Chapitre 29
Write by YadRosa
**Maëlys**
J'ai quitté le boulot après avoir discuter un long moment avec Kelvin. Nous allons modifier un immeuble de dix étages et vu la forme, ça ne sera pas de repos. Je pense à ce qu'il m'a dis quelques minutes plutôt.
<< J'ai envie de te connaître.. >>
Est-il sincère ou est-ce encore une ruse pour pouvoir m'avoir dans son lit ? Kelvin est un play-boy fin je le sais pertinemment. J'ai du mal à penser qu'il puisse changer en si peu de temps mais bon, je lui accorde le bénéfice du doute. Si j'ai décidé de briser la barrière que j'avais construis, c'est juste que je n'arrive non plus à rester indifférente à son charme. Même si je joue au glaçon par moment, sa présence me fait fondre tout de même.
C'est bizarre, je ne sais pas comment j'ai commencé à l'aimer. Oups, j'ai dis aimer ? Non. Je pense que c'est une simple attirance. De toute façon je le saurai bientôt.
Le feu passe au rouge et je m'arrête lorsque mon téléphone se met à sonner soudain. Je le met sur haut parleur. C'est un numéro inconnu.
Moi : allô ?
Inconnu : oui la folle. Je n'ai plus aucun doute. Ton travail m'a littéralement remplacé.
Je me suis mise à rire en entendant la voix de Virginie.
Moi : je ne voulais juste pas te déranger . Comment vas tu ?
Virginie : c'est ça, trouve toi des excuses. Je vais bien quand même. Nous l'avons déjà enterré. Je rentre dans une semaine. Et de ton côté ?
Moi : bah, le boulot, le boulot et le boulot. Mais ça va. Je prends un vol pour le Cameroun ce soir. Je rentre dans deux semaines.
Virginie : ook. On se verra à ton retour alors. Tu me manques beaucoup.
Moi : menteuse !
Nous avons papoté un moment encore et j'ai raccroché. Les discussions entre filles, rôlalaaaa...ça dure de trop. Je viens d'arriver chez moi lorsque mon téléphone se remet à sonner.
Elliott est inscrit sur l'écran.
Je décroche à peine que :
Elliott( voix suppliante) : allô Maëlys. Aide moi s'il te plaît...
Moi( étonnée) : t'aider ? Que se passe-t-il ?
Elliott : je suis dans le quartier de Bè, non loin de notre ancienne maison.
Moi : tu ne devrais pas être en cours ? Et d'ailleurs qu'est ce que tu as encore fais ?
Elliott : ne me gronde pas s'il te plaît. Je... je... j'ai joué au pari avec un mec et j'ai perdu. Maintenant je lui dois cent mille mais je n'ai pas un sou. Il dit qu'il me tuera si je ne lui donne pas l'argent tout de suite. Tu es la seule qui peut m'aider à présent. S'il te plaît...
Cet enfant commence vraiment par dépasser les limites.
Moi : OK d'accord j'arrive. Mais je suis obligée d'en parler à ton père. Je ne veux pas être complice de tes mauvaise actes. Ça risque de retomber sur moi après.
Un long silence a accueilli ce que je viens de dire. Il s'attendait à quoi celui là ? J'ai raccroché et je me suis mise en route. J'espère que ce n'est pas dans un ghetto qu'il est allé chercher des ennuis...
**Chief Olamide**
Moi : elle s'est quoi ?
Prisca : je.. je... je vais la retrouver crois moi.
Je lui ai donné une bonne gifle.
Moi : depuis que tu m'a dis que tu vas me donner cette fille, pas un fois je l'ai touché et maintenant tu me dis qu'elle s'est enfuie alors que je t'ai déjà payé ?
Elle se frotte la joue en me défiant du regard.
Prisca : je dis que je vais la retrouver. Elle ne connais pas la ville. C'est sûr qu'elle n'est pas allée loin.
Moi : je m'en fiche. Je la veux et pas une autre. Tu as intérêt à me l'emmener très bientôt sinon...
