Chapitre 15: Le bouclier.

Write by Rhema 241

Chapitre 15 : le bouclier


Aria Bijou LEKOUA


Sean : Les enfants dorment.


Moi (souriant) : Très bien.


Sean : Ça te dérange que je sois là ?


Moi : Au contraire, merci mano pour tout ce que tu fais, pour ta présence à chaque instant, je sais que je peux compter sur toi et pour moi, c’est plus que l’argent.


Sean (me serrant contre lui) : Tu es vraiment mon bras droit, sans toi, je ne peux écrire.


Moi (amusée) : Pardon, ne commence pas tes choses.


Sean : Tu te souviens du voyage à Franceville où tu m’avais rejoint avec Anna ?


Moi : Oui, pourquoi ?


Sean : Tu te souviens de mon collaborateur, Émir ?


Moi : Je ne sais pas trop, il était comment ?


Sean : Taille moyenne, beau gosse, très posé.


Moi : Celui qui était toujours très sérieux là ?


Sean : Oui, lui.


Moi : Il a quoi ?


Sean : Depuis notre retour, il ne cesse de me parler d’Anna, il veut d’elle.


Moi (me redressant) : Tu ignores qu’Anna c’est la copine de Jacques ?


Sean : C’était, ils ne sont plus ensemble.


Moi (tordant ma bouche) : Hum.


Sean : Non, vous vous faites comme si vous étiez les seules à avoir des frères. Moi aussi, je suis le frère de quelqu’un. Tu penses que si mes sœurs voulaient toujours de mon ex et…


Moi : Elles n’ont qu’à me tenter, j’envoie Alphie et Jessye chez elles.


Sean : Tu es fière de toi quand tu dis ça ?


Moi : Hum.


Sean : Depuis là, je ne disais rien pour voir si Jacques et elle allaient reprendre, mais comme je ne peux pas demander, vas demander à Anna à quel niveau elle en est avec Jacques et si c’est terminé, on va brancher Émir sur le dossier.


Moi : Tu es sûr que c’est quelqu’un de sérieux ?


Sean : Très sérieux et honnête, il n’a que 30 ans mais le type cherche à se poser, il vient de terminer sa maison et a signé un gros partenariat avec Motors, il est en haut en ce moment.


Moi : Je vais parler avec elle.


Sean : Il a dit qu’il ne rêve plus que d’elle, il aime les filles calmes et posées comme Anna.


Moi : Anna, une fille calme et posée ? J’ai pitié hein.


Sean : Mais elle est calme nan ?


Moi : Je vais parler avec elle, c’est mieux.


Sean (me faisant un bisou sur le front) : Bonne nuit mon cœur.


Moi : Bonne nuit chouchou.


Il s’est endormi avant moi, je suis beaucoup trop préoccupée pour ça, toute cette histoire me dépasse. Mais la présence de Sean me rassure, ça montre qu’il considère tout ça. On a commencé un programme en famille, bon on était censé commencer lundi mais il y a eu des imprévus, la mère de Kevin a eu un accident de voiture donc il a dû se rendre là-bas avec Saveur, ils sont revenus hier, c’était plus de peur que de mal. Donc nous sommes censés commencer le programme ce matin. Après 30 minutes de réflexion, je trouve enfin le sommeil.


Tinnnnnnnndonnnnnnn

Tinnnnnnnndonnnnnnn

Tinndon

Tinndon


Sean (se redressant) : Ça c’est qui ?


Moi (me grattant les yeux) : Il est quelle heure ?


Sean : 4 h 00.


Moi : Mais qui nous réveille à 4 heures ?


Sean : Je vais ouvrir.


Il prend sa robe de chambre et va ouvrir, il revient deux minutes après et se dirige vers l’armoire.


Moi : C’est comment là-bas ? Y a un problème ?


Sean : C’est maman Tania, c’est l’heure de la prière, ton père nous attend au salon.


Moi : À 4 heures ?


Sean : Je vais te dire quoi ? Quand on vit chez les gens, c’est comme ça.


Moi (pouffant) : Ça commence bien, j’ai dormi 1 heure de temps maximum.


Sean : Tu es prête ?


Moi : Oui, oui, je mets juste un foulard.


Sean : Et une robe.


Je prends également une robe puis nous sortons de l’appartement avec les enfants, ils iront dormir dans la grande maison, gardien ou pas, je refuse de laisser mes enfants seuls là-bas. On rentre dans la maison et je vais déposer les enfants où se trouvent les autres, ils dorment paisiblement dans la salle de cinéma où passent des prières avec des psaumes. Quand le portrait de son père remarque que je m’éloigne, il se lève et s’accroche à moi. Je suis obligée de m’allonger 5 minutes avec lui pour qu’il referme les yeux. Quand j’arrive au salon, ils sont tous en train de chanter, quelques minutes après la porte s’ouvre sur Kevin et son mari, il est 4 heures carrément, ce n’est pas mieux qu’ils dorment ici une bonne fois ?


