Chapitre 28

Write by YadRosa

                 **Franck**


Je suis à table entrain de manger avec Liliane. Elle paraît très affamée et je trouve rigolo la manière dont elle se gave. Certaines filles aiment se priver de nourriture soit disant qu'elles veulent garder leurs lignes. Ce n'est pas le cas de Liliane à ce que je vois. 


Moi(riant) : tu avais très faim à ce que je vois. 


Elle m'a lancé un regard timide. 


Liliane : désolée.

Moi : non t'inquiète. Je te taquinais seulement. Alors comment trouve tu le repas ? 

Liliane : délicieux. C'est très bon. C'est toi qui l'a fais ? 

Moi ( fièrement) : oui. 


Elle paraît étonnée. 

Liliane : waouh. Un homme qui prépare ainsi c'est carrément bien ! 


Je la trouve un peu plus détendue. Elle a baissé à nouveau la tête. Ah ce geste... Elle arrive à peine à me regarder cinq secondes dans les yeux. 

Moi : OK. Finis de manger et nous allons discuter un peu avant que tu n'ailles te reposer. 

Liliane : mais... ta.. fiancée..? 


Hum, un problème que je commençais à peine à oublier. Ma fiancée...

Moi (mine crispée) : on s'est séparé. Parlons d'autre chose.  


Je crois que mon ton la vexé. 

Moi : désolé. C'est juste que je n'ai pas envie de parler de cette.... personne. 


Elle a juste dis un ok. 

Nous avons terminé notre repas en silence et elle a proposé faire la vaisselle. Je suis donc allé l'attendre au salon en zappant les chaînes. C'est bizarre d'être avec une autre femme que Taylor mais j'avoue que la compagnie de Liliane est si chaleureuse... Elle m'a rejoins quelques minutes après et je lui dis de s'installer sur l'un des fauteuils.

 Il vaudrait mieux qu'elle ne soit pas trop proche de moi... 


Moi : alors ? Tu es prête à tout m'expliquer ? 


Elle a pris une profonde inspiration et s'est mise à me raconter les événements des dernières heures.

Liliane : nulle été l'aide de Daysie, je ne sais vraiment pas ce que je serai entrain de subir en ce moment. 


Moi : humm... Dieu merci que tu es saine et sauve. Je ne comprends pas pourquoi ta cousine veut à tout prix te faire souffrir. C'est méchant venant d'elle. 

Liliane : moi même je n'arrive toujours pas à comprendre. Maintenant je me rends compte qu'elle voulait juste m'ajouter à sa liste de prostituées. Elle ne m'aime pas au fond. 

Moi : n'y pense plus. Ça va aller mais à présent je veux que tu reste ici un certain moment. C'est dangereux que tu vive seule et à ce que j'ai pu comprendre, tu ne peux pas retourner au village de si tôt. 


Ses yeux brillent. Faites qu'elle ne se mette pas à pleurer Dieu s'il vous plaît... 


Liliane : merci beaucoup mais je n'ai pas envie de m'incruster. Dès demain je peux aller chercher un endroit où vivre. 


Elle a sursauté soudain comme si quelque chose venait de lui passer par la tête. 


Liliane ( inquiète) : m.. m.. mon sac !!? J'avais un sac lorsque je suis arrivée ici...


Je prévoyais lui faire une petite frayeur mais je me suis ravisé. 


Moi : je l'ai déposé dans la chambre où tu étais. Il est dans l'armoire.

Elle a soupiré, soulagée. 


Liliane : tout l'argent que m'a remis Daysie est dans ce sac. Merci d'en avoir pris soin. 

Moi : c'est rien. Je ne l'ai même pas ouvert donc j'ignorais ce qu'il y avait à l'intérieur. 

Liliane : OK mais je ne peux pas rester ici. Dès demain je vais me trouver un hôtel.

Moi : non non. J'ai déjà dis que tu ne vivras pas seule. 

Liliane : mais.. 

Moi : il n'y a pas de mais qui tienne. 

Liliane : hummm, bon OK. Merci beaucoup pour tout. 

Ouff ! Dieu merci qu'elle ait fini par accepter.

Moi : Bon, comme tu as pu le remarquer, je vis seul ici. Je suis absent de temps en temps donc je vais chercher une domestique vu que tu es là maintenant...

Liliane : OK. Merci. 

Moi : c'est rien. Demain je ne vais pas au boulot. On en profitera pour se balader et discuter. À présent vas te coucher. Je serai dans la chambre d'en face si besoin. 


Elle s'est levée après m'avoir à nouveau remercier et s'est mise à monter les escaliers... 



             **Maman Liliane**

Je suis couchée su ma natte et je repense à ce que mon pasteur à dis concernant ma fille Liliane.