Et merde ! Comment se fait il que cette file se soit enfuie ? Je lui réservais un de ces châtiments qu'elle n'aurait jamais pu oublier. Mais je l'aurai coûte que coûte. Après ce qu'elle m'a fais, je ne pense pas la laisser s'en tirer aussi facilement.
Je regarde Prisca un moment. Ça fait longtemps que je ne l'ai plus touché.
Moi : déshabille toi.
Elle me regarde d'un air effarouché.
Prisca : mais...
Moi(hurlant) : j'ai dis enlève ces putains de vêtements et apporte la corde qui est dans l'armoire. Nous allons nous amuser un moment.
Prisca(suppliante) : ne me fais pas mal s'il te plaît.
Moi(riant) : tu me connais assez ma belle... mais ne t'inquiète pas aujourd'hui je serai doux. Déshabille toi !
Elle s'est mise à enlever lentement ses habits. Son corps est toujours aussi parfait... mais soudain l'image de Sirena me vient à l'esprit. J'ai envie de lui faire mal, très mal. Je m'approche de Prisca et je déchire le reste de ses vêtements. Je la soulève et je la place dos contre le mur.
Je l'entends émettre un gémissement plaintif.
Moi : je veux t'entendre crier.
Prisca : Chief je t'en supplie...
Moi : non, j'ai dis crier pas supplier !Je reste sourd à ses supplications et je la pénètre d'un coup sec. Elle pousse un grand cri. Ça m'excite encore plus. Je fais de rapides vas et vient en elle et au bout d'un moment, elle commence par gémir. Je continue lorsqu'elle émet un cri qui me glace soudain le sang, je débande instinctivement.
Prisca(pleurant) : ça fait très mal ...
Moi : arrête ton cirque et cambre toi.
Prisca : je ne plaisante pas Chief. Je crois que tu as tapé mon col. J'ai atrocement mal.
Ses plaintes m'irritent au plus haut point. Je veux la retourner lorsque mon téléphone se met à sonner.
Moi( décrochant) : oui ?
Laetitia : viens tout de suite. Ta bâtarde est à la maison, avec Eliott.
Elle a raccroché sans que je n'arrive à comprendre exactement ce qu'elle essayait de dire. Je jette un coup d'oeil à Prisca qui est toujours à terre à se tordre de douleur. Les femmes pfff...
Je me suis rhabiller et je l'ai dépassé.
Moi : j'attends ton appel !
(...)
Je suis arrivé chez moi. Maëlys, Laetitia et Eliott étaient assis au salon. Je prends place à côté de Laetitia qui me lance un regard noir tandis qu'Eliott à la tête baissée et Maëlys se tord les doigts. Bref l'atmosphère est tendue, très tendue même.
Moi : bonsoir à tous.
Seule Maëlys a répondu.
Moi : alors, c'est pour quoi cette réunion ?
Maëlys : au fait...
Elle me raconte qu'elle vient de payer cent mille francs à un homme à cause d'Elliot.
Je suis très en colère.
Moi : Eliott, donc on sèche les cours pour aller jouer au délinquant ? Approche.
Il m'a regardé comme un petit chien apeuré. Ce qu'il ne sait pas, c'est que je suis insensible à la douleur des autres.
Moi( criant) : j'ai dis approche !
Il s'est levé et lorsqu'il fut à ma hauteur, je lui ai donné une gifle qui l'a fais vaciller.
Laetitia : Ernest !!
Moi : ne crie pas sur moi. Corrige plutôt ton incapable et inconscient de fils.
Laetitia : ne brutalise plus jamais l'un de mes enfants devant des... inconnus.
Elle s'est levée et a emmené Eliott avec elle après avoir lorgner Maëlys. Cette histoire commence vraiment par m'énerver. J'ai remercié Maëlys qui semblait très gênée.
Moi : ne fais attention à elle. Tu sais qu'elle peut être désagréable des fois..
Maëlys (me souriant) : c'est rien.
Moi : OK. Tiens cette enveloppe. Il y a cinq cent mille là dedans. Enlève tes cent mille et garde le reste.
