Chapitre 33: La Confrontation.
Write by Dalyanabil
« Amsetou… » sa voix n’est rien d’autre qu’un croisement à peine audible.
Je suis comme paralysée par son regard, ça fait tellement longtemps qu’il ne m’as pas appelé autrement que ‘’A’’ que entendre tout mon prénom prononcé par lui touche en moi une corde sensible que j’ai cru morte le jour où il a disparu. J’ai suivi Habiba après que Fadia soit venu me dire qu’elle l’avait entendu dire à mes enfants qu’ils étaient des bâtards après que son fils qui est de deux ans l’ainé des jumeaux ai utilisé le même mot dans un contexte injurieux.
« Maman » c’est la petite voix fluette de ma princesse « ça va? » Elle a toujours été très intuitive.
Mais je n’ai pas le temps de répondre à sa question que mon fils fait un pas en avant pour se placer entre Jafar et moi « vous êtes qui? » lui demande t-il la tête lève pas le moins du monde intimide par la carrure massive de celui-ci.
Je crois qu’on est tous tellement choqué par son assurance qu’on ne réagi pas sauf Jafar qui s’accroupir devant Elias le regard moins hagard presque sûr de lui « Jafar Ha… »
« Jafar, il s’appelle Jafar. » J’ai presque crie, le laisse se présente complètement vas juste perturbe mes enfants et ce n’est pas quelque chose que je suis prête à laisser arrivé pas maintenant en tout cas.
« Maman… » Farisa s’est rapprochée de moi et me tire par la main mais je l’ignore chose que je n’ai JAMAIS faite.
Jafar se lève doucement et son regard verrouillé le mien quand je m’adresse à Maimouna c’est sans la regardé « amené les STP. » Mon ton n’admet pas de réplique, il est calme mais quiconque me connait sais que ce calme est trompeur. Elias se rapproche de moi, sa soeur ne bouge pas d’un iota malgré les exhortations de ma soeur à la suivre. Toujours sans détourné mon regard de celui de Jafar je m’adresse aux jumeaux « suivez votre tante svp » je marque une légère pause « soyez sage, Maimouna amène les toute de suite. »
« Elias… Farisa… » murmure t-il comme hanté.
Ces prénoms c’est lui qui les avait choisi. Je détourne la tête car je ne veux pas craque, je dois être forte, je dois protéger les jumeaux ils passent avant tout. Si je pouvais je chasserais tout ceux présent ici pour avoir un semblant d’intimité mais je ne peux pas alors j’utilise ma troisième langue: l’anglais « Tu aurais dû prévenir. »
Heureusement il semble comprendre pourquoi et me suit « Tu as menti » il es rempli de colère « tu as menti. »
Son accusation me frappe de plein fouet et me met dans un état de rage tel que je cri littéralement « à quel moment? Quand tu m’as…» Merde je ne peux même pas me lâcher contre lui ici.
« Amsetou tu devrais amené to mari à la maison vous y seriez mieux pour discuter. » Mon oncle Abdellah fait un pas en avant me touche le bras pour attirer mon attention sur lui.
Je pose ma main sur la sienne pour le rassurer « ok. » Mais au lieu de me diriger vers la maison je prends la route du portail et comme je l’espérais Jafar me suis. Une fois qu’on est hors de portée de voix je me retourne brusquement ma voix est basse, guttural « tu m’as baisée comme une prostitué ensuite tu as demande le divorce à quel moment exactement j’aurais dû te dire quoique ce soit me concernant? »
« Toi moi savons pertinemment que si tu avais voulu que je sache que j’étais père tu aurais trouve un moyen » il marque une pause en me dévisageant « à moins que ça ne sois pas les miens? »
Le coup est parti tellement vite que la seule chose qui rend mon geste réel est le son qu’il produit, le choc sur le visage de Jafar, la légère trace de sang au coin de sa bouche et ma respiration saccadée. « Fiche le camp d’ici. »
« Je … » Je lui coupe la parole je sais pertinemment qu’il s’apprête à s’excuser mais il est hors de question qu’il s’en sorte en disant juste ‘je suis désolé’ après m’avoir accusée ni plus ni moins que d’adultère.
« Ce ne sont pas tes enfants. » Je me maitrise à peine tellement je tremble de colère.
« ‘’A’’… » il est confus.
« Je vais t’évite bien des tourments. Pour être leur père il aurait fallu que une fois tes facultés motrices et ta mémoire retrouvée tu rentre à la maison rencontré tes jumeaux de un an, que tu les berce le soir, les regarde faire leur premier pas, les rassures quand ils ont peurs, les nourrisses, les habillés, les baignes. » Chacune de mes paroles semble l’atteindre encore plus que la précédente alors j’enfonce le clou « ce que tu est: C’EST UN DONNEUR DE SPERME COMME L’EST MON PERE et qu’Allah me soit témoin si jamais je laisse mes enfants vivre la même chose que moi. »
« Nos enfants ‘’A’’. Nos enfants. »
« Vas te faire foutre! »
Tellement d’émotions lui passe sur le visage en ce moment, mais celui qui me surprend le plus est l’impuissance. J’ai été témoin de pas mal d’émotions sur le visage de mon mari au cour de notre vie commune mais jamais de l’impuissance teinte d’une sorte de désespoir. Il ouvre sa bouche pour dire quelque chose mais rien n’en sort, il essaye à plusieurs reprise mais la referme sans un mot alors il se retourne et s’en vas. Me laissant moi aussi impuissante de lui courir après, incapable du moindre geste même si tout ce que je voudrais c’est le rappel pour me jeter dans ces bras.
