Chapitre 35

Write by deli

Hello la team j’espère que vous vous portez bien! Je m’excuse déjà pour ma longue absence qui j’espère n’arrivera plus parce que je tiens vraiment à finir cette histoire! Merci à toutes les personnes qui continuent de lire mes histoires.

***PDV de Dalia***

La nuit a été assez paisible pour moi ! Après avoir diné avec Patrick, on s’est couché dans le même lit sans pour autant qu’il ne se passe quoi que ce soit. Au milieu de la nuit je me suis blottie contre lui et c’est sans ambiguïté qu’il m’a ouvert ses bras et j’y ai trouvé un sommeil des plus réparateurs.

Ça m’étonne moi-même de me sentir si à l’aise avec cet homme. En ouvrant mes yeux, mon regard est resté fixé sur ses traits figés et apaisés par le sommeil, le voir dormir ainsi m’a permis de mieux analysé son visage et m’imprégner de ce dernier ; ces traits fin et virils sont tellement sexy qu’ils me donneraient presque que des idées pas très catholiques.

J’ai l’impression de faire beaucoup d’efforts pour me retenir avec lui pourtant je suis véritablement une petite salope, à croire que le fait de penser que j’étais dans une pseudo relation stable a calmé mes ardeurs pfff bref, je me suis tout doucement levé du lit et me suis rendue dans la douche où j’ai pris un bon bain à la suite duquel j’ai regagné la chambre une serviette bien accrochée à ma poitrine. En arrivant dans la pièce, c’est sur le regard de Patrick que mes yeux se sont accroché et j’ai tout de suite cessé mn avancée.

Patrick (le visage fatigué) : tu es assez matinale !

Moi (regardant l’horloge qui affiche 4h27) : je trouvais plus le sommeil

Il a tapoté la place libre à côté de lui pour me demander de m’approcher et je ne me suis pas fait prier. Je me suis allongée sur mon côté droit sur ce lit de façon à ce qu’on soit face à face

Patrick (un petit sourire sur les lèvres) : tu sembles tendue et nerveuse

Moi (le regardant dans les yeux) : je le suis !

Patrick : pourquoi ?

Moi : je ne sais pas trop

P (le ton taquin) : tu n’as quand même pas peur que je te saute dessus ?

Moi (souriant) : à vrai dire je crois que de nous deux, je crois bien que c’est toi qui devrais avoir peur que je te saute dessus

P (laissant un petit rire passer la barrière de ses lèvres) : vraiment ?

Moi (sourire aux lèvres) : tu ne le sais peut être pas mais je suis tout sauf une petite sainte

P : je ne t’ai jamais vu comme une sainte (sourire en coin)

Moi (intriguée) : et quelle est l’image que tu as de moi ?

P : celle d’une belle jeune femme fougueuse, sûre d’elle, intrigante, qui ne se laisse pas faire et un peu sauvage sur les bords

Moi (riant tout doucement) : ce n’est pas totalement vrai et ce n’est pas totalement faux

P : alors apprends-moi un peu plus sur toi, je suis très curieux

Moi : c’est ce que tu veux faire en ce moment ?

P : comment ça ? Tu veux faire autre chose ? (sourire en coin aux lèvres)

Moi : non pas que je n’ai pas énormément d’idées dans la tête mais je pensais que tu allais tenter un rapprochement physique

P : tu ne me prendrais pas pour un homme facile par hasard toi ? (haussant son sourcil droit avec amusement)

Il a réussi à m’arracher un autre petit rire et une atmosphère détendue s’est installée entre nous me faisant planer dans un sentiment de tranquillité. On est resté à se fixer pendant environ  2 minutes avant qu’il ne se décide à reprendre la parole.

P : écoute dalia, j’ai 26ans et je pense que j’ai eu pas mal d’aventures sans lendemain dans ma vie pour savoir exactement ce que j’attends d’une femme quand je l’aborde

Moi (le fixant toujours) : et qu’est-ce que tu attends de moi ?

P : quand je suis venue vers toi, ça n’a jamais été avec l’intention de prendre mon pied et passer à autre chose. Il y’a quelque chose chez toi qui m’attire beaucoup et je suis pratiquement sûr que ce n’est pas uniquement parce que tu as un corps magnifique (dit-il en replaçant une de mes mèches derrière mon oreille et en caressant ma joue). Ce n’est pas que je n’ai pas envie de me rapprocher physiquement de toi, je veux juste que le jour où ça se fera tu n’aies pas versé de larmes pour un autre homme la veille.

Moi : et si jamais mes problèmes avec cet homme s’arrangent ?

