contre tout attente il éclate en sanglots , nous entraînant nous aussi dans un convoi de larme .


**TPL (prenant le micro) :** Je n’ai jamais pu avoir un fils. Dieu m’a donné des filles, des merveilleuses filles. Et quand ma merveilleuse femme était enceinte, je savais que c’était des filles une fois de plus. Un jour, pendant ma prière, j’ai demandé à Dieu si un jour il me ferait grâce d’un fils, et ce jour-là, il m’a dit : « Tu as déjà un fils ». Je n’ai pas compris. Je me suis dit peut-être que j’ai un fils caché que je ne connais pas. Puis, récemment, à mon anniversaire, j’ai reçu un appel. Pendant que le téléphone sonnait, une voix me disait : « Ton fils t’appelle ». Et quand j’ai pris le téléphone pour décrocher, j’ai constaté que c’était Jacques. Avant, je le considérais comme le frère de mes filles, mais à partir de ce jour, j’ai commencé à l’observer minutieusement. J’ai vu en lui un homme, la carrure d’une personne qui fera de grandes choses, la carrure d’un fils, de mon fils. Voilà pourquoi aujourd’hui, devant toute la famille, je veux te demander si tu veux bien devenir mon fils ?


**Jacques (en larmes) :** Moi aussi, j’aurai un père maintenant ? Un père comme vous ?


**TPL (les yeux brillants) :** Oui, et moi un fils comme toi.


**Jacques :** Oui, je le veux.


**TPL (criant) :** Il a dit oui !


Les secondes d’après, nous étions tous sur Jacques pour un câlin en famille. Il pleurait, et je peux le comprendre. Il a grandi dans un internat avec pour seul repère son frère, un frère qui aujourd’hui a choisi une autre voie, une mère qui ne s’intéresse plus à lui. Et maintenant, il peut dire qu’il a une famille, un père.


**Moi (essuyant mes larmes) :** Je voulais aussi dire quelque chose. Je suis certes jeune, mais je peux être une mère, t’écouter quand tu auras besoin d’une oreille, prier pour toi-même quand la nuit brille très fort, te mettre la pression pour te trouver une femme, te faire des gamelles pour m’assurer que tu vas bien, veiller sur ta santé physique et mentale, faire de ma famille la tienne, de ma maman ta grand-mère. Je suis peut-être trop jeune pour être ta maman, bien que si je m’étais lancée rapidement dans la vie, j’aurais pu l’être. Mais je veux être ta maman si tu le veux bien.


Il s'est détaché des autres pour venir me serrer dans ses bras.


**Jacques (cachant sa tête pour qu’on ne voie pas ses larmes) :** Oui, oui, je veux être ton fils.


**Moi (la voix tremblante) :** Il… il a… dit oui !


Et c’est reparti pour un tour de pleurs. Il avait des sœurs, maintenant il a un père et une mère.


**Dini LESSAYIE épouse personne.**


**Aimée :** Je vous jure, madame.


**Moi (en colère) :** Mon fils. Si sa femme est incapable de lui donner un fils, c’est mon fils qu’ils veulent voler ? Elle m’a aidée à pousser mon enfant ? Une petite qui ne sait même pas encore se laver correctement, elle connaît la douleur d’un garçon ? Ça ne lui a pas suffi de me voler mon mari et ma fille, maintenant elle veut le faire avec mon fils ? Continue !


**Aimée :** Après, on a continué la fête. Le patron lui a donné un studio derrière la grande maison.


**Moi :** Depuis quand il y a des studios derrière la maison ?


**Aimée :** Madame, on n’est plus dans la maison que vous connaissez. Là où on reste maintenant, attendez, je vous montre.


Elle me tend son téléphone et je vois une vidéo dans laquelle un immense portail s’ouvre. Il y a une gigantesque maison et un immense parking. À l’arrière, il y a comme des petites ruelles avec des maisons alignées.


Tout ça c’est pour Lendoye ? Donc je dormais avec le diable depuis 25 ans sans le savoir ? Eh LENDOYE c’est un sorcier .


LENDOYE a construit ça comment sans que moi LESSAYIE je n’en soit informé ? Quand ? 


Aimée : on a même une maison pour la domestique avec chacun sa chambre , là-bas c’est trop bien madame .


Moi : ferme moi ta bouche idiote . C’est dans quel quartier ?


 Aimée : c’est toujours au boulevard , mais derrière Mbolo .


Moi : ok d’accord 


Aimée : la plus grande barrière , vous ne pouvez pas vous trompez.


Moi : Ok .


Aimée : Madame vous revenez quand ?


Moi : rentre chez toi .


Aimée : oh ! 


Moi( hurlant) : sors de chez moi dépêche toi .


Elle sort en courant sans même demander son argent , j’ai trop la rage .


Marvin rentre peu de temps après un peu intrigué, il a sûrement croisé l’autre idiote .


Marvin( m’embrassant ) : C’est comment ? 


Moi : LENDOYE va reconnaître jacques comme étant son fils .


Marvin : pourquoi juste jacques et moi alors ?


Moi : on s’en fou de ça , ce n’est pas ça le problème 


Marvin : Donc jacques sera l’enfant d’un grand type et moi celui de personne ? un fou a droit à un père et non moi ?


Moi( posant des bisous sur son torse ) : calme toi mon cœur , laisse moi gérer , laisse maman gérer .

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