Chapitre 26 :

Write by Maya my'a


Kathy...



Patrick et ma fille me mettent hors de moi. Et d'un autre côté, Sophie ne cesse de me harceler :


-Oui, Sophie.


- Mon mari ne dors plus à la maison, maman. Qu'ai-je fait de mal ?


-Hum, je suis navrée Sophie. J'ai parlé à ma fille, mais elle ne se ravise pas. Je vais employeur la manière forte, ne t'inquiète pas. Tout rentrera dans l'ordre.


-Maman... SNIF... si Patrick est sévèrement puni, Paula cessera...


-Je ne te suis pas, Sophie.


-Je veux dire... Hum, Maman, Patrick doit payer pour cette situation...


-Que dis-tu ? Il me semble, tu souhaites éloigner ma fille de ton mari, où je me trompe ?


- Euh oui, c'est cela. Maman, hum...


- Alors, peux-tu m'expliquer ton acharnement sur ce criminel ?


-Mam, maman... Il fait énormément souffrir ma sœur... Il nous a toutes fait du mal. Nous en souffrons...


-C'est juste pour ça, Sophie ? (Réfléchissant) Hum... Je comprends !


-Oui, Maman. C'est uniquement dans l'intérêt de Paula.


-OK, Sophie. Allez, je te laisse.


Je raccroche submerger de plusieurs interrogations :


Pourquoi Sophie était-elle à l'hôpital ? Pourquoi en veut-elle autant à ma fille, et même à ce criminel ? Hum, l'avenir nous le dira.


Sophie ; Sophie... hum. L'idiote m'enquiquine nuit et jour pour une histoire qui semble être montée de toutes pièces. Tout ceci, par la faute de ma petite dévergondée, Paula. Elle tient vraiment à me mettre dans un état de colère le plus sombre.


Paula met ses fesses sur tous les phallus qu'elle rencontre. Ma fille est un vrai casse-tête. Pour cette fois, elle ne me fera pas subir un tel déshonneur. J'en finirai avec qu'elle avant qu'elle se réveille.


J'ai des migraines en y pensant ; comme cela ne suffit pas, s'ajoute à l'origine de mes migraines, mon mari, qui est en colère après moi. À ce jour, il détient mes passeports : je ne peux quitter le pays. <<Dos Pereira, je t'emmerde ; Patrick, je t'emmerde encore plus. À toi, je te laisse un petit moment de répit; Je m'occuperai de toi plus tard. Pour l'instant, Dos Pereira est celui qui me préoccupe>>.


 Il veut tout savoir sur mes activités au Gabon. Il me questionne sur la petite fortune, que j'amasse à travers mes boutiques. Il souhaite même s'y rendre pour monter des affaires.


Dos Pereira ne peut voyager sur Libreville, car ses intentions ne sont pas réellement celles qu'il défend. Je suis persuadée qu'il veut, à tout prix, contrôler mes faits et gestes, Bien qu'il voie le Gabon comme un eldorado pour la réussite ses affaires. Sa jalousie est maladive.

Cette situation, associée à celle de ma fille me mets sous pression.


Pour me détendre, j'improvise un petit jeu :


-Où es-tu ?


-Madame ?


-Donne-moi ta position, idiot.


-Madame, je suis à la buanderie.


-Monte. Je suis en chambré.


-Euh... Dans votre chambre ?


-Oui, voyons. Ne perd pas de temps. Clic.


Depuis un temps, Dos Pereira m'abandonne pour honorer ses engagements, qu'il garde secrets.


Toc, toc...


-Madame.


-Entre!


Il exécute en se questionnant sans dire aucun mot. Son regard parle.


-Mad... madame... euh.


- Ferme la porte.


-Pardon, madame ?


-Tu n'es pas sourd.


-Vous êtes...


-Oui, je ne vois pas de gamin face à moi.


-Mais... euh...


-Mon temps vaut de l'or.


-Je suis ici pourquoi ?


-Tu le sais ! Avance.


- Je ne peux... madame.


-Si ! Tu peux, ou tu as le choix entre le chômage et ton travail.


-Madame, s'il vous plait. J'ai une femme et des enfants...


-J'ai un mari et une fille.


-Monsieur va...


-Ferme là.


Il panique !


- Ne perd pas de temps. Où fait une bonne suggestion.


-Madame, crie-t-il écarquillant les yeux.


-Avance.


-Je peux appeler un de mes petits... Mad... Il pourra...


-Débrouille-toi.


Il lance un appel, tout tremblant. Il met assez de temps pour cet appel, et je m'impatiente. Alors, j'empoigne son sexe. Il se débat pendant ce temps. Je le trimballe avec force près du lit ; je sais qu'il ne pourra rien contre moi. Il ne se défend pas, c'est tant mieux. Je pense qu'il ne souhaite pas finir ses jours en cellules.


-Allez...


-Madame... Euh... Stresse-t-il.


Il a décroché...


-Qui a décroché ? Répond à ton appel, Saïd.


