Chapitre 20 : Luc ( suite )
Write by La Vie d'Ielle
Chapitre 20 : Luc ( suite )
**Jérémie
Je la regarde rentrer dans sa maison.
Une fois la porte refermée, je monte dans mon véhicule et démarre.
Cette femme je l'ai remarqué à chaque fois que j'ai mis pieds ici. J'étais descendu manger la première fois juste comme ça mais depuis ce jour, j'y descends juste pour la voir. J'en ai fait des tours dernièrement mais elle n'était pas là donc je n'ai fait que profiter du fait de l'avoir vu parce qu'elle m'a considérablement tapé dans l'œil.
C'est une très belle femme, douce en plus d'être naturelle... Pas comme celles qu'on voit de nos jours.
Elle a un fils, je suppose que ce qu'elle fait c'est pour lui. Ce que je lui ai dit est vrai, je suis très admiratif des femmes qui élèvent leurs enfants seules et je ne comprends pas pourquoi et comment un homme peut laisser son enfant. Sépare toi de la mère mais je rejette pas l'enfant.
Anne-Lily...
J'ai son prénom, je crois que c'est un début.
C'est vendredi aujourd'hui et j'arrive à peine donc je vais laisser samedi passer et dimanche j'irai chez elle pour l'inviter, avec son fils si elle veut.
J'ai bien envie de la connaître et la présence de son fils ne me dérange pas du tout.
Arrivé chez maman, tous les petits du coin ont commencé a s'agiter ayant reconnu ma voiture. Je suis descendu et j'ai déchargé ce que j'ai apporté de la ville avec leur aide puis je suis allé embrassé la femme de ma vie.
Maman : Tu en as mis du temps.
Moi : J'ai du m'arrêter quelque part.
Maman : Lala m'a dit qu'elle a vu ta voiture en haut, à la sortie de Putu neni.
Moi : On me surveille maintenant ?
Maman : Depuis quand tu t'arrête à Putu, tu connais quelqu'un là-bas ?
Moi : J'étais voir quelqu'un maman.
Maman : Quelqu'un c'est qui ?
Moi : Une amie.
Maman : Depuis quand tu as les amies ici que je ne connais pas ?
Moi : Tu connais toutes mes connaissances ?
Maman : C'est ta bonne amie hein ?
J'ai éclaté de rire.
Moi : Rentrons maman, viens voir ce que je t'ai apporté.
Maman : Tu veux me cacher hein ? Pour moi quoi ?
**Mira
Moi ( jouant avec son nez ) : Bonjour le gros dormeur.
Éric ( sortant du sommeil ) : Hummm.
Moi : Tu as pris du temps dis donc... C'est rare que tu dorme aussi longtemps ( bisou sur la bouche ). Il est 10h là ( bisou sur le front ).
Éric : Il fallait que je retrouve mes heures perdues par ta faute.
Moi : Ma faute ( souriant ) ?
Éric : Oui.
Moi : Je peux dire de même tu sais ?
Éric : Non parce que tu es en forme et moi non.
Moi : C'est ça ! Lève toi marmotte, y'a un beldi qui t'attend avec un bon café chaud ( me redressant ).
Éric ( me tirant vers lui ) : Tu sais que tu deviens de plus en plus une FEMME... MA FEMME.
Moi : Vas le dire à ton père.
J'ai quitté le lit en lui disant que je l'attends au salon, je suis allé me remettre devant la télévision en attendant qu'il Vienne me trouver.
Eric ( sortant de la chambre ) : Je ne sais pas ce que tu as fait à ma mère pour qu'elle te demande autant mais saches qu'après le petit déjeuner on doit aller à la maison en passant par un revendeur, elle veut du batbout.
Moi : Je n'ai rien fait, je suis simplement moi.
Éric ( s'asseyant ) : Merci d'être toi d'ailleurs.
Moi : Mais je t'en prie bébé.
Il s'est installé puis on a pu petit déjeuner.
