Chapitre 26
Write by sokil
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- Non… On … On ne peut pas…Je ne peux pas le faire ! On ne doit pas le faire…
- Aller… J’sais que tu as toujours adoré ça ! Tu as toujours aimé que je te touche de la sorte ! Laisse-toi faire bébé …
- Oh… Jamal ! Je ne peux pas … Je ne peux pas devenir ta maîtresse, jamais ! C’est insensé ! Ce n’est pas bien ! Je…je…
- Mais je t’ai toujours aimé Klariza ! J’aime tout en toi, tu me rends
dingue ! Je suis fou de toi… j’ai envie de toi… J’aime être avec toi !
- Non … Nous jouons à un jeu très dangereux !
Jamal ne m’écoute pas ; plus il insiste, plus je me sens faiblir au
fur et à mesure ; il n’ y va pas de main morte dans sa besogne… Je
regrette à l’instant pourquoi j’ai accepté son invitation à dîner ce
soir… Il a su me séduire encore une fois de plus en me prenant au
dépourvu à ce dîner ; il s’est agenouillé devant moi et a sorti de sa
poche une petite boîte rouge…
- Jamal ! Qu’est-ce que tu fais ? Relève-toi ! Ohhh tout le monde nous regarde, c’est ridicule !
- J’m’en fou… Je te prie d’accepter ce présent…
- Quoi ? Mais…
- Prends et ouvre-le s’il te plait !
- Non ! Je refuse… Je ne peux l’accepter, tu ne peux pas faire ça ! Ta situation ne…
- C’est pas une demande en mariage puisque je le suis déjà ! J’veux
tout simplement t’appartenir et à l’inverse, je veux que tu
m’appartiennes ! Me dit-il à mi-voix.
- C’est… C’est de la folie !
- Je t’aime !
- Mais…
- J’t’aime bébé… Le reste ne compte pas… Je resterai ainsi jusqu’à ce que tu acceptes cette bague…
Et voilà que je me retrouve avec lui dans sa chambre d’hôtel, à moitié
nue. Il me couve de baisers langoureux, et tout en résistant, j’appelle
ça un semblant de résistance, j’observe cette bague à mon doigt… Le sexe
me manque c’est vrai, mais à ce point ? Au point de me laisser
embobiner par lui, Jamal ! Qui l’eut cru ? Mon éternelle sensibilité,
cette faiblesse que j’ai de savoir leur pardonner à mes ex ! Je sais
que j’en paierai le prix encore une fois de plus. Mais c’est trop
tard, Jamal se décale légèrement de moi, il se baisse ensuite, m’enlève
la culotte, et m’allonge sur le lit…
- Comme au bon vieux temps… J’sais que tu n’as jamais oublié, tu ne m’as jamais oublié n’est-ce pas ?
Je ne lui donne aucune réponse, je me laisse faire tout bonnement. Ma
réponse, il n’en a cure de toutes les façons ; je suis déjà à sa merci,
Il est le maître absolu et c’est lui qui dirige le bateau. Au-dessus de
moi, sa bouche écrase la mienne en puissance et je ne peux qu’émettre
de petits sons étouffés en guise de réponse ; tout en redescendant
progressivement, il attrape au passage mes tétons qu’il suçote un à un
avec délectation…
- Jamal… C’est … C’est… c’est …Pas bien !
- Ce n’est que le début…
Il s’active de plus belle et lorsque sa bouche se retrouve entre mes
jambes, je ferme les yeux, et je me cambre à l’excès …. Nous sommes
perturbés par la sonnerie, une sonnerie dont j’ignore la provenance, ce
n’est ni à la porte, ni nos téléphones qui ont été préalablement mis en
mode silencieux…
- Oh non… Putaiiiin !!! Ouille … ouille… C’est … c’est quoi cette sonnerie ?
- J’en sais rien ! Ne t’en préoccupe pas ! Elle ne va pas nous interrompre de toutes les façons !