Papa Kouka (chantant) :


Si moi je prie, et toi tu pries


Nous : Si nous prions ensemble.


Papa Kouka : Et le saint Esprit descendra.


Nous : Notre famille sera sauvée.


Papa Kouka : Notre famille !


Nous : Notre famille sera sauvée eh notre famille sera sauvée eh… et le saint Esprit descendra, notre famille sera sauvée.


Papa Kouka : Chantez avec vie, c’est quoi cette nonchalance ? C’est la punition ?


Jessye : On ne pouvait pas prier à 6 h ?


Papa Kouka : Tu ne veux pas prier ?


Jessye : Je n’ai pas dit ça.


Papa Kouka (chantant) : Jésus a dit de chasser les démons, alléluia, alléluia Jésus.


On a commencé à chanter nous aussi.


Papa Kouka : Avec plus de vie, quand je dis de chasser les démons, dites « sortez » ensuite alléluia. Attend, l’homme là ne sait pas qu’il est 4 h du matin ?


On a passé près de 30 minutes à chanter des chants de combat.


Papa Kouka : La bible dit dans

Éphésiens, 6 :13 – C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.

Éphésiens, 6 :14 – Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ;

Éphésiens, 6 :15 – Mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix ;

Éphésiens, 6 :16 – Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ;

Éphésiens, 6 :17 – Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu.

Éphésiens, 6 :18 – Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints.


Mais le verset sur lequel je voudrais mettre un accent c’est le verset 16 qui nous dit :

Éphésiens, 6 :16 – Prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ;

Le bouclier, c’est quoi un bouclier ?


Jessye était adossée au mur le sommeil aux yeux, Alphie somnolait même, Julie et son gros ventre la pauvre, moi j’essaie de tenir même si je suis épuisée, même les nounous et dames de ménage sont là, les deux gardiens également, donc présentement c’est Dieu seul qui nous protège.


Jacques : Un bouclier c’est une forme de protection face à l’adversaire.


Papa : Exactement, c’est par rapport à ton bouclier que ton adversaire sait comment t’attaquer. Si tu viens avec un bouclier qui ne laisse pas l’accès, il cherchera une autre tactique. Donc dans un combat, le plus important pour déstabiliser l’ennemi, c’est le bouclier. La bible nous fait comprendre que la foi est un bouclier, mais la foi en quoi ou en qui ?


Moi personnellement dans ma famille, il y a un esprit de gorille et ce gorille était comme une protection, et quand il y avait un danger à venir, c’est le gorille qui se mettait en avant pour protéger la personne. 


Mais un jour, mon cousin s’est battu avec un gars qui lui, dans sa famille, avait le lion, donc imaginez le combat. Pour combattre, le plus important c’est le bouclier, mais toi, qui est ton bouclier ? Moi, votre père, j’ai pour bouclier Jésus-Christ, je peux faire des choses qu’avec du recul je reconnais comme étant mauvaises, mais si Jésus n’était pas mon bouclier, il y a longtemps que moi, Lendoye, je serais mort. Si je suis toujours là, c’est parce que je ne me mets jamais en avant. Qui moi ? Je peux quoi ? Je ne peux rien, mais mon bouclier, celui en qui j’ai cru et celui qui me protège Depuis qu’il m’a choisi, peut tout. 


Donc aujourd’hui, tu vas dire au Seigneur que je ne veux aucune autre protection que la tienne. Tu le dis de tout ton cœur, car le Seigneur doit comprendre que tu ne comptes que sur lui. Si tout foire, tu ne vas chercher ni à gauche ni à droite. Tu diras : tu es mon bouclier, devant toi, le dragon est tombé, Astarté est tombé, les ténèbres tremblent, je ne peux jamais échouer.


Saveur : Amen.


Papa : Prions ensemble.


La prière a duré au moins 1h 30. Je n’ai jamais autant transpiré de ma vie. Alphie s’est mise à crier comme une folle, je savais que l’enfant là était forcément possédée. Kevin est allé l’attraper, mais la force que la petite a eue, moi-même j’étais effrayée. Elle est sortie du salon et s’est mise à courir dans la cour.


Julie : Mais tu vas où comme ça ? Tu penses que tu peux grimper et sauter là ?


Jacques : Julie, ferme ta bouche.


Alphie (en larmes) : Je ne veux pas être possédée.


Saveur : Viens, Alphie.


Alphie : Non, non, j’ai peur, arrêtons déjà de prier s’il vous plaît.


Seigneur, c’est sérieux, elle pleure comme si on l’avait frappée.


Julie (retournant vers la maison) : Pardon, si on a terminé, je vais aller dormir, moi je suis fatiguée.


