Chapitre 29 : Oupsss ! !!
Write by Fleurie
°°° Nora °°°
Après le départ de Ari, je suis montée prendre une douche. J’ai ouvert la porte de ma chambre, en restant sur le seuil. Tout est comme je l’ai laissé, propre et beau. La lumière des rayons du soleil l’illuminent joliment. Cette odeur de jasmin y demeure toujours. Je me demande comment fait ma mère pour la maintenir . Ces quelques semaines passées loin de tout et tous m’ont changées. J’y ai appris à moins faire confiance aux gens de mon entourage. Car tu ne sauras jamais, celui qui est prêt à te poignarder dès que tu as le dos tourné.
Plongée dans l’eau tiède, je profite de mon bain. Le tendre et doux contact de l’eau et de la mousse me donnent une sensation indescriptible. J’ai basculé un peu en arrière pour me mettre à l’aise. J’ai fermé les yeux, pour savourer cet instant qui me détend énormément.
Un à un, les événements ont commencé par défiler dans ma tête. Je ne saurais comment nous sommes arrivés à ce niveau. Je repense à tout ce que nous avons traversé ensemble Ronan et moi. Nous étions si bien ensemble, mais Basta a tout gâché. Et dans cette histoire, j’ai perdu ma soeur. Je vais m’assurer que ses meurtriers moisissent en prison.
[ … ]
Assise devant la coiffeuse, je me maquille légèrement. Il faut que je cache ces cernes. Mon reflet dans la glace ne me plaît guère. Après m’être apprêtée, je suis sortie de la chambre. J’ai une visite très importante à rendre.
°°° Bastath °°°
Plus d’un quart d’heure que je fais des allers retours. Je ne cesse de réfléchir à cette situation, au point d’avoir l’insomnie la nuit. Que faire ? Elle ne peut être en liberté. Et le pire est que je n’ai pas eu le temps de rédiger ces foutus documents.
Pendant que je réfléchis, j’ai soudainement eu la brillante idée d’appeler mon avocat. Si je ne me grouille pas, nous allons tout perdre.
J’ai rapidement enfilé une robe en pagne. Après avoir attaché mes cheveux, je me suis maquillée.
Ma sacoche en main, j’ai quitté la maison pour me rendre dans son cabinet.
Une vingtaine de minutes plus tard, j’ai garé devant son cabinet. La secrétaire m’a annoncé et j’ai pénétré dans son bureau.
Moi ( lui serrant la main ) : Bonsoir maître.
Lui ( faisant de même ) : J’espère que tu te portes bien.
Moi ( souriant ) : Oui oui parfaitement bien merci.
Il m’a invitée à prendre place. Ce que j’ai fait sans plus attendre.
Lui ( joignant ses doigts ) : Basta je te connais, je suis sûre que c’est très important. Sinon tu ne te serais pas déplacer.
Moi : Il n’y a que des gens inteligente comme toi, que je peux avoir affaire. J’ai un dossier urgent et confidentiel à te confier.
Moi : Je t’écoute.
Je lui ai fait par de mes intentions. Il m’a écouté attentivement.
[ … ]
[ Sonnerie téléphone ]
Moi ( décrochant ) : Allô
Voix : Bonsoir madame.
Moi ( froide ) : Oui qui êtes vous ?
Voix : C’est Sylvain.
Moi ( énervée ) : Je t’ai plusieurs fois interdit de me contacter. Tu sais très bien que c’est dangereux. Je ne veux pas commettre cette erreur, pour qu’on me lie au meurtre.
Lui : Je vous comprends madame. J’ai appelé pour savoir si l’autre affaire tient toujours.
Moi : Oui oui nous allons nous rencontrer et en parler. Ce n’est pas prudent au téléphone.
Lui : Je suis suspendu à vos lèvres.
Moi : Sois à l’endroit habituel dans une demie heure.
Lui : Compris madame.
Clic.
Cela m’est complètement sorti de la tête. Avec tous ces problèmes et cette grossesse, c’est juste pas très gérable.
J’ai mis mes lunettes de soleil. Il faut que je mange un bout. J’ai l’estomac dans les talons. Ce bébé grandit à peine dans mon ventre, mais c’est un petit gourmand, ( lol ).
