Chapitre 23
Write by sokil
Chapitre 23 :
- Tiens-toi prête chérie ! Voilà ne bouge pas !
- Je suis prête !
- C’est bon ! C’est dans la boîte… Je parie quelles sont toutes belles ! Surtout avec toi à mes côtés…
- Fais voir ! Elles sont trop belles ! Que de beaux souvenirs !
Il fallait immortaliser ces moments par des prises de photos , selfies et autres entre le Trocadéro, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, la place de la Défense et j’en passe, c’était le comble, j’étais heureuse, et cela se lisait sur mon visage ; Jess était un ange. Toujours main dans la main, nous pûmes, en l’espace d’un après midi, faire l’essentiel. Je savourais pleinement ces instants qui m’étaient donnés, car comme on dit on ne vit qu’une fois ; et tout le reste était mis de côté. J’avais rêvé de ces instants avec lui, je l’avais souhaité de tout cœur qu’un jour que nous nous retrouvions tous les deux, et que nous vivions ensemble cette passion, ces moments de plénitude. Je m’étais dit, que quoi qu’il arrive, il fallait que j’ai de bons souvenirs, même si c’était pour quelques jours, il fallait que j’en profite et que je le rendre meilleur. C’était ça le but, c’est que voulait Jess ; il voulait me le faire partager avec lui, il voulait me rendre le sourire.
Même la nouvelle aux infos de ce matin à l’aube, elle ne put nous empêcher de savourer notre séjour dans cette ville malgré le fait qu’elle nous prit au dépourvu ; Placide Danga venait d’être libéré, tout comme Priscilla qui avait pu échapper aux griffes des autorités du pays, c’était invraisemblable…
- Je confirme que tous les deux là sont vraiment des sorciers !
- C’est bien louche tout ça !
- En tout cas ils ont le bras long !
- Oui ! Mais ce n’est que temporaire…
- Que veux-tu dire ?
- Ils sont libres ; c’est une bonne occasion pour eux de récidiver ! Ils sont comme pris dans un engrenage ! Placide tout comme Priscilla, c’est tout ce qui les caractérise ! Ils se feront encore choper quelque part !
- Tu as raison ! C’est leur domaine de définition ils ne peuvent pas s’en passer ! Et Placide lui il ne peut plus m’atteindre ! Il a vu ses limites ; il n’a fait que me faire du chantage croyant me déstabiliser c’est tout ! Quant à Prisicilla, où qu’elle soit, elle est bien obligée de se terrer quelque part !
- Victor ne peut pas lâcher cette affaire…
- Du tout ! Ouahhh ! Finalement cette histoire me donne sommeil ! Viens on va dormir ! On ira voir ces monuments et édifices comme prévu !
- Oui mais… Tu m’as réveillé ! Tu as réveillé le lion qui sommeille en moi ! Et je dois te punir pour ça !
- Jess ! Ahahahah !!! Je parie que tu as pris des hormones ! Regarde ! tu … tu…
- Mais tu t’es vue sous cette nuisette transparente ? Est-ce que tu t’es vue ? Nue en plus !
- Comment est ce que je peux me voir chéri ? C’est toi mon miroir ! C’est toi qui juge !
- Eh bien en tant que je juge, la sentence est tombée, je dois te faire l’amour, cette fois ci jusqu’au matin !
- Ah non ! Ahahaha !!!
- Ah si !
Un mois plus tard …
J’avais du mal à me réadapter; je me sentais si souvent rêveuse, j’y repensais tous les jours ; il n y avait pas un jour qui passait sans que je ne me remémore ce séjour digne d’un compte de fée. Il n’y avait pas un jour que je passais sans replonger dans ces photos, témoins de ce séjour fabuleux ; oui ! Jess m’avait fait revivre, il m’avait fait renaître une seconde fois ; je découvrais l’amour dans toute sa splendeur. Il n’y avait pas un jour où je ne remerciai le ciel de m’avoir ouvert une nouvelle voie, offert une nouvelle chance, mais surtout de m’avoir donné un mec comme lui.