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C’est la sonnerie de mon réveil, il est 6h30 ! Je bondis hors du lit,
encore toute engourdie, je ne réalise pas encore très vite ce qui vient
de m’arriver. Je vais voir dans la chambre de Rick, il dort encore à
poing fermés, même si je dois le réveiller dans quelques minutes. Je
file dans la salle de bains ; immobile devant le miroir, je marque une
pause ; j’ouvre grand les yeux.
- Oh merde ! J’ai fais un drôle de rêve !
Je regarde mes doigts pour voir si elle y figure, rien, pas de bague !
Je me sens soulagée, et je n’arrête pas de me le répéter à maintes
reprises.
- Ouf ! Tant mieux, ce n’était qu’un rêve !
Ce n’est qu’un rêve effectivement, rien de tout cela n’est réel, me
suis – je convaincue. Ce matin en déposant Rick à la crèche avant de
filer à mon boulot, je ne suis pas dans mon état normal. Je m’en veux,
et je déteste le fait de me sentir si faible et d’avoir laissé libre
cours à mon subconscient d’être parvenu à à exprimer peut être un désir
longtemps refoulé. Je ne crois pas en cette logique et pour moi les
rêves, qu’ils soient prémonitoires ou non, je suis tout à fait
convaincue que ce rêve n’a rien d’extraordinaire. Jamal, il y a belle
lurette que lui et moi sommes devenus « bons amis » comme on dit
vulgairement, même s’il n’a jamais cessé de me titiller dans le vrai
sens du terme. Sa visite surprise ce week –end dernier au parc n’a fait
que me prouver qu’il ne sait pas encore la place qu’il devrait avoir
dans cette relation amicale.
- Bonjour toi…
- Bonjour toi ! Ton vol a été rapide !
- Ouais quand même ! Tiens c’est pour toi !
- Merci ! C’est la première fois qu’on m’offre un bouquet de fleurs !
- J’suis ravi d’être parmi ces premières personnes.
- Ah ça ! Alors que me vaut l’honneur de ta visite ici !
- J’voulais juste changer d’air ! J’suis en vacances, ma femme et ma
fille arrivent la semaine prochaine ! On s’est dit pourquoi pas les
States ! Ça change un peu !
- Je vois ! Et tu as choisis ici, la ville de Charlotte en Caroline du nord !
- Non ! Nous serons à Miami en Floride, chez la sœur de ma femme et ensuite nous irons à Atlanta en Georgie!
- Chouette ! Je vous envie quand même !
- Voilà ! Mais comme j’ai avancé en premier, je voulais te faire la
surprise ! T’as vu ? Rick m’a reconnu ! Lui et moi nous sommes de bons
copains ! Tape ici fiston !
Pendant que Rick s’exécute, je
repense à la façon dont lui et Jamal se sont connus il y a six mois de
cela. Mais surtout à comment nous en sommes arrivés là…
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Juste après avoir revu Jamal à Paris lors d’un entretien, nous avons pu
garder le contact malgré ma réticence ; Jamal voulait faire son mea
culpa, et je peux dire qu’il est très bien parvenu à me faire céder. Il
me conseillait et me motivait régulièrement dans ce projet, jusqu’à ce
que le poisson morde à l’hameçon.
- Ça y est Jamal ! Je suis priiiiise !!! Je dois m'y rendre pour signer le contrat et commencer!
- C’est super !!! Tu pourras enfin réaliser ton vœu le plus cher !
C’était inespéré, j’avais attendu trop longtemps avant de recevoir une
réponse favorable venant de la part d’une petite firme de production
cinématographique aux Etats - Unis. Sur ce coup – là, je peux dire que
Jamal a assuré et m’a rassuré que j’allais être retenue. Très tôt, j’ai
tenu à informer mes parents de tout, et dans les moindres détails. Ma
mère a crié de joie et quant à Richard, il ne s’est pas prononcé et ne
m’a plus adressé la parole juste après.