Comme demandé par maman Audrey, on est passé chez un vendeur acheter leur pain marocain puis direction la maison.
Hier c'était houleux avec le père de Eric mais on a quand même pu passer une bonne journée là-bas. Apparemment, il contredit difficilement sa femme donc il n'a même pas pu nous chasser de la maison.
_ Dimanche _
Dans leur maison c'est surtout avec maman Audrey que les choses se passent bien, monsieur Kasseim lui est toujours... Silencieux en mon égard.
Je lui ai demandé pourquoi il agit ainsi envers moi sachant qu'elle est sa femme et qu'elle n'est pas de chez eux, elle m'a donné la raison. Elle m'a dit que quand ils étaient au notre place, c'était vraiment la guerre avec ses parents. Ils ne voulaient même pas la savoir au Maroc et ils en souffraient fortement.
Du coup, lors d'une dispute sur ce sujet avec son père... Ce dernier a eu une haïsse de tension et s'est évanoui. Le temps de l'emmener à l'hôpital, il était déjà Mort. Il s'en est toujours voulu, il a pris le poids de la mort de son père. Pour lui, c'est de sa faute parce qu'il ne l'a pas écouté et il s'est promis de rectifier sa désobéissance au travers de ses enfants. C'est pour cela qu'il s'assure que aucun de ses enfants n'ait un partenaire étranger.
Sur le coup, ça m'a fait mal de connaitre la raison.
A sa place, je ne sais pas comment j'aurais pris la chose et j'ai envie de comprendre sa position mais je n'y arrive pas. Accepter et comprendre cela serait faire mourir notre relation et je ne peux pas me permettre cela. Éric compte tellement pour moi, je l'aime et je ne me vois pas mettre un terme à notre relation pour faire plaisir à son père. Il va m'excuser mais je ne peux.
Aussi, qu'il pense à son fils.
Il doit voir mes choses autrement et se dire que certes ceci est arrivé mais c'est passé maintenant. Il doit se pardonner lui-même et avancer, dépasser cela. Il doit laisser ses enfants vire leur vie sans imposer leurs règles marocaines. Ils vient au racisme ces gens là, qu'ils fassent attention.
Kadir : Ça vous dit un truc tout à l'heure ?
Voici aussi quelqu'un d'autre...
C'est parce que c'est son frère jumeau que je me retiens de lui dire certaines choses. Je le trouve faux et hypocrite. Je ne sais pas si c'est moi mais c'est ce que je ressens en son égard.
Éric : Un truc c'est-à-dire ?
Kadir : Une sortie de nuit dans un coin chaud et bruyant.
J'ai instinctivement regardé Hamsira.
Kadir : Pourquoi tu la regarde ?
Moi : Non non.
Kadir : Tu pense qu'elle va m'interdire cela ?
Moi : Même pas ! Je vous pensais très réservés sur certaines choses en fait, c'est pour cela que je demande. Juste de l'étonnement, rien de plus.
Kadir : Ça vous dit ou pas ?
Éric ( me regardant ) : Ça te dit ?
Kadir : Parce que tu as besoin de sa permission pour sortir ?
Moi : Il n'est pas question de permission. C'est mon homme et s'il a besoin de mon avis il me demande et je lui donnerai, c'est ainsi qu'on avance nous.
Kadir : Bon bhein terminez de vous concerter et donnez moi votre réponse.
Moi ( regardant mon homme ) : Ça va nous faire de la distraction aussi au lieu de rester enfermer.
Éric : Ok alors.
Kadir : Le chef de ce couple a parlé.
Éric : On va aller où ?
Kadir : Dans un coin très huppé. J'ai envie de danser, de me bouger un peu, depuis que je suis rentré je ne suis pas allé me bouger le corps.
C'est ça !!
Éric : C'est une sortie de nuit donc nous on va rentrer d'abord et vous viendrez nous chercher.
Kadir : Vous ?
Éric : Hamsira y sera non ?
