Chapitre 30: jour de proclamation 1
Write by Rhema 241
Chapitre 30: Proclamation jour 1 .
**Kenneth TSOGO NOLLET**
Je suis assis dans la voiture et je ne cesse de me repasser ce film dans la tête. Ce n’est pas possible, j’ai vraiment merdé. Je pense que, d’un côté, c’est ce genre de coup qu’il me fallait pour que j’arrête de sortir avec des femmes n’importe comment. Si j’avais su qui était Aphie, jamais je ne l’aurais regardée, jamais de la vie. Kouka, c’est un frère, c’est la famille, je n’aurais jamais pu le faire.
Depuis quelques jours, j’y pense, je pense à tout ce qui s’est passé et ma seule envie, présentement, c’est de tout avouer, tout dire, mais je ne pouvais pas le faire sans parler avec Alphie au préalable. Mais depuis plusieurs jours déjà, elle ne prend pas mes appels, elle ne répond à aucun de mes messages.
J’ai vraiment été surpris de la voir à l’hôpital, et ça m’a fait mal de savoir qu’elle a tenté de se donner la mort, la mort carrément, c’est difficile à croire. Alphie est beaucoup de choses, mais c’est une fille bien, elle dégage quelque chose d’apaisant et de très réconfortant. Mais ça se voit qu’elle n’a pas confiance en elle, que quelque chose ne va pas. Le peu de temps que j’ai passé avec elle, j’ai appris à l’apprécier, pas pour le sexe, mais pour la personne qu’elle est.
Mais quand TPL est parti et qu’elle m’a dit qu’elle ne voulait pas que cette histoire sorte, je me suis senti mal. Garder cette histoire, c’est garder un secret beaucoup trop lourd. Mais elle a tenté de se donner la mort à cause de la honte, à cause d’un problème d’homme. Elle ne veut pas décevoir à nouveau son oncle et sa famille avec cette histoire, et moi, je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose. On verra plus tard, mais pour l’instant, je vais garder tout ça pour moi.
Mais je sais que TPL n’est pas bête, il a remarqué quelque chose, donc je vais devoir croiser les doigts pour qu’il ne trouve rien, car il a des yeux et des oreilles partout. Et comme il aime si bien le dire, c’est pour surveiller ses filles. J’arrive à la maison peu de temps après et trouve Rachelle à la cuisine. C’est très rare de voir Rachelle OGOULA cuisiner. Cette femme pense être trop indépendante : "moi, on ne me parle pas comme ça, moi, on ne me commande pas", et patati et patata. Je regarde, car je sais qu’elle sort d’une relation difficile. Si j’essaie de la brusquer, elle va se refermer. Je préfère qu’elle s’ouvre complètement et, à ce moment, on pourra poser de vraies bases. Car en réalité, cette relation est peut-être bien et apaisante présentement, mais elle est très fragile. Elle ne me montre pas réellement qui elle est. Elle se met des restrictions et des barrières, qui font en sorte que moi aussi, je me mette des barrières également. Je tombe rarement amoureux, mais quand cela arrive, c’est total, j’aime avec tout.
Rachelle (souriant) : Tu n’as plus dîné avec ton meilleur ami ?
Moi : Non, j’ai préféré rentrer manger ce que tu as préparé pour moi.
Rachelle: Mais moi, je suis sur le point de sortir, je n’ai pas préparé pour toi.
Moi : Ah bon ? Et c’est pour qui ?
Rachelle : Ta mère, elle m’a invitée à manger aujourd’hui.
Moi: Maman Sou a demandé à ce qu’on aille là-bas aujourd’hui, mais tu as dit que tu étais fatiguée, mais tu décides d’aller chez ma mère.
Rachelle : Je peux dire à ma mère que je suis fatiguée, mais pas à ta mère, ça ne se fait pas.
Moi : Ok, d’accord. (Je prends mon téléphone et lance l’appel.)
Moi : Allô maman ?
Maman: Allô mon bébé, ça va ?
Moi : Non, je suis fatigué aujourd’hui et ma chérie doit prendre soin de moi donc elle ne pourra pas être là.
Rachelle/maman : Comment ça ?
Moi: Mais je...