Au téléphone, il discute en dialecte


Vingt minutes après...


Un homme mature d'environ trente-sept ans sonne.


-Va ouvrir.


-Oui, madame.


Les deux hommes se dirigent dans ma chambre.


-Vous êtes là ! Avancez...


-Elle a besoin de ton service, notifie Saïd à son invité.


-J'ai besoin de vos services. Saïd, j'ai changé d'avis. Comment te prénommes-tu, jeune homme ?


-Salif, madame... répond, le jeune homme, aux traits du visage identique à celui d'un peul.


-L'homme sénégalais n'est-il pas doux ?


-Madame, nous ne sommes pas Sénégalais, réplique Saïd, nerveux.


-[Calmement] Baisse le ton, Saïd. Je ne supporte pas les personnes insolentes et insoumis. Salif de quelle nationalité êtes-vous ?


-Nous sommes de la Guinée Conakry, répond Saïd, agacé.


-[Calmement] Saïd, tu veux bien la fermer ? Qui te permet de l'ouvrir dans ma maison ? Hum, ne me met pas de mauvaise humeur. Aller, bougez vous.


-Salif, tu es bien en forme, toi!


-Oui, répond Salif avec assurance. Je suis très en forme pour unejolie femme, se passe-t-il sensuellement la langue autour des lèvres ..


-Voilà qui maitrise les contours du jeu. Saïd, tu devrais suivre l'exemple de ton frère.


Salif, entreprenant, se met aussi tôt dans l'esprit du jeu. Saïd, quant à lui se lance avec beaucoup de retenu.


Les hommes me prennent en charge jusqu'à me couper le souffle. Je suffoque de plaisir. Ils me jettent dans tous les sens ; je hurle avec une voie grave. Saïd, neveux est peu brutal, mais ça se passe bien. Il gère ses hanches.


Après l'acte, je le mets hors de mon champ de vision :


-Toi, tu restes. M'adressé-je à Salif, satisfaite et souriante.


Saïd recule orgueilleusement.


-Aucun mot à mon mari, Saïd.


-Oui, madame, répond-t-il l'air mécontent, tenant ses vêtements.


- Sache, tu es nul au lit. L'humilie-je. Meprisante, tu mettras ces torchons sur ce corps sans classe hors de ma chambre


Silence.


-Maintenant dégage. Salif, tu restes. Donne-moi ton numéro. Tu as assuré : je te recontacterais.


-Merci, madame. Je pourrais améliorer qualité du service...


-Bonne idée.


Saïd vexé, s'empresse de sortir en laissant la porte ouverte. Salif le suit, des secondes après.


***


Je prends une douche froide avant de m'éterniser en conversation avec Sophie.


-Snif... Maman, que lui ai-je fait ? Pourquoi mon mari ?


-J'ai déjà parlé à cette petite pute qui me sert de fille, Sophie. Ne t'inquiète pas, elle n'osera plus s'en approcher. Cesse de ressasser cette ancienne histoire. Je suis sa mère et je gère la situation. Paula ne pourra avoir ton mari.


-À propos, elle ne va pas s'arrêter avec cet homme...


-Je t'assure que si. Sauf si je meure, maintenant.


-J'ai peur pour elle, maman...


-Moi également ! Hum... Sophie, ma fille perd la tête... Mais elle a encore un peu de conscience.


-Elle doit arrêter de voir cet homme...


-Paula fera un choix entre ce type et sa vie. Crois-moi, cette histoire touche à sa fin.


-C'est sera mieux ainsi...


-(Soupirant longuement) Hum... Sophie, tu peux dormir en paix.


-Merci maman. Je souhaite juste qu'elle ne s'approche plus de mon mari.


-Cconsidère que c'est fait. Ma fille, je me demande pourquoi Paula a tant changer...


-Elle devient ainsi, car elle a une nouvelle amie avec laquelle, elle organise des sorties. Je deviens une inconnue qu'elle nargue lorsqu'elle est à bord de son véhicule. Elle dit, nous considérer toutes les deux comme mortes.


-Sophie, tu en es sûr ? Ma fille me considère comme morte ?


-Oui maman, d'ailleurs elle le dit à qui veux l'entendre au boulot. Des collègues peuvent témoigner.


Sophie me donne une information qui me choque, en plus de me mettre très mal l'aise. Paula m'extrait ainsi de sa vie ? Après tous mes efforts pour sa réussite. Pourquoi dois-je continuer de lutter pour la sortir de l'envoûtement de cet homme ?


Je ne peux retenir des larmes de colères. Paula, je te prendrai tout. Je te promets. Je verrai comment tu t'en sortiras dans ta vie de merde, si je suis celle qui t'a mise au monde.


Je passe le reste de ma journée au lit, sirotant un thé amincissant. <<Hum... Pourquoi ma Paula ? Je souffre de ton égarement, ma fille>>.




(Aucun droit sur image)


...


EMBARQUE D'UN DESTIN...