Ces deux semaines au final furent très intenses, je dirai très jouissives ; entre les moments de plaisirs auxquels nous nous adonnions tous les soirs avant de s’endormir au petit matin, ce furent en même temps des moments d’allégresse et de détente où nous allions nous prélasser ; piscine, SPA, hammam et autre, sans oublier les différents petits cadeaux dont il me gratifiait sans cesse. Nous avions fait le tour des boutiques … De marque ! Je pouvais bien m’en vanter auprès de mes collègues dont je sentais le regard envieux, mais qui n’osaient pas venir me demander quoi que ce soit à propos des tenues que j’arborais fièrement. Ce furent des moments de grande découverte de soi en profondeur, de dialogue et de complicité.
- Tu es aussi quelqu’un de bien Jess ! C’est vrai ! Sous cet air de macho ! Tu es une âme très sensible…
- Tu viens de percer le mystère qui se cache en moi ! Quand je me laisse découvrir, on se rend compte que je suis tout simplement un …
- Un agneau ! C’est ce qui m’a fait le plus craquer chez toi !
- C’est vrai ça ?
- Ouiiii ! Et moi ? Qu’est ce qui t’a plu en premier ?
- Je ne t’ai jamais dis, mais c’est le jour où je te vois pour la première fois à l’aéroport !
- Incroyable !
- Si si ! J’ai ressenti quelque chose dès les premiers instants…
- Oh chéri… C’est touchant !
Le séjour tirant à sa fin, c’est chacun qui reprendrait sa route ; Chacun rentrait vaquer à ses occupations, avec ses projets personnels ; je n’étais pas très d’accord avec ce principe et j’estimais qu’avant de nous nous séparer une seconde fois, il fallait qu’on le fasse en établissant des bases bien précises de notre relation. Une petite dispute finit par éclater entre nous. Je souhaitais vraiment connaître les projets que nous envisagions pour le reste des jours à venir. Sa manière qu’il avait toujours d’éviter le sujet finit par me mettre un peu en rogne.
- Je t’aime Jaïda ! C’est tout ce qui compte !
- Quoi ? Mais est ce suffisant ? Nous n’avons aucun projet ensemble! Demain on se sépare à nouveau et les prochaines retrouvailles c’est pour quand ? En fin d’année comme tu m’as dit ?
- Non c’est annulé puisque je suis venu ici pour te voir !
- Voilà ! C’est… C’est pas une vie ! J’ai besoin de savoir !
- De savoir quoi ? Que je te promette que je serai là à telle période et après ce n’est plus le cas ? Que je te promette la lune alors que je ne peux t’offrir que quelques étoiles ? Non je ne fonctionne pas comme ça ! J’aime ce qui est concret !
- Je ne veux pas te mettre la pression, ça va j’ai compris ne t’en fais pas !
- Approche… On ne va pas se fâcher pour si peu ! Je sais ce que tu peux ressentir ; tu penses qu’en se séparant à nouveau tu laisses échapper quelque chose, que je vais peut être t’oublier ou alors… Non ! Je ne suis pas comme ça ! Je te l’ai dit arrête de me confondre à ton ex !
- Je n’ai pas dit ça ! Placide lui c’est un fou ! Je parle de nous, de ce que nous comptons faire par la suite à part communiquer par téléphone !
- Nous serons toujours ensemble, tu es et tu restes ma copine officielle ! N’oublies pas le dîner de l’autre soir avec mon père et mes frères, ils savent ! Ils savent que c’est officiel !
On pouvait le dire que c’était officiel ; Victor nous avait tous invités à dîner un après midi en compagnie de son frère et de sa sœur. J’avoue que j’étais très mal à l’aise, mais l’attitude de son père et de tout le reste m’avait au final détendue. L’ambiance était très bonne si bien que nous finîmes par oublier les rapports patron - employée. Victor avait demandé que je l’appelle Victor ! C’est vrai c’était officiel, mais la veille de ce départ je voulais plus que ça.