°°° Dylan °°°
Il ne faut jamais perdre espoir dans cette vie. Qui aurait cru qu’elle serait libéree sous caution. J’ai tellement prié pour Nora. Je ne fais que penser à elle. Je crois que je suis tombé amoureux d’elle. Enlevez vos gros yeux sur moi. Je l’aime et je ne sais pas comment faire. Elle est toujours mariée à ce que je sache. Bref j’ai une surprise pour elle.
Moi ( ouvrant la porte ) : Madame SOSSA.
Elle ( se levant ) : Alors je te vois enfin. Combien de jours as tu passé sans me rendre visite Dylan ?
Moi ( lui faisant la bise ) : Ma belle soeur adorée.
Elle ( me repoussant ) : Épargne moi de tes flatteries. Il doit s’agir de Nora pour que tu sois si sérieux, tsuiiip.
Lui ( souriant ) : Ce n’est pas de ma faute. J’ai eu trop de travail ces derniers jours. Tu sais que tu es ma première femme, et je ne peux pas passer tout ce temps sans te voir.
Elle : Flatte moi bien, si tu n’étais pas Dylan Hum mieux je laisse tomber.
Elle a un bol de popcorn qu’elle mange. Je me suis avancé pour en prendre un peu. J’ai été très amusé par sa réaction.
Elle ( s’asseyant ) : Elle ne va pas tarder. Détends toi.
Moi : Okay.
J’ai pris place sous ses côtés dans le divan.
Moi : Alors tout est prêt.
Elle ( se tournant vers moi ) : Je t’avais dit de me faire confiance. Elle va adorer. J’aimerais juste qu’elle passe du bon temps avec nous.
Moi : Et ce sera le cas.
°°° Ariana °°°
Je l’ai laissé pour aller vérifier si tout était prêt. Je me suis rendue dans la cuisine. Après avoir mis les nourritures dans les paniers, j’ai mis les boissons dans les glacières.
Avec l’aide de Dylan, nous avons tout mis à l’arrière de la voiture.
Moi ( dans la chambre ) : Si tu n’étais pas mon mari, j’allais dire que tu es une femme.
Lui : Hum.
Moi : Lemmy tu passes plus d’une demie à prendre ta douche. Mais tout le monde nous attend en bas.
Lui ( souriant ) : Les bonnes choses prennent du temps pour se faire. Alors je ne vois pas pourquoi tu te plains chérie.
Moi : Pffffff laisse tomber.
Lui : Je t’aime aussi.
Moi : Hum.
Il m’a tendrement enlacée dans ses bras. L’odeur de son gel de douche me titille délicieusement les narines. Nous nous sommes langoureusement embrassés. Pendant un instant, j’ai failli oublié notre pique nique.
Moi ( me détachant lentement de lui ) : Chéri habille toi.
Lui ( faisant des bisous dans mon cou ) : Attends s’il te plaît.
Moi : Si je ne sors pas, nous allons passer tout l’après midi enfermés ici.
Je suis sortie le laissant sur sa faim.
Une heure de temps après
°°° Nora °°°
Que demander de plus, lorsqu’on est entouré que de bonnes personnes. Je ne cesserai jamais de remercier le ciel, d’avoir mis ces merveilleuses personnes sur mon chemin.
Nous sommes présentement à la plage pour un pique nique organisé par Ari. Tous assis, nous savourons cet instant précieux en amitié. Cette bonne ambiance m’a manquée.
Moi : J’adore la tranquillité qui règne à cet endroit. Le vent frais qui souffle, et suis caresse le visage.
Ari ( se collant à Lemmy ) : Tu as tout à fait raison ma chérie.
Dylan : En plus ça permet de bien se détendre, après de longues heures de travail.
Lemmy ( à Ari ) : Chérie s’il te plaît rempli mon verre.
Pendant qu’elle s’exécute, je me suis levée pour aller vers la mer. J’ai ôté mes escarpins, pour enfouir mes pieds dans le sable fin et blanc.
Voix ( derrière moi ) : Beau n’est ce pas ?
