CHAPITRE 18: DE JUSTESSE

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 18 : DE JUSTESSE.


(Vraiment désolée pour le retard)


**ARSÈNE MFOULA**


Elle est partie vers ce que je crois être la cuisine et malgré moi, je n’ai pas pu m’empêcher d’arrêter mes yeux sur ses petites fesses tremblantes dans sa robe moulante. Elle a dû mettre un string. Quand je me rends compte de là où va mes pensées, je m’offusque avant de me rabrouer sévèrement. Non mais oh, est-ce que ce sont des pensées normales ça ? Je pense que c’est dû au fait que depuis ma rencontre avec les enfants, je n’ai plus eu de rapports sexuels avec qui que ce soit et ça fait longtemps que j’ai fait autant de temps sans sexe. Mon plus long moment de résistance depuis mes rapports avec elle c’est 2 semaines, vraiment c’est mon max. Là ça va faire deux mois que j’ai les bourses pleines il me faut me vider. Voilà comment je pense aux conneries. Qu’est-ce que cela peut me faire qu’elle ait un string ou non ? Pff. Mieux je finis avec l’introduction des enfants demain et je vais faire signe à mes petites amies qui depuis inondent mon téléphone de messages. En parlant d’elles, il faut que je revois mon budget pour elles car la donne a changé, je suis maintenant un père et j’ai des charges, je ne peux plus me permettre de dilapider mon argent que j’ai durement gagné alors que j’ai des enfants à nourrir et leur avenir à préparer. Cette semaine, je mettrai les choses au clair avec tout le monde afin que chacun prenne ses dispositions.


Aimé : (Me sortant de mes pensées) Papa, tu vas nous emmener où demain ?

Moi : Chez moi, mes parents et mes amis viendront vous voir.

Amour : Tes parents s’appellent comment ?

Moi : (Souriant) Ma mère s’appelle Patricia et mon père Gui-Roger.

Aimé : Et on va les appeler papi et mamie ?

Moi : (Souriant) Oui. Ils ont hâte de vous voir et je suis sûr que vous allez beaucoup les aimer. Vous savez que vous êtes leurs tous premiers petits-enfants ?

Eux : Non.

Moi : C’est le cas. Les tous premiers petits-enfants Mfoula.

Aimé : Tes parents s’appellent aussi Mfoula ?

Moi : Oui. Toute ma famille s’appelle comme ça. Mon père, ma mère, ma petite sœur et moi.

Aimé : Ta petite sœur Reine Divokou Mfoula ?

Moi : (Surpris par le fait qu’il sache son nom) Oui. Où as-tu appris son nom ?

Aimé : C’est elle qui nous avait dit ça l’autre jour quand on l’avait vu à l’école . 

Moi : (Me souvenant qu’elle m’avait dit qu’elle s’était effectivement présentée aux enfants) Je vois. 


Je me suis rendu compte que ces enfants sont très intelligents. Ça doit être mon pied qu’ils ont pris comme ça, leur mère ne peut pas être à l’origine de cela. Pendant que je suis en train de parler avec les enfants, Lucrèce s’approche de moi et vient déposer un plateau dans lequel il y a une bouteille d’eau fraîche et un verre. 


Lucrèce : (Me regardant) C’est de l’eau filtrée. Tantine Leslie a acheté le filtre. 

Moi : (La regardant) Merci. 


Elle a retourné le verre et a fait le service avant de se retirer. J’ai pris de l’eau et j’ai continué à parler avec les enfants. Au bout d’un moment, je me suis mis à prêter attention à la maison. Les murs sont en demi-dure, la partie en dure est crépie et celle en planches est recouvert de tapis, de même que le sol et le plafond. Celui du sol et celui qui sert de plafond sont blancs, celui qu’elle a utilisé pour les murs est vert. Ses fauteuils sont violets et gris avec la tablette en verre. La table à manger est faite de plastique mais c’est le genre qu’on utilise souvent dans les terrasses des restaurants. Le meuble télé est blanc et il y a deux meubles à côté de la même couleur. Une chaîne hifi de qualité moyenne et des jolies luminaires aux quatre coins du salon. Les cadres photos au mur l’y montre toute seule, avec les jumeaux, avec les jumeaux et Lucrèce et les jumeaux tout seuls. Il y a quelques touches de plantes ça et là. La maison est petite mais propre et bien décorée. De l’intérieur, tu es loin de t’imaginer que c’est la maison que tu aperçois dehors. Elle a des articles de qualité qui contrastent avec l’environnement dans lequel elle vit. Pourquoi est-elle venue vivre ici si elle peut se payer ce genre de choses ? Encore un autre mystère entourant sa personne. 


