CHAPITRE 158: LE DEAL

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 158 : LE DEAL.

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Nous sommes tous assis au salon, sauf les garçons qui jouent à l’arrière quand maman fait son entrée rayonnante et sifflotante.  Elle est vêtue différemment de comment elle était ce matin et tiens un petit sac avec lequel on fait souvent les courses au Fromager. Nous la regardons tous avant de se regarder à tour de rôle.


Maman : (Souriante) Bonsoir tout le monde.

Nous : Bonsoir.

Mamie : C’est comment tu es contente comme ça ?

Maman : Maman Dieu est bon et il nous aime d’un amour inconditionnel. (Sortant son laissez-passer pour nous le montrer) Je reviens de la prison et j’ai pu passer deux heures avec Arsène.

Mamie/tantine Jennifer : (Surprise) Non.

Maman : (Souriante) Si.

Mamie : Comment tu as fait ?

Maman : (Venant me prendre dans ses bras) C’est grâce à mon petit ange qui est là et


Elle leur a expliqué toute l’histoire depuis mon accident jusqu’au Laissez-passer. Ils ont tous bénis le Seigneur avant de me dire de remercier Jéjé une fois de plus. Elle nous a ensuite donné des nouvelles plus détaillées de papa en nous rassurant sur le fait qu’il allait bien et qu’il nous saluait tous. Une fois rassurée de ce fait, je suis allée à la terrasse écrire à tantine Lucia qui m’a demandé des nouvelles de papa et comme elle était en ligne avec un peu de temps libre devant elle, nous avons fait un appel vidéo d’une vingtaine de minutes avant de raccrocher. Pendant que je parlais avec Lucia, j’ai reçu un message WhatsApp de Jérôme.


-Jerôme O : Bonsoir mon bébé, tu es bien rentrée chez toi j’espère ?

- Moi : Bonsoir Jérôme, je ne suis pas ton bébé donc tu arrêtes ça. Et oui je suis bien rentrée.

- Jérôme O : (Émoji qui rit)Tu es mon bébé, on a un deal. J’ai fait ma part, j’attends que tu fasses la tienne.

-Moi : (Emoji qui roule des yeux)

-Jerôme O : (Emoji qui rit) Sinon, blague à part, ta mère est belle hein.

-Moi : Oh pardon, enlève tes vilains yeux sur ma mère.

-Jerôme O : (Émoji qui éclate de rire) Tu as peur ?

-Moi : Dégage.

-Jerôme O : (Emoji qui rit) Comme ton père est loin là, je peux profiter pour faire enlèvement, je saurai bien la réconforter je te l’assure. 

-Moi : Il faut vraiment penser à te faire soigner, tu es un vrai psychopathe.

-Jerôme O : Ta mère peut me soigner, je t’assure. 

-Jerôme O : Mais bon, c’est déjà ma '’belle maman’’ et on ne fait pas chichi avec belle maman.

-Moi : Hum. 

-Jerôme O : Sinon, quoi de neuf chérie ? Qu’as-tu fait de ton après midi ?

-Moi : Ta go est au courant que tu m’appelles par tous ces petits noms ?


Il m’envoie la photo d’une fille  vêtue d’une robe légère qui est en train de faire à manger. Il n’a pas pris la tête. 


-Jerôme O : Elle est bien présente et tout à l’heure elle ne manquera pas de lire mes messages.

-Moi : Hum.

-Jerôme O : Je suis un gars réglo moi. 

-Moi : C’est bien pour toi.

-Jerôme O : Sinon demain, on peut organiser la première rencontre histoire que mes deux go fassent plus amples connaissances.

-Moi : Je ne suis pas ta go Jérôme, mets toi ça bien en tête.

-Moi : Et présentement, je n’ai pas le droit de me balader seule. Je te l’ai dit ce matin et c’est la raison pour laquelle je ne sors pas du portail du lycée.

-Jerôme O : Il faudra bien que tu m’expliques cette histoire. 

-Jerôme O : Et que tu le veuilles ou non, tu es ma meuf. Dès ce lundi au lycée, tout le monde sera au courant de cette histoire.

-Moi : Je regrette déjà d’avoir accepté une chose aussi stupide.