Kevin et Saveur sont allés vers elle pour parler, puis nous sommes retournés à l’intérieur. Mais contrairement au début, elle priait maintenant avec les yeux ouverts sans être concentrée.


**Ségolène MOUYIBA**


J’ai récupéré la clé chez le boutiquier avant d’aller au marché avec ma sœur pour prendre quelques petits trucs pour mon entretien demain. Quand Jacques m’a dit qu’il allait m’aider, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi rapide. Mais je suis contente, j’espère vraiment que tout se passera bien. Maman m’a demandé de lui remettre 10 000 francs pour l’action de grâce à l’église, mais pardon, mieux vaut acheter un carton de nourriture. L’histoire des actions de grâces qui ne produisent rien, ça me fatigue.


Je rentre avec ma sœur chez Jacques.


Kady : Tu as même déjà la clé ?


Moi : Qui ? J’ai pris ça chez le boutiquier, il ne veut pas que je reste avec sa clé.


Kady : Il veut seulement te faire un cadeau.


Moi : Ah, tu connais les hommes.


Kady : Vraiment, ce n’est pas ce que François faisait ? Aujourd’hui, qui est assise chez lui ? Ce n’est pas moi ?


Le François en question, un vrai pauvrare, ils vivent dans une maison qui fait pitié mais bon, c’est son chez elle et elle est tranquille avec son homme et leur enfant.


Kady : Il faut économiser l’argent qu’il te donne, faire même un commerce. J’ai eu un circuit là pour la vente d’ingrédients séchés, des secrets de femme et autres. On peut se lancer dedans, moi j’ouvre la page et je vends et toi, tu donnes juste l’argent. Tu sais que les femmes aiment ça.


Moi : Je te fais confiance pour les histoires de commerce. Toi-même tu vois comment ça se termine à chaque fois que j’essaie.


Kady : Ok.


Moi : Mais c’est moi qui donne l’argent donc c’est moi qui fais ton salaire.


Kady : Tant que je peux avoir de quoi nourrir mes gens, pour moi c’est l’essentiel. Tu me connais.


Moi : Oui, c’est vrai.


Kady : Tu sais que ta belle-sœur est partie ?


Moi : Quand ? Elle n’était pas à la maison ce matin ?


Kady : Elle est partie hier. Les filles d’aujourd’hui, vraiment. Tu as déjà un enfant, bientôt deux avec un homme, et tu le quittes comme ça du jour au lendemain quoi parce qu’il est pauvre ? Elle ne sait pas qu’on ne connaît pas demain.


Moi : Demain, c’est vendredi.


Kady : Tu sais de quoi je parle.


Moi : Arrête ça. Toi-même quand tu vois ton frère, tu as besoin de réfléchir longtemps sur son demain ? Il ne vaut rien.


Kady : Comment tu peux dire ça de ton propre frère ?


Moi : Même 200 francs il n’a jamais donné. Le jour où il avait donné 100 francs au type qui vide les poubelles, pendant deux mois il n’a pas arrêté de dire « est-ce que l’autre fois je n’ai pas payé le ramasseur d’ordures ? » Pour 100 francs, il faisait du bruit. Tu penses que demain peut le surprendre ? Au moins lui, mais son jumeau rigolo qui passe son temps à voler, le gars voleur, la go voleuse et de surcroît pisseuse au lit, tu penses que… bref.


Kady : Pardon, je vais rentrer. Moi, je sais que Dieu fera grâce.


Moi : Qu’ils ne cherchent pas le travail, Dieu va travailler à leur place.


Kady : Tu peux me donner même 2 kilos de quelque chose ? Je vais aller préparer à la maison.


Moi : Mieux, je te donne l’argent, d’ici qu’on me dise qu’il y a des caméras de surveillance.


Je remets à ma sœur 10 000 francs. Elle rentre chez elle et moi, je commence le nettoyage. Quelques minutes après, on sonne. Quoi, elle a oublié quelque chose ? 


Je sors pour demander au gardien qui est là quand je tombe nez à nez sur une femme qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Jacques. Elle est très belle malgré son âge, et elle sent très bon. Elle m’a dévisagée du haut en bas avant de me dépasser. Je l’ai suivie dans la maison.


Moi : Bonjour madame.


Elle : Où est mon fils ?


Moi : Jacques ?


Elle : Quoi, il y a un autre homme dans cette maison ?


Moi : Non madame, mais il n’est pas là, il s’est absenté pour quelques jours.


Elle : Et il revient quand ?


Moi : Je ne sais pas madame.


Elle : Et tu es qui pour lui ?


Moi : En fait, euh, je euh…


Elle : Bref, c’est toujours mieux que la petite insolente qui vivait ici.


Moi : …

Elle : Je sens qu’on va bien s’entendre.


