Chapitre 35: Le point de non retour.
Write by Dalyanabil
Chapitre 35: Le point de non retour.
‘’Jafar Hassan’’
‘’A’’ me conduit dans une chambre, grande et lumineuse mais je ne m’attarde pas sur la déco « on doit parler. » Elle m’ignore, sort reviens avec des draps et toujours sans ajouter un mot ressors. Je me retrouve tout seul oblige de me débrouille pour m’installer, trouver la salle de bain, taire mon besoin de la prendre dans mes bras, de l’embrassé, de lui dire que je l’aime.
Je viens juste de finir ma prière de Magrib quand quelqu’un toque à ma porte « entrez. »
Maimouna entre en silence et pendant quelques minutes se contente de m’observe. Je me lève du tapis de prière et subit son examen ne sachant pas quoi lui dire « le divorce? »
Dans sa voix je perçois la douleur, la déception mais aussi une pointe d’espoir « je… Je. » J’inspire profondément « ce n’est pas ce que je veux. »
« Alors pourquoi? »
« Par esprit de contradiction, je me suis dit que vu que je n’étais pas encore vraiment prêt à lui donné des explications ça me donnerais un peu de temps. »
Elle hoche la tête « tu vas bien? » Elle se dandine d’un pied à un autre « je veux dire physiquement. »
« Oui. » Je marque une pause « Maimouna. Je l’aime » j’espère qu’elle comprends tout ce que je ne peux pas lui dire, pas sans en avoir parlé à sa soeur avant.
Elle hoche encore la tête et fait quelque chose auquel je ne m’y attendais pas, elle avance vers moi et me prend dans ces bras dans une étreinte remplie de tellement d’émotions que ma gorge se noue « on a cru que tu étais mort » dit-elle dans une sanglot.
Je lui rends son étreinte « je suis tellement désolé, crois que si j’avais pu… Je suis tellement. Tellement désolé. »
‘’Nah Amsetou’’
Quand on est parent, pour éviter à nos enfants de souffrir surtout si c’est quelque chose qu’on peut prévoir, on n’hésiterais pas à marcher sur des charbons ardents. Je le sais parce que quand j’ai appris que le mari de ma fille avait disparu et que je l’ai vu devenir l’ombre d’elle-même, je n’ai pas hésite à me faire à l’idée qu’il était mort pour pourvoir convaincre ma fille de l’accepter aussi en me disant qu’il serait plus facile de l’aidé à surmonter la mort que la disparition de son mari.
Mais ça c’était sans compte sur la ténacité d’Amsetou, déjà toute petite quand elle se fixait un but à atteindre elle n’arrêtait pas jusqu’a y parvenir. Et l’un d’eux à toujours été celui de me protège moi et sa soeur de son père ensuite ça été ses enfants, toute sa vie elle n’as fait que ça: protéger les autres jusqu’a ce qu’elle rencontre Jafar Hassan.
La première fois que j’ai posé les yeux sur lui je me suis dit plusieurs choses: que cet homme connait la souffrance, la famille est importante pour lui, je plains quiconque serais son ennemi et il est très réservé. Mais le plus important a été il craint Allah alors consentir à son mariage avec ma fille était pour moi la chose à faire.
Bien avant le mariage j’ai eu l’occasion de voir qu’il comprenait ce dans quoi il s’engageait et au cours de leur vie commune je n’a été témoin de rien d’autre que d’amour, de respect… En venant lui parler aujourd’hui je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre mais l’écoute demande des excuses à Maimouna pour son absence et lui dire que ce n’était pas sa faute m’a fait me sentir coupable d’avoir pu pense un moment qu’il avait failli volontairement aux engagements qu’il avait pris vis à vis de Amsetou.
« Salam » Maimouna se tourne vers moi les larmes au yeux.
« Maman » sa voix est tellement remplie d’émotions que je me sens toute suite encore plus mal « elle avait raison, il est vivant. »
Je pleure sans m’en rendre, je pousse la porte, entre et vas le prendre dans mes bras. Maimouna a raison je ne sais pas comment il a survécu à ce crash, ni où il a été ces cinq dernières années mais j’ai vu les photos de l’accident et c’est un miracle qu’il soit ici. Je le tiens à bout de bras et l’observer, de loin on pourrais croire que rien n’as changé chez lui mais de près pour tout ceux qui on connu le Jafar d’avant on remarque toute suite sans vraiment pourvoir l’expliquer que si. Mon regard est attiré par la cicatrice sur son cou elle est profonde et continué sur sa nuque.
Je couvre ma bouche de main avant de m’exclamer « SoubhanAllah… Jafar. »
« Ce n’est rien » il secoue la tête « du moins plus maintenant, je vais mieux, les docteurs disent qu’ils n’y plus de quoi s’inquiète. »
Une larme coule sur ma joue, d’une main tremblante je l’essuie avant de demandé d’une voix pleine de crainte « tu vas reste… Pour toujours. »
« Je ne demande que ça maman. Je ne demande que ça. » Sa réponse est ferme, sans équivoque comme le jour où il s’est présenté chez moi avec son frère et sa soeur pour demande la main de Amsetou.