Rachelle : K, arrête ça, raccroche, on va parler.
Moi (fermement) : Toi, tu ne peux pas le dire mais moi si, moi je peux.
Rachelle : Oui, tu peux, c’est vrai, mais j’ai même déjà préparé, s’il te plaît, ne fais pas ça.
Moi: On part chez maman, puis chez maman Sou.
Rachelle : Ok, pas de problème, raccroche.
Moi: Allô maman ?
Maman : Mais depuis là je te parle et tu ne réponds pas. Moi, j’attends Rachelle ici, tu vas la garder là-bas pourquoi ? Tu l’as épousée ? Nollet, ne m’énerve pas.
Moi: On arrive, toi aussi tu as trop le petit cœur, on ne peut même plus blaguer.
Maman : Va blaguer avec TSOGO (mon père), c’est pas avec moi que tu vas blaguer.
Moi: Laisse le pauvre mari tranquille, il ne veut plus de toi.
Maman: Tu es bien malade, bien fou, mon gars ? Je vais même là-bas lundi.
Moi : À ton âge, tu veux encore faire la jalousie ?
Maman : Que toi, tu es jeune ? Pardon, dépêchez-vous, je vous attends.
(Click!!! Elle raccroche comme si c’était elle qui avait appelé. La femme là, c’est un cas.)
Mon père est un polygame, ma mère est la seconde femme. Quand il est arrivé au Gabon, il a vu ma mère et l’a aimée. Ils se sont ensuite mariés à l’État civil quand ma mère avait 19 ans, juste le civil car la famille de papa n’était pas présente. Ma mère ne savait pas que ce dernier avait déjà une femme et 4 enfants au Cameroun avec une femme qu’il avait dotée.
Elle l’a su 5 ans après, mais n’a pas fait de scandale. La première femme avait débarqué avec les enfants car monsieur mon père envoyait l’argent mais ne venait plus voir sa famille. Ma mère avait demandé à mon père de libérer une des maisons en location pour la première femme, mais cette dernière ne voulait pas, elle voulait vivre dans la même maison que son mari.
Ma mère m’a alors emmenée dans une des maisons en location de mon père, et on y vivait. Mon père venait nous voir régulièrement. Après ça, ma mère est tombée enceinte. Mon père était heureux au point de lui offrir une autre maison et deux voitures. À la naissance, on était tous surpris de constater que l’enfant était blanc. Il a commencé à faire un tapage et ma mère lui a clairement dit que c’était la réciprocité : comme lui, il joue dehors, elle aussi a décidé de le faire.
Le père de ma petite sœur est un Espagnol. Ma petite sœur fait des allers-retours entre l’Espagne et le Gabon. Quand elle est née, mon père était tellement en colère qu’il insultait ma mère de tous les noms d’oiseaux. Mais ma mère est une femme particulière, elle ne réagissait pas. Il est donc rentré au Cameroun avec sa première femme et les enfants, et c’est moi qui me suis retrouvé à faire des allers-retours entre les deux pays. Puis, un jour, mon père était au pays et il est venu nous voir. J’avais 14 ans. Je l’entendais se disputer avec ma mère qui disait qu’elle allait se faire avorter car elle ne voulait plus d’autres enfants. J’avais 17 ans. C’est à ce moment que j’ai su qu’ils se voyaient toujours en cachette, et jusqu’à présent, ils se voient toujours. Mon père est dépassé par ma mère ; elle ne veut pas aller vivre au Cameroun, malgré tout ce qu’il fait.
Elle lui avait dit : "Si tu me construis un immeuble de 10 appartements, je vais quitter le Gabon pour te suivre." Il l’a fait, mais après avoir mis les locataires, elle a dit qu’elle ne pouvait plus partir car, comme ils n’ont pas fait le mariage coutumier, les esprits de la première femme la harcèlent dans les rêves en lui exigeant de laisser son mari. Papa est venu avec une délégation, ils ont fait le mariage coutumier. Mais là encore, elle a commencé à dire que le fait que mon père soit musulman et elle chrétienne faisait que ses prières ne montaient pas quand ils étaient dans la même maison. Mon père aussi a refusé de devenir chrétien. Elle a dit que s’il ne devient pas chrétien, elle n’irait pas. Il y a deux ans, après plus de 45 ans de relation, mon père a accepté de devenir chrétien. Elle a dit que c’était trop tard, mais qu’elle allait réfléchir.