Maëlys : non mon oncle. Ne faites pas ça. Je voulais juste que vous soyez au courant pour qu'il ne refasse plus une bêtise du genre. Pour l'argent ne vous inquiétez pas.
Moi : je sais. Mais considère ça juste comme un cadeau. J'insiste.
J'ai tellement forcé la main qu'elle a fini par accepter. Elle est ensuite partie et je suis resté dans le salon à ruminer mes pensées.
Flash-back...
Moi : Inès, laisse toi aller s'il te plaît...
Elle : monsieur ne faites pas ça s'il vous plaît. J'ai un fiancé et nous allons nous marier bientôt.
Moi : je sais mais une fois, juste une fois. J'ai très envie de toi.
Elle se débattait entre mes bras.
Elle : monsieur, madame risque d'arriver bientôt. Laissez moi continuer mes travaux je vous en supplie.
Moi : écarte juste un peu les jambes...
Elle : je ne peux pas. Laissez moi s'il vous plaît.J'ai réussi à lui faire l'amour. C'était notre domestique. Elle s'appelait Inès et sa beauté était sans pareille. Nous avions couché ensemble et quelques semaines après, elle s'est mariée. Laetitia l'a renvoyé car elle ne voulait plus d'elle comme domestique. Cependant Inès et moi continuons de nous voir en cachette malgré le fait qu'elle était elle aussi en couple. Tout allait bien jusqu'au jour où elle m'a appris qu'elle était enceinte de deux mois mais que son mari ne pouvait pas être le père car il lui a appris récemment qu'il était impuissant...
Fin du flash-back...
Je soupire doucement, je me lève et je vais dans mon bureau.
**Gildas**
Je devais me rendre chez mon frère : le père de Prisca pour lui demander un peu d'argent mais je me suis pas très bien réveillé ce matin.
Moi : Vanessa, j'ai très mal au ventre. Tu devrais aller voir mon frère pour prendre l'argent.
Elle : mais..
Moi : ne t'inquiète pas. Je lui en avais parlé. Vas y parce que nous n'avions presque plus rien à manger. Ne t'inquiète pas pour moi, ça va aller.
Elle a dis ok et s'est précipitée vers l'extérieur.
(..)
**Maman Liliane** (Vanessa)
Je suis arrivée dans la maison de mon beau frère. Sa maison est si grande et belle. Je m'approche en admirant l'extérieur. Il est assis sur sa terrasse. Je crois qu'il m'a vu de loin. Il se lève.
Lui(souriant) : Vanessa...ça fait des mois que je ne t'ai plus vu.
Moi(timidement) : je vais bien Atagan.
Atagan= grand frère du mari d'une femme en Ewe.
Lui : ok. Et mon frère ? Pourquoi c'est toi qui viens ?
Moi : il est un peu souffrant donc il m'a dis de venir.
Lui : OK.
Il m'a fais signe de m'asseoir et est entré à l'intérieur. Il est ensuite sorti quelques minutes après, une enveloppe en main.
Lui : tiens !
Je me suis levée pour prendre l'enveloppe mais il a retenu ma main.
Moi ( surprise) : tu fais quoi ?
Lui(souriant ) : je viens juste de me souvenir de notre "rencontre" il y a quelques années.
J'ai vivement retiré ma main.
Moi( serrant la mine) : c'est du passé. C'était une erreur. Tu aurais dû oublier cela il y a longtemps déjà.
Lui : c'est difficile d'oublier une femme comme toi...
J'ai pris l'enveloppe et je me suis retournée après lui avoir lancé un bref "au revoir ".
Je suis sur le chemin du retour lorsque certains souvenirs me reviennent...
C'était une nuit, quelques mois après mon mariage avec Gildas. Il était en voyage pour acheter des produits pour notre champ et je devais rester chez son frère qui était veuf. Je me suis laissée faire et nous avons couché ensemble... Quelques semaines après je suis tombée enceinte
Jamais je ne cesserai de me maudire pour m'être comportée de la sorte.
À suivre.