Chapitre 2

Write by MissTxMissT

« Je te vois Dana »

Non.

NON !

Tout mais pas ça ! C'est juste un prank, ce n'est pas réel. Il ne t'a pas retrouvé. Il est mort. Ce n'est pas lui.

Je retourne chez moi et ferme la porte à clé. J'essaie de retrouver ma respiration. La feuille tombe par terre je la ramasse et c'est là que je remarque qu'il y avait une photo dans le dos. Je me fige. Sur la photo, on peut voir Emo jouer avec Killyan et Eddy dans le fond qui les regarde en souriant. Il s'est vengé d'elle et maintenant c'est mon tour...

Mais comment est-il encore en vie ?!

*Flashback*

Je me cache derrière la porte avec un bidon de l'acide chloridrique que j'ai trouvé dans la cave. Je sais j'aurais pu prendre un truc pour le taper mais étant donné mon état les forces que je l'assomme réellement son faible alors que recevoir de l'acide chloridrique au visage va l'affaiblir et je pourrais ensuite tenter de prendre l'avantage. Ça y est, il est arrivé en bas des escaliers. Mon cœur cogne fort, j'essaie de garder ma respiration la plus silencieuse possible. Je vois son pied rentré dans la pièce. C'est le moment. Je me tourne vers lui et lui verse le bidon dessus. J'ai juste le temps de voir son air surpris avant qu'il ne se retrouve au sol entrain de frotté en hurlant. Bichon, si mes souvenirs de cours sont toujours bons, c'est en train de le brûler sévèrement. Je n'ose pas imaginer la douleur de ça. Je me précipite vers Ianaleda.

« -Iana ! Ça va ??

-J'ai mal ! Me répond-elle en larmes.

-Ça va aller je vais nous sortir de là !

-Non Dana, c'est trop tard... Il arrive. Je ne vais pas pouvoir le retenir longtemps ou il va mourir j'ai déjà perdu les eaux depuis un bon moment. Je dois accouchée maintenant !

-Non Iana. On doit y aller ! Si tu accouche maintenant tu seras trop faible pour courir ou même marcher. Il doit bien y avoir un hôpital pas loin ou même rien que d'aller chez un voisin histoire que tu accouche en sécurité. Tu sais très bien ce qui pourrait arriver s'il mettait la main sur cette enfant.

-Alors part ! Mais moi je reste ici, je ne veux pas attendre plus longtemps ! Tu ne sais pas ce que c'est d'être sur le point d'accoucher !

-Je ne partirais pas sans toi. Tu es ma sœur et bien que toute cette histoire nous ait séparé, que je suis dans cette merde à cause de toi et que je vais peut-être en mourir. Je vais rester avec toi, alors ferme-là et pousse ! »

*Fin du flashback*

Je fonce à la cave où sont stocker mes anciennes affaires. J'avais préparé une mallette d'urgence au cas où quelqu'un de mon ancienne vie referait surface et j'ai bien fait. Je la trouve enfin et l'ouvre, tout est là. Mon pendentif... On avait le même. On avait cassé la pierre de celui de maman pour nous faire chacune un collier comme ça on n'aurait pas à se partager le même collier vu que c'est la seule chose d'elle qu'il nous restait. J'ai des faux passeports pour Killyan et moi, j'en ai aussi pour Ed et Emory, mais ça m'étonnerait que mon mari accepte de quitter sa vie, son identité et tout recommencé à zéro ailleurs, loin de sa famille, d'un parce que peu de gens l'accepterait et de deux parce que je devrais alors lui raconter toute l'histoire et ça comme je vous l'ai déjà dit je ne peux pas. Je prends le portable prépayer se trouvant également dans la mallette et appelle la seule personne capable de m'aider à l'heure actuelle.

« -Il est de retour... »

....

Je suis dans le bus avec killyan. Il joue sur sa tablette, il ne se doute pas de rien. Tant mieux.

J'ai dit à Eddy que son père voulait absolument revoir son fils et qu'il clamait avoir changé. Je n'ai pas besoin de vous expliquer de quoi je parle, vous avez dû comprendre sue killyan n'était pas le fils d'Eddy, enfin j'espère. Bref, j'ai raconté tout un tas d'ânerie, comme quoi il m'avait recontacté plusieurs mois auparavant et que je m'étais assuré qu'il avait réellement changé et comme c'était le cas je ne me voyais pas le privé de son fils. Et puis j'ai sorti la fameuse question : « Tu te sentirais comment toi si on te privait de ta fille ? ». Il n'a pas répondu. Il s'est contenté de se lever de prendre un sac et de de commencer à plié mes vêtement et les mettre dedans. Pendant ce temps, j'ai fait celui de Kiki, puis je l'ai réveillé.

