Chapitre 25
Write by Benedictaaurellia
Une semaine plus tard.
Tsévié.
Paul.
J’entends Ruth crier mon nom dans la maison.
Ruth : Chéri !! Chéri !!!
Paul : Je suis dans le bureau.
Criai-je aussi à mon tour.
Quelques secondes plus tard, elle y entre.
Ruth : Chéri, Nana est là. Elle dit qu’elle a trouvé les photos de papy et mamy.
Paul : Bonne nouvelle. Tu les as regardées ?
Elle secoue la tête.
Paul : Viens.
Je lui fais prendre place sur mes genoux.
Je prends l’enveloppe qu’elle tient dans ses mains et l’ouvre. Je sors le cliché et le regarde. Je ne suis pas surpris. Je m’en doutais. Ruth scrute la photo et me lance des regards interrogateurs. Je prends la feuille que j’ai devant moi et la lui tends. Elle la prend et la lis. Elle me regarde de nouveau et éclate en sanglots. Je m’y attendais. C’est le contraire qui aurait été étonnant.
Elle : je n’ai rien vu venir. Je n’ai même pas su le reconnaitre. Depuis tout ce temps.
Moi : ce n’était pas évident. Ça fait vraiment longtemps. Mais comme on dit, le sang ne trompe pas.
Elle : comment va-t-on lui dire ça ?
Moi : Je ne sais pas. Je viens d’avoir les résultats aussi.
Elle : Il pense venir pour les fêtes ?
Moi : Je crois.
Elle : Je n’arrive toujours pas y croire.
Moi : et pourtant, les preuves sont bien devant nous.
Elle : Pourquoi n’ai-je rien ressenti ?
Moi : Nous l’avons senti. C’est pourquoi nous l’avons tout de suite adopté. Notre inconscient le savait. Nous n’avons jamais été aussi proches d’un de nos protégés. Regarde, tous ceux que j’ai eu à coacher et toi aussi. Nous n’avons pas eu ces liens là avec eux.
Elle : Oui tu as raison. Tous les signes étaient là. C’est nous qui n’avons pas su les voir.
Moi (d’un ton plus sérieux) : J’ai lancé une enquête. Et si jamais qui tu sais sors de sa folie, je porterai plainte contre elle.
Elle : Tu penses que c’est elle qui l’avait kidnappé ?
Moi : Sinon, comment s’est-il retrouvé avec elle ? Je parie que oui. Mais bon, j’attends les conclusions de l’enquête.
Lomé.
Ainara.
J’émerge tout doucement de mon sommeil. Hmm ça me fait un bien fou. Je me suis accordée une grâce matinée ce matin. Ça fait près de deux mois que je cours dans tous les coins du monde pour faire ceci ou cela et ce n’est que cette nuit que j’ai pu rentrer chez moi.