Aimé : Papa on te montre nos exercices ? On a fait ça hier avec ya Lucrèce mais maman n’a pas encore vérifié comme elle fait toujours, tu veux vérifier ?

Moi : (Souriant) Oui mon grand, allez prendre, vous allez me montrer.


Ils se sont levés tout content et on disparus derrière une porte avant de ressortir quelques secondes plus tard avec leurs sacs respectifs qui comme toutes les choses que j’ai vu sur eux, sont identiques. C’est parce qu’ils sont revenus se positionner comme ils étaient assis avant que j’ai su qui était qui. Il va falloir que je trouve un moyen de les distinguer car ça ne peut pas continuer comme ça. Ils m’ont montré leurs exercices et au-delà , leurs affaires avant de se mettre à me parler de leurs amis à l’école , leur maîtresse et plein d’autres choses les concernant depuis leurs jouets préférés jusqu’à ce qu’ils aimaient manger. J’écoutais tout ça un sourire sur les lèvres et les yeux brillants. Si c’est ça être père, je sens que je risque d’être accroc. À un moment, j’ai eu envie de me soulager et j’ai demandé où était les toilettes.


Eux : C’est dans la chambre. 

Lucrèce : (Qui était à côté)Attends je m’en vais demander à tantine Leslie si on peut t’emmener là-bas parce qu’elle n’aime pas quand les gens rentrent là-bas.

Moi : D’accord . 


Elle est partie et est revenue.


Lucrèce : Elle a demandé ce que tu veux faire aux toilettes ?

Moi : (Fronçant les sourcils) On fait quoi aux toilettes ? N’est-ce pas pour se soulager ?

Lucrèce : Elle veut savoir si c’est pour pisser ou pour cabiner. Si c’est pour pisser elle a dit que tu pars dehors dans l’herbe , mais si c’est pour cabiner, je t’emmène à la chambre.


C’est quelle affaire ça ? Donc elle veut m’envoyer dehors ? Tchuip. 


Moi : Montre moi le toilette ma puce. 


Je veux juste pisser mais je n’irai pas dehors. Moi Mfoula je dois aller pisser dans l’herbe ? Cette femme hein. Lucrèce m’a conduit dans la chambre et m’a montrée la porte de la douche. 


Lucrèce : Après, il faut verser le saut d’eau claire qui est à côté ensuite tu verses l’eau qui a la mousse. Le papier hygiénique est là (montrant une petite table à côté de la porte où il y avait plein d’articles de nettoyage de douche et wc)

Moi : D’accord . Merci. 


Elle est partie et m’a laissé tout seul. J’ai jeté un coup d’œil à la chambre qui n’était pas très grande mais l’espace avait été bien aménagé pour accueillir plein de choses sans être encombrée. Comme au salon, les articles étaient de qualité et les murs dans le même style. Je suis rentré dans le toilette, un tout petit espace qui faisait également office de douche. Le toilette était moderne même si l’endroit n’était pas carrelé. J’ai pissé avant de me laver les mains et de ressortir. En revenant au salon, j’ai trouvé que Lucrèce installait les sets de table sur la table à manger. 


Lucrèce : (Me regardant) Tantine Leslie a demandé si tu pars déjà ou si je mets aussi ton assiette.


Est-ce qu’on pose ce genre de question aux gens ? Tu sens une avare. Je veux décliner en disant que je veux partir mais en même temps je suis curieux, j’ai envie de savoir si elle sait préparer ou non. C’est pour voir si mes enfants sont biens nourris ou non pour que je puisse leur prendre une personne pour préparer.


Moi : Mets mon assiette, je suis encore là.

Lucrèce : D’accord . 


Elle s’est exécutée et a ajouté une chaise plastique sur la table qui ne contenait que 4 places assises. Quelques minutes plus tard elles avaient fini de dresser la table toute les deux avant que Leslie n’envoient les enfants se laver les mains à la cuisine. Je l’ai également fait dans une cuvette d’eau qui y était. Nous sommes tous venus nous attablés. Leslie et moi étions aux extrémités de la table, les jumeaux sur ma gauche et Lucrèce sur ma droite. Leslie a ouvert les marmites desquelles s’échappaient de bonnes odeurs qui t’invitaient à te servir. Devant moi étaient présentés un plat de queue de bœuf dans le choux et la sauce tomate, un plat des feuilles de gombos dans le poisson fumé, du riz blanc et des boulettes de tarots. De l’eau et un carton de jus. 


Leslie : (Me fixant la mine amarrée) Il faut te servir. 

Moi : Merci.

Leslie : Ce n’est pas la peine de te servir beaucoup, ce n’est pas avec ton argent que j’ai acheté ça.