On a dit au revoir à sa sœur et on est partit.

Ça fait 4 heures qu'on est dans ce bus. J'en ai marre. Heureusement qu'on est bientôt arrivé. J'ai hâte de la revoir. Elle m'a énormément aidé 8 ans plus tôt et je sais qu'elle va encore le faire maintenant. Le bus s'arrête pour faire le plein. Je prends nos affaires et dit à mon fils de me suivre. Je me dirige vers les toilettes. Une fois à l'intérieur je la vois. Mon dieu... Elle est toujours aussi belle...

« Charlène... »

Je me précipite dans ses bras. Elle me sert très fort, des larmes se mettent à couler sur mes joues sans que je puisse les retenir. Je me tourne vers mon fils et lui dit de s'approcher.

« -Killyan, tu ne te souviens peut-être pas d'elle, mais voici Charlène. El s'est occupé de toi quand tu es né. Viens lui dire bonjour.

-C'est elle ma vraie maman ?

-Mais de quoi tu parles ?

-Tu as dit qu'elle s'était occupée de moi quand je suis né, alors c'est ma maman non ? Et elle va nous amener chez elle ou il y a mon papa.

-Non mon cœur on ne va pas voir ton papa, et je suis ta mère. Je ne veux plus jamais t'entendre dire que je ne le suis pas et que c'est quelqu'un d'autre tu m'entends ?! Je sais que je n'ai pas toujours été très proche de toi, mais ça ne veut pas dire que je ne t'aime pas et que tu n'es pas mon fils. Mon sang coule dans tes veines Killyan.

-D'accord maman, pardon. Bonjour Charlène.

-Bonjour mon beau. Tu as bien grandi wow.

-On doit partir. Vite. Le mieux serait de sortir par la fenêtre. Heureusement celle-ci est assez grande. Je n'ai pas envie de prendre de risque au cas où on soit suivi.

-Ma voiture n'est pas loin, je me suis dit que tu dirais ça alors je l'ai garé derrière. »

Je lui souris, elle me connait toujours par cœur. Elle sort en premier, je lui passe nos sacs puis j'aide Killyan à sortir à son tour. Une fois dehors, on se dépêche de rejoindre la voiture, je m'assoie à l'arrière avec Kiki et on se baisse de sorte à ce que l'on ne nous voit pas de l'extérieur. On reste dans cette position pendant environ trente minutes avant de s'assoir normalement. Je ne veux prendre aucun risque.

5 heures plus tard, nous sommes enfin arrivés à destinations. L'aéroport international de Stapleton, c'est un aéroport abandonner aux états unis pour ceux qui ne connaissent pas.

Mon avion est déjà là, je n'aurais pas besoin d'attendre c'est bien. Je me tourne vers Killyan qui se demande ce qu'on fait là.

« -Killyan regarde-moi. Je vais te donner des consignes que tu vas devoir suivre à la lettre d'accord. Tu te souviens quand je te disais que maman aurait peut-être à partir pendant un moment et quelle te laissera seul avec une personne de confiance ? Et bah c'est maintenant. Je dois retourner en France pour régler de vielle histoire sauf que c'est trop dangereux que tu viennes avec moi, alors tu vas rester avec Charlène. Promets-moi que tu seras sage et que tu feras tout ce qu'elle te dit de faire. Ce n'est pas pour te punir, c'est pour ton bien. Et si tu fais tout ça, maman pourra revenir et tout redeviendra comme avant, d'accord ? Je ne sais pas combien de temps ça va durer mais je vais faire en sortes que ce soit rapide.

-D'accord maman, promis. Je t'aime.

-Je t'aime aussi. »

Je lui fais un gros câlin, malgré ce que je veux croire il va quand même me manquer...

Je me sépare de lui et me tourne vers Charlène.

« -Je compte sur toi, je te fais confiance. Après tout c'était ton plan en cas de danger donc ça devrait marcher. Ça m'attriste de devoir te quitter alors que je viens seulement de te retrouver. Je t'aime tellement, tu n'imagines même pas à quel... »

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que ses lèvres se retrouvent plaquées sur les miennes. On s'embrasse avec passion avant de se séparer à contrecœur. Elle ne dit rien, son baisé disais déjà tout. Je hoche là tête et m'éloigne d'eux. C'est seulement une fois installé dans l'avion que j'autorise mes larmes à coulés.

J'ai peur...

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