- Papa n’est pas
content n’est-ce pas ? C’est à cause de Jamal ? Il n y a plus rien
entre lui et moi, vous pouvez me croire et en plus, il est marié et père
de famille ! Je ne peux pas…
- Non ! Richard n’a pas de problème de côté-là! Nous savons tous qu'il t'a juste filé un bon tuyau c'est tout!
- Mais pourquoi il ne veut donc pas me parler ? Moi je te dis que c’est à cause de Jamal !
- Ton père aussi était sur le point de vouloir t’aider à trouver
quelque chose de bon, vu que tu avais beaucoup de difficultés à …
- C’est vrai, j’ai un petit job ! Mais papa a juste oublié ! il était
question que je tente d’abord pour les USA et si ça ne marche pas dans
ce cas il devait …
- Tu le connais ! Il aime bien venir en aide à tout le monde, quand il peut !
- Je n’ai jamais refusé, la preuve c’est grâce à lui que je suis ici et
que j’ai pu terminer mes études ! De toutes les manières je serai là
dans quelques jours !
- Ahhh ça la meilleure des nouvelles ! Nous t’attendons !!!
Mon retour au Cameroun a été célébré en grande pompe ; j’en ai eu les
larmes aux yeux, de savoir que pour la première fois, je sentais que ma
vie prenais un autre sens, une autre tournure, pour une fois je la
voyais cette petite lumière briller au fond, signe d’une grande réussite
et d’un bonheur incommensurable. Mon objectif étant de récupérer Rick
et de l’amener avec moi, mais aussi de revoir les miens, mes amis, dont
Christelle et sa petite famille. Nous nous sommes bien amusées ; malgré
le fait qu’elle soit devenue une épouse et mère comblée, nous sommes
quand même sortis un soir en compagnie de son époux et un ami à ce
dernier avant de filer en boîte de nuit.
- Voilà ma chère, c’est lui dont je t’ai parlé depuis là ! Viens je vais faire les présentations !
Émile et moi avons sympathisé, dansé, échangé nos coordonnées, et nous
nous sommes fait la promesse de rester en contact permanent. L’un des
objectifs majeurs de mon séjour au Cameroun fut aussi celui d’aller la
voir…Ma tante Claude…Elle a été enterrée dans le caveau familial,
longtemps aménagé pour la circonstance, triste de savoir qu’elle serait
parmi les premières à y séjourner. J’y suis allée avec mes parents et
je ne me suis pas retenue, envahie par une vive émotion, j’ai mis du
temps à sécher mes larmes avant de lui parler, je lui ai tout dit,
comme elle avait l’art de le faire, de parler sans retenue.
-
Voilà, tu sais tout ! A présent je ne cache rien, ni à mes parents ni à
toi ! C’est ce que tu avais l’habitude de faire et aujourd’hui,
j’aurai aimé venir ici et te trouver, qu’est - ce qu’on aurait rigolé
toutes les deux…Snif ! Snif ! (…) Tu nous manque à tous ! Mais nous
devons être forts et beaucoup prier, pour toi également… Je suis venue
prendre Rick ! Tu te souviens tu m’avais dit que j’allais finir par le
faire, eh bien, ce moment est arrivé ! (…) Je te dis au revoir mais
pas Adieux, car je le sais tu es toujours parmi nous…Au revoir tata et à
très bientôt !
Avant de repartir pour la France, Richard qui
ne s’était pas encore prononcé au sujet de cette nouvelle opportunité
qui m’a été offerte aux Etats – Unis, et dont je redoutais en quelque
sorte sa réaction a fini par le faire. C’était juste après le dîner.
- Klariza, il faut qu’on parle sérieusement, rejoins moi au salon !
Avant d’y aller, j’ai lancé un regard discret à ma mère. Avant de
m’assoir j’ai pris le temps d’observer sa mine qui m’a paru bien
soucieuse et ce qui ne fit que m’inquiéter davantage. Dieu seul sait
que lorsque Richard émet une réserve en ce qui concerne un sujet donné,
il faut prendre cela à lettre, je le sais par expérience ; alors je me
suis assise timidement en face de lui. Sans me regarder dans un premier
temps, il a pris la parole.
