Chapitre 24

Write by R.D

« La femme a été créée de la côte de l’homme. Près de son cœur pour être aimé et sous ses épaules pour être protéger »

Fatima

J’ai composée le numéro d’Ibrahim pour lui dire que son père demandait à me voir mais j’ai remarqué qu’il avait laissé son téléphone ici. Normalement il est déconseillé à une femme de sortir sans la permission de son mari mais je me dis comme c’est dans le même immeuble, il ne devrait pas y avoir d’inconvénient.

J’ai alors troqué les habits que je portais pour quelque chose de plus ample. Je suis descendue en me posant des tas et des tas de questions. C’est bien la première fois qu’il m’appelle à cette heure. D’habitude je passe toujours chez lui pour le saluer et voir s’il ne manque de rien.

J’ai voulu sonner mais j’ai remarquée que la porte était déjà ouverte.

Moi : salame aleykoum

J’ai attendu qu’il m’invite à rentrer avant d’accéder dans la maison.

Pa Abdel : comment tu vas ma fille ?
Moi : al hamdoulilah dis je en baissant la tête.

Il m’a invitée à m’asseoir.

Pa Abdel : où es ton mari ?
Moi : il est sortit accompagner son ami Karim.
Pa Abdel : ah ok ! Je ne t’ai pas appelé pour grand-chose. Juste que j’ai besoin de toi et j’aimerais que ce soit dans une entière discrétion.
Moi : si je peux vous aidez, je le ferais papa.
Pa Abdel : j’ai besoin que tu effectues un déplacement pour moi et ce sera à l’intérieur du pays. Tu te feras accompagner par Karim mais je ne veux pas que ton mari le sache.
Moi (surprise) : quand ?
Pa Abdel : ce sera le jour qu’il reprendra le boulot comme ça il ne saura pas.

Ce qu’il me demande risquerait d’être assez compliqué. Il est formellement interdit à la femme musulmane de sortir sans l’accord de son mari parce que les anges nous maudissent à chaque pas effectué.

Ça me rappelle l’histoire d’une femme qui avait été éprouvée là-dessus. Son mari était en voyage et il lui avait interdit de sortir tant qu’il ne serait pas rentrée.

Par la suite son père est tombé gravement malade. Lorsqu’on est venu la chercher pour qu’elle aille le voir, elle a demandé conseil au prophète Psl si elle pouvait partir en sachant que son mari lui avait interdit de sortir. Le prophète Psl lui avait demandée de retourner chez elle et attendre que celui-ci revienne.

Cela l’avait énormément chagriné mais elle avait respecté la décision de son mari et son père mourût sans qu’elle ne puisse lui dire Adieu. Lorsque son mari est revenu, on lui a dit que grâce à ce respect là, son père n’ira pas en enfer. (Histoire incomplète)

Ça démontre une fois de plus la récompense et l’énormité de poser certains actes sans leurs accords. Cependant je ne peux pas lui dire non parce que c’est mon ainé.

Je lui ai dit oui en attendant que je puisse parler à Ibrahim et lui demander son avis là-dessus. Je n’aimerais pas interférer dans ces relations avec son père déjà qu’il ne s’entende pas bien mais je ne peux pas faire ce qu’il me demande.

Moi : de quoi avez-vous besoin ?
Pa Abdel : tu sais, j’ai plus confiance en Karim qu’à ton mari. Il est de nature très embrouillé. J’aimerais que vous alliez me chercher un médicament traditionnel.
Moi : ok j’ai compris.

J’ai laissé couler quelques secondes avant de remonter dans mon appartement. J’ai trouvée Ibrahim dans la chambre.

Ibrahim (ton agressif) : puis je savoir où étais tu à cette heure ?
Moi : pardonne-moi. C’est ton père qui m’avais fait appelle.
Ibrahim (étonné) : que voulait-il te dire qui ne pouvait pas attendre demain ?
Moi : il aimerait que je fasse une course pour lui à l’intérieur du pays pour aller lui chercher des médicaments.
Ibrahim : il n’a pas trouvé une autre personne à part toi ?
Moi : il s’agit de ton père avant tout.
Ibrahim : et alors ? Si c’est mon père il doit t’envoyer sans m’en parler ?

Je préfère me taire avant d’envenimer les choses. Parler de son père avec lui est toujours délicat et si tu ne fais pas attention ça va finir en embrouille.

