Chapitre 25
Write by R.D
« Confie toi donc à Allah. Allah aime en vérité, ceux qui lui font confiance » Sourate Al Imran, verset 159
Mounas
Je suis peut être impoli avec Boubah mais ma mère a toujours tenu à ce
que je ne manque jamais de respect à mes ainés. Traiter Boubs de tous
les noms et manquer de respect à ces parents c’est deux choses
différentes.
J’avoue que je ne voulais pas venir mais rien que
pour le geste et la défense que son père a pris pour moi la dernière
fois, je me devais d’être ici et faire au moins acte de reconnaissance.
On me juge et me catalogue de fille impoli. Mais comment puis-je
respecter un homme qui ne me respecte pas ? Il pense que parce que mon
père m’a chassée de chez lui, je lui appartiens. C’est bien la raison
pour laquelle je me braque ainsi.
Si je l’aime toujours ? Oui
je l’aime. D’ailleurs les sentiments ne peuvent pas disparaitre tout
bonnement comme ça. Mais si la religion enjoint à la femme de respecter
son mari, eh bien l’homme aussi lui doit le respect.
Moi je
fais partis de la nouvelle génération raison pour laquelle je dis que
Fatima et moi ne sommes pas identiques. Avec des hommes comme Boubah, si
tu joue à la moue, il montera sur toi et te piétinera comme une mouche
sans représailles.
Il m’arrive dès fois de le regarder à son
insu et ça me fait un pincement au cœur. Mais je dois reconnaitre que
Safi avait raison en me disant de battre le fer tant qu’il est chaud.
Elle m’a expliquée que les hommes sont comme des bébés et eux aussi ils
doivent être éduqués. Avant de te marier, sache te faire respecter et
montre lui que tu n’es pas le genre dont on se fou sinon c’est à tes
risques et périls.
C’est triste de constater que plusieurs
hommes utilisent actuellement la soumission pour traiter leurs femmes
comme des esclaves. Même s’ils ont torts, ils te disent que c’est toi
qui dois t’excuser. On a vu ça où ? La religion a mentionnée ça où ?
Si Fatima a pu canaliser son homme c’est parce qu’il y avait du bien en
lui raison pour laquelle je l’envie. Comme je l’ai déjà dis, je n’avais
pas prévu l’aimer encore moi porter son enfant.
J’ai fais deux
semaines à réfléchir énormément sur la manière dont je devais me
conduire avec lui. Si je devais m’en aller ou pas. Mais je ne suis pas
si conne que ça et je dois encore reconnaitre que Fatima avait raison en
me disant que je serais cruelle de ne pas donner à mon enfant un foyer.
Mais de quel genre de foyer ? Si ce n’est pas stable, je préfère encore
prendre mes jambes à mon cou. Je ne serais ni la première, ni la
dernière mère célibataire.
C’est la raison pour laquelle je
mène la vie dure à Boubah. Je veux lui faire comprendre clairement que
le respect se gagne. Je ne veux pas qu’il pense que je suis à sa merci.
Je veux qu’il vive dans la peur constante de me voir m’en aller avec son
enfant.
Je ne sais pas combien de temps ce manège va durer,
mais je sais qu’il finira par chercher un terrain d‘entente même si
c’est simplement pour son enfant.
Donc je disais, certains
hommes profitent de leurs autorités pour faire tout ce qu’ils veulent.
On a dis que le paradis de la femme repose sous les pieds de son mari,
serait ce sous les pieds d’un homme qui ne sait pas s’occuper d’une
femme ? Ou d’un lâche ?
Non détrompez vous. C’est l’enfer
plutôt qu’elle vie en étant votre femme et supporter votre caractère. On
m’a dis que la vie de couple est un consensus. Qu’il faut savoir faire
des compromis et le plus important savoir se sacrifier.
Quand
on dit que les musulmans sont les premiers ennemis de l’islam, c’est la
vérité. On véhicule un message autre que la paix et c’est tout à fait
normal que des gens se permettent de nous dénigrer.
Je suis
entrain de construire mon foyer petit à petit à ma manière. Je veux que
mon homme me respecte et s’il n’ouvre pas les yeux d’ici là, je verrais
comment me débrouiller avec mon enfant car il est hors de question pour
moi de souffrir pour rien.