- Félicitation ! Est-ce que je t’ai félicitée ?
- Non, mais c’est pas important !
- Toutes mes félicitations pour ta bravoure ! Penses-tu que tu fais le bon choix ?
- Le…le bon choix…
- Oui…Selon toi, penses-tu que tu fais bien? Tu as eu ce poste là-bas,
tu viens prendre ton fils comme ça ! Te sens-tu prêtes à affronter
tous les obstacles une fois là-bas ? Je te rappelle que tu seras très
loin de nous
- Je me sens prête !
- Comment ? Quels sont tes plans ? Développe !
- Eh bien…Voilà comment ça va se passer…
Il m’a écouté attentivement et à la fin il a secoué la tête en guise
d’affirmation, et a maintenu la même expression de son visage, un visage
neutre.
- Dans ce cas…je peux dire que tu m’as convaincu !
- C’est vrai ?
- C’est vrai ! Je n’ai plus rien à te donner, j’ai fais ma part ! Tu
es une grande fille et je dois apprendre à te faire confiance… Tu as
toute ma bénédiction !
Il prend l’enveloppe qui est sur la table et me la remet.
- Tiens, prends là ! C'est tout ce que je peux te donner!
- Qu’est-ce que….ooooh papa !!! Quelle surprise !!! Le billet d’avion
pour Rick et moi…Pour Paris – New York !!! Je … j’en perds les mots !
- Ne perd surtout pas l’usage de la parole ! Sinon c’est plus la peine d'y aller!
- Merci papa ! Je ne sais pas comment te…
- Tu n’as pas à me remercier, tu es ma fille ! Aller ! Viens là ! Ta mère vous accompagnera !
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Toujours assis au parc, j’émets un profond soupir; Jamal s’amuse un
tout petit peu avec Rick. La manière avec laquelle il s’est empressé de
lui manifester une certaine forme d’affection, de sympathie, et surtout
d’ouverture quand ils se sont vus pour la première fois à Paris , ont
marqué Rick qui par la suite s’est très vite familiarisé à Jamal.
Pendant qu’ils papotent tous deux, Jamal a le temps de me poser deux ou
trois questions.
- Klariza ? Et si je t’invitais à dîner ce soir ?
- M’inviter ? A dîner ?
- Oui ! Tu pourras laisser Rick à ton amie et voisine de palier ! Aller ???? Dis oui !!!
Il m’a invitée dans un restaurant chic ; j’ai pris le risque
d’accepter, ou alors c’est uniquement dans le seul but de me prouver
quelque chose.
- C’ est gentil de m’avoir invitée dans un tel endroit ! C’est pas donné hein ?
- Normal ! Ça s’arrose non ?
- Et quoi donc ?
- Nos retrouvailles ! J’aime bien le fait que nous soyons là tous les deux, loin de tout !
- Tu veux dire loin de ta femme et de ta fille !
- J’les rejoint dès qu’elles arrivent la semaine prochaine… J’peux quand même me permettre d’inviter mon ex !
Il me le dit en me regardant droit dans les yeux, et dont je détourne
rapidement le regard afin qu’il ne décèle aucune émotion de ma part.
- En effet, tu peux te le permettre... sans commettre des gaffes !
- Bien sûr ! Mais j’dirai une gaffe si j’te dis que j’ai jamais oublié
tous les bons moments que nous avons eu à passer ensemble à Montpellier
?
- Les bons moments sont bien rares, si rares qu’on en oublie
parfois l’importance ! On ne s’en rend compte que lorsqu’il est déjà
bien trop tard !
- Ouais ! J’regrette vraiment c’qui s’est passé entre nous !
- Tout ça c’est derrière, maintenant on avance, chacun de nous devrait se focaliser sur ses objectifs!
- Tu as raison ! A ta santé, à ta réussite !