Moi : je lui ai dit oui mais c’était parce que c’était irrespectueux de..
Ibrahim (abasourdie) : tu lui as dit quoi ? Oui ? Sans mon avis ?
Moi (tentant de me défendre) : je ne pouvais pas lui dire Non étant donner que c’est ton père mais je comptais te demander la permission avant ça.
Ibrahim : je ne crois pas que mon avis compte autant que ça. Comme c’est toi madame Theresa, fais ce que tu veux et ne m’en parle plus.

Pourquoi s’emporte t il comme ça ?

Moi : pourquoi tu t’énerves ?
Ibrahim (criant) : Tu me demandes pourquoi ? Tu acceptes d’aller je ne sais où sans mon avis et tu me demandes pourquoi je m’énerve ? Écoute je préfère ne plus parler de ça.
Moi : mais je comptais te demander c’était juste pour ne pas lui manquer de respect dis je complètement apeurée.

C’est bien la première fois qu’on se dispute et ça ne me plait pas du tout.

Ibrahim : ne me fatigue pas stp.

Il m’a laissée plantée dans la chambre avant de sortir.

Je ne sais pas si j’ai merdée mais j’avoue que je ne comprends pas pourquoi il s’énerve tant étant donné que je ne comptais pas y aller sans son accord.

Je me suis assise dans le lit ne sachant pas trop quoi faire. Je n’ai pas envie qu’il me crie encore dessus raison pour laquelle je n’ose pas aller le retrouver au salon.

Je m’y suis résignée en allant prendre ma douche avant d’effectuer mes litanies. Une fois terminée j’ai pris mon téléphone pour appeler Boubah parce que je ne crois pas que Mounas soit déjà rentrée.

Boubs : Allo ?
Moi : salam. C’est Fati
Boubs : Wasalam ! J’avais reconnue ta voix. Comment tu vas ?
Moi : al Hamdoulilah et toi ? Au fait je voulais te demander si Mounas est toujours avec toi parce qu’elle n’est plus rentrée.
Boubs : oui et je crois qu’elle va dormir ici.
Moi : Ok ! Bonne nuit.

Lorsqu’Ibrahim est rentré dans la chambre il ne m’a même pas adressé un regard. Il a ôté ses vêtements avant de rentrer sous la douche. D’habitude il ne me fait pas la tête mais là, c’est comme si je n’existais même pas pour lui.

Je suis restée assise à me tourner les pouces en cherchant par quel moyen enterrer la hache de guerre mais je n’ai aucune idée qui me vient en tête si ce n’est m’excuser.

Pourquoi ne comprends pas t il pas que c’est impoli de dire directement Non à une grande personne ?

J’ai attendu qu’il regagne le lit avant de ré ouvrir le débat.

Moi : Ibrahim ?
Ibrahim :….

Il me tourne le dos et ne me réponds même pas malgré le fait qu’il soit sur son téléphone.

Moi : Stp réponds moi dis je avec la voix cassé.
Ibrahim :……..

J’ai contournée le lit avant de m’asseoir à côté de lui et prendre le téléphone qu’il avait dans ses mains.

Moi (attrapant ses mains) : pardonne moi.
Ibrahim (ton froid) : te pardonner de quoi ?
Moi : de quoi ? Je pensais que tu me boudais.
Ibrahim : devrais je ?
Moi : stp excuse moi. A l’avenir, je ne le ferais pas c’est juste que je ne voulais pas lui manquer de respect et…
Ibrahim (me coupant) : Tu ne comprends pas que c’est à moi qu’on manque de respect ? Tu es peut être gentille mais je ne crois pas que tu sois bête n’est ce pas ? En tant que ton mari, lui mon père as t il le droit de te demander d’effectuer cela à mon insu ?
Moi : Non mais..
Ibrahim : mais quoi ? Donc tu vois que c’est à moi qu’il manque de respect ? Tu me dis que c’est mon père mais est ce que lui me considère comme son fils ? D’ailleurs je ne conçois même pas le fait que tu sois sortie sans ma permission mais ça te regarde. Maintenant j’ai sommeil, laisse moi dormir ordonna t il.

Je me suis levée malgré moi avec le cœur hyper lourd. Je me suis endormie très difficilement parce que c’est bien la première fois qu’on s’endort énervé.