- Tu vois chérie ? Chaque chose en son temps ! Tu es ma petite amie ! C’est reconnu !
- Oui c’est vrai !
C’était le même rituel à l’aéroport, entre pleurs et consolation, entre cajoleries et câlins, nous ne nous en cachions plus ! Victor et moi prenions l’avion du matin en direction du pays et Jess lui il prenait l’avion du soir en direction des States !
Depuis lors j’avais beaucoup changé, je n’étais vraiment plus la même ; me sachant follement amoureuse de Jess, je décidai d’adopter une ligne de conduite ; je priai beaucoup, voire intensément. Je priai tous les jours que ce soit la bonne personne et que je sois bien éclairée. Tante Sidonie m’encouragea dans le même sens ; elle aussi était entrain de refaire sa vie avec Frédérique ; ils venaient de se fiancer tous les deux.
- Ce voyage semble t’avoir fait du bien ! Je te sens différente ; tu es plus posée, plus sereine !
- Oui ! Je suis plus calme ! certaines choses ne peuvent plus m’ébranler, encore moins Placide ! Nous avons été très surpris de le savoir à nouveau libre ! Avant je me serai mise dans tous mes états et j’aurais pris peur !
- Voila il faut tourner la page ! Vis ta nouvelle vie !
- Oui ! J’ai tourné la page… Je me sens différente !
- Et Jess ? Que dit-il ?
- Il dit qu’il m’aime…
- C’est tout ?
- Oui ! Tu sais je le comprends aussi ; il n’est pas du genre à faire des projets en l’air, il veut les mûrir avant !
- Et te surprendre après !
- Il adore les surprises !
- Justement en parlant de surprise, Frédérique et moi on va se marier !!!
- Waouhhhhh ! Maman ! Toi aussi tu as changée ! Cette histoire t’a rendue encore plus sensible et plus douce ! Et c’est pour quand ?
- En fin d’année ! La cérémonie sera très simple. Sa famille est ravie pour lui, il n’a jamais été marié, tout le monde s’inquiétait déjà !
- Voilà que ça me revient ! Tu m’avais parlé de quelque chose, je ne sais plus très bien ! Tu m’as dit que tu attendais que je rentre ; je crois que c’était à propos de lui !
- Oui… Effectivement ! Mais… mais il vaudrait mieux attendre qu’il soit là !
- Quoi ? Tu es enceinte ?
- A 46 ans ? Nooon ! Il ne s’agit pas de ça !
- Mais c’est quoi alors ?
- Non, sois patiente ! Il tient à être présent !
- Comme c’est bizarre ! Je ne t’ai jamais vue comme ça ! Tu es toute troublée !
- Toi tu le seras encore plus… (Marmonna-t-elle entre les dents)
- Hein ?
- Non rien !
Depuis mon retour je confirmai que j’étais une autre personne. Un mois que j’étais rentrée, je ressentais et voyais les choses différemment, ce qui affecta un peu mon boulot à cause de mon manque de concentration, ce qui avait le don de l’énerver lui, Victor ! Ou plutôt Monsieur Mbela Victor. Depuis notre retour, la familiarité entre lui et moi s’était très vite estompée ; sans oublier de me préciser que je devais l’appeler « Monsieur » et non « Victor ». Au boulot il se comportait en vrai patron, mais pire qu’avant, en vrai tyran ! On aurait dit que le fait d’avoir découvert ma relation avec son fils le motivait à ne m’attribuer que les tâches les plus difficiles et à me faire tout le temps des remontrances pour des riens. Il venait de me donner une dizaine de tâches à faire en une journée et elles étaient urgentes les unes que les autres, et à la fin j’avais pour obligation de lui faire un rapport complet.
- Où sont les contrats Madame ? Je les attends !
- Toute de suite Monsieur… Je … Je les ai laissés dans mon bureau !
- Mais où avez – vous la tête ? Sur les épaules j’espère ? Et non ailleurs ! Vous me paraissez rêveuse, perdue !