-Jerôme O : (Émoji qui sourit en coin) C’est trop tard mon cœur. Ma belle mère m’a déjà validé et elle m’a dit que je suis le bienvenu chez vous. Je ne manquerai pas d’ailleurs de faire un tour là-bas afin de connaître toute ma belle famille.

-Moi : Tchuip. 

-Jerôme O : Bon je te laisse d’abord mon cœur. Ta coépouse a fini de dresser la table et elle me réclame. 

-Jerôme O : Prépare toi hein parce que ce sera bientôt ton tour.

-Moi : Malade. 

-Jerôme O : (Emoji qui éclate de rire)


Ce fut son dernier message auquel je n’ai pas répondu. Et oui, j’ai accepté d’être sa '’fausse petite amie’’ en échange du laissez-passer de maman. Mercredi quand il m’avait demandé de le devenir après m’avoir raconté son histoire, j’avais refusé et lui avait clairement dit qu’il n’allait pas m’embarquer dans ses bêtises. Mais hier en voyant maman aussi triste parce qu’elle n’avait pas pu bien voir et parler avec papa, je lui ai écrit, vu qu’il avait déjà mon numéro de téléphone et m’avait déjà écrit avec depuis le mercredi soir. Je lui ai dit que j’acceptais son offre s’il pouvait parler à son père pour que maman obtienne la possibilité de voir papa plus longtemps et dans un cadre assez respectable. Il m’a dit qu’il était d’accord et il m’a rappelé après avoir parlé avec son père pour nous mettre en contact. Ce matin, il m’a rappelé qu’on avait un deal et que j’avais intérêt à respecter ma part du marché. À nos familles respectives, nous dirons que nous sommes amis mais au yeux des autres, nous serons en couple jusqu’à ce qu’on quitte le lycée.

Jérôme fait parti des gars que les filles du lycée convoitent beaucoup parce qu’on ne va pas se mentir, il est beau et a le verbe. Ce n'est pas le genre à te sortir des paroles mielleuses c’est plutôt la qualité qui est d’une franchise déstabilisante. Un peu comme il l’avait fait avec moi le jour de l’accident. Cette façon de faire attire énormément de femme, ce qui ne rassure pas sa go qui luttent énormément pour ne pas s’emporter face à certaines scènes auxquelles elle assiste. Comme, il n’a aucune relation officielle, les filles multiplient des actions à son égard en lui envoyant parfois des nudes. Pour pallier à cela, il s’est dit, quoi de mieux que de sortir avec la bête noire des filles du lycée ? Je me chargerai de les faire fuir en les menaçant au besoin et certaines filles et garçons calmeraient leurs ardeurs à notre égard si jamais on nous savait en couple. Pendant ce temps, il pourrait poursuivre sa relation en toute quiétude avec la prof. Comme je l’ai dit, au départ, j’ai refusé avant de revenir sur ma parole et me taper tout le sale boulot. À la base c’était qu’on se servait mutuellement de couverture au lycée mais moi je n’en ai pas besoin étant donné que je n’avais rien à gagner ou à perdre dedans donc, mais bon.

Jérôme est mineur, il a 17 ans, il prendra 18 ans en septembre cette année mais quand tu le regardes, il est assez imposant comme garçon au point que si on lui retire l’uniforme du lycée, on lui donne facilement la vingtaine. La prof avec qui il sort depuis maintenant 1 an et quelques mois a 24 ans et c’est genre avec le corps économiquement durable. D’après lui, ils ne se sont pas connus au lycée mais en boite de nuit et il lui avait beaucoup menti avant qu’elle ne découvre son véritable âge et son statut d’élève en classe de seconde l’année dernière. Moi-même j’avais du mal à y croire à mes oreilles quand il me l’a raconté mais d’après ses propres mots, il obtient toujours ce qu’il veut d’une femme et elle n’a pas fait l’exception.


Moi : Ta go c’est la prof de français.

Jérôme : (Souriant et fière) Yep. C’est mon dossier personnel que je gère au calme depuis un moment déjà. Et je veux que tu sois notre couverture.

Moi : Quand vous avez commencé vos histoires, vous ne saviez pas que c’était interdit ?