Je ne savais pas que ça faisait autant mal que la personne qu’on aime nous boude mais là je dois reconnaitre que mon cœur chauffe et j’ai l’impression qu’on m’a posé un poids sur le cœur.

****

Je me suis réveillée assez tard aujourd’hui. Je n’ai même pas entendu le réveil sonné et ce n’est vraiment pas dans mes habitudes de tarder dans le lit. Ce qui m’étonne c’est qu’il s’est réveillé sans me réveillé à mon tour même si c’est pour prier au moins.

J’ai effectuée une toilette vite fait et après avoir finie de prier je me suis rendue dans la cuisine pour lui faire son petit déjeuner mais à mon grand étonnement, il était déjà entrain de manger.

Moi : salam ! Excuse-moi, je n’ai pas entendu le réveil sonner. Tu n’as besoin de rien ?
Ibrahim : Non !

A l’entente de sa voix, je crois qu’il est toujours remonté après moi.

Moi : as-tu bien dormis dis je en tentant de faire la conversation ?
Ibrahim : Oui !

Il s’est levé sans rajouter un autre mot. Il s’est saisit de ses clés posés sur la table basse avant de me dire qu’il ne passera pas la journée à la maison et sortir comme ça sous mon regard ébahit.

Ibrahim

Je n’arrive toujours pas à digérer le comportement de Fatima. J’ai parfaitement compris ce qu’elle me disait mais ça m’énerve que papa l’utilise pour me manquer de respect. Ça m’insupporte qu’il utilise ma femme pour m’énerver. J’en bouillonne même à la limite de rage.

Qu’aurait il perdu à me dire qu’il a besoin de ma femme ? Serais-je assez fou pour m’y opposer ? Pourquoi se comporte t il ainsi ? Que lui ai-je fait ?

Avant de sortir je suis descendu dans son appartement bien décidé à lui demander quelles sont les raisons pour lesquels il se comporte de la sorte et peu importe si on se dispute ce n’est pas nouveau pour moi.

Moi : salam papa. Comment tu vas ?
Papa : Ah Iba, ça va et toi ?
Moi : ça va un peu. Et la santé ?
Papa : je rends grâce à Dieu.
Moi : Fatima m’a dis que tu as sollicité son aide hier.
Papa (renfrognant les sourcils) : pourtant je lui avais demandé de garder ça pour elle.
Moi : donc pour toi c’est normal ? Est-ce que tu sais au moins que la religion interdit ce que tu fais ?
Papa : tu es venu jusqu’à chez moi pour me manquer de respect ? S’énerva t il
Moi : la personne à qui ont a manqué de respect c’est bien moi. Demander à ma femme de faire des choses à mon insu comment vois-tu cela ? Aurais-tu accepté que ton beau père demande à maman de faire des choses sans que tu ne saches ?
Papa (ton dur) : je ne te permets pas.
Moi : moi aussi je ne te permets pas de me minimiser devant ma femme dis je en me levant.

Lui et moi avons le même caractère donc je crois que ça fait partis des raisons pour lesquelles on ne s’est jamais entendu.

Je suis monté dans ma voiture pour faire un tour mais je n’ai pas eu le cœur à conduire et laisser Fatima dans cet état. Si je l’ai boudé c’est pour qu’elle sache que peu importe la personne qui lui demandera quelque chose à mon insu, elle doit lui dire que sans mon accord elle ne pourra rien faire.

Je suis restée une trentaine de minute dans la voiture avant de remonter. Je l’ai trouvée dans la cuisiné entrain de faire la vaisselle.

Moi (ton dur) : suis moi !

Je suis allé dans le salon pour m’asseoir en l’attendant. J’ai envie d’éclater de rire tellement elle a une sale gueule mais il faut que cela lui serve de leçon à l’avenir.

