Chapitre 23 : Plan à exécution ( 2 )

Write by Fleurie


°°° Ayanda °°°



C’est dans la précipitation, que je me suis rendue dans la salle de bains. J’ai rapidement saisi un récipient. Ensuite je l’ai rempli à moitié d’eau. Je l’ai aspergé sur le visage de ma mère. Je l’ai fait dans l’espoir qu’elle ouvre les yeux.



Elle ( secouant la tête ) : Mais… mais qu’est ce que tu fabriques ? 


Moi ( soupirant ) : Tu m’as fait une de ces peurs maman. J’ai cru que tu n’allais plus te réveiller. 


Elle ( se massant la tempe ) : J’ai mal à la tête. 


Moi ( prenant place ) : Maman je penses qu’il est temps qu’on réagisse. L’allure que prennent les choses me fait peur. Et tu sais que ce n’est pas bien pour mon état ( caressant mon ventre ).



Je lui ai fait un bref résumé de ma visite chez Nora.



Elle : Vraiment je ne la comprends pas. Elle n’est pas du genre à garder rancune. Son silence envers nous a trop duré. De plus elle n’a même pas pris la peine depuis de me contacter.  Je sais qu’elle m’en veut de l’avoir giflée ce jour. 


Moi : Ce n’est pas de ta faute. Je suis la seule fautive dans toute cette histoire. J’ai pris la décision de tout réparer et d’être quelqu’un de bien. J’espère que mon père sera fier de moi d’où il est.


Elle : Tu ne sais pas combien ça me réjouit le coeur de t’entendre parler comme ça. Il le sera.


Moi : Maman ?


Elle ( sentant mon angoisse ) : Qu’y a t-il ?


Moi : En rentrant tout à l’heure, je t’ai trouvée inerte et sans vie dans la pièce. C’est la raison pour laquelle je t’ai aspergée  d’eau.

 

Elle : Doux Jésus. J’avoue que je ne me souviens pas de ce qui s’est passé.


Moi : Je suis certaine que ces gens nous surveillent de près. Ils ont dû profité de l’inattention du personnel pour pénétrer dans la maison. Ensuite ils ont trouvé un moyen pour t’en dormir. C’est aussi simple que ça à mon avis.


Moi : Nous ne sommes plus en sécurité, il faut que je règle cette histoire.


Moi : Tiens en voilà  une autre.


Elle ( lisant ) : Tu as de la chance qu’elle soit encore en vie.  Tu t’es entêtée en allant la voir. Je t’ai mise en garde. Réfléchis bien avant d’ouvrir ta bouche. La prochaine fois que tu verras ta mère, je l’aurais déjà endormie et pour toujours. Et sache que la police ne pourra rien y faire. Ciao.


Moi : Tu vois maman. 


Elle ( surprise ) : Non mais ce sont des psychopates ambulants  ma parole. 


Moi : Que fait on à présent ?  


Elle : Je vais faire appel à mon ami commissaire. Il saura sûrement que faire.


Moi  ( baillant ) : Je suis crevée, j’ai besoin de me reposer un peu. 


Elle : Tu prends bien tes médicaments j’espère. N’affame pas l’enfant pitié, façon tu es mince là comme les mannequins là.



Elle a terminé sa phrase en riant.



Moi : Tu aimes trop ma corpulence, avoue le mais j’adore tes rondeurs aussi.



Elle m’a aussitôt jeté son oreiller.



Elle : Quitte devant moi krkrkrkrkr.


Moi : Je m’en vais déjà.



J’ai la trouille et je me permets de blaguer. Je ne sais plus où mettre la tête. J’attends impatiemment l’appel de Nora.


Une semaine après 



°°° Dylan °°°



Assis sur la terrasse, je savoure la bouteille de vin que m’a offerte un client. En bon citoyen que je suis, je lis mon journal. Je n’ai pas eu le temps de le faire le matin comme d’habitude.



Je ne comprends pourquoi pas les gens sont si méchants. Il n’y a pas ce jour où tu apprends une atrocité. Si telle personne n’a pas disparue, alors c’est l’autre qui a été égorgée. L’envie de continuer à lire m’a quittée d’un coup.



[ Sonnerie téléphone ]



Mon cœur s’est mis à battre la chamade, lorsque j’ai posé mes yeux sur l’écran de mon téléphone. Cette femme me fait trop d’effet. 



Moi ( souriant ) : Bonjour Nora. 



J’ai souri pour qu’elle puisse sentir que je suis content d’entendre sa voix, lol.



Elle : Hum ça va ? 


Moi : C’est à moi de te poser cette question.


Elle : Bah ça peut aller. J’ai appelé pour te dire que j’ai réfléchi à ta proposition de la fois dernière.  Et je pense que je vais y aller. J’ai besoin de décompresser.



J’ai ressenti une grande joie, tout au fond de moi. Trop de joie, comprenez. 



Moi : Euh ah oui ? Et puis je savoir ce qui t’a poussé à accepter ? 