Je ne sais pas depuis combien de temps je reste planté là mais je finis par me retourne et prendre la direction de la maison. J’ai réussi à ne versé aucune larmes malgré ma gorge noué et les picotements, mes yeux sont restes étrangement secs. Quand j’arrive dans la cour Habiba discute avec mes deux tantes et d’autres cousines dont je ne maitrise pas vraiment les noms, elles se taisent quand elle me voient arriver mais pas avant que je n’ai entendue le mot bâtard une fois de plus.
Je les traverse et me dirige vers la maison de maman, elle est au salon avec mes deux oncles que j’ignore et me dirige vers les chambres d’amis. J’ouvre les portes au hasard jusqu’a ce que je tombe sur celle que je cherche, je sors deux grand valises en bas du lit vide le armoires et les entasses pèle mêle dedans. Une fois termines je les tire et retraversé le salon sous le regard ahurie et scandalisé de ma mère, ses frères et Dada que je n’avais pas vu à l’aller.
« Amsetou c’est quoi ça? » Pour l’avoir écouté me posé la même question une centaine de fois quand j’étais petite, je sais qu’elle me donne la possibilité de rectifie mon geste qu’elle considère comme une bêtise plus qu’autre chose.
Je ne réponds pas une fois dans la cour je crie le nom de Malick qui apparait presque immédiatement « Raccompagne Mme » je pointe Habiba du doigt « jusqu’au portail stp et donne des instructions ferme au gardien ‘je ne veux plus la voir dans cette concession’ »
Des ‘’Allahouakbar’’ indignés s’élève un peu partout dans la cour tandis que ma mère se place devant les bagages avant que Malick n’est pu faire le moindre geste.
« Tu est devenu folle Amsetou? » il y’a tellement de surprise dans sa question que pendant une seconde je suis tente de m’excuse mais ensuite je croise le regard d’Habiba qui semble s’amuse de la scène toute confiante sur le fait que je ne peux pas la mettre à la porte.
J’inspire un grand coup ferme le yeux compte jusqu’a cinq ensuite demande à Malick de m’appelle Fadia. Jusque là tout le monde ne dit rien mais ils perçoivent tous la tension dans l’air parce que de un je n’ai toujours pas répondu à ma mère et que de deux je semble calme beaucoup trop calme.
« Oui » Fadia viens d’arrivée
« Oh yeh oh je ne savais pas que c’était un membre de ta famille. » jette venimeuse ment Habiba
Je l’ignore « Tu peux leur raconté ce que tu entendu avant l’arrivée de Jafar stp? » En trois minutes elle leur dresse la scène avec objectivité.
Un groupe d’enfants jouant à: ma maman est la plus belle, mon papa le plus beau jusqu’a ce qu’au tour des jumeaux l’enfant d’Habiba les traite de menteur car ils sont des bâtards parce que c’est sa maman qui le lui avait dit. Quand les enfants sont aller la voir au lieu de calme le jeu elle leur a que c’était vrai et qu’ils étaient des bâtards parce que leur mère n’avait pas été capable de faire des enfants avec quelqu’un qu’elle pourrait localisé en cas de problèmes.
Personne n’as le temps d’intervenir qu’elle réplique « ai-je menti, ce sont des ba… » mais elle ne finis pas sa phrase car mon oncle Yusef lui administré une gifle magistrale qui la fait taire.
« Je ne suis pas folle maman, je refuse de vivre avec quelqu’un qui traite mes enfants de bâtards alors qu’ils sont sous le toit de le père. » Je me tourne vers eux « elle s’en vas. » Vers elle « elle est plus de ma famille que toi. »
Ma mère qui s’était placée devant ses bagages se tourne vers Malick et donne son accord d’un hochement de tête.
J’entend une de mes cousine dire « mais c’est la famille? »
Je me tourne vers elle « alors tu seras ravie de l’accueillir chez toi? »
« No ohhh. » S’exclame t-elle rapidement.
« Oui c’est la famille quand c’est les autres qui encaissé sa méchanceté gratuite? Ce n’est pas votre soeur aussi » Habiba se tient la joue péniblement n’osant regardé personne « c’est l’heure de vérité voyons voir qui de tous les autres membres de ta famille va vouloir t’héberger. » Les minutes s’engrènent et personnes ne prends la parole pour se proposé.
C’est alors que son père dit à Malick en soupirant lourdement« met ses bagages dans la voiture je la ramène à Foyet. »
Je vois l’horreur se peindre sur le visage d’habita, avant j’aurais ressenti une certaine empathie pour elle mais je sais mieux aujourd’hui. Qu’elle s’estime chanceuse que je ne lui ai pas refait le portrait moi-même pour avoir osée s’attaquer à mes enfants.