Fatima : je suis là as t elle dit d’une voix à peine audible.
Moi : tout d’abord, tu dois savoir que si tu refais cela à l’avenir, je ne ferais pas que te bouder pendant quelques heures. Je t’ignorerais tellement que tu te demanderas si toi et les meubles n’avez pas la même place dans cette maison. Il ya plusieurs choses que je tolèrerai chez toi sauf le manque de respect et pour moi c’est comme si tu m’avais manqué de respect en donnant ton accord sans m’aviser. Quand bien même ce serait le président de la république, tant que je serais ton mari, tu n’auras pas le droit de faire comme bon te semble. Si une personne n’est pas assez maligne pour savoir que je suis ton guide ici et que tu m’appartiens donc par conséquent tu ne peux rien faire sans mon avis, rappelle lui cela. En tant que pieuse, tu devrais le savoir n’est ce pas ?
Fatima : oui. Je ne l’ai pas fait pour te manquer de respect et je suis vraiment désolée. J’ai mal réfléchie et je m’en veux énormément. Je n’aurais pas dû me comporter de la sorte. Pardonne-moi.

Je lui ai tendu la main pour qu’elle vienne s’asseoir sur moi.

Moi : je te pardonne pour cette fois ci. La prochaine fois, tu auras droit à des fessées.
Fatima : ne m’ignore plus comme ça stp.

S’en est suivie un baisé tellement tendre que je préfère vous épargner les détails.

Je l’ai aidé à faire le repas et nettoyer la maison. Ensuite je nous ai réservé une table dans un restaurant de la place.

On a passé la journée au lit à se câliner. Je sais que bientôt vous allez nous traiter de lapin ici mais je m’en fou. J’ai bien le droit de naviguer dans le palace de ma femme comme bon me semble et je ne compte pas m’en priver.

Hier j’ai eu une conversation avec Boubs et il m’a dit que je dois le laisser dresser Mounas parce qu’apparemment c’est une vraie tête de mule. J’étais bien tentée de lui dire qui s’assemble se ressemble mais j’ai préféré ne pas faire cette mauvaise blague qui pourrait le faire disjoncter vu l’état dans lequel il se trouve déjà actuellement.

J’ai réellement pitié de lui. Pour dire vrai, je n’ai toujours pas confiance en cette fille. Je me montrais juste gentil pour ne pas que Fatima me prenne pour un sans cœur.

Dès le premier jour que je l’ai vu, elle ne m’a pas fait bonne impression et vous connaissez tous le proverbe qui dit que la première impression est la meilleur parce que ça détermine déjà l’idée qu’on se fera de la personne.

Il se peut que je me trompe mais vu la manière dont Boubah est dans le pétrin, je me dis que j’ai forcément raison.

****

Nous sommes dans la voiture en direction du restaurant. C’est un restaurant qui se trouve au bord de la mer. Ils font du très bon et c’est magnifique. La dernière fois que je suis venu ici, j’étais accompagné d’une fille que je voulais à tout prix mettre dans mon lit.

Quand je repense à cette époque j’ai l’impression que c’était à des années lumières tellement j’ai changé. Jamais je n’aurais crû qu’une femme de surcroit une si jeune femme puisse me canaliser et me donner envie d’être meilleure.

Comment as t elle pu m’avoir ? Eh bien c’est tout simplement par sa dévotion. En tant qu’homme je peux vous dire que si vous voulez gagner le cœur de votre mari, soyez tout pour lui. Sa sœur, femme, petite amie, fiancée, mère. Sachez comment utiliser chacun de ces rôles et au moment adéquat et croyez moi que l’idée d’en épouser une deuxième n’effleurera jamais son esprit. D’ailleurs qu’aurait il à chercher dehors au lieu qu’il a tout à la maison ?

Je traitais toujours de tapette les hommes qui changeaient de comportement après le mariage. Toujours indisponible et jamais là pour une rencontre entre pote mais maintenant je dois reconnaitre que c’est moi qui suis mordue parce que je préfère dix milles fois resté au côté de ma femme au lieu d’être avec mes potes à raconter des histoires qui n’ont ni queue ni tête.

Fatima : c’est quel restaurant ?
Moi : c’est une surprise ma chérie. Je suis sûr que tu vas adorer.
Fatima : tant que je suis à tes côtés, même la misère je pourrais supporter.
Moi : t’es adorable ma belle. Maintenant tu n’as plus rien avoir avec la femme coincée du début. J’ai fais du bon boulot dis je pour la titiller.

Elle a fait mine de tirer la tronche en croisant ses mains sur sa poitrine.

