Chapitre 18
Write by St Daniel
Les
chroniques de Saint Daniel
Titre :
L’amour des temps.
Auteur :
Saint Daniel
Chapitre 18
Ulrich :
Dit le moi ! Dit-moi si l’amour est un repos ! Va s’y !
Dit-le ! Que l’amour a de la valeur pour toi !!! (Dis-je calment)
Après
mes mots, Sylvia, elle est partie sans dire un mot. Je l’ai regardé et je me
suis tue aussi. Quelques minutes plus tard j’ai pris ma fille et j’ai arrangé
quelques-unes de ses affaires dans un sac au dos puis je suis retournée au
boulot. Mon père n’était plus là à mon arrivée, il paraissait qu’il est rentré
se reposer.
Secrétaire :
Monsieur ?
Ulrich :
Oui ! Qu’y a-t-il ?
Secrétaire :
En fait monsieur Daniel était venu vous cherchez il y a quelques instants.
Ulrich :
Ok d’accord. Dite lui que je suis déjà de retour.
Secrétaire :
D’accord monsieur !
Ensuite
je me suis mis à donner du lait à ma fille. Je faisais cela comme je peux quand
Daniel est arrivé.
Daniel
: Hé man tu fais quoi comme ça ? Amène-le ! Je te montre comment
faire.
Ulrich :
Ah merci ! Tu es mon sauveur.
Daniel :
Sylvia est où ? Pourquoi tu es là avec elle.
Ulrich :
C’est une longue histoire.
Daniel :
Je vois ! Elle a du mal à se remettre. C’est toujours comme ça hein. Elle fera des choses qui ne vont pas te
plaire mais tu dois être fort et tenir ta petite cervelle. Sinon tu ne pourras
pas la soutenir mentalement et physiquement. Là où elle est c’est tout son
monde qui s’est effondré.
Ulrich :
Mais cela ne lui permet pas de…
Daniel :
Ne te permet jamais de te mettre à sa place. L’homme ne peut porter une
grossesse. Neuf fois, tu sais ce que ça
fait ? Se réveiller chaque jour mal à l’aise ou allergique ou à
l’aise. Perdre quelqu’un est un
sentiment qu’on ne peut mesurer à celle d’une femme qui perd son fils unique.
Le
jour ou la nuit, j’avais les mots mais j’essaie d’avoir le cœur de tenir le
coup. Avec celle-là que j’ai aujourd’hui je voyais l’avenir comme une lune de
miel, il est si paisible. J’avais quoi à perdre si je la quittais ? Vu que
ses trois mois je me réveille qu’à côté d’une femme qui sent l’alcool, d’une
femme qui base l’amour sur le sexe, d’une femme qui ne sait rien faire à part
boire et boire. Le jour je m’en vais au boulot et le soir je me dois d’arranger
la chambre car elle a tout saccagé. A cause d’elle j’ai dû réarranger la
chambre afin qu’elle ne vient briser du verre et se blesser ou quelques choses
de tragique. Puff ce sont mes sentiments qui ont changé ? Ou est-ce ses
caractères qui me laissent ce point de vue ? Je suis perdu !
En
ce qui concerne l’entreprise, avec Daniel on essaie chaque jour d’arranger les
choses et depuis tout va un peu pour le mieux.
Un
samedi matin, avec Sylvia on s’est rendu chez mes parents. Je me tenais dans
les escaliers assise quand père vient me retrouver.
Papa :
Ulrich !? Tu fais quoi ici ? Pourquoi cet expression dans ton regard.
Ulrich :
Papa !? Je suis perdu ! Je ne sais pas si je me dois de la quitter.
Papa :
Comment ça ? Qu’est ce qui se passe ?
Ulrich :
Elle n’est plus la même depuis… Elle ne fait que boire et boire. Je rentre du
boulot et je la retrouve ivre, la maison en désordre. Elle se blesse de jour en
jour. On baise sept jours sur sept ! Je ne sais plus ce qu’elle a dans la
tête. Est-ce elle seul qui souffre de la perte de notre enfant ?
Papa :
Tu sais ? Je sais ce que ça fait
quand on pense que quelqu’un n’éprouve pas les mêmes sentiments que nous. Tu
penses que tu trouveras mieux parmi les milliards d’humain sur terre ?
Possible ! Mais aucune baisé ne peut changer ce que tu ressens. Tu te
poses la question parce que tu l’aimes encore et plus.
Ulrich :
Je veux voyager. Papa ! Je veux m’en aller un peu. Je veux me retirer de
ce monde pour un temps afin de retrouver ma tête.
Papa :
Ok d’accord. Tu veux que je fasse quoi pour toi ?
Ulrich :
Euh rien. Dit tu peux me soutenir auprès de Sylvia ?
Papa :
Oui ! Ne t’inquiète pas. Je la dirai que tu es en voyage d’affaire et que
tu seras là dans un mois ou deux mois. Elle viendra habiter ici en attendant.
Ulrich :
Merci beaucoup ! Papa.
Papa :
Tu sais ? Moi aussi j’avais fait ça quand j’avais appris que ta maman était
enceinte. Suis partie sans rien dire pendant deux mois entier. Quand je suis
revenu j’ai passé des jours auprès d’elle à prendre soin d’elle et à l’écouter.
Quand il n’y a rien à faire, je reste là allonger la tête sur son ventre. Tu
n’étais qu’un bébé dans son ventre.
Maman :
Ulrich ? Tu es où ? Toi et ta femme vous pourriez sortir de votre
coin ? Le diner est prêt.
Une
fois à table j’ai patienté la fin du repas avant d’annoncé à maman et Sylvia
mon voyage d’affaire. Mon père aussi a joué au jeu et a fait comme s’il venait
de l’apprendre aussi. Après le diner, je suis rentré avec Sylvia et notre
fille. Dans la chambre, j’ai arrangé mes affaires pour le voyage et je suis
partie prendre une douche. Juste après ça
je suis revenu au salon afin de regarder la météo et le journal.
Ulrich :
Sylvia ?
Sylvia :
Je ne l’ai pas bu. Je l’ai juste là !
Ulrich :
Je croyais que tu dormais. Vu que tu étais ailleurs tout au long du trajet.
T’avais même les yeux fermés.
Sylvia :
Euh non ! Non ! J’étais juste pensif. Tu veux regarder la télé ?
Sinon demain aussi je peux regarder cet épisode du feuilleton.
Ulrich :
Je voulais regarder la météo et le journal. C’est vrai ça ? Ok !
Sylvia :
Je te laisse la commande à condition que je pose ma tête sur tes jambes. Mais
tu m’embrasses d’abord.
J’ai
pris la commande, je l’ai embrassé et elle s’est allongé puis a posé la tête
sur mes jambes. Ensuite elle a pris notre fille qui est éveillé et la pose sur
elle. Elle la dorlote.
A
suivre…
Que
pensez-vous ?
Chapitre
19
Auteur :
Saint Daniel
Titre :
L’amour des temps.
Les
chroniques de Saint Daniel
Hirondelle et le Saint