Jérôme : Oui et non. 

Moi : (Arquant un sourcil)

Jérôme : Non, parce qu’elle ne savait pas que j’étais un mineur et encore moins qu’elle serait une de mes professeurs. Oui parce que je savais parfaitement son âge en me lançant dans cette relation. 

Moi : (Silence) 

Jérôme : Je n’aime pas les petites filles comme je te l’ai dit ce matin. Je préfère plutôt les femmes mûres parce qu’ avec elle on élève le niveau de conversation et de mentalité, on parle de la vie. Alors je ne sors pas avec les enfants. Jusqu’alors c’est vrai que j’ai eu plusieurs relations sans lendemain avec les femmes mais avec Ariane (prénom du prof) c’est différent. On s’est rencontré en boite de nuit alors que j’étais sorti avec des potes et cousins. Elle était venue avec des amies à elle et on s’était retrouvé sur la piste de danse. Tout au long de la soirée, on avait flirté ensemble et l’alcool aidant, on s’était embrassé avant d’ échanger de numéros de téléphone. On s’était revu trois jours plus tard à la plage en après midi tout les deux lucides. La première chose qu’elle m’avait demandé après m’avoir vu en plein jour était mon âge car je lui avais paru relativement plus jeune que dans ses souvenirs. Je lui avais retourné la question pour voir à peu près où me situer. Après avoir obtenu d’elle l’information qu’elle avait 23 ans et était en dernière année à l’ENS (école nationale supérieure) pour devenir professeur de français, je lui ai dit que j’avais 21 ans et que j’étais en troisième année de finance dans une école privée supérieure de la place.

Moi : (Le regardant de travers) Et elle a cru à ce mensonge ?


Il m’a montré quelques photos de lui ayant un ensemble veste d’une école supérieure, de lui dans une salle de classe de la dite école, lui devant l’école en question avec d’autres étudiants, lui au volant d’une voiture toujours vêtu de la sorte. J’ai écarquillé les yeux en le regardant pendant qu’il éclatait de rire. 


Jérôme : (Riant) Je t’ai dit que j’obtenais toujours ce que je voulais d’une femme et je suis prêt à faire ce qu’il faut pour quand une femme m’intéresse véritablement.

Moi : (Silence)

Jérôme : (Poursuivant son récit en souriant) Bien-sûr elle m’a sorti la carte de la meuf qui ne sort pas avec des gars plus jeunes et plein d’autres conneries avant de me sortir qu’on pouvait être amis parce qu’elle me trouvait sympa. (Souriant en coin) J’avais été clair avec elle en lui disant que je n’avais pas l’intention de devenir son '’bon ami’’ et je lui avais dit en la fixant dans les yeux que j’allais la baiser bien fort jusqu’à ce qu’elle en redemanderait encore et encore. Mais elle ne m’avait pas cru. Pendant trois mois, je l’avais littéralement harcelé, de messages et d’appels, je passais la chercher en voiture à sa sortie de cours pour l’emmener au restaurant, crédits de communication par ici, dépôts airtel Money pour se faire belle par là, sorties en boite le weekend. Le 31 décembre de l’année dernière, elle hurlait de plaisir dans mes bras au point d’en pleurer. (Souriant) Deux jours plus tard, on a remis le couvercle avant de rendre notre relation officielle. À la base, je ne voulais rien de sérieux mais j’avais appris à la connaître et je l’aimais bien. Notre relation était tranquille jusqu’à ce qu’elle entre dans ma salle de classe pour devenir notre stagiaire trois mois plus tard. Elle m’avait dit la veille qu’elle allait commencer les stages dans un lycée mais elle avait omis de me dire le nom. Et donc c’était au lycée qu’elle avait atterri et ma seconde était l’une des classes qu’elle devait tenir. Je me rappelle qu’elle avait failli faire une crise cardiaque en me voyant là la pauvre. 


Il a dit ça en se marrant véritablement alors que moi j’étais choquée pour la pauvre femme qui avait été abusée par ce fou. Je ne m’imaginais même pas comment elle avait pu se sentir à ce moment là en découvrant le poteaux roses après presque 6 mois de fréquentations et 3 mois de relations avec lui.