Je n’ai pas répondu à l’attaque de
sa mère comme il devait sûrement l’attendre. Je me suis contentée de
baisser la tête sans rajouter un autre mot.
Beau père : mais c’est quel genre de comportement ça, s’énerva t il ?
Moi : ce n’est pas grave. On a tous droit à l’erreur et j’ai commis des
erreurs. Ne lui en voulez pas d’être fâché parce que n’importe qu’elle
mère aimerait voir son fils avec une bonne femme. Mais le fait de m’être
tromper ne fais pas de moi une mauvaise personne.
Si les yeux
de Boubah pouvait sortir de leurs orbites, je suis sûre que ce serait
déjà le cas, tant il ne cache pas son étonnement.
Beau-père : Ne laisse personne te juger ma fille et apprends de tes erreurs tout simplement pour avancer.
Moi : merci beaucoup.
Après avoir pris les jus, nous avons demandés à partir.
Durant tous le trajet, Boubah n’a pas ouvert la bouche. J’ai profitée
de ce silence pour souffler un peu. Je m’attendais déjà entre autre à ce
genre de comportement venant de sa mère et à vrai dire je ne m’en
formalise pas.
Vous me connaissez déjà assez pour savoir que je
sais très bien me défendre quand il le faut. Qu’elle ne prenne
cependant pas mon silence pour de la faiblesse. Je respecte trop mes
parents pour leurs manquer de respect à eux.
Boubah : Merci.
Moi (étonnée) : Tu me remercie pourquoi ?
Boubah : j’ai crû que tu allais rétorquer quelque chose.
Moi (me tournant vers lui) : je suis peut être impoli envers toi, mais on m’a appris ce que c’est que le respect.
J’ai voulu descendre mais il a interrompus mon geste.
Boubah : pourquoi me mènes-tu la vie dure ? Regarde commet j’ai dépérit ?
Je n’ai pas pu m’empêcher de rire aux éclats. Alors là, elle est vraiment bonne. Je ne savais pas que j’étais si forte que ça.
Moi : je te trouve plutôt en forme dis je en feignant l’indifférente.
Boubah : je pensais que tu m’aimais et c’était la raison pour laquelle tu voulais qu’on se marie.
Moi : je crois que si je devais aimer une personne, tu serais la dernière.
Je sais que je suis dure, mais il n’a que ce qu’il mérite.
Boubah : sois ! mais il faudrait qu’on trouve un terrain d’entente. Mon
enfant ne peut pas grandir dans une telle ambiance. Quel message lui
transmettrait-on ?
Moi : commence par me respecter et ensuite on pourra discuter.
Boubah : attends, tu te fou de moi ?
Moi : voilà. Voilà dis-je en le narguant. Comment peux-tu élever un enfant avec ce genre de langage dans la bouche ?
Boubah : non mais tu t’es cogné quelque part ? Toi qui a la langue la
plus aiguisé de toutes celles que j’ai côtoyé tu oses me parler de
respect ?
Moi : soyons franc alors. Mérites-tu mon respect ?
Boubah : je suis appelé à être ton mari et..
Moi (le stoppant) : et puis quoi ? Si tu es appelé à être mon mari je
dois te laisser me manquer de respect comme bon te semble ? Tu crois que
c’est ça qui te conférera les droits que tu auras sur moi ? Eh bien
sache une chose que dans la vie, c’est donnant donnant. Tu me respecte
je te respecte. Si tu te cache derrière ton statut d’homme pour
l’exiger, crois moi que je ferais de ta vie un enfer continuel.
Boubah : c’est bien ça ton problème. Tu me parle comme bon te semble et avec ça tu penses que j’aurais envie de t’épouser ?
Moi : regarde chéri, n’allons pas loin. Sais-tu pourquoi ton ami est
toujours marié à Fatima ? C’est parce que lui contrairement à toi est un
homme intelligent.
Boubah (énervé) : maintenant tu me traites de bête ?