Elle était vraiment obligée de me sortir une telle remarque ? Que je suis incapable de payer ça ? Cette femme n’aime visiblement pas la paix. Je me suis servi de façon raisonnable en pensant qu’il y avait d’autres personnes derrière moi. Nous l’avons fait avant de nous souhaiter un bon appétit. J’ai commencé avec les légumes et les boulettes pour finir avec la queue et le riz. Mes enfants sont bien nourris, cette sauvage sait préparer. Je me serai bien resservi un plat de chaque une deuxième fois mais je me suis abstenu, on ne va pas se faire traiter de gourmand par cette impolie. 


Moi : (La complimentant après le repas) C’était excellent, merci pour le repas.


Elle m’a toisé sans me répondre avant de débarrasser la table et partir dans la cuisine. J’ai bougé la tête en souriant. Ça va finir un jour, je le sais. Je suis retourné sur les fauteuils avec les enfants avec lesquels j’ai repris à parler jusqu’à ce que le sommeil me surprenne sur ses fauteuils et que je ne m’en dorme sans pouvoir y résister…


**LESLIE OYAME**


Je sors de la cuisine où j’étais en train de faire la vaisselle et je viens trouver celui là en train de dormir pénardement sur mes coussins comme si c’était lui qui avait acheté ça. C’est-à-dire qu’il s’est cru chez lui hein. Non après avoir mangé, monsieur dort paisiblement. Il a la chance que les enfants soient là et que j’ai signé ce fichu contrat, sinon il devait comprendre sa douleur. Si je ne le réveillais pas de là avec un seau d’eau glacé, il devait enlever mon nom. Le bon monsieur a dormi pendant une heure de temps avant de se réveiller. J’étais toute seule au salon en train de regarder « l’incroyable famille Kardashian » sur E. Les enfants sont allés déposer la nourriture à Denise et après ils iront chez le boutiquier pour me faire le flash. 


Arsène : (Se passant la main sur le visage) Putain, je me suis endormi là ?

Moi : (Sèche) Vu que tu es dans ton hôtel, comment ne pas dormir ?

Arsène : (Me regardant) Tu es obligée de toujours être désagréable ? Avec tes sourcils que tu fronces à chaque fois, à force, tu t’enlaidis davantage. Déjà que la beauté te fait défaut, s’il faut.

Moi : (L’interrompant) Tu es un chien, tu comprends non ? D’abord lève toi de là et tu pars de chez moi. Tu voulais voir tes enfants, tu les as vu, maintenant tu sors. 

Arsène : (Souriant) Je pars uniquement parce que j’ai des choses à faire et non parce que tu me chasses. Où sont les enfants, que je leur dise au revoir ?

Moi : (Énervée) Mfoula, sort de ma maison.

Arsène : Je veux dire au revoir aux enfants.

Moi : Va dehors. Tu le leur diras là-bas. (Me levant pour aller le tirer pour qu’il se lève) Je dis de sortir de chez moi. 


J’ai attrapé son polo et j’ai tiré afin de le relever. Il a voulu retirer ma main sur lui mais j’ai resserré un peu plus. Il a posé sa main sur mon genou droit, entre mes deux jambes, avant de la remonter rapidement jusqu’à me toucher le string au niveau de mon pubis. J’ai sursauté avant de le lâcher et reculer. Je l’ai regardé ahurie par son geste. Il me regardait avec un sourire en coin sur les lèvres et arrangeait son polo que j’avais froissé. Les enfants sont rentrés en même temps. 


Lucrèce : Tantine Leslie, c’est arrivé non ?

Moi : (Regardant toujours ce chien) Je n’ai pas regardé. 


Je me suis retournée et j’ai pris mon téléphone et j’ai vu que j’avais la notification.


Moi : C’est bon. 

Lucrèce : D’accord .

Arsène : Les enfants, je dois rentrer, mais demain matin je vais passer pour vous prendre d’accord ?

Eux : D’accord papa.

Arsène : (À moi) Je passerai à 10h pour les récupérer. Nous irons chez moi. Le contrat stipule que tu dois savoir où j’emmène les enfants donc tu dois également être prête afin que je te montre où je vis. Tu ne seras pas obligée de rester, juste voir la maison. Tu prendras aussi Lucrèce car on ne sait jamais, elle sera peut-être emmenée à venir déposer ou récupérer les enfants chez moi. 


Je n’ai pas répondu. Il a fait les bises aux enfants et est parti. J’ai pris mon téléphone et je lui ai fait un message. 


-Moi : Tu refais encore l’acte que tu as posé ce soir et tu me sentiras passer, c’est moi qui te le dis. 

-Chien retrouvé : Tu me froisses encore une fois et je te ferai plus que ça. 