Moi : …

Elle : Je vais prendre quelque chose dans sa chambre.


Moi : Sa chambre est fermée et il est parti avec la clé.


Elle : Et toi, tu n’as pas la clé ?


Moi : Non non, je viens juste pour nettoyer.


Elle : Et tu dis ça fort, en tout cas je repasserai.


Moi : Ok madame.


Elle sort de la maison, me laissant avec un frisson terrible. Je ne connais pas grand-chose sur Jacques sauf qu’il m’a répété plus de 1000 fois que si une femme claire qui lui ressemble vient ici, je ne dois lui donner accès à rien du tout, que même si c’est pour la toilette, je dois dire que c’est fermé. Donc moi, je ne veux pas de problème, je suis ici pour Jacques et non pour sa mère.


Je commence le ménage de fond en comble. Il y a encore trop de traces de son ex ici. Je regroupe tout et mets dans un sac. Il y a même une brosse à dents, il y a des sous-vêtements d’elle accrochés à la douche. Si ce n’est pas de la folie, je ne sais pas ce que ça peut être d’autre.



Je suis assise devant la télévision, mon téléphone en main. Je voulais bien rentrer mais avec le grand ménage que je viens de terminer, je me sens fatiguée. Vraiment, les choses du pays là, si tu parles et que la tension ne te prend pas, c’est que tu n’as pas bien parlé. On voit de tout sur Facebook maintenant.


Jacou : <<Coucou, tu as déjà déposé la clé ?>>


Moi : <<Donc c’était ton anniversaire et tu ne m’as rien dit ?>>


Jacou : <<Réponds à ma question.>>


Moi : <<Je m’apprêtais à partir déposer la clé.>>


Jacou : <<Je ne fête jamais mon anniversaire, c’est la première fois.>>


Moi : <<Tu devais quand même me le dire.>>


Jacou : <<Désolé… Quand tu déposes la clé fais-moi signe et rentre bien.>>


Moi : <<Merci.>>


Je dépose le téléphone et me concentre à nouveau sur le film. Une heure après, mon téléphone sonne et c’est lui.


Jacou : Tu as déposé la clé ?


Moi : Pas encore, je ne me sens pas bien.


Jacou : Tu as pris quelque chose ?


Moi : Oui.


Jacou : Ok, va maintenant déposer la clé.


Moi : Ok, je pars.


Click.


Je vais vers la cuisine prendre à manger avant de revenir devant la télé à la recherche d’un bon film sur Netflix. À 1 h du matin, je reçois à nouveau un appel de Jacques.


Jacou : Allô.


Moi : Oui ?


Jacou : Le boutiquier veut fermer, il me dit que tu n’es toujours pas partie déposer la clé.


Moi : Je ne peux pas marcher tout ça, le boutiquier est loin, et je ne me sens pas bien. Si au moins il était à côté, j’aurais pu partir et prendre directement le taxi. Il se fait tard.


Click.


Oh, il a raccroché ! Pourquoi le gars là a toujours des tendances bizarres comme s’il était fou avant ? Il est toujours en train d’insister là où une personne normale ne le ferait pas.


Appel entrant.


Moi (agacée) : Allô ?


**Jacou :** Le boutiquier est devant le portail. Je lui ai demandé de venir récupérer la clé comme tu ne peux pas y aller. J’ai même demandé au gardien de te raccompagner chez toi. Ne t’en fais pas, tu pourras aller prendre la clé trois fois par semaine chez le boutiquier, pas plus. Mais n’oublie pas d’aller rendre, c’est ça notre arrangement. Il faut toujours respecter le plan, Ségolène. Quand tu prends, il faut aussi aller rendre. Bon, dors bien. J’ai sommeil, je voulais juste me rassurer que tu avais bien déposé la clé.


**Click.**


C’est encore quel genre d’homme ? Je vais dans la chambre et fais exprès de tout déplacer. Je ne dérange rien mais je déplace tout pour qu’il ne se retrouve plus. Je rentre chez moi mais il sera obligé de m’appeler pour retrouver ses affaires, car il est tellement maniaque qu’il va péter un câble quand il verra ça. Une fois dehors, je remets la clé au boutiquier. Le gardien propose de m’accompagner, mais je refuse. 


J’irai dans un motel et demain, je rentrerai. Je ne peux pas rentrer chez moi à cette heure-là, c’est trop bizarre.


Le lendemain matin, je m’apprête pour mon entretien. Nouveau message.


**Message de Jacques :** Bonjour Ségolène, j’espère que tu as bien dormi. Le boutiquier m’a dit qu’il a bien reçu la clé. Passe une bonne journée et bonne chance pour ton entretien, que le Seigneur t’accompagne.


Jacques.


Un imbécile comme ça, c’est de moi qu’il se fou?

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