P : à partir du moment où il n’y a pas de bagues à ce doigt (dit-il en saisissant ma main gauche et en décalant mon annulaire) la partie n’est pas encore terminée

Moi : c’est loin d’être un jeu

P : c’est vrai, tu représentes bien plus qu’un vulgaire trophée, tu es un bijou, un magnifique bijou que je me ferais un plaisir de garder précieusement si tu m’en laisse l’occasion

J’avoue que ces paroles ont accélérées les battements de mon cœur. Cet homme tellement beau et sexy sait tellement comment utiliser ses mots et j’en suis toute émoustillée. Je le veux alors je me suis rapprochée de lui et je l’ai embrassé, j’en mourrai d’envie et au moment où nos lèvres se sont scellées j’ai senti une forte chaleur dans mon ventre et un fort sentiment d’excitation s’est répandue dans chaque parcelle de mon corps.

Je pensais juste lui donner un petit baiser mais quand ces lèvres ont commencé à danser contre les miennes je n’ai pas pu retenir mn esprit de bordellerie mdrr. J’avoue être une véritable salope mais je pense sincèrement que la vie est trop courte pour ne pas profiter de chaque opportunité.

J’ai approfondi mon baiser avec patrick en faisant jouer ma langue contre la sienne et avec toute l’excitation présente dans mon corps je me suis glissée sur lui et me suis retrouvé assise sur lui car mon action nous a fait nous redresser et je n’ai pas pu retenir ma serviette de glisser de mn corps me retrouvant ainsi les seins à l’air assise sur lui, mn entrejambe frottant contre son membre couvert par le jogging avec lequel il a dormi.

Tout en continuant à l’embrasser avec le désir que j’ai contenu dans mon corps, j’ai commencé à frotter mon sexe contre le sien déjà bien dur sous son jogging et je n’ai pas retenu mes gémissements salaces ce qui m’a valu le plaisir d’entendre ses grognement de plaisir et j’ai commencé à faire glisser ma main sur son torse mais au moment où j’ai voulu faire glisser ma main plus bas sur son entrejambe, il m’a retenu le poignet et a mis fin à notre baiser.

Yeux dans les yeux et respirations haletantes nous sommes restés ainsi 5 minutes le temps pour chacun de reprendre ses esprits et c’est lui qui a brisé le silence.

P : je te l’ai dit, je ne compte pas coucher avec toi alors que tu as pleuré pour un autre la veille

Moi (sentant le début de la frustration sexuelle) : je ne pleurai pas pour lui je te l’ai expliqué hier, j’ai pleuré pour moi parce que je me suis sentie humilié

P : tout se rapporte à lui dalia et bien que j’ai plus qu’envie de te prendre tout de suite je refuse d’être ton bouche trou

Moi (agacée) : tu n’es pas mon bouche trou patrick, tu es un bel homme que je désire là tout de suite et j’ai juste envie de laisser libre court à mon envie

P : je te désire tout autant mais je ne te veux pas que physiquement moi, je n’ai pas envie de jouer avec toi je te l’ai dit

J’ai rattaché la serviette correctement et ai glissé de son corps pour regagner ma place mais je me suis assise cette fois

Moi : écoute les belles paroles et les promesses je m’y connais. Je n’ai pas besoin que tu me promettes monts et merveilles pour coucher avec moi, la preuve en est que j’étais sur le point de la faire avant que tu ne nous interrompes

P : as-tu tellement peu confiance en toi dalia ? Crois-tu que tous les hommes qui t’approchent ne s’intéressent qu’au sexe ou ne sont que des menteurs ?

Je n’ai pas su quoi répondre à ses interrogations.

P (continuant) : je n’ai pas besoin de toi pour baiser dalia. Tu l’as dit toi-même je suis un bel homme et de la même façon que des hommes te courent après des femmes le font pour moi mais là c’est moi qui court après toi et je ne le fais pas pour ton corps mais juste parce que je veux apprendre à te connaitre et voir si au-delà du physique tu as autre chose à proposer

Tous les hommes qui m’ont approchés ne voulaient pas tous le sexe c’est vrai mais moi si. Je n’ai jamais vraiment voulu m’engager dans une relation stable jusqu’à cet enfoiré de pierrick mais est-ce que parce que c’est un imbécile je dois me fermer à tous les hommes à nouveau ? Je n’en sais rien. Il me plait vraiment cet homme mais est-ce que j’ai envie de creuser au-delà du physique ? Aucune idée.

Moi : il est 6h31 j’ai besoin de repasser ma tenue, tu peux me donner ton fer à repasser s’il te plait ?

J’ai besoin de réfléchir et c’est mieux de finir cette conversation là pour le moment.

 

Patrick : c’est comme ça que tu veux finir cette conversation ?

Moi : oui et non

P : je ne comprends pas

Moi (baissant la tête) : j’ai juste besoin de remettre de l’ordre dans ma vie pour le moment et je ne sais pas si j’ai envie de m’engager dans une autre relation

P : je comprends mais je ne compte pas laisser tomber avec toi

Je l’ai fixé et j’ai eu une vague de chaleur dans le ventre à cause de son regard. Il s’est levé et est sorti de la chambre puis est revenu quelques minutes plus tard avec le fer dans les mains qu’il a posé sur le lit.