-chien retrouvé : Soit dit en passant, tu devrais mettre un collant en dessous de ta robe et sinon même porter de plus longue. À moins que ton but est de chercher à me séduire, dans ce cas, tu perds ton temps car tu n'es pas mon genre. Peut-être si tu étais un peu jolie mais rien. On ne peut pas être sauvage, agressive et laide à la fois. Il faut essayer de laisser les deux autres vu que tu ne peux rien contre la laideur.

-Moi : Imbécile.

-Chien retrouvé : Emoji qui rit. 

-chien retrouvé : Je finirai par te dresser, ce n’est qu’une question de temps, c’est moi qui te le dis. 


J’ai préféré ne plus répondre à cet imbécile. J’ai posé mon téléphone et je me suis rassise pour essayer de me concentrer sur mon programme mais mon cerveau ne cessait pas de me montrer cette scène. Il a osé me caresser la cuisse jusqu’à me toucher le sexe. Un connard comme ça.  Il n’a qu’à retenter ça, il va comprendre la vie. Je me suis faite violence pour ôter ça de ma tête. J’ai passé la soirée avec les enfants et Lucrèce avant que nous allions dormir. Le lendemain, il est passé nous prendre à 10h comme il l’a dit et nous sommes partis. Nous avons roulé un petit moment avant qu’il ne s’arrête devant un portail et klaxonne. Il reste dans une cité au carrefour Y, il n’est pas très loin du rond point de Nzeng-Ayong. Je comprends maintenant pourquoi il n’avait  pas tardé quand je l’avais appelé au restaurant la dernière fois. Le gardien a ouvert et il est rentré avant de garé. Nous sommes descendus et il a commencé par nous présenter au gardien en disant que j’étais la mère des petits qu’apparemment le monsieur connaissait déjà. Il a également présenté Lucrèce comme ma fille, la grande sœur des jumeaux et lui a dit qu’on serait amené à venir très souvent ici et qu’il devait nous laisser rentrer à chaque fois. Le gardien a acquiescé et nous avons progressé vers la maison qui était suffisamment grande et à deux niveaux. Nous sommes rentrés et nous sommes tombés sur une jeune femme qui lui ressemblait beaucoup. Elle s’est levée avec un énorme sourire et s’est dirigée vers nous.


Elle : (À moi) Tu dois être Leslie ?

Moi : (Neutre) Oui. 

Elle : (Me tendant la main) Je suis Reine, la petite sœur d’Arsène . Merci d’avoir accepté qu’il nous présente les enfants.

Moi : De rien. 

Elle : (Se tournant vers les enfants, un large sourire) Bonjour les amis. Vous vous souvenez de moi ?

Aimé : Reine Divokou Mfoula.

Elle : (Souriant davantage) Oui c’est ça. Mais vous pouvez m’appeler tata reine.

Les jumeaux : D’accord tata Reine. 

Elle : (À Lucrèce) Tu vas bien ma chérie.

Lucrèce : Oui madame. 

Elle : Tu peux aussi m’appeler tata Reine vu que tu es leur grande sœur.

Lucrèce : D’accord . 

Arsène : Personne n’est encore arrivé ?

Elle : Ils sont tous en chemin. Les parents seront là d’une minutes à l’autre. 

Arsène : D’accord .

Elle : Venez vous asseoir.

Moi : Ce ne sera pas nécessaire, ma fille et moi ne restons pas, nous sommes juste venues déposer les enfants.

Elle : Ah d’accord, une autre fois peut-être. 

Moi : C’est ça. Les enfants (Ils m’ont regardé) Ya Lucrèce et moi sommes en train de partir. Vous restés tranquille d’accord ?

Eux : Oui maman.

Moi : (Les prenant dans mes bras pour un câlin) On se voit ce soir. Je vous aime.

Eux : On t’aime aussi maman. 


Je me suis relevée les ai laissés aller faire un câlin à Lucrèce. 


Moi : (À Arsène) 19h. 

Arsène : Ok. 

Moi : Ok. Je m’en vais. 


Il a fait un tour à l’étage avant de redescendre et nous a escorté jusqu’à la route où il m’a donné une enveloppe en me disant que c’était l’argent de la nourriture et 5 milles à part pour le taxi. Il a arrêté un taxi pour le rond-point et nous sommes montées. Avant que le taxi ne démarre nous l'avons entendu dire.


Arsène : (riant)Madame Ebouma pardon va à la maison, les enfants y sont, tu es trop pointue. 


J’ai tourné la tête pour voir qu’il parlait avec une femme métisse qui était à l’intérieur d’une voiture de l’autre de la route. Je n’ai pas pu voir son visage car le taximan a démarré…


L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

SECONDE CHANCE