La première femme a arrêté de faire des histoires depuis, car elle a compris que ma mère n’est pas sensible à tout ça. Cette femme, c’est une folle , en plus elle refuse de vieillir, elle est toujours comme une jeune de 35 ans, à porter des minis et à toujours aller à la salle de sport pour lutter contre la vieillesse.
Rachelle a fini par s’habituer aux visites inopinées de ma mère, mais elle a également fini par se trouver des points communs avec elle. Elles s’entendent vraiment bien, encore mieux qu’avec Marla (ma défunte femme).
Rachelle : Demain, j’emmène Idiomba (ma mère) à Lambaréné avec moi.
Moi : Tu emmènes déjà ma mère dans tes groove, OGOULA, tu commences.
Rachelle : On ira manger le poisson grillé avec inguéssé (les casse-dents).
Moi : Et vous allez rentrer quand ?
Rachelle : Demain.
Moi : Toi et moi, on sait que la route est mauvaise.
Rachelle : Tu veux venir avec nous ?
Moi : Oui.
Rachelle : C’est tout, on se connaît, mon parent. Depuis là, tu veux me faire parler alors que la vérité c’est que tu veux venir avec nous.
Moi : Mais tu ne m’as pas d’abord demandé pourquoi ?
Rachelle : Mais pour t’embêter. Tu penses que qui va conduire tout ça ?
Moi : Tu veux juste m’exploiter en fait, c’est juste ça ton but.
Rachelle (souriant) : Oui, j’aime t’utiliser.
Moi : On y va.
Elle est allée dans la chambre se changer avant de revenir avec une jolie robe. Cette femme est belle, et son sourire est magnifique. J’ai vraiment peur de la perdre, ou même de lui faire du mal, c’est une pépite.
Quand on arrive, Rachelle se met à crier :
Rachelle : Idiombaaaaaaa, nous sommes là oh.
Quand ma mère arrive, le bavardage en langue commence entre elles. Je sais parler la langue mais pas comme elles, elles parlent trop vite donc j’ai du mal à suivre.
Rachelle : Zélé ohhh.
Moi : Attends quand je vais te laisser ici, tu vas voir, critique-moi bien.
On quitte là-bas à 19h, et on arrive enfin chez ma copine, ma combi. Maman Sou et moi, on s’est vus une fois. J’accompagnais Rachelle au marché et on l’a croisée, après ça, on a commencé à parler au téléphone chaque jour, c’est une femme adorable.
Moi : La femme de ma vie.
Maman Sou : Y’a que toi ohh mon mari, y’a que toi. Depuis que la petite a déserté ma maison, il a fallu qu’elle sache que je suis déjà dans la partie pour revenir ici.
Moi : Elle sait que sa place est en danger, elle sait ça très bien, voilà pourquoi elle me suit partout comme ça.
Rachelle : Pitié de vous, maman, tu as préparé quoi ?
Moi : Toi, ce que tu manges là, pardon, tu n’as pas le ténia ?
Rachelle : Tu vois la maison juste en face ? C’est la mienne, si tu me provoques, tu vas rentrer chez toi seul.
Moi : Rentrer faire quoi seul quand ma femme est juste là ?
Maman Sou : Vraiment, mon chéri, y’a la place ici, laisse-moi la fausse go là.
Rachelle : Si je te donne NOLLET, 2 jours seulement, tu vas venir le redéposer, le Camerounais que tu vois là n’est pas civilisé.
Moi : Qui n’est pas civilisé ?
Rachelle (s’éloignant de moi, amusée) : Toi.
Maman Sou nous a servi à manger, et on s’est mis à manger dans la bonne humeur. J’ai soulevé l’atanga qui restait et Rachelle me l’a arraché.
Je me suis levé pour la courir après.
Maman Sou (criant) : Mais Rachelle, c’est quel mariage que tu veux en discutant la nourriture avec ton mari ?
La fille là court comme une voleuse.
Moi (énervé) : Tu vois comment tu es, non ? Et pourtant chacun avait pour lui.