- Non monsieur ! Je suis juste…
- Qu’est ce qui vous met dans cet état ? Vous n’êtes pas enceinte j’espère? Si c’est le cas allez donc faire ces fameux tests pour que je sache à quoi m’en tenir ! Je ne veux pas avoir votre vomi un peu partout sur mes affaires… Apportez-moi ces contrats, rapidement s’il vous plait !
Depuis ma fausse couche, l’idée que je tombe à nouveau enceinte m’avait toujours effleuré l’esprit, je le désirais ardemment, secrètement. Avec Jess, je calculais mon cycle au millimètre près ! Je voulais un enfant ! J’en voulais encore, ce désir de maternité faisait partie de mes rêves les plus fou. Je n’en avais jamais fait part à quiconque, ni à Jess, ni à ma tante. J’eus presque le souffle coupé lorsque Mbela Victor me le balança en pleine figure, comme ça par hasard. Mon comportement et ma façon de réagir avec mollesse ces derniers temps l’agaçaient au point d’imaginer que je l’étais peut être…
Je l’étais bel et bien ! J’étais enceinte ! Quelle ne fut ma joie immense lorsque le cœur battant, j’étais allée très tôt faire le test sanguin et lorsqu’en voyant le visage de la dame qui me remit les résultats, j’avais compris, c’était confirmé ! Il fallait que l’annonce en premier à Jess, il serait content pour cette surprise que je comptais lui faire une fois de retour chez moi dans la soirée après le boulot. Mais avant, je lui envoyai un message afin qu’il se prépare pour l’heureuse nouvelle.
« Mon chéri ! Tu n’en croiras pas tes oreilles lorsque je te l’annoncerai de vive voix… Appelle-moi ce soir, c’est très important ! Je t’aime très fort ! »
Cet état de béatitude que j’exprimai pendant tout le reste de la journée me donna du tonus, surtout au boulot ! Mon patron lui-même n’en revenait pas lorsque je lui fis le rapport complet en début d’après midi de toutes les tâches qui me furent assignées en matinée. La façon dont il me lorgna en plissant des yeux me fit rire sous cape. Il ne fit aucun commentaire et ne m’en félicita pas ; je devinai juste par l’expression de son visage qu’il était très satisfait du travail.
Jess m’avait appelé par la suite, il avait vu mon message et n’avait pas attendu. Je trouvai l’appel manqué, j’avais laissé mon téléphone dans mon bureau pendant que je faisais le compte rendu à mon boss. Il me laissa un message par la suite.
« Chérie… De quoi s’agit-il ? Je te rappelle tout à l’heure… »
Jess n’avait pas pu attendre, si bien qu’il me rappela quelques minutes plus tard…
- Allo ? Oui ma chérie ! Dis- moi ! Qu’est ce qui se passe ?
- Jess ! Devine !
- Deviner ?
- Attends je te donne un indice… Ca fait un pour moi et ça fait trois pour toi ! Et en tout ça fait quatre ! Qui suis-je ?
- J’aime bien les calculs et les devinettes, mais là, tu me poses une vraie colle !
- Ok ! ok ! Chéri je suis enceinte !!! On va avoir un bébé tous les deux !
- Wow !!! (Après silence de mort)
- Quoi ? Mais c’est tout ce que ça te fait ? On … nous allons être parents Jess ! Toi et moi on aura un bébé !!!
- Je… Je … suis … Content !
- On dirait pas !
- Si mais… Mais tu me prends vraiment de court ; je ne m’y attendais pas on n’en a pas parlé avant !
- Mais c’est toi qui n’aime pas parler de projets ! C’est toi le premier à me faire toujours la morale lorsque j’entame ce genre de sujet ! C’est toi le champion des surprises ! Mais quand je t’en fais une tu… tu paniques ! Tu vas être père Jess !
- Doucement ! J’adore les surprises, mais je n’aime pas ce genre là… Tu sais ce que ça veut dire ? Ca fait la troisième fois qu’on me fait le coup ! On dirait que tu veux me piéger ! On dirait que tout ce que je t’ai dit ne compte pas ! Tu devais me faire part de ton intention de vouloir un enfant !!! Je ne marche pas comme ça ! Jaïda ! Non !!! Je … Je ne peux pas… J’en ai deux qui me dépassent et voilà un troisième que tu veux…
- Que quoi ? Mais tu es tout simplement un irresponsable !
- Pardon ?
- Je dis que je finis par comprendre que tu n’es qu’un irresponsable ! Tu fuis tes responsabilités ! Voila pourquoi tu n’arrives pas à gérer les deux autres ! La famille n’a jamais compté pour toi, c’est égoïste !
- Je suis égoïste ?
- Oui !!! Tout ce temps que nous avons passé à Paris ! Tu voulais baiser toutes les secondes !
- Attends ! Quoi ? Ok !
Il me raccrocha si brutalement au nez ! Que je n’eus qu’une seule envie, balancer ce putain de téléphone portable contre le mûr ! Je voulu crier, mais je me retins ; je me mis à respirer fort, très fort !!! Je manquai de m’évanouir ! Les paroles de Jess venaient de m’atteindre en plein cœur. Je finis par me mettre à chialer comme une madeleine. Il ne manquait plus que ça, que Mbela Victor m’appelle au mauvais moment dans son bureau. Essayant de les réprimer au maximum ces larmes et tout en les essuyant rapidement du revers de la main, cela fut assez difficile de camoufler ce mal être qui me dominait. J’étais debout devant mon boss, mais je n’entendais et ne comprenais rien de ce qu’il m’expliquait. Ce sont plutôt les paroles de Jess qui résonnaient en fond sonore dans mon esprit. Le terme « piéger » selon moi n’avait pas sa place. J’attendais un enfant de Jess et tout ce qu’il trouva à me dire c’est que je voulais le piéger ! J’avais si mal qu’au même instant les larmes dégoulinèrent encore plus le long de mon visage.
- Qu’est ce qui se passe Jaïda ? Vous pleurez on dirait !
- Non Monsieur ! Excusez-moi, mais c’est personnel !
- Allez ! Rentrez chez vous, on reprend demain !
J’avais complètement oublié que tante Sidonie recevait son fiancé ce soir là à la maison ; j’étais mortifiée et rien que le fait de m’assoir avec eux à table et faire comme si de rien n’était me rendait malade. Je ne savais pas ce qu’ils tenaient à me dire concrètement tous les deux, mais par politesse, j’acceptai de passer le reste de la soirée avec eux. J’étais rentrée, j’avais filé rapidement sous la douche afin d’être présentable à leurs yeux. La réaction de Jess venait de me mettre dans un sale état ! J’avais pleurniché pendant un long moment avant de sécher mes larmes à cause des violents maux de tête qui s’ensuivirent. Je parvins quand même à camoufler mon mal être devant eux, mais surtout devant Frédérique. Une heure de temps plus tard, après un bon dîner, et après avoir parlé de tout et de rien, ma tante sur un air très sérieux pris la parole.
Jaïda, comme je t’ai dit la dernière fois, Frédérique et moi nous nous sommes engagés et nous allons bientôt nous marier ! Mais avant, j’aimerai que tu saches certaines choses ! Tu sais que je n’ai jamais rien voulu te cacher depuis que tu as commencé à avoir l’âge de la raison ! Frédérique ici présent, c’est quelqu’un que je connais depuis très très longtemps, j’étais très jeune, j’avais 18 ans à l’époque et je travaillais pour ta mère, tu venais de naître ; avant que ta maman ne disparaisse, je fréquentais déjà Frédérique en cachette, à l’époque ça aurait fait un énorme scandale dans la famille ! Mais aujourd’hui avec le temps, on s’est retrouvés et nous nous sommes rendu compte que nous étions toujours faits l’un pour l’autre ! Aujourd’hui avant toute chose, j’aimerai te dire … Enfin laisse moi te présenter Monsieur Frédérique Badjeck, ton … ton… demi frère !