Chapitre 24

Write by Sandy's Aby's

Chez les Koumba.

 

Au salon  

Christine. 


Steve entre dans le salon suivi d’une belle femme raffinée, son parfum se repend dans la salle, et pourtant elle a une tenue très simple mais de qualité.

 

Steve : Bonjour papa, bonjour maman !


Jean et moi en chœur : Bonjour mon fils ! 


Steve (se retournant) : Voici ma mère, Maman Adeline. Vraiment je m'excuse pour l'intrusion sans vous avoir au préalable avertis.

 

Jean : Pas de problème mon fils. 


Moi : soyez la bienvenue, prenez place s’il vous plaît. 


Ils prenent place l'un près de l'autre.

 

Moi : On vous sert quelque chose ? 


Adeline (posant son sac sur ses genoux) : Non merci, c'est très gentil. 

Medelva est là s'il vous plaît ?  Je sais que ce n'est pas bienséant de venir chez vous les mains vides vraiment je m'excuse, j'ai quelque chose d'important à faire. 


Jean : Madame sentez-vous libre de vous exprimer. 


Moi (interpelant) : Moukagni tu es où ? 


Elle sort et vient nous rejoindre au salon.

Elle a tiré son chignon au milieu de la tête, est vêtue d’une belle robe jaune fleurie avec dentelles au niveau du dos, qui lui va comme un gant. 


Mède (s'inclinant légèrement) : Bonjour maman.

 

Adeline (se déplaçant vers le bord du fauteuil) : Bonjour ma fille. 


Elle prend place près de son père.

 

Silence ! 


Adeline (se raclant la gorge) : Excusez-moi de prendre la parole, mais si je suis ici ce matin c'est pour une seule raison, pour l'instant. [Elle s'arrête pour prendre son souffle] Médelva… 

Je reconnais que je me suis comporté de manière déconcertante et je tenais vraiment à m’excuser pour cela, c'est là, l'objet de ma visite, m'excuser devant toi et tes parents pour mon comportement inadapté.  

Elle dépose son sac sur le fauteuil, se lève sous nos regards interrogateurs et se place devant Medelva qui se redresse, puis, elle se met à genoux. 

Medelva l'arrête dans son geste. 


Medelva (l'aidant à se relever, en se tenant à son tour debout) : Non maman ne fait pas ça, je ne peux pas te garder rancune, tu es ma mère aussi. 

Elle se lève, pose sa main sur l'épaule de Mède avant de retourne s'assoir. 


Adeline : Merci, Medelva.  

Je voudrais profiter pour vous dire que d'ici la semaine prochaine, on viendra faire le cococo Avec mes enfants et mon mari, on vous communiquera la date dans peu. [Faisant sortir son téléphone de son sac] Puis-je avoir votre contact ? 


Moi : 06…….c'est le mien le 02…… c'est celui de mon mari.

 

Elle enregistre nos numéros et range son téléphone. 


Adeline : Bon ! Merci beaucoup pour tout, je sais que nos enfants ont eu le bac et qu'ils doivent aller à l'université aussi mais je croix que le cococo ou le mariage ne va pas les freiner dans leurs études ! 


Jean : Vraiment !  Je pense que les deux sont matures et qu'il leur faut avoir au moins une source de revenus pour subvenir à leurs besoins et celle de leur progéniture. 


Adeline (rapprochant son sac) : Vrai. On verra comment faire. [Se levant] Merci encore. 


Elle tend la main à Jean et fait de même avec moi. 

Mède va rejoindre Steve et l'attrape par le bras.  

On sort en bavardant avec Adeline, on les raccompagne même, jusqu’à la voiture en parlant de tout et rien. 

 

Medelva . 


Je suis Impressionnée par ce que la maman de Steve à fait ce matin, les mots me manquent lol. 

J'appelle Barbie et je lui fais un résumé de ce qui s'est passé, elle m’annonce aussi qu’il y aura le cococo avec Alban la semaine prochaine etc... Je suis très contente Dieu est vraiment bon !  

Je termine de faire la lessive et J'appelle Steve pour faire le kongossa. 


Steve : Mon cœur ! 


Moi : Bébé vous êtes arrivés ? 


Steve : Oui oui, ta belle-mère n'a que le cococo en tête, elle n'a fait que me demander ce qu'il faut pour ça durant tout le trajet. Je ne m’y attendais même pas. 


Moi : Je suis heureuse que ça soit ainsi, Barbie aussi fera le sien la semaine pro. 

Dis-moi comment ça s'est passé avec Isabelle ? 