Rachelle (amusée) : Tu n’as même pas honte, à cause de l’atanga ? Bon, prends !
Elle me présente le noyau qu’elle a fini de sucer.
Maman Sou : C’est fini, mon fils, je vais en mettre encore au feu. Seigneur, tu m’as envoyé un deuxième beau-fils comme le premier.
Rachelle : Je te dis, Nollet a trop le petit cœur.
Moi : Je ne te donne plus mes atangas.
Rachelle : Mais je ne veux même plus.
Quand maman est venue, j’ai commencé à manger mes atangas avec du sel et du piment, accompagnés des tubercules bien chauds, tout en discutant avec les cousins de Rachelle qui sont venus se joindre à nous et à Maman Sou.
J’étais donc obligé de partager avec eux.
Rachelle a attendu qu’il ne reste qu’un atanga pour le prendre et fuir en vitesse.
Moi : Si tu manges ça, même 100 Francs je ne te donne pas à la fin du mois pour ton argent de poche, je jure.
Elle avait déjà l’atanga devant la bouche. Mais elle est venue le redéposer dans l’assiette. S’il y a quelque chose qu’Ogoula aime plus que la nourriture, c’est l’argent.
**Saveur LEKOUA épouse KANON**
On rentre à peine de chez mon père, cette histoire de père là, pardon, j’ai cru que ça n’allait jamais finir, papa a trop le petit cœur.
Je suis assise dans ma chambre près du fauteuil qui mène au balcon, j’essaie de préparer ma journée de demain, une tasse de thé à la main et mon calepin à côté.
Doux rentre dans la chambre torse nu, m’obligeant à laisser tomber mes occupations et préoccupations. Il a frotté une huile de massage parfumée, ça sent divinement bon.
J’ai juste envie de faire des choses…
Il se rapproche et se place devant moi, mon visage est devant son pantalon, j’ai beaucoup trop de pensées présentement.
Moi (essayant de l’attraper) : Doux, je…
Kevin (secouant la tête) : J’ai une question.
Moi (me mordant les lèvres) : Vas-y !
Kevin : C’est qui ton père ?
Moi : Attends, tu m’enregistres ? C’est une caméra cachée ?
Kevin : Réponds, qui est ton Daddy ?
Je me mets à le fouiller d’abord, je préfère me rassurer avant de dire quoi que ce soit.
Moi : Bébé, qu’est-ce qui te prend ?
Kevin : Mais c’est déjà à base de papa, de Daddy et autre.
Moi (amusée) : Les choses d’impudiques comme ça, pardon arrête de me distraire, j’ai des choses à faire, bébé.
Kevin (me fixant) : Avant toute chose, occupe-toi de moi, femme.
Moi : C’est en numéro 1 sur ma liste.
Je sors ma liste et la lui remets. Pendant qu’il la regarde, j’attache mon tissage en chignon.
Kevin : Numéro 1, prendre soin de mon chéri.
Moi (le poussant sur le fauteuil) : Tu as compris ?
Kevin (souriant) : Oui, maîtresse.
En un rien de temps, je retire ma robe avant de me positionner à califourchon sur mon mari.
Moi : J’adore quand tu me regardes comme ça, doux.
Kevin (fronçant davantage les sourcils) : Et quand je fais ça ?
Moi (attrapant ma poitrine) : Oulala, quel sex appeal !
Kevin : Et ça ?
Moi : Non, bébé, si tu commences à faire tous tes regards, on ne va pas s’en sortir, mon cœur.
…
Finalement, j’ai laissé tomber le reste de la liste, tellement j’étais épuisée à la fin.
Le matin, j’ai déposé bébé doudou à la crèche avant de continuer au boulot. Son père va le récupérer. Après ça, je vais au travail juste pour signer la paperasse. C’est la rentrée dans quelques jours, donc il y a plusieurs choses à prévoir.
Pour cette année, papa a ouvert un lycée. Il veut que je sois directrice là-bas, mais on discute encore sur le prix. Je sais que j’en demande beaucoup, donc la RH n’est pas très d’accord, mais je connais le portefeuille de l’employeur et je sais qu’il y aura énormément d’élèves d’ici octobre. Donc je ne vois pas pourquoi je vais me gêner. En plus de cela, je ne suis pas au chômage ; si vous voulez me débaucher, il faut me mouiller.