Moi : pire que ça, tu es stupide. Ton ami a su reconnaitre la valeur de
Fatima et il a su à temps comment se rattraper mais toi, toi tu n’es
même pas foutu de te faire respecter. Retiens bien ceci, le respect se
gagne. Tant que tu te comporteras comme un porc avec moi, je ferais
pire. D’ailleurs demande à tes amis des cours parce que tu ne connais
rien à la femme. Sur ce, bonne journée et si tu ne change pas, reviens
me voir lorsque ton enfant sera née.
Je n’ai même pas attendu
qu’il me réponde avant de descendre. Ce que moi je fais de ce genre
d’homme ? Je les dresse et s’ils ne veulent pas être dressés, je les
emmerde.
Ibrahim
J’ai passé une très belle soirée
hier. Ma femme m’a dit qu’elle passera la journée chez sa mère dont j’ai
prévu inviter Karim et Boubah pour qu’on puisse décompresser.
Heureusement pour moi qu’elle a insistée pour préparer avant de s’en
aller sinon je ne sais pas ce qu’on allait avaler étant donner que je ne
sais faire que des omelettes et même là, si on ne me surveille pas,
bonjour les sapeurs pompiers.
Cependant le coup de mon père, je
n’ai toujours pas pu digérer. La pilule à du mal a passé et je continue
toujours de me poser des questions. J’ai même prévu en parler aux mecs
pour qu’ils me disent ce qu’ils en pensent.
Chaque soir je
demande à Dieu de m’expliquer ce que j’ai pu faire à cet homme pour
qu’il me déteste. Pourquoi s’est-il toujours comporter avec moi comme
s’il m’en voulait ?
Il m’arrive de me dire que la seule
explication plausible est que j’ai été adopté ou que je ne suis pas son
enfant. N’empêche, je chasse très vite ces sombres idées de ma tête pour
ne pas me faire plus de mal. Même si j’ai un caractère bien trempé, son
comportement m’a toujours blessé mais mon orgueil d’homme ne me permet
pas de le lui avouer.
Ça m’a étonné que le premier à arrivé
soit Boubah. Dès que je l’ai vu, je me suis tapé une barre de rire. Il
m’a poussé de son passage avant de renter et pousser un soupir.
Moi : comment va l’homme trop marié plaisantais je ?
Boubs : mets la en sourdine stp.
Moi : j’attendais que tu m’appel pour que je puisse appeler les sapeurs
pompiers. Tu ne m’as pas dis comment ça c’est passé là-bas mais à en
croire ta tête, ça a dû être horrible.
Boubs : détrompe-toi. Je n’ai jamais vu une Mounas si poli que ça.
Moi (surpris) : Mounas ? Poli ?
Boubs : ça m’a fait le même effet et tiens toi bien. Elle a osé
carrément me balancer en pleine face que son impolitesse ne s’opère que
sur moi.
Alors là, je ne m’y attendais pas.
Moi
(chantant) : Tu es tombé dans son piège, tu n’as pas vu son petit
manège, tu es tombé, tu es tombé dans elle (Parole de musique Dadju et
Abou Debeing : tombé sur elle)
Après ma sérénade, je me suis
plié en deux. Bon j’avoue que je suis méchant mais à l’heure actuelle je
crois que cette musique est celle qui le définie le mieux.
Boubs : fou toi de ma gueule. On verra bien qui te conseillera demain
lorsque tu seras en froid avec ta dulcinée. D’ailleurs tu me fais chier.
Moi (essuyant des larmes aux coins des yeux) : non mais sérieux
frangin, elle est grave bonne la meuf. Je la respecte. Elle mérite
toutes mes ovations pour te mettre dans cet état.
Boubs : elle me dit que je ne la respecte pas donc je ne mérite pas son respect
Moi : et c’est vrai ?
Boubs : vrai de quoi ? Je la loge, nourrie, que veux t elle de plus ? Que je la suce ?
Moi : et la fourre aussi si tu veux. Non mais si tu ne la respecte pas
c’est que tu n’es pas victime en tant que telle. Montre-lui l’exemple.
Boubs : et puis quoi encore ?
Moi : même si c’est difficile à avaler, c’est la mère de ton enfant et tu lui dois au moins le minimum de respect
Boubs : elle ne mérite que mon mépris.
Moi : avec ça comment veux tu avancer ?