Steve : Bien. 


Moi : Bien, c'est tout ? 


Steve : Tu veux les détails ? 


Moi : Oh mais pourquoi tu fais ça, tu sais que j'aime les détails. 


Steve : Maman et moi l'avons accompagné, comme tu le sais déjà, je l'ai prise dans mes bras, je l'ai conseillé et un moment donné elle m'a fixé longtemps et pour couper court, je lui ai dit que Dieu t'accompagne et je me suis éloigné, j'ai rejoint maman dans la voiture et on l'a vu embarquer jusqu'à ce qu'ils partent. 


Moi : Était-ce nécessaire que tu la prennes dans tes bras ? 


Steve : Aucune idée, mais je l'ai fait sur le coup. 


Moi : En tout cas c'est mieux qu'elle soit partie je ne vais pas craquer juste à cause de ça !

 

Steve : Bien pensé !


Moi : Ok j'attends la date du cococo. 


Steve : Lool, on se voit à l'église d’abord ! 


Moi : d'accord. 


 

Deux semaines plus tard 


Chez les Asseko 


Jonathan 


Ce matin, on s’active dans la maison car cet après-midi yaya va voir les parents de Medelva pour le cococo. 

 Maman ne nous laisse pas un moment de répit, depuis six heures nous sommes au four et au moulin. 

Chaque fois qu’on réussit à boucler une action une autre arrive.

 

Bonie (me rejoignant à la cuisine) : Yaya ! 

Maman dit qu'il faudra ajouter deux autres pagnes car une de ses collègues dit que ce que nous avons déjà est peu ! 


Moi : Oh non mais maman aussi ! Tout ce qu'on va lui dire, elle va prendre en compte ? 


Bonie : Ah yaya c'est son premier fils ! 


Moi : J'imagine que le tient sera pire, on va devenir musclé à cette allure ! 


Bonie : Lol yaya tu abuses. 


Ya Steve (nous rejoignant dans la cuisine) : Salut, vous faite quoi ? 


Moi : Ya, on se prépare pour le cococo aka, tu as oublié que c'est aujourd'hui ? 


Lui (s'appuyant sur le battant de la porte) : Je sais mais on est près depuis hier non ? 


Bonie (prenant place) : Ta mère a beaucoup de conseillères, donc les choses changent à chaque minute. 


Lui (se redressant) : Elle doit être stressée. Laisser tomber ça ! 


Maman (qui vient d'arriver dans la pièce) : Jonathan ! Tu n'as pas encore fini d'emballer ? 


Ya Steve (tournant la tête dans sa direction) : Bonjour maman ! 


Maman (mettant sa main sur le front de ya Steve) : Tu vas bien ? Bonjour. 


Ya Steve (soupirant) : Maman !!! Je vais très bien, c'est toi qui as l'air de beaucoup stresser, c'est à moi de prendre ta température. 


Maman : même pas je suis juste excitée ! 


Ya Steve (se déplaçant) : Maman sincèrement tu en fait trop ! On n'emballe pas les présents qu'on apportera à la belle famille dans les papiers cadeaux ! 


Maman (les mains aux hanches) : Mais c'était pour faire un peu original ! 


Moi : Kié maman, il n'y a pas deux comme toi dans ce monde ! 


Maman : pardon, laisse-moi ! 


Ya Steve vient vers moi, se penche, et commence à déplacer les bouteilles de liqueurs, il prend quelques liqueurs différentes qu'il place de côté, il prend quelques pagnes de douze yards qu'il ajoute aux bouteilles qu'il a mis de côté. 

Il prend ensuite quelques packs de canettes de coca et un de castel un autre de beaufort. 


Ya Steve (secouant ses mains en se redressant) : Voilà ce qu'on va apporter ce soir, le reste on va garder pour ajouter à la coutume. 


Bonie (croisant les bras) : Je ne dirais pas mieux. 


Maman : ce n'est pas peu ? Bon c'est toi qui vois on fera comme tel. 

 

Chez les Koumba 


Medelva  

Ouf, ici c'est la panique générale ! 

Papa ne fait que crier sur maman et tante Brigitte, qui est venu nous prêter main forte, depuis qu’il est revenu du cap pour acheter le bon vin de palme. 

 Il a même menacé les voisins pour qu'ils nettoient la devanture de leur maison, comme si c'était une obligation. 

La grâce c'est que les voisins le connaissent déjà ! 

Maman, elle, ce n'est pas la peine, elle est stressée, j'ai même l'impression que c'est son cococo pas le mien. 