Après m’avoir raccompagnée, je me suis sentie si soulagée et en paix
avec moi-même, en paix avec Jamal, qui, je l’ai su au fond, a voulu me
tester dans le but de savoir si je pouvais encore retomber dans ses bras
; il a juste oublié que mon passé m’en a bien appris que tout le reste ;
mes erreurs m’ont tout simplement servis de leçon. Plus tard, il m’a
envoyé un texto qui disait:
« Passe une bonne nuit ma belle ! Je respecte la femme que tu es devenue, ne change pas, reste digne… »
Je crois qu’au fil de tous ces derniers mois je suis restée égale à
moi-même ; avec Jamal nous avons basé notre nouvelle relation sur le
plan amical et rien de plus. Après ce dîner au restau, nous ne nous
sommes plus revus ; son message a été clair et la leçon pour lui a été
bien retenue. Il peut juste lui arriver de me passer un coup de fil ou
encore de m’écrire ; toutes ses phrases débutant toujours par « Salut
mon amie… » ou encore « Coucou ma grande amie… ».
Mais cette
dignité dont il parle, je ne sais pas si je l’ai bien acquise au fil du
temps parce que ma vie amoureuse est plus à plaindre que ma vie sociale
et professionnelle. Ma vie amoureuse, elle est même à craindre selon
moi. Après ma rupture avec Jamal, j’ai longtemps fais une croix sur
tous les hommes que j’ai eu à rencontrer, même fortuitement… Émile,
l’ami du mari de Christelle en a eu pour son compte; non seulement le
courant ne passait pas entre nous, mais la distance n’a fait que
contribuer à nous éloigner l’un de l’autre. La seule chose qui me reste
et dont je n’en suis peut-être pas si fière en même temps est celle de
laisser libre cours à mon imagination, de fantasmer en solo, ou même
encore de faire de drôles de rêves, voire érotiques. J’en ai parlé à
Christelle au téléphone…
- Tu te rends compte ? C’est arrivé à moi ! Je rêve que je suis au lit avec Jamal !
- Ce n’est qu’un rêve ou alors tu es en manque… en même temps ça ne veut rien dire !
- Tu crois ?
- Oui ! Oui ! Peut – être aussi tu as tout simplement envie qu’un homme te touche, n’importe lequel !
- Dans ce cas j’aurais couché avec Jamal si j’avais voulu! Il n’a fait que me tenter à tous les niveaux avant de se calmer !
- Justement tu ne l’a pas fait parce que tu as des principes … C’est ton ex et Il est marié à présent !
- Oui mais… Il y a autre chose que je n’ai jamais dit à personne !
- Quoi ?
- Je crois que je suis amoureuse de quelqu’un d’autre…
- Qui ça ?
- Je n’ose même pas prononcer son nom ! Et le fait de m’en rendre compte me perturbe encore plus!
- Ahahahaha ! Même dans les rêves !
- Je n’ai pas souhaité que ça m’arrive mais…
- Qui c’est ? Il ressent la même chose?
- Non je ne crois pas, et j’en ai bien honte !
- Dans ce cas … Laisse tomber !
- Il y a bien pire…
- Lâche le morceau !
- Je crois qu’il faut d’abord que tu saches tout depuis le début !
- Attends ! Attends tu veux me dire que…
- Je n’en suis pas si fière Christelle !
- Ça s’est passé quand ?
- Deux semaines après avoir rêvé de Jamal… J’avais envie grave ! Je…
je… me sens parfois seule tu comprends ? C’est vrai Rick est là, mais
quand je le mets au lit très tôt le soir et que je me retrouve seule sur
mon lit, je me sens refroidie ! Il m’a invitée comme ça un soir…Et
tout est parti de là !
- Je vois ! Qui est ce ?
- J’ose pas te le dire !
- Tu as déjà engagé le divers ! Fini seulement ! C’est qui comme ça ?
- C’est …c’est un collègue à moi ! Mon… Directeur des ressources humaines !
- Hein ???
- Oui… Attends que je te raconte comment ça a commencé !
- Tu as couché avec ton patron ???