Aujourd’hui à l’église, on commence un programme pour préparer la rentrée de nos enfants.
Rien ne se fait au hasard dans la vie, donc on ne peut pas être un électron libre dans la nature. Dans chaque dimension de cette terre réside une préparation pour chaque étape de la vie. Physiquement, c’est la période qu’on prend pour acheter des fournitures, se ravitailler dans tout ce qui semble nécessaire pour l’école de nos bouts de chou. Mais dans le monde spirituel aussi, il y a des achats et des ravitaillements spirituels.
Physiquement, on quitte le village pour la ville, on rentre de vacances, on est un peu angoissé car il manque un peu d’argent pour compléter les fournitures. Mais spirituellement, on quitte parfois un endroit en laissant derrière des chances, des grâces et même l’énergie de nos enfants. Donc, en tant que parents, nous avons le devoir de récupérer nos enfants avec tout ce qu’ils avaient avant d’aller en vacances, avec toutes leurs facultés et capacités intellectuelles et physiques.
C’est ce programme que nous allons commencer aujourd’hui : nous assurer de l’état spirituel de nos enfants pour cette rentrée, les recommander à la grâce de Dieu et demander au Seigneur de remplir d’intelligence nos enfants.
J’ai déjà acheté ma bouteille d’huile pour Doudou et j’ai hâte d’en apprendre davantage sur les proclamations à faire pour la rentrée de nos enfants.
Que le Seigneur nous donne la sagesse et la révélation nécessaires pour savoir ce que nous devons proclamer et ce que nous devons réprimer sur nos enfants. Aujourd’hui, c’est une exhortation à la proclamation et non un enseignement comme d’habitude. On proclame sur nos enfants pour cette rentrée.
Le thème, c’est : Le père de l’esprit de la science, de la sagesse et de l’intelligence.
**Daniel 1 :17-20** : « Dieu donna à ces quatre jeunes gens de la science, de l’intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse… »
Quand il faut demander quelque chose à quelqu’un, rassure-toi de demander au Père directement, car lui seul donne sans mesure.
Je rentre avant Kevin et Doudou, je commence à m’apprêter, puis ils se pointent 10 minutes après. Je récupère mon fils pour l’apprêter ; sa nounou n’est pas là aujourd’hui, elle est un peu malade donc je lui ai donné sa semaine, surtout qu’elle a la grippe. Je ne veux pas qu’elle contamine mon fils, je ne supporte pas de le voir malade. Ça me fend le cœur car Doudou est un enfant très agité, mais quand il est malade, Seigneur… il reste allongé et ne fait rien. Si tu soulèves sa main, elle retombe seule. Je pleure à chaque fois, tellement c’est stressant.
On arrive à l’église 30 minutes plus tard.
Il y a des files d’attente. Chaque famille doit être ensemble, et ceux qui sont seuls seront regroupés. Il y a également des listes pour la distribution des fournitures scolaires aux enfants, donc il faut enregistrer chaque enfant.
C’est moi qui dirige la louange aujourd’hui. J’ai demandé à Maman Belle l’un de ses pianistes ainsi que deux de ses chantres pour m’aider car seule Alicia est là, les autres sont tous sous discipline. Le batteur est là également, mais on n’a pas de soliste car chez Maman Belle, il n’y en a qu’un seul pour le moment. Les autres sont en vacances, et eux aussi ont un programme pour la rentrée, c’est important ce genre de programme.
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**Kevin Kanon**
Moi : Pour ceux qui ont acheté l’huile pour les enfants, levez les bouteilles vers le ciel, on va prier.
Seigneur, je te présente cette huile d’olive. Que cette huile soit totalement pure et qu’elle apporte guérison, délivrance, et restauration dans la vie de ces enfants et dans ces familles, au nom de Jésus-Christ. Que chaque parent qui utilisera cette huile par la foi en ton nom puisse voir un changement significatif dans leur famille, au nom de Jésus-Christ. Amen !
Le peuple : Amen.