Boubs : si papa changeait d’avis, je n’allais pas l’épouser.
Moi : même si c’est Mounas, Patricia, Jessica, aucune femme ne te respectera si tu ne le fais pas.
Boubs : j’aurais préféré que ce soit une Amina alors.
Moi : vous avez tous les deux un sale caractère et c’est là le
problème. Si aucun d’entre vous n’essaye de faire profil bas, vous allez
tous les deux finir très mal et vous n’en serrez que deux fois plus
atteins. Change la mon pote. La femme ne sert pas qu’à être baisé. Elles
méritent aussi de l’attention. Et si tu l’invitais à diner, peut être
que vous apprendrez à vous connaitre.
Boubs : je ne crois pas qu’elle mérite cela.
Moi : c’est ton problème. Continue à rester braquer sur ta position. Je
mettrais mon doigt à couper qu’elle se dit aussi la même chose. C’est
toi l’homme comporte toi en tant que tel. Regarde-moi, je suis épanouie
après m’être décidé de changer. A un moment de notre vie il faut savoir
se défaire des défauts qui nous empêchent d’être heureux. L’orgueil ne
mène nulle part. N’oublie pas que c’est pour ça qu’Ibliss (diable) a
été chassé du paradis.
Boubs : ta femme t’a vraiment formaté. J’ai l’impression qu’on a changé d’Ibrahim ironisa t il
Moi : elle m’a changé mais pas de façon néfaste. Même si je dois
t’avouer que je ne l’aime pas trop, efforce toi et essaye. Peut être que
ça donnera quelque chose.
Boubs : je verrais.
Nous avons
changés de sujet en attendant l’arrivé de Karim. Je m’apprêtais à
l’appeler comme il avait duré mais il est arrivé avant cela.
Moi : tu t’es perdu en route ou quoi ?
Karim : j’avais quelques trucs à régler désolé.
Moi : tu as eu la chance. Tu connais Boubah non, il allait seulement vider la marmite et nous laisser que les os.
Boubs : continuez à parler et je vais m’y adonner à cœur joie.
Ça fait toujours du bien de passer du temps avec ces potes, pour moi rien ne vaut ces moments pour décompresser un peu.
****
J’ai profité qu’on soit tous autour d’un bon thé pour entamer le sujet.
Moi : la dernière fois je me suis encore disputé avec papa.
Boubs : moi en tout cas, ça ne m’étonne pas. Vous êtes comme chien et chat
Karim : c’est ton père Ibrahim et peu importe son caractère, ce n’est pas bon pour toi de lui manquer de respect.
Moi : cherche au moins à savoir pourquoi. Cette fois il m’a clairement montré qu’il ne me respectera jamais.
Boubs : qu’est ce qu’il a encore fait ?
Karim : peu importe.
Moi : non, là je ne suis pas d’accord. Rendez vous compte qu’il utilise ma femme pour me manquer de respect.
Karim : femme qu’il t’a donné !
Moi : pour toi c’est une raison ? Dis-je étonné
Boubs : explique-nous !
Après avoir expliqué, c’est Boubs qui a prit la parole.
Boubs : même si c’est ton père, j’avoue que tu as raison sur ce point.
Moi : je me demande dès fois si je n’ai pas été adopté.
Boubs : tu es malade ou quoi ? Tu oublies que ce genre de pratique est interdit dans la religion ?
Moi : pourtant la fornication aussi est interdite mais maintenant les
gens le banalise soit disant qu’on vie dan l’ère actuelle n’est ce pas ?
Donc ne prends pas cela comme exemple parce que ça n’ôte aucun doute de
ma tête.
Boubs (s’adressant à Karim) : monsieur le marabout, que lui conseillez vous ?
Karim : arrête de te payer ma tête. Non mais ça m’étonne c’est tout.
Moi : en tout cas je ne sais plus quoi faire de ce vieux.
Boubs : peut être qu’il a une dent contre toi
Moi : que lui aurais-je fait ? Peut être c’est ma venue au monde qui le dérange.
Je trouve Karim un peu trop silencieux.
Boubs : franchement je ne sais pas quoi dire.
Moi : et toi Karim ?
Il semblait distrait.