Jérôme : (Riant) Je me rappelle qu’elle m’avait demandé à trois reprises mon nom et mon âge pour bien s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Je lui avais sereinement répondu Ogoulinguende Jérôme, 16 ans. Je ne pouvais pas mentir vu que le prof auprès de qui elle faisait son stage me connaissait et connaissait mon âge. À la fin des cours, elle était directement allée m’attendre à l’appartement de mon grand frère où on se voyait depuis tout ce temps et où je lui avais dit que j’habitais tout en faisant des navettes chez mes parents. Chose avérée car mon grand frère m’avait laissé la charge de son appart en allant poursuivre ses études à l’étranger, de même que sa voiture que je roule de temps en temps quand je le veux. Je l’avais rejoint et après m’avoir giflé et insulté, elle avait mis fin à la relation en me bloquant de partout. Je lui avais laissé quelques semaines pour digérer la nouvelle avant de la relancer avec d’autres numéros de téléphones, je la savais amoureuse et je tenais également à elle du coup, j’avais insisté jusqu’à ce qu’elle accepte un rendez vous, je lui avais dit que je voulais m’excuser de vive voix et lui remettre ses affaires qu’elle avait laissé chez moi. On s’était vu dans la voiture où je lui avais présenté mes excuses tout en la touchant subtilement, on l’avait fait cette fois et les deux autres fois qu’elle avait accepté de me rencontrer puis on avait fini par avoir une franche discussion tous les deux chez moi où je lui avais mis notre situation sur la table, mise à part mon âge et mon statut, est-ce qu’elle avait une seule fois eu l’impression de sortir avec un gamin ? Est-ce qu’elle manquait de quelque chose sur n’importe quel plan avec moi ? Et est-ce qu’elle voulait véritablement mettre fin à cette relation ? La réponse à ces questions était la même et c’était non. Nous avions décidé de poursuivre cette relation en cachette jusqu’à la fin de son stage mais cette année, elle a été affectée au lycée comme professeur titulaire. Du coup, on ne peut pas s’afficher jusqu’à ce que je termine le lycée afin qu’elle n’ait aucun problème.

Moi : Tu es un vrai malade.

Jérôme : (Souriant) L’amour n’a pas d’âge chérie, tu le comprendras un jour.

Moi : Hum. Pourquoi moi et pas une autre ?

Jérôme : Je te l’ai dit. Je t’ai observé et j’ai vu que premièrement tu es discrète, tu n’iras pas raconter cela à quelqu’un d’autre. Deuxièmement, tu me parais être quelqu’un de lucide. Bon c’est vrai que tu as des réactions de petites filles des fois mais c’est pas très prononcé. Troisièmement, le fait que je ne t’intéresse pas personnellement et ta réputation dans ce lycée font de toi la candidate idéale.

Moi : Hum.

Jérôme : Réfléchis bien. Tu seras aussi gagnante. Si les garçons savent que tu es en couple avec moi, ils seront moins sur ton dos car ils n’oseront plus t’approcher en sachant que tu es avec moi. D’un autre côté, les filles ne t’accuseront plus de sortir avec leurs mecs vu que tu auras officiellement le tien. 

Moi : (Silence)

Jérôme : Tu es partante ?

Moi : (Ayant aperçue tantine Jennifer, me levant) Non. Je ne rentrerai pas dans tes conneries.

Jérôme : (Dans mon dos) Je te laisse quelques jours pour y réfléchir, je ne considère pas cette réponse comme étant définitive.


C’est là où nous en sommes. J’ai accepté et donc il n’y a plus de retour en arrière (…)


DEUX SEMAINES PLUS TARD.