Moi : Tu m’as convaincu tout simplement. Tu passes me chercher ?


Moi ( hésitant ) : Bien sûr.


Elle : Je te sens un peu perdu là. Ne tiens tu plus à y aller ? 


Moi : Oh que si, ne t’inquiète surtout pas.  Je serai à l’heure.


Elle : À tout à l’heure.



Clic.



Elle n’était pas si emballée la dernière fois. Ne pas y aller sans elle m’avait déçu. J’avais perdu l’envie d’y aller. Alors là ce sera cool.



Voix ( souriant ) : Mon beau – frère de valeur.


Moi : Ariana comment es tu entrée ? 


Elle : As-tu oublié que tu as un gardien ou bien c’est Nora qui te tourne la tête comme ça,  krkrkrkrkr.


Moi : De quoi parles tu ? 


Elle  ( s’avançant vers moi ) : Je t’ai entendu quand tu étais au téléphone. 


Moi ( faussement fâché ) : Alors tu écoutes maintenant aux conversations des gens ? 


Elle  ( pouffant de rire ) : Range moi ce visage, ça ne te va pas Dydy.


Moi : Je t’ai plusieurs fois refuser de m’appeler par ce diminutif. C’est ridicule.


Elle : C’est trop mignon. 


Moi : Pffffff, que veux tu ?


Elle  ( se servant le vin ) : Bah rien, raconte moi tout. Je sais qu’elle te plaît.


Moi ( écarquillant les yeux ) : Ari, t’exagères!


Elle : Ce n’est pas la peine de faire cette tête, on se connaît. Qui sait peut être que je peux t’aider ( clin d’œil ).


Moi ( soupirant ) : Tu n’es juste pas possible toi, on ne peut rien te cacher. 



Elle s’est mise à rire. La dame ci est autre chose. Venez prendre votre marraine.



Je me présente. Dylan AJAVON, je suis notaire âgé de 32 ans. Béninois pur, je suis né dans une famille très riche, enfin mon père l’était. Ma mère paix à son âme s’était divorcé à cause d’un problème d’infidélité. Après avoir eu Lemmy mon grand frère, elle s’est remariée dix ans plus tard avec le mien. Elle est décédée après ma naissance. C’est un passé douloureux pour moi. Je vous parler plus de moi plus tard.



Ariana est une dame que j’admire beaucoup. Elle est très aimable et ouverte. Je ne l’ai jamais vu en colère ni soucieuse. J’ai toujours pris un bon exemple d’elle. Au début le courant n’est pas aussi vite passé entre nous. Mais aujourd’hui, nous sommes très proches et complices. 



[ … ] 



Moi ( fixant mon verre ) : Je ne sais pas ce qui se passe réellement. Chaque fois qu’elle est dans les parages, je perds les boule. J’essaie juste de me contrôler pour ne pas me faire remarquer. Le jour où j’ai su qu’elle était mariée, tous mes espoirs étaient tombés à l’eau. 


Elle : Aucun homme ne peut résister à son charme et à sa pureté. C’est une femme très spéciale, je le confirme. 


Moi : Je n’ai pas l’intention de lui déclarer ma flamme. Elle a trop de stress pour que j’en rajoute les miens. En plus elle est toujours mariée.  



Elle ( levant son index ) : Rectification, elle est sur le point d’être célibataire à nouveau. Elle a besoin de nous. Elle est très fragile. 



Moi : Effectivement, Charlotte est très efficace. Elle saura la tirer d’affaire. C’est une très bonne avocate. 


Elle : Je n’aime pas du tout cette femme. Elle m’a l’air d’une femme à l’apparence trompeuse.


Moi : Sa vie privée ne nous intéresse pas. Je dois m’apprêter. Fais comme chez toi Ari.


Elle : Hum Okay je vais partir. J’ai des courses à faire.


Moi : On se dit à demain alors belle sœur. Je te raccompagne.


Elle : Merci.



Après l’avoir raccompagnée, je suis allé dans ma chambre pour m’apprêter.  Je vis dans le quartier de Fidjrosè.



°°° Léontine °°°


Je lui ai servi un cognac. Et j’ai rempli mon verre de jus de cocktail.



Moi  ( croisant mes jambes ) : Alors que penses tu de ces différents messages ?


Lui : A première vue, on dirait que c’est à jeu qu’ils jouent. 


Moi : Et que comptes tu faire pour notre sécurité ? 


Lui : Il faut d’abord que ta fille évite de contacter sa grande sœur. Cela pouvait être dangereux pour elle. Je vais étudier ces messages. Nous allons mettre votre maison sous surveillance. Et il faudrait que je rencontre ta fille aînée. J’ai des questions à lui poser.


Moi : Je vois ce que tu veux dire. 


Lui : Je vais enquêter sur l’affaire et te tenir informer. S’ils sont vraiment les coupables, nous allons régler leurs comptes.


Moi ( me levant ) : Merci Nolan. Je serai dans l’attente. Je compte sur toi comme toujours d’ailleurs.