Moi : tu es énormément belle quand tu boude de surcroit actuellement, je te trouve trop séduisante.
Fatima : tu trouves ? Pourtant je me sens énormément fatiguée actuellement. Je ne me suis même pas réveillée pour la prière du matin.
Moi : tu paraissais tellement paisible que je n’ai pas eu le cœur à te réveiller.
Fatima : à l’avenir réveille-moi. N’oublie pas que la prière vaut mieux que le sommeil
Moi : Ok cheftaine.

*** 1 mois plus tard***

Boubah

Un conseil les hommes, ne sortez pas avec n’importe qui. N’acceptez pas de couché avec n’importe qui sans protection. Mounas va me rendre folle. Elle va me tué avant mon heure.

Ça a été un combat que j’ai mené pour qu’elle accepte de resté dans cet appartement. J’ai dû user de tous les stratagèmes pour ne pas qu’elle me désobéisse.

Elle est têtue. Enormément têtue. Je crains tous les jours qu’elle ne tue mon enfant. Il suffit juste de lui demander de faire quelque chose pour qu’elle se braque en disant qu’aucun homme ne lui marchera dessus.

J’ai repoussé du mieux que j’ai pu sa rencontre avec maman parce que je n’ai pas envie d’être témoin d’un crime mais papa m’a menacé que si je ne l’emmène pas aujourd’hui la voir, il va venir la cherché lui-même.

Je fais tout pour qu’elle ne manque de rien mais quoi que je fasse, ce n’est pas assez. Soit je la prends pour une pute, sois je la prends pour ma boniche lorsque je lui demande de m’apporter un verre, elle trouve toujours quelque chose à redire.

Lorsque maman a parlé à papa concernant le mariage avec ma cousine il a dit Niet fort heureusement pour moi. A la maison les nerfs de tous sont tendus par ma faute. Ils se font la tête depuis plus de deux semaines et malheureusement je n’y peux rien. Je suis obligé de rester dans mon coin et la stratégie que j’ai trouvé c’est de ne passer que mes nuits ici.

J’ai demandé à Mounas de ne pas s’emporter si maman lui dit quelque chose de déplacer. Elle s’est juste contenter de me dire qu’à elle, on ne lui marche pas dessus.

Si Dieu voulait me punir, je crois que j’ai déjà assez souffert comme ça. J’ai même dépérit d’après Karim et ibrahim qui ne se garde pas de se foutre de ma gueule.

Ils ont tout à fait raison. Comment puis-je être en pleine forme en sachant qu’à peine 27 ans mes parents m’ont demandés chacun respectivement d’épouser une femme ?

J’aime les femmes mais pas jusqu’ à ce point. Rien que pour gérer Mounas seulement ce sera des problèmes, n’en parlons pas si je dois gérer d’autres cas en dessus.

Je me présente Babacar Diallo mais mes intimes m’appellent Boubah. Je suis le fils ainé et j’ai deux sœurs et un petit frère qui est le cadet. Je travaille dans l’entreprise du père D’Ibrahim comme consultant.

Je n’ai pas à me plaindre vu que tout ce passe bien et je ne crois pas être obligé de préciser que la seule tâche noir du décor c’est celle qui me sert de futur femme.

Moi (garant) : un mot de déplacé et je te fais la peau.
Mounas : ça m’arrangerais comme ça je n’aurais pu à te supporter sur mon dos à longueur de journée.

Nous sommes descendus après avoir formulé toutes sortes de prière. J’ai récité tous les versets coraniques que je retenais tout simplement pour ne pas que ses deux femmes mettent pas le feu dans la maison.

Lorsqu’on est arrivés, nous avons trouvé mes parents et une de mes petites sœurs devant la télé.

Moi : Salam !

J’ai dû pincer Mounas pour qu’elle salue aussi.

Papa : waleykoum salam mes enfants. Rentrez et assoyez-vous.

Si papa est chaleureux, c’est loin d‘être le cas de maman qui n’a même pas bougée la tête pour nous saluer.

Binéta : Comment tu vas frangin ?
Moi : ça va et toi ? demande à la ménagère de nous apporter à boire stp.

Après avoir saluée Mounas, elle s’est rendue dans la cuisine.

Papa (s’adressant à maman) : Khadija, tu ne salue pas notre invité ?
Maman : de quelle invitée parles tu ? Je ne vois qu’une fille qui n’est même pas fichu de fermer ses cuisses jouer à la sainte ni touche devant moi.

Ça y’est, je sens que ça va tout de suite péter. Au secours !

Secrets de famille