Kadir : C'est une femme mariée voyons.
Moi : Les femmes mariées n'ont pas ce droit alors ?
Kadir : D'aller se trémousser le regard aiguisé des hommes ? Jamais !!
Moi : Heureusement que j'ai eu le bon frère.
Kadir : C'est peu de le dire.
L'orgueil est bien dans sa bouche.
En tout cas, il n'est pas aussi tombé sur une belle-sœur muette parce que ma bouche est bien là pour répondre.
Nous sommes rentrés chez nous relaxer avant la soirée. Je rentre dans peu, il va rester ici. Ça m'énerve même, je n'ai plus envie de rentrer... Ou du moins je n'ai pas envie qu'on soit séparé même si je sais qu'il n'a pas trop de choix.
C'est très tard que Kadir est venu nous chercher pour nous en discothèque, précisément à Manhattan Club. Les noms de certains endroits m'amusent ici, ils se croient où ? Je me demande si aux États-Unis il y'a des coins du genre... Genre Casablanca club.
Petite pause !!
Je ne sais sur que coup de tête ils ont décidé de s'habiller pareillement. Du col au pantalon, c'est la même chose. Ce qui diffère c'est juste la coiffe et la chaussure.
S'habiller pareillement, les choses des gamins. Les choses que je faisais plus petite quand je voulais copier Anne-Lily.
Ils sont drôles hein.
C'est un endroit cool.
C'est la musique de chez eux qui passe mais franchement je m'en fiche parce que ça enjaille donc même si je ne comprends je suis quand même en train de danser avec mon chéri. Maintenant s'il y'a des regards éguisés je m'en moque royalement. En fait hein, quand je suis avec Eric c'est dans une bulle que je suis et le reste est très loin.
Éric : Si mon père te voir danser ainsi il va dire je t'avais dit...
Moi ( amusée ) : Il va faire une crise et te déshériter je pense.
Éric : Bha là je comprendrai... Regarde même comment on nous regarde.
Moi : Les yeux sont fait pour ça mon chéri... Regarder, c'est ça leur fonction. Je danse avec mon chéri, le problème est où ?
Éric : Je crois que mes pensées ont dépassé la danse.
Moi : Tu es pervers toi.
Éric : Dixit la fille la plus perverse du monde.
Moi : Tu es plein là, tu délire. Tu es bourré comme on dit chez nous.
Éric : Et toi aussi d'ailleurs. Bonjour les idées salaces.
La voix du mec...
L'accent est là et la basse aussi, comment ne pas fondre ?
J'ai sourit parce que la réponse que je vais lui donner va faire en sorte qu'il décide qu'on rentre dans l'immédiat. Je m'apprêtais à répondre quand Kadir s'est pointé nous dire qu'il rentre. Je voulais encore rester donc Eric s'est proposé de le raccompagner, je suis allé m'asseoir en l'attendant.
Je ne sais pas si c'est parce que j'étais dans mes pleins mais j'ai eu l'impression qu'il en a mis du temps.
Quand il est revenu il m'a simplement dit qu'on rentre, je ne m'y suis pas opposée.
Je sens même la fatigue déjà mais oh, est-ce que c'est le problème d'Eric ? Quand on est rentré il s'est directement jeté sur moi.
Moi : Eeeh, pourquoi tant de précipitation ?
Éric : Tu ne sais pas dans quel état je suis actuellement à cause de toi.
Moi : Oh que je sais.
Éric : Mira tu me rends dingue... J'ai cette envie depuis que je t'ai vu.
Moi ( souriant ) : Tu parle on aurait dit que c'est aujourd'hui qu'on s'est vu. Tu es vraiment bourré alors.
Éric : Et si on laissait les paroles ?
Moi : Pour me dire le matin que c'est de ma faute si...
Ma phrase s'est terminée dans sa bouche.
C'est maladroitement qu'on s'est rendu dans la chambre. Les vêtements volaient par ci et là .