P : je vais prendre une douche pour te laisser au boulot

Moi : non ne te dérange pas pour moi

Patrick (continuant sa route  vers la salle de bain) : on va s’arrêter prendre le petit déjeuner avant de te laisser au boulot.

Pendant qu’il prenait sa douche, j’ai repassé ma tenue tout en remerciant le ciel d’avoir pris deux tenues au moment où j’ai fait mon sac pour aller chez pierrick. Le repassage fini je me suis habillé et en me saisissant de ma trousse de maquillage j’ai cogné à la porte de cette douche qui s’est ouvert les secondes suivantes. J’ai pris le temps de laisser mon regard voyager sur son corps, torse sans poils, serviette autour des hanches, il s’est décalé pour me laisser l’accès à la salle de bain et je me suis directement dirigé devant le miroir.

Patrick s’est placé à côté de moi et après avoir induit sa brosse à dent de dentifrice il a commencé à brosser ses dents et moi j’ai commencé à maquiller mon visage légèrement en prenant soin de faire quelque chose de pas très voyant et une fois fini j’ai rejoint la chambre où j’ai trouvé patrick entrain de finir de s’habiller en enfilant un polo pour accompagner son jean qu’il a préalablement porté.

P : ça y est ?

Moi : oui je suis prête

P : tu es magnifique dalia

Moi (émue parce que je ne m’y attendais vraiment pas) : merci c’est gentil

P (souriant) : je t’en prie. On y va

Moi (soulevant mon sac d’habits d’une main et mon sac à main de l’autre) : oui allons y

Il est venu vers moi récupérer le sac contenant mes habits et s’est glissé hors de la chambre avec moi derrière lui.

Il fait beaucoup trop palpiter mon cœur et j’avoue qu’il me plait beaucoup plus que je ne le pensais. Il est à la fois mystérieux, réservé, calme, gentil et doux et bien plus encore. J’aime beaucoup ce que j’ai entrevu de sa personnalité pour l’instant.

Je l’ai suivi jusqu’à sa voiture où j’ai pris place côté passager et patrick côté conducteur puis après avoir attaché nos ceintures de sécurité il a mis le contact et démarré nous éloignant de sa maison dans laquelle j’ai passé une nuit des plus paisibles.

Mon chauffeur de la matinée s’est arrêté dans un salon de thé non loin de mon travail et après avoir passé nos commandes à savoir un café pour lui avec un pain au chocolat et un chocolat chaud avec un club sandwich jambon fromage pour moi j’ai enfin pu porter un regard à mon téléphone que j’ai délaissé depuis hier.

J’ai trouvé pas mal de massages et appels manqués, aucun appel manqué de ma famille ça me rassure mais 2 appels de pierrick ce matin, je laisse un soupir d’agacement m’échapper

Patrick : tout va bien ?

Moi (relevant mes yeux sur lui) : oui ça va

P : on ne dirait pas

Moi (esquissant un petit sourire) : tout va bien je t’assure ; je me sens juste déjà épuisé de cette journée.

P : tu n’es pas obligé d’aller travailler si tu n’en as pas envie

Moi (souriant) : figure toi qu’il s’agit de mon gagne-pain

P (petit rire) : c’est vrai mais, si tu ne te sens pas bien tu peux prendre ta journée pour te remettre sur pieds

Moi (toujours le sourire aux lèvres) : j’ai l’impression que vous essayez de me garder avec vous aujourd’hui monsieur

P (souriant) : je ne dirai pas le contraire madame surtout que j’apprécie particulièrement votre compagnie

J’ai simplement rit tout doucement parce que si cette conversation continue je risquerai de céder à l’envie de finir cette journée avec lui mais je sais qu’avec l’appel de pierrick je vais avoir droit à une entrevue très chiante donc je préfère finir avec lui d’abord et après je verrai comment faire évoluer ma relation avec patrick. C’est super saoulant qu’ils aient des prénoms quasi similaires.

Après avoir pris nos petits déjeunés, patrick a garé non loin de mon boulot

 

Moi (le regardant) : merci pour cette nuit

P : j’espère qu’on se verra d’ici là et que tu ne vas pas bloquer mon numéro

Moi (riant) : t’inquiète pas, je ne vais pas te bloquer

P (souriant) : ravi de l’entendre, alors passes une bonne journée, j’attendrai ton appel.

Je me suis penché vers lui pour lui faire un baiser et il n’a pas hésité à rapprocher ses lèvres des miennes pour m’embrasser tout en saisissant mon cou d’une poigne ferme. On a échangé un baiser langoureux auquel il a pris l’initiative de mettre fin parce que ça devenait très sensuel.

Moi (souriant) : bonne journée.

J’ai refermé la portière après avoir quitté le véhicule et après un dernier regard il a démarré. Pendant que je gravissais les escaliers menant au hall du