Moi ( croisant les bras ) : Euh oui.
Je me suis retournée pour voir de qui il s’agit.
Moi : Ah Dylan, que fais tu là ?
Lui : Je profite comme toi de la mer, ma belle.
C’est la première fois qu’il me sort un mot du genre, je wanda même why.
Lui : J’ai envie de me balader au bord de la mer.
Moi : Allons y alors.
Il m’a souri avant de s’avancer. Nous nous sommes mis à marcher au bord de la mer. J’imprègne par moment mes pieds dans l’eau. Marcher en sa compagnie me fait du bien. Dylan est un homme très calme à première vue. Mais il est plus jovial et sympa quand on le côtoie. Nous parlons de tout et de rien. Au moment de mettre un pied dans l’eau, j’ai perdu l’équilibre. Dylan m’a attrapée de justesse. Nos regards se sont croisés, et nos visages se sont rapprochés l’un de l’autre. Je ressens don souffle sur mon visage. Dylan me tient par la taille. Je n’ai pas su quoi lui dire. Aucun son ne sort de ma bouche. Je suis paralysée par la clarté de son visage. Ses beaux yeux marrons me fixent intensément. Je crois que je délire.
°°° Ronan °°°
A l’heure de pause, j’ai décidé de me rendre à la plage. Mes nerfs ont besoin de se détendre. Ces derniers temps on été un peu stressants. Je ne sais plus du tout ce qui m’arrive. Je ne reconnais plus l’être que je suis devenu en si peu de temps. Je pose les actes et je ne les regrette même pas.
Assis pendant des minutes, j’ai fini par me lever, pour profiter de ce petit paradis sur terre. J’ai mis mes verres, après avoir retroussé mes manches. Ensuite j’ai enfoui les mains dans mes poches. Pas à pas, je sens cette sensation du contact du sable.
[ … ]
Un couple a soudainement capté toute mon attention. Ils ont l’air si mignons ensemble. Je me suis laisser emporter par ce beau spectacle offert par ces deux êtres.
Les rires de la femme m’ont semblés si familiers. Plus je me suis approché d’eux, plus j’ai enfin mis une image sur sa personne. Enora.
Moi : Que fous tu avec cet idiot Nora ?
Ce n’est qu’après avoir dit ma phrase que cet imbécile l’a enfin lâchée.
Elle ( écarquillant les yeux ) : Ronan de quoi de mêles tu et qui te donne le droit de m’adresser de la sorte ?
Moi ( m’approchant dangereusement d’elle ) : Tu es toujours ma femme a ce que je sache.
Elle a pouffé de rire. Je me suis senti tout à coup ridicule et humilié devant eux.
Moi : Nous sommes toujours mariés et tu te permets déjà de flirter avec un autre homme ?
Elle : Ce ne sont pas tes affaires Ronan. Tu es mort pour moi. Tout est fini entre nous. Alors barres toi.
Moi : Puis je te voir en privée ?
Elle : Non. ( À l’idiot ) on y va.
Je l’ai retenue par le bras, mais elle s’est violemment détachée de mon étreinte.
Elle : Ose me toucher encore avec tes sales pattes et je te jure que tu vas le regretter.
Moi : Calme toi chérie, je veux juste discuter avec toi.
L’autre : Vous l’avez entendu, elle ne désire pas vous parler.
Moi : Restez hors de cette conversation monsieur.
Elle : Dylan allons y tu perds ton temps.
Moi ( l’affrontant du regard ) : Sinon quoi
J’ai essayé de la retenir à nouveau. Mais ce gars s’est interposé entre nous. J’ai senti la colère me submerger. Et je lui ai donné un coup de poing. Il a saigné du nez. Sans le savoir, il m’a rendu mon coup.
Moi : Je vais t’apprendre à rester loin des femmes d’autruis. Tiens ça.
Nous nous sommes mis à nous taper dessus.
Nora : Arrête Ro tu vas le tuer ou quoi.
Elle me roue de coups de ses petites mains, pendant que je cogne son gars. Ce denier ne me rate pas aussi. Nora est ma propriété. Personne ne doit s’en approcher.