Je ne sais pas c'est quoi son délire aujourd'hui mais il a même éteint la lumière. A peine je voulais ouvrir ma bouche pour lui demander pourquoi je l'ai juste senti aller en moi jusqu'à la garde. Pour le sentir, je l'ai senti franchement. J'ai agrippé ses cheveux et c'est seulement à cet instant qu'il a commencé à bouger.
Je ne sais pas ce qu'il a bu ce soir mais c'est bestial, plus que ça n'a jamais été.
Que me vaut cette différence ce soir ? J'ai même l'impression que son érection est différente.
Y'avait un excitant dans son verre ? J'ai l'impression de le sentir jusque dans mon coeur. Eeeh, il faut que j'arrête de picoler ainsi... Je deviens folle.
Il me maintenait les mains mais dès qu'il a fait l'erreur de lâcher je me suis agrippé à lui et en passant ma main sur son dos j'ai senti un truc et ça a eu le don de bousculer mon coeur... J'ai des palpitations soudainement...
Moi : Attends... Éric...
Éric ( s'arrêtant de bouger / râlant ) : Quoi ?
Moi ( touchant son dos ) : Je sais pas j'ai le coeur qui bat très vite soudainement...
Éric : C'est normal je pense présentement...
Moi : Attends... Qu'est-ce que je touche là...
J'ai mis la lampe de chevet et aussitôt la porte de la chambre s'est ouverte.
... : Mir...
**Anne-Lily
Trois jours, ça fait trois jours que je cherche mon enfant mais rien...
Photos, affiches , facebook, rien...
Personne ne l'a vu, rien...
Trois jours, ça fait trois jours aujourd'hui que je prie pour que DIEU me ramène mon fils mais... Il ne me répond pas.
Trois jours, ça fait trois jours que intérieurement je supplie la vie pour que la personne qui l'a enlevé le ramène.
Je n'en peux plus...
Je ne mange ni ne dort, j'ai l'impression que je vais mourir tellement j'ai peur... J'ai mal de son absence.
Tu es où Luc ?
Pardonne moi, je t'ai laissé seul. Je t'ai laissé sans surveillance... Seigneur si c'est ta punition parce que je consacre tout mon temps à mon fils au lieu de toi je te jure que j'ai compris , tu as raison mais pitié rends le moi.
J'ai besoin de l'avoir devant moi, j'ai besoin de le sentir. Je jure que je ne vais plus te mettre en second plan... Plus jamais !
Moi : Je veux mon fils, pitié... Seigneur je t'en prie...
Je ne fais que marcher.
C'est bien ce que je fais depuis trois jours maintenant, marcher en questionnant les gens dans l'espoir d'avoir quelque chose.
Il y'en a même qui m'ont déjà dit de laisser parce que l'atmosphère meurtrière du pays ne me rendra jamais mon fils. Ceux là, je les insulte tous...
On parle de mon fils, mon fils... qu'ils évitent de me mettre des idées noires en tête...
Il va revenir, Luc va revenir.
Moi ( en larmes ) : S'il vous plait... Vous ne l'avez pas vu passer ( montrant la photo ) ?
... : Non, désolée.
Moi : Regardez bien la photo je vous en prie. C'est mon fils et il a disparu, regardez bien s'il vous.
... : Navrée madame mais non.
Moi ( hurlant ) : Regardez bien ( tenant son bras )... Vous l'avez forcément vu quelque part.
Je serai tellement fort son bras que Cynthia a du retirer ma main..
Moi ( éclatant en sanglots ) : Il va revenir Cynthia, dis-moi que tu y crois.
Cynthia ( me retenant ) : J'y crois je prie fermement.
Moi : Mais pourquoi Le ciel m'est fermé ? Pourquoi Dieu ne me répond pas ? Je veux juste qu'on me rende mon fils.
Cynthia : Lève toi, continuons.
Moi : Il ne peut pas rester loin sans moi... Il est où Cynthia ? Ça fait trois jours, il est où ?