Karim : je suis du même avis que Boubah cherche à savoir pourquoi ce
comportement vis-à-vis de toi. Qui sait, peut être qu’il y a des secrets
qui le poussent à agir ainsi.
Des secrets ? De quel genre de
secret ? Mais j’avoue qu’il a raison. Qu’est ce qui pousse un père à
être si froid envers son enfant ? Ne serais je pas son fils biologique ?
Mère Halima
Ça fait une semaine que je fais des cauchemars sur Fatima. Soit elle
est violée, soit elle crie en me demandant de l’aide. A chaque fois, je
me réveille complètement apeurée.
Mon cœur de mère n’arrive pas
à supporter l’idée que ma fille pourrait se retrouver dans les
problèmes à cause de moi. Mon mari me demande à tout moment ce qui ce
passe mais je suis dans l’incapacité de lui répondre.
Que
puis-je lui dire d’ailleurs ? Que tout notre mariage est basé sur du
faux ? Que j’ai dû avoir recours au sortilège pour l’avoir ? Que je lui
ai menti au lieu qu’il s’est toujours comporter comme un homme aimant ?
Que j’ai vendu ma fille par peur qu’il me rejette après avoir découvert
la vérité ?
Non je ne peux pas seulement je commence à
regretter énormément. Ça me rappel un truc, je ne sais plus si c’est un
verset ou hadith qui disait : et leurs passions durant leurs jeunesses,
devinrent leurs tourments lors de leurs vieillesse.
Je regrette
énormément certains acte que j’ai eu à posé. Je regrette d’avoir laissé
l’argent m’aveuglé jusqu’à ce point. Si je dois donner un conseil aux
jeunes d’aujourd’hui, je vous demanderais de ne jamais vendre votre
dignité pour quelques billets.
Quoi qui ce passe, peut importe
la tournure que prends votre vie, tourner vous vers le seigneur et
implorer sa miséricorde. J’ai tellement commis des bêtises dans ma
jeunesse qu’aujourd’hui les fantômes du passé me hante. Je risquerai de
perdre ma fille et mon mari pour avoir eu les yeux plus gros que mon
ventre et je n’ai que mes deux yeux pour pleurer.
Cependant le
tout miséricordieux s’adresse à nous dans un de ces versets en disant :
ceux qui ont commis des péchés à leurs propres détriments, ne désespérez
pas de la miséricorde d’Allah, car c’est lui qui pardonne les péchés.
Ça m’a mis un boom au cœur dans mon envie de me repentir. Je me suis
dis que je ne devais pas laisser l’amertume m’aveugler et qu’il n’est
jamais trop tard pour se repentir. Je me suis repenti en pleurant toutes
les larmes de mon corps. J’ai demandée pardon à Dieu pour toutes ces
choses que j’ai commise.
Peu importe l’énormité de tes péchés.
Peu importe ce que tu as eu à commettre, ne désespère pas car ce n’est
pas le comportement d’un musulman. Invoque-le en te disant que tu seras
invoqué c’est l’une des clés pour qu’il puisse te pardonner. Ne laisse
pas le diable te décourager et te faire croire le contraire. Tout comme
la mort est une réalité, l’enfer aussi l’est. Repend toi ! Repend toi !
Repend toi !
Cependant je ne peux pas croiser les bras sans
rien faire, je dois aider ma fille à ne pas tomber dans les mailles de
ce pervers. Jusqu’à lors je trouve étrange qu’il n’ait pas encore agit.
On ne se parle même plus et quand je l’appel, il ne décroche pas. Que
manigance t il ? Je le connais assez pour savoir que quand il est
silencieux, c’est parce qu’il prépare un grand coup.
Actuellement elle est à la maison. Je suis sortie vite fait parce que le
marabout m’a appelé pour une urgence d’après lui. Je prie fort pour
qu’il ne lui arrive rien du tout sinon je ne me le pardonnerais jamais.
J’ai décidée de dire la vérité à Fatima peu importe ce que ça me
coûtera. Il est temps pour elle de savoir que son beau père est le
diable incarné. Si ça peut l’aider à lui échapper, je ne dois plus
perdre mon temps. Même si ma vie va en fumée, le bonheur de ma fille
passe avant tout………….