Chapitre 34: Elias et Farisa: l’origine.
Write by Dalyanabil
Chapitre 34: Elias et Farisa: l’origine.
‘’Jafar Hassan’’
Les mots de ‘’A’’ ont été pour moi comme des coups de poings mais pas n’importe lesquels, ils ont été de ceux que reçoivent l’âme, de ceux qui transcendent le physique et font mal à l’intérieur. Avec quelques mots ‘’A’’ viens de me faire plus de mal que quand j’ai découvert les corps sans vie de daa-daa-jee et daa-dee-maa.
Après avoir fuir Mumbai et être arrivé chez eux, le petit garçon chétif que j’étais de surcroît muet par choix a été accueilli comme un petit miracle. Ils m’ont redonner foi en l’être humain en me blanchissant, me nourrissant, me donnant une identité mais par dessus tout en me donnant leur affection sans rien en échange que par pure gentillesse. Avec eux j’ai non pas réappris mais tout simplement appris à m’ouvrir. A cause d’eux je n’ai pas tourné le dos à Seed, ni à Soumaya quand ils ont croisés mon chemin.
J’ai le souffle court quand j’arrive à la voiture, j’ouvre le coffre pour sortir mon sac mais le referme aussi sec, je sue de partout mon coeur bat à un rythme fou je me sens comme dépossède de moi-même. J’ai des enfants. ‘’A’’ a porté mes enfants. J’étais tellement aveugle par mon désir pour elle que j’ai mis les changements de son corps sur le fait que ça faisait cinq ans.
Je me laisse tombé au sol et prend ma tête entre mes mains. Elle les a appelé Elias et Farisa je me souviens du jour où elle et moi en avions parlés pour la première fois. Elle à tenue sa promesse.
‘’six et demi plus tôt’’
« je te bande les yeux ou tu vas les fermer sans tricher? » Je lui demande en souriant;
« Nous sommes en plein vol et dois-je te rappelle que » elle regarde mon bras qui lui enserre la taille et nos jambes emmêles « comment dire je suis en quelque sorte prisonnière de mon très cher époux. »
« Oh » je réponds mutin « on a encore » je jette un coup d’oeil à l’horloge mural de la cabine « dix minutes avant ma surprise et vu qu’on a décidé qu’il était temps qu’on ai notre propre famille je devrais me remettre au travail. » Je prends d’assaut son cou sous ses petits rires de gorge qui me remplissent de bonheur absolu.
« Attends tu n’a pas pris en compte le temps de s’habille » mais je ne l’écoute pas et continue jusqu’a son ventre « et… » le reste de ses paroles se perde quand ma bouche remonte et se referme sur son mamelon droit.
Comment ça se fait qu’après des heures et des heures à lui faire l’amour je sois toujours aussi impatient de la possède « qu’est que tu me fait ‘’A’’ Hassan »
« Surement la même chose que vous me faites Mr Mahoumd. » réponds t-elle le regard voilé de désir.
Oh la petite insolente « Mr Mahmoud? » Elle hoche la tête et pour la rappeler à l’ordre je m’enfonce en elle d’un coup, je suis recommence par le total abandon qu’elle affiche en me regardant la bouche à moitié ouverte cherchant son souffle. Peut être qu’un jour je lui raconterai tout ce que j’ai fait pour l’avoir ici avec moi aujourd’hui dans mon lit, d’où est-ce que je viens, peut-être qu’un jour je m’ouvrirais complètement à cette femme merveilleuse qui chaque jour de pars sa force, sa générosité, sa bravoure m’as appris à aimer.
Je bouge d’abord doucement mais je perds rapidement le contrôle quand ses pieds se posent sur mes fesses et qu’elle m’encourage pas ses gémissements à aller plus vite. Alors j’obéi parce que dans ma tête et mon esprit il n’y aucun doute que Amsetou Mahmoud Hassan est au commande et je suis plus que ravi d’être sous ses ordres.