<<Elle traversera énormément de difficultés >> avait il dis. 


Je n'arrête pas de prier et de jeûner pour elle. Le coeur d'une mère se trompe rarement et dès le début je sens que quelque chose va de travers. Prisca ne décroche plus à nos appels. Gildas dit qu'elle est peut être occupée mais moi j'en suis pas sûre. Dans quelques jours, je vais aller en ville rendre visite à Liliane pour m'assurer que tout va bien de mes propres yeux sinon je n'arrêterai pas de m'inquiéter. 


J'entends quelqu'un ouvrir la porte de ma chambre. 


Gildas apparaît. 


Moi : que fais tu debout à cette heure ? 

Gildas : tu ne dors pas non plus.

Moi : je n'ai pas encore sommeil. 

Gildas ( s'asseyant près de moi) : il est bientôt une heure du matin. Moi aussi je ne trouve pas le sommeil. Je pense à  Liliane... 


Hummmm.... ! 


Moi ( feignant l'étonnement) : ah bon ? Pourquoi ? 

Gildas : je ne sais pas trop. Mais j'ai l'impression que nous avons eu tort de l'envoyer en ville. 

Moi : hummm. Ne pense pas à ça. Elle va bien, j'en suis sûre. Maintenant repose toi. Tu dois aller voir ton frère demain.

Gildas : OK, mais laisse moi dormir ici. 

Moi : d'accord. 


Je vous épargne ce qui s'est passé ensuite. Même après plus de vingt ans de vie commune, Gildas est toujours aussi bon au lit et je sais comment le satisfaire. Ne vous méprenez pas. Je vis certes au village mais j'ai moi aussi un passé.... 



                     **Kelvin**

Et enfin ! Le jour tant attendu. Aujourd'hui je voyage avec Maëlys. J'ai à peine fermé l'oeil de toute la nuit tellement j'étais excité. Je sais que c'est pour le boulot mais je compte bien faire d'une pierre deux coups. Je suis passé au boulot pour prendre quelques documents avant de rentrer faire ma valise. Je mettais les documents dans ma sacoche lorsqu'elle est apparue à l'embrassure de la porte.

Maëlys (mine renfrognée) : on doit parler ! 

Moi (ironique) : bonjour. Je vais très bien merci. 

Maëlys ( s'approchant de moi) : je n'ai pas le temps pour ce genre de formalités. Je voulais simplement te dire de garder tes distances au cours de ce voyage. J'ai accepté juste parce que je n'avais pas d'autres choix mais n'abuse surtout pas. Je suis très sérieuse. 


Elle est si belle lorsqu'elle joue à l'autoritaire...


Moi(souriant) : je n'ai pas l'intention de  bâcler mon travail. Et tu devrais faire pareil. 

Maëlys : ne joue pas à ça avec moi. Tu sais très bien de quoi je suis entrain de parler. Je t'ai prévenu ! 


Elle s'est retournée mais je l'ai rattrapé en deux mouvements.


Maëlys (apeurée) : tu fais quoi ? Lâches moi.

Moi : non. 

Maëlys : tu commences par me tape sur le système Kelvin. Je...


Je ne lui ai pas laissé le temps de terminer. J'ai écrasé mes lèvres sur les siennes en redoutant qu'elle me gifle comme la dernière fois. 


À ma plus grande surprise, elle ne tente pas de se dégager quoiqu'elle reste figée. Je ne baisse pas les bras pour autant. J'augmente la pression et je sens qu'elle entrouvre légèrement ses lèvres ensuite elle répond carrément à mon baisé. Je suis surpris mais en même temps heureux de pouvoir enfin sentir ses douces lèvres. 


Notre baisé dure quelques minutes et elle se dégage soudain, essoufflée.


Maëlys (voix roque) : arrête s'il te plaît. 

Moi : pourquoi ? 

Maëlys : nous sommes au boulot. 

Ah... j'avais complètement oublié ! 

Moi : OK mais... s'il te plaît ne me repousse plus. J'ai envie de te connaître. 

Maëlys (hésitant) : je... On verra mais ne me brusque pas s'il te plaît. Ce n'est pas un oui quand même. 

Ce n'est pas un non non plus ! 

Moi : comme tu voudras. Je peux être patient quand je le veux vraiment. 

On était rapproché ainsi lorsque ma secrétaire à toquer à la porte. 

Moi : entre ! 

Secrétaire : bonjour madame, monsieur. Je viens juste vous remettre vos billets. 

Je les lui ai pris en jubilant à l'intérieur. C'est parti pour deux semaines de vacances ! Souhaitez moi bonne chance.. 


.....









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