J'espère que ce ne sera pas pire le jour du mariage coutumier. 

  

Barbara à fait son cococo il y a cinq jours de cela, c'était merveilleux, Alban est venu avec son oncle, sa maman et aussi avec Steve pendant que moi, je soutenais Barbie. 

 Elle était toute resplendissante et bien stressée. 

Ça s'est bien passé et à la fin, on a dû se taper toute la vaisselle, il n'y avait pas assez de monde, une grâce pour nous. 

 

Ce matin encore, Barbie est venue très tôt pour m'aider, même si je ne suis pas aussi stressé que papa et maman lool. 

  

Le moment tant attendu arriva enfin. 

  

Nous sommes à la maison, il est treize heures, tout est fin prêt, Steve m'envoie un message pour m’informer qu'ils sont en route. 

 

Je fais le tour avec Barbie pour vérifier si tout est parfait. 

 

Moi (posant les louches près des marmites où se trouve le repas) : Maman nos hôtes sont déjà en chemin. 

 

Maman : Oh, rapide hein ! 

 

Papa (revenant de l’extérieur) : Mais cet imbécile de Victorin là (le voisin) ! Il n'a pas terminé de ramasser les cacas de poules devant leur maison. 

 

Maman (le touchant à l’épaule) : Ce n'est pas grave ! D'ailleurs, ils ne vont pas voir ça ! 

 

Papa : ça c’est toi qui le dis ! 

  

Vous décidez de garder les poules mais vous n’êtes pas capable de vous en occuper et nettoyer derrière e tchiup. 

 

Tante Brigitte (tenant la marmite) : Christine le sanglier est prêt ! 

 

Maman : Ok cool, pose sur la table maman. 

  

Quelques minutes plus tard 

 

La belle famille vient d’arriver, il y a le père, la mère, Roanne, tante Clarisse, Jonathan, Arisa Bonie et Alban. 

 

Ils arrivent dans la cour, papa est le premier à les recevoir suivie de maman et le reste de la famille on forme une sorte de rang. 

 

Papa (les saluant avec les deux mains) : Bonjour Monsieur. 


Monsieur Asseko (saluant en retour avec ses deux mains) : Mbolo a pa ! 


Il arrive à mon niveau  


Monsieur Asseko : Ah ma, ô ne vè ? 


Moi (même si je ne sais vraiment pas ce que ça veut dire) : Oui papa ! 


 Monsieur Asseko : Il faut apprendre la langue hein ! 


Je souris en guise de réponse. 

Les salutations terminées, papa les dirige vers le salon ils entrent et prennent place sur les fauteuils. 

Je me mets en retrait pendant que les parents et beaux parents prennent place sur les fauteuils, le père et la mère sur le fauteuil le plus large.

Steve à leur droite, suivie des tantes et Alban. 

 On a bien pensé en plaçant plus de fauteuil que maman à demander chez les voisins. 

 Deux d'entre eux (les voisins) font leur entrée, ils prennent place sur la table à manger et saluent tout le monde. 

Maman me fait signe de demander ce que mes beaux-parents veulent boire, je le fais avec l’aide de Barbie. 

 

Papa : Il y a du bon vin de palme pour ceux qui boivent ! 

 

Le père de Steve : Ah ça ! On va gouter papa ! 

 

Papa : Brigitte, prend nous le vin de palme là ! 

  

On termine de prendre les commandes et on se rend chez le boutiquier. 

En arrivant, on le trouve fermé, on se rend alors chez Amira la béninoise. 

 

Moi (posant les bouteilles sur la table) : Mira donne nous la boisson ! 

 

Barbara (lisant sur le bout de papier) : n Orangina, trois cocas, deux djino pamplemousse, un sprite, un fanta et une malta guinness. 

 

Amira : Il y’a la fête chez toi ? 

 

Moi : Oui ! 

 

Elle entre avec les bouteilles vides et ressort avec celles qui sont pleines. 

On ramasse le tout et on repart à la maison. 

  

Quelques heures après avoir mangé et bu. 

 

Papa (raclant la gorge) : J'espère que vous vous sentez bien ? Bon, moi je préfère vous avertir que je ne suis pas trop coutume mais on va vraiment essayer ! 

 

Pour commencer j’aimerai d’abord savoir l’objet de votre visite, qui êtes-vous ? Parce que je vois des gens, soudainement, que je ne connais pas débarquer chez moi comme ça, je me demande si l’un des miens à fait quelque chose de mal quelque part et je ne suis pas au courant, dites-le-moi hein, papa ! .... 


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