Nous avons à peine le temps de nous lève quand l’hôtesse frappe à la porte pour nous dire que c’est le moment. Nous enfilions rapidement des robes de chambres, je place une main sur ses yeux et la dirige vers le hublot. Le pilot vole volontairement bas pour qu’on puisse apercevoir l’île. « Joyeux anniversaire de mariage. »
Elle regarde par dessus le hublot et son visage s’illumine « merci mon coeur c’est notre lieu de vacance? »
« Si on veut. »
« Jafar? »
« C’est mon cadeau… »
Elle sourie « ça j’avais compris, tu crois qu’on pourras y faire de la plongée? »demande t-elle toute excitée.
« Tu peux y faire tout ce que tu veux vu que c’est à toi? »
Surprise elle se retourne vers moi « l’endroit où on vas sur l’île? »
« Non » je respire un grand coup parce que je ne sais pas comment elle vas réagir « l’île est à toi. »
« JAFAR? » le choc et l’amusement se dispute en elle « une île? »
« Je voulais un endroit à nous, ou la cruauté du monde ne nous atteins pas. La maison de Elias et Farisa a été cela pour moi durant deux ans avant qu’il ne meurs. Plus tard j’ai racheté l’endroit mais leur maison n’existait plus à la place on n’y a construit une usine que je me voyais mal rasé pour reconstruire la maison de mon enfance alors qu’elle apportait énormément à la population. » J’ai parlé sans osé la regarder et elle m’as écouté sans m’interrompre, en un an de vie commune c’est la première fois que je lui parle de cette époque là de mon enfance alors je ne suis pas surpris quand elle me demande.
« Elias et Farisa? »
« Daa-daa-jee et Daa-dee-maa le couple de vieillard qui m’a recueilli quand j’ai fui l’orphelinat.
« Il te manque? »
« Chaque jour, ils sont ce que j’ai connu qui se rapproche le plus d’une figure parentale. » Je n’ajoute pas que j’aurais aimé qu’ils soient toujours vivant car Allah sait mieux.
Elle se rapproche de moi, prends ma main et la pose sur son ventre « je serais plus que ravie d’élève une petite Farisa et un petit Elias. »
« ‘’A’’? »
« Sauf si pour toi c’est un problème. » me demande t-elle se trompant sur ma réaction.
Mon coeur à un raté, un problème pour moi? Sait-elle seulement ce que ça signifie pour moi qu’elle veille donne à nos enfants leur nom? J’ouvre la bouche pour lui dire mais la referme ne trouvant pas de mots assez fort pour ça alors j’utilise le seul langage que je maitrise pour le lui dire. Ma bouche couvre la sienne et mes mains partent à la découverte de son corps et juste comme ça j’ai encore envie d’elle.
‘’présent’’
C’est l’appel de la prière de Magrib qui me tire de mes pensées. Je me lève ouvre le coffre, prends mon sac et me dirige vers la maison. Je n’ai pas du mal à deviné lequel est habité par ma femme car je connais son amour pour les grandes vérandas. Dans la cour, juste en face des deux maisons sont installés la mère de ‘’A’’, dada, ses oncles, ses tantes que j’ai déjà rencontrés et d’autres personnes que je ne connais pas, sur la véranda de la maison se tient Fadia, son mari Farid, et un homme que je ne connais pas. Je me dirige vers eux après avoir salué les parents de ‘’A’’ quand il entre dans la maison, surement pour prévenir la maitresse des lieux.
Je suis en train de montée les marches quand l’homme réapparaît suivi de prés par ma femme. « Salam mouhalaikoum. »
« Walaikoum salam. » répondent-ils en coeur sauf ‘’A’’.
« Je suis Jafar Hassan, le mari de Amsetou Hassan. »
« On sait » répond Fadia « je suis Fadia, mon mari Farid que vous connaisse déjà et Voici Malick. » Ils me regardent tous avec appréhension et curiosité.
« Je te croyais parti? » ‘’A’’ parle enfin, son ton est je le suspect volontairement bas.
« Vraiment? » Je lui réponds surpris.
Elle hausse les épaules de lassitude « je ne sais plus avec toi. »
« Je peux comprendre ça, ou puis-je m’installer? »
Ma question reste suspendu dans l’air et tout le monde y compris le groupe assis devant l’autre maison semble attendre la réponse de ma femme. « Suis moi. »