Ce soir, je suis toute seule à la maison avec les enfants, mes frères, Sasha et Derreck et les 5 enfants de tantine Linda et ton Benjamin. Tantine Alda (petite sœur de Jennifer) viendra dans une heure pour passer la nuit avec nous mais pour l’instant étant la plus âgée, je suis celle qui supervise tout. Sasha, Daphnée, Darnell et Raphaël, qui ont entre 12 et 14 ans, m’aident avec les plus petits et on se gère comme ça. Les parents sont au décès, ils vont dormir là-bas car c’est aujourd’hui que le corps de la belle mère de tantine Lauria est sortie. Nous avons géré comme on a pu et avons mis les plus petits au lit autour de 21h, une heure plus tard tantine Alda est arrivée et nous avons passé du temps ensemble. Je discutais en même temps au téléphone avec mon '’gars’’ qui me racontait ses conneries comme d’habitude. Ça fait deux semaines que c’est officiel et que nous traînons ensemble au lycée. Il était même à la maison le samedi dernier et avait vu tout le monde. Les jumeaux étaient réticents au début parce qu’ils, notamment Aimé qui n’oubliait rien, s’étaient souvenus de la façon dont Jérôme m’avait parlé dans la voiture de son père le jour de l’accident et les garçons lui avaient répondu. Mais Jérôme Ogoulinguende arrivait toujours à ses fins, à la fin de la journée, ils étaient devenus ses petits poteaux, ses gars sûr, comme il le disait. Sous ses airs façon-façon, c’était quelqu’un qui savait attirer la sympathie des gens et il faut dire que ne s’ennuie pas avec lui car il sait mettre l’ambiance. 

La nouvelle de notre relation au lycée s’est vite répandue et les réactions n’ont pas tardé mais bon, je ne m’attarde pas dessus. 


-Jerôme : Toi tu attends quoi pour m’afficher sur tes statuts ?

-Moi : Je t’affiche par rapport à quoi ?

- Jérôme : Par rapport au fait que je suis ton mec et que les gens doivent savoir que tu as chopé un beau spécimen dans tes filets.

-Moi : Pff. Ce n’est pas l’humilité qui t’étouffe toi.

-Jerôme : (Émoji qui rit) C’est sûr que si je meurs, ce ne sera certainement pas de ça. 

-Jerôme : Donc tu ne veux pas rendre l’idiot qui t’a jeté là jaloux en le montrant que tu as trouvé mieux que lui après son départ ?


J’ai lu son message et je suis restée à réfléchir sur la question. Depuis l’altercation qu’on avait eu Loyd et moi trois semaines plus tôt, nous n’avons plus échangé lui et moi. On s’est revu parce que c’est lui qui vient nous chercher tous les dimanches pour aller à l’église et il revient également nous déposer. En dehors des civilités, chacun est de son côté. Il est devenu encore plus froid qu’à mon retour des vacances. Même si ça me fait un peu mal et que j’aurais préféré qu’on prenne nos distances sur une note positive comme ce fut le cas le premier janvier, j’essaie de ne pas trop y penser. 

Finalement après réflexion, je décide de mettre une photo de Jéjé en statut avec un cœur traversé par une flèche en légende. Puis une autre de nos deux mains entrecroisées posées sur sa cuisse '’officiellement ensemble, tu me rends tellement heureuse, si tu savais'’. J’ai bien naturellement restreint les vues sur ces photos en empêchant maman et tous les adultes de son entourage de voir ça excepté Loyd. 


-Jerôme : (Émoji qui éclate de rire) C’est ça mon amour, affiche fièrement ton homme. Les jaloux vont grossir.

-Brandon : C’est mon beau frère comme ça ?

-Lucia : Tu as des choses à me dire madame.

-Alicia : Hum. C’est monsieur hein ??

-L.M : En vérité Lucrèce, tu n’es qu’une petite pute. Une véritable bordelle qui n’a aucun respect pour elle ni pour ses parents.

-Moi : (Répondant à L.M) Quand ça pique, il faut boire de l’eau. Ça va passer. Tu ferais mieux de pleurer tranquillement la belle mère de ta sœur au lieu de parler des choses qui te dépassent.

-L.M : Chienne.

-Moi : Je t’aime aussi.


Il m’a bloqué. Malgré moi j’ai éclaté de rire. De toute façon il viendra me chercher ici dimanche pour m’emmener à l’église …

 

Ps : L’histoire de Jérôme et sa prof est une histoire inspirée des faits réels. À la place de la prof, qu’auriez vous faites dans cette situation ? Je suis bien curieuse de découvrir vos avis dessus.


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