Moi : Ce n’est pas la peine de vous asseoir, ce n’est pas le moment de vous asseoir.
Pour commencer, nous allons nous humilier et demander pardon. Demandons pardon à Dieu, car nous avons des manquements en tant que parents. Nous avons parfois raté ce qui était juste, et à cause de nos manquements, nous avons ouvert des portes dans la vie de nos enfants. Et pour pouvoir les refermer, il faut d’abord reconnaître que notre négligence en tant que parents a ouvert une mauvaise porte. Nous demandons pardon pour nous, mais aussi pour nos enfants.
Job demandait pardon à Dieu pour ses enfants, il partait faire des sacrifices pour ses fils.
**Job 1 :5**
"Et quand les jours de festin étaient passés, Job appelait et sanctifiait ses fils, puis il se levait de bon matin et offrait pour chacun d’eux un holocauste ; car Job disait : Peut-être mes fils ont-ils péché et ont-ils offensé Dieu dans leur cœur. C’est ainsi que Job avait coutume d’agir."
Il n’était pas sûr que ses fils avaient péché, mais malgré cela, il n’hésitait pas à prier, à demander pardon pour le péché de ses enfants.
Nous, nous avons d’abord du mal à demander pardon pour nos propres péchés, alors pour ceux de nos enfants ?
Après, nous avons pour habitude de dire : "les anges veillent sur mes enfants, donc c’est le plus important, ils ne pêchent pas."
Mais qui vous dit ça ? La Bible dit dans Psaumes 51 :
**Psaume 51 :5**
"Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché."
Depuis la naissance, le péché est constamment devant nos yeux.
Donc soyons des Job dans la vie de nos enfants.
Chaque fois que ton enfant fait quelque chose de mal, c’est une répercussion pour son futur. Toi, tu le tapes physiquement, mais tu oublies que spirituellement, cela peut aussi avoir un impact. C’est toi qui ne pries pas pour lui, mais tu ne lui enseignes pas non plus comment demander pardon, l’importance de demander pardon. Mais en plus de cela, tu couvres ses bêtises.
Tu ne peux pas proclamer des paroles sur un enfant qui fait ce qui est mauvais. Avant toute proclamation, tu dois demander pardon à Dieu.
Donc commence à prier, commence à demander pardon pour toutes les fois où tu as cru que le fait de taper ou de parler suffisait, où Dieu t’a regardé éduquer cet enfant qu’il t’a confié d’une manière contraire à la sienne.
Tu vas premièrement prier avec moi avant de le faire toi-même.
Moi : Seigneur, je reconnais que cet enfant me vient de toi. Je reconnais également que je ne te consulte pas toujours quand je prends des décisions pour lui. Je reconnais que ma façon de faire n’est pas toujours la bonne. Mais aujourd’hui, je te demande pardon pour tout ce qu’il a pu faire, dire, regarder, entendre qui n’a pas confessé ton nom. Pour sa façon de se comporter envers les autres, pour sa manière de répondre aux étrangers, car je sais que tu veux qu’il soit un enfant poli et sage, pour sa manière de négliger ce qui est sacré, pour ne pas avoir respecté sa grand-mère, son grand-père, sa tante, son oncle, pour ne pas avoir respecté le voisin, la voisine, alors que tu demandes qu’un enfant soit respectueux, Seigneur, pardonne mon enfant pour cela.
Vous pensez que c’est abusé, pourtant quelques fois nos enfants se retrouvent bloqués parce qu’ils ont mal parlé à un oncle et vous vous êtes dit : "C’est juste un enfant, ce n’est pas grave." Mais le sorcier se sert de la désobéissance de cet enfant pour semer quelque chose en lui.
Voilà pourquoi votre enfant doit avoir une liste d’interdits derrière la porte de sa chambre.
Voilà pourquoi, même si votre enfant est petit, quand il fait quelque chose de mal, en tant que couverture spirituelle, vous ne devez pas dormir.
Seigneur, mon enfant a mal parlé à son oncle, je te demande pardon pour lui. Ce n’est qu’un enfant, que toutes les portes qui auraient pu s’ouvrir par cet acte se referment au nom de Jésus-Christ.
D’autres diront : "Mais ce n’est qu’un enfant."