« Bien parce qu’elle a besoin de toi. Tes enfants ont besoin de toi. Alors je ne sais pas pourquoi elle te boude mais arrangé ça, cinq ans c’est long dans la vie d’un couple. »
Il se contente d’hoche la tête et je me sens déjà plus rassurée que quand je venue.
« Les jumeaux dorment chez moi aujourd’hui » je marque une pause et pose une main sur sa joue « tu veux mangé quoi? »
‘’Jafar Hassan’’
Entendre la maman de ‘’A’’ me demande ça me donne envie de pleurer. De toutes les personnes que je devais retrouver, celle dont j’avais le plus peur de la réaction c’était elle. Alors qu’elle comprenne ou peut-être qu’elle respecte les décisions que j’ai prise sans que je ne lui ai fournis aucune explications signifie tellement pour moi. Je suis tenté de lui dire de ne pas se dérange, pas pour moi en tout cas. Mais je sais aussi que c’est son moyen à elle de me témoigner son affection « votre fameux riz sénégalais »
Elle sourie « ça seras avec plaisir. Bienvenue à la maison mon fils. » Elle se tourne vers Maimouna « allons-y laissons le se reposer. » Vers moi « on se voit demain. Salam mouhalaihkoum. »
« Walaihkoum salam maman. »
« Quand tu auras finis ta prière d’Icha, le dîner seras servir dans la cuisine, salam » rajoute Maimouna avant de sortir a la suite de maman.
‘’Amsetou Mahmoud’’
Depuis que j’ai montré sa chambre à Jafar, je me suis enferme dans la mienne où j’ai finir de faire mes prières et ouvert mon ordinateur pour travaillé. J’ai appelé Fadia pour m’assurer que les jumeaux avaient mangés, leur ai souhaité bonne nuit. J’avais peur qu’ils soient perturbés pas la rencontre avec leur père et les commentaires d’Habiba mais Al hamdoulillah apparemment il n’en ai rien. Je suis interrompue par les gargouillements de mon estomac qui me rappelle que depuis ce matin il n’a rien reçu de ma part si ce n’est de l’eau et qu’il serait temps de changer un peu les choses.
Je prends mon téléphone pour envoye un sms à ma soeur ‘’déjà dîner?’’ mais l’effacer sans l’envoyer. Il est 22h passé je me bouge, il est hors de question que j’ai peur dans ma propre maison. Et puis de toute façon à cette heure ils doivent tous être dans leurs chambres, j’enfile mon pyjama met mes chaussons et me dirige vers la cuisine.
Je n’ai même pas finir de traverse le corridor que j’entends des bruits provenant de la télé, Jafar est assis au comptoir de la cuisine devant deux couvert dressés.
Dos à moi « j’ai cru que tu n’allais pas venir diner. »
« Qu’est-ce que tu fais là? » Je prends sur moi avancer même si je n’ai qu’une envie me retourne et allez m’enferme dans ma chambre.
« n’est-ce pas évident. » réponds t-il.
« Comme si rien n’avait changé? Comme si tu n’étais pas un menteur? » Je le vois se lève lentement mais je ne suis pas dupe « un tricheur? Un lâcheur? »
« ‘’A’’ » je comprends l’avertissement dans sa voix mais l’ignore.
« Un lâche… »
« JE N’AVAIS PAS LE CHOIX. » Il ne crie pas mais accentue chaque mot.
« On a toujours le choix. C’EST TOI QUI ME LA APPRIS. » J’ai crie la dernière phrase maintenant on est face à face, comme deux boxeurs dans un ring se jaugeant attendant de voir qui vas craqué le premier. « Où étais tu ces trois dernières années? »
Sa réponse fuse « je protégeais ma famille. »
« … » j’attends qu’il développe mais rien. « Je suis fatigué de faire ça avec toi, à chaque fois que je me dis que ça y est tu vas me parler, t’ouvrir à moi je me retrouve… » je cherche mes mots et utilise mes mains pour le designer « face un mur, du mystère au début d’une relation c’est sexy mais quand c’est trop ça la détruit. »
Je vois ses épaules s’affaissent légèrement « je n’essaye pas d’être mystérieux ‘’A’’, je ne vois juste pas l’intérêt de te parle de ça parce c’est laid » sa voix devient un murmure « d’ou je viens, où j’ai grandis, ce que j’ai vécu ces cinq derniers années c’est… » il soupire lourdement « LAID. Et Allah m’est témoin que tout ce que j’ai fait, absolument tout a toujours été dans un seul but: te protéger. »
Je sens la lassitude me gagner « alors tu ne me dira rien? »
Son regard est désespère « si mais pas maintenant. »
Son pas maintenant finis de m’achever, d’une voix que je reconnais à peine mais ferme je tente le tout pour le tout « Ok. Je veux divorcer, je veux que tu fiche le champ de chez moi dans les plus bref délais et que tu te t’avises pas de t’approche de mes enfants. Je n’ai que faire de demi vérités distillent à ton propre rythme. »