Cynthia :
Moi : Il va bien, n'est-ce pas ? Dis-moi qu'il va bien et que je vais le revoir.
Je crois que l'angoisse va me rendre folle.
Seigneur si je t'ai offensé pardonne moi.
Si je ne t'ai pas écouté ou si je ne t'ai pas suffisamment porteur prier excuse moi et pardonne moi. Lui il n'a rien fait, il n'a pas le droit de disparaître.
Qu'on me rende mon fils Seigneur, pitié réponds moi.
On marquait puis j'ai subitement ressenti un pincement au coeur suivi d'une forte douleur. Une douleur qui a Fait en sorte que m'arrête. J'ai posé ma main sur ma poitrine, j'ai eu mal et j'ai eu l'impression d'entendre Luc crier.
Moi : Luc ...
Cynthia : Ça va ?
Moi : Non ( pleurant ) ... Je veux mon fils... Il ne va pas bien, je lui manque... Je le sais et je le ressens...
Cynthia : On va le chercher et on va le trouver.
Bien sûr que je vais le chercher.
Je ne vais pas arrêter.
Je vais remuer la terre entière et toutes les planètes s'il le faut. Tant que je ne l'ai pas devant moi je ne vais pas m'arrêter.
Son téléphone a sonné...
Mon coeur a augmenté son rythme cardiaque à la vue du numéro, papa.
Cynthia : Allô ?
Moi : Ça y est, on l'a trouvé n'est-ce pas ?
Merci Seigneur !!
Moi : Qu'est-ce qu'il dit ?
Elle est toujours au téléphone sans me répondre.
Elle raccroche après avoir dit ok.
Moi ( souriant ) : Il est à la maison n'est-ce pas ?
Cynthia : AL...
Moi ( la tirant ) : On y va.
Cynthia ( ne bougeant pas ) : Attends Anne.
J'ai lâché sa main et je me suis mise à courir malgré la fatigue que je ressens. Cet appel m'a redonné de la force... J'ai hâte de le prendre dans mes bras.
Je cours sans m'arrêter oubliant Cynthia qui certainement court derrière moi en me demandant d'attendre... Ce que je ne fais pas bien sûr.
Je ne me suis arrêté qu'une fois j'ai aperçu la maison et une foule. Certains sont éparpillés et d'autres regroupés en un endroit, je vois bien papa d'ici.
Dès que papa m'a vu il est venu vers moi.
Papa : Lily, attends ( m'arrêtant / tenant mes mains ).
Moi : Il est où ?
Papa : Il... Il...
J'essaie de me dégager et avancer mais rien, il m'en empêche.
Moi : Papa laisse moi passer... Pourquoi tu me bloque ? Luc ? Viens voir maman.
Les gens nous regardent ou me regardent particulièrement mais toujours pas de Luc.
Je regarde maman qui vient vers nous de sa mine triste.
Moi : Maman dis à Papa de....
Maman Jeanne ( éclatant en sanglots ) : Désolée maman.
Désolée ?
Pourquoi elle pleure ?
Quand je regarde les autres et surtout Cynthia qui baisse son regard en croisant le mien, je comprends.
Moi ( bousculant la tête ) : Non... Non ...
Papa ( en larmes ) : Chérie...
Moi : Je veux le voir.
Papa : Non, tu ne peux pas.
Moi ( le coeur battant / en larmes ) : C'est mon fils papa.
Papa : Lily...
Moi ( hurlant ) : JE VEUX LE VOIR... Pitié papa ( le coeur en larmes ).
Maman l'a touché et il m'a laissé.
C'est instinctivement que je me suis dirigée vers ceux qui étaient regroupés. Ils se sont écartés Et j'ai vu une valise à même le sol.
Je me suis arrêté un instant ne comprenant ce qu'elle fait là mais mon coeur me disait d'avancer...
Je me suis retrouvée en quelques secondes devant la valise.
Moi ( ouvrant ) : JÉSUS !!