Et les enfants qui sont polis ? Qui ne répondent pas aux grandes personnes ? Et les enfants qui disent pardon quand ils agissent mal et prient pour demander pardon à Dieu quand ils font du mal, ce sont des extraterrestres ?
Apprends à reconnaître que tu as d’une certaine manière négligé ton rôle de couverture spirituelle.
Seigneur, je te demande pardon car j’ai négligé mon rôle en tant que couverture spirituelle. Je te prie de pardonner mes manquements et de me purifier moi et toute ma famille. Je promets que dès aujourd’hui, je ne me contenterai plus de taper l’enfant. Maintenant, je vais apprendre à mon enfant à te demander pardon, et je vais également te demander pardon pour lui.
Pour cette rentrée, je viens premièrement récupérer et remettre à sa place tout ce qui a été volé. Que ce soit par ma négligence, ou par ce qu’il a pu faire, parce que cet enfant est le mien, et parce qu’il a été pardonné, et moi aussi.
Je déclare que l’endroit où il est allé durant les vacances, avant les vacances, peu importe l’endroit depuis sa naissance, les personnes qui l’ont touché, qui ont déposé ou pris quelque chose sur lui. Par le nom puissant de Jésus, je déclare que cela n’a plus de pouvoir, je reprends toutes les grâces de mon enfant au nom de Jésus-Christ, et je couvre mon enfant dans le sang de l’agneau.
Je chasse de la vie de mon enfant le mauvais œil lancé par toute personne ayant déposé quelque chose sur lui pour que ça se manifeste plus tard. Si une personne a fait manger à mon enfant le vampire, ou quelque chose qui est censé se loger dans son ventre pour détruire mon enfant plus tard, je déclare et proclame que cela est brisé au nom de Jésus. Si une personne a prononcé des paroles de malédiction sur mon enfant, pour qu’il ne devienne rien, je déclare et confesse que cela est nul et sans effet, et je déclare qu’à part Dieu, seuls ses parents que nous sommes ont le droit de parler sur lui, et que ces paroles soient uniquement des paroles de bénédiction.
Je récupère tout ce qui est à mon enfant, qu’une personne proche, qu’un voisin, qu’un camarade de classe, qu’un esprit, que le diable, a volé sur mon enfant. Je reprends ce qui appartient à mon enfant, que là où la mort régnait déjà, que la vie prenne place au nom de Jésus.
Les personnes que j’ai gardées dans ma maison, qui ont profité de cette proximité, pour prendre ou déposer des choses sur mon enfant, je les réprimande au nom de Jésus-Christ, et je déclare qu’une restitution immédiate s’effectue maintenant, car Dieu sait que c’est de bon cœur que j’ai aidé ces personnes.
Et si c’était à contre-cœur, Seigneur, je te demande pardon si j’ai refusé d’écouter ta voix et que malgré ton refus, j’ai fait entrer chez moi des personnes qui en voulaient à ma vie et à celle de mes enfants.
Mais maintenant, je récupère ce qui est à nous, et je brise les œuvres des ténèbres dans ma maison. Que toutes les caméras qui ont été posées dans ma maison pour nous surveiller, pour surveiller l’année scolaire de mes enfants, pour surveiller la progression de mes enfants soient détruites au nom de Jésus-Christ.
Que tout vent de maladie qu’on a posé sur mes enfants soit aspiré par le Saint-Esprit, et qu’un vent de santé et de réussite soit répandu. Que la lourdeur qu’on a déposée chez moi, ou sur mes enfants, afin que cette année ne soit pas épanouissante pour eux soit ôtée au nom de Jésus-Christ, qu’au contraire mes enfants puissent s’épanouir dans leurs études, qu’ils puissent avoir des projets d’avenir dès maintenant et savoir ce qu’ils veulent faire de leur vie.
Posez la main droite avec l’huile sur la tête des enfants.
Je purifie mes enfants au nom de Jésus-Christ et je déclare que toutes les proclamations de ce premier jour soient gravées dans les cieux et sur la terre. Je prends à témoin le ciel et la terre et je bénis mes enfants au nom de Jésus-Christ, qu’il en soit ainsi et non autrement. Amen.
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