Lui ( me serrant la main ) : Je ferai n’importe quoi pour toi Léontine et tu le sais. 


Moi ( retirant ma main ) : Je te raccompagne.


Lui : Ta main est toujours aussi douce.


Moi ( gênée ) : Pas ici s’il te plaît. 



Je lui ai souri avant qu’il ne s’en aille. Nolan est très compétent, je compte sur lui pour être soulagée de cette histoire. 



°°° Ayanda °°°



[ Bip message ]



《 Salut soeurette j’ai bien reflechi et j’aimerais te voir. Je sais qu’il se fait tard, mais ce que j’ai à te dire est très important. Je t’attend le plutôt possible 》.



C’est un message de Nora. Enfin elle veut me voir. Je vais pouvoir lui parler de ces deux sorciers. J’ai fait une toilette rapide. Un boumba ferait l’affaire et des escarpins.





Au moment de démarrer, mon téléphone s’est mis à vibrer.



Moi ( froide ) : Allô.


Lui : Salut ma chérie, pourquoi me fuis tu ?


Moi ( sur la défensive ) : Je n’ai plus rien à te dire Ronan, j’espère que tu te la coules douce  bien avec cette garce. 


Lui : Oh oh oh range tes griffes chérie. Je n’ai rien à avoir avec Basta, ce que tu as vu n’est pas ce que tu crois. Je suis sur le point d’être divorcé. Je t’aime bébé, et je veux t’epouser. 


Moi : Vas te faire foutre Ronan,  tu m’entends ?


Lui : Viens à l’hôtel habituel je t’attends. Nous allons en parler plus calmement. 


Moi ( hésitant ) : Non Ronan.


Lui : Tu me manques bébé pense à nous. Allez cesse de jouer à la gamine et viens. 


Moi : Je je 



Clic.



Il a déjà raccroché. Cet homme que je fuis depuis, que faire.



Après quelques minutes de réflexion, j’ai opté pour la première idée qui m’est venue à l’esprit. 



[ … ] 



J’ai garé la voiture. Ils me connaissent tous par ici. J’ai pris le chemin qui conduit vers la chambre habituelle. Il m’a ouvert et je suis entrée. 



Lui : Approche .



J’ai hésité pendant un moment. Il m’a pris dans ses bras et nous nous sommes embrassés. Les images de Basta et lui sont brusquement venues m’embrouiller. Je me suis lentement reculée. J’ai eu la sensation que je ne devais plus rester une minute de plus dans cette pièce. 



Lui : Ça va Ayanda ? 


Moi : Oui, je reviens. 


Lui : Attends. 



Il a essayé de me retenir, mais j’ai été plus rapide que lui malgré ma grossesse. Je me suis rapidement trouvée dans le couloir. 



J’ai entendu un 《 suivez là  》. J’ai immédiatement  pris mes jambes à mon cou. Arrivée dans la voiture, j’ai composé le numéro de Nora tout en démarrant. 



Moi : Allô, j’ai peur. Ils sont à mes trousses. 


Elle : Mais de qui parles tu ? 


Moi ( en pleures ) : Ils vont me tuer, au secours appelle la police.


Elle : Mais où es tu ? Allô Allô je n’entends plus rien…


Moi : Allô Allô 



Merde j’ai jeté le téléphone. Je roule depuis mais une voiture me suit. La route est déserte, je ne vous aucun passant qui pourrait m’aider. 



À quelques minutes de la maison, mon pneu s’est crevé. Toujours prise de panique,  je suis descendue et je me suis mise à courir. 



J’ai vu la fin de mes jours, lorsque la voiture s’est arrêtée devant moi.



Lui : Alors tu pensais m’échapper aussi facilement ? 


Moi  ( Reculant ) : Pitié ne me faites pas du mal j’ai un bébé  ( touchant mon ventre ).


Lui ( sortant un petit couteau ) : Je suis payé pour ça. Je n’aimerais pas avoir de problèmes avec mon patron. 


Moi : Je savais que c’était eux.


Lui : Tu as toujours la bouche à ce que je vois. 



J’ai crié au voleur de toutes mes forces. Mais la ruelle est si calme et sans vie. Je l’ai vu s’approcher de moi tendant le coûteau dont la lame brille de mille feux.



°°° Inconnu °°°



Mon coéquipier lui a fermé la bouche à l’aide de sa main. Nous avons pris soin de porter des gants mais pas une cagoule. Après l’avoir empêchée de crier davantage, je l’ai poignardé à plusieurs reprises. Son sang  coule sur le coûteau et sur le sol. Elle se tord dans tous les sens. Elle s’est écroulée devant moi. Son corps tremble et le sang lui sort par la bouche et le nez. Je me suis assuré qu’elle ne bouge plus avant qu’on ne s’en aille. Un peu plus loin, j’ai jeté le coûteau avant de monter dans la voiture.



Moi : Allô c’est fait patron. 


Lui : Parfait.



Clic.



Il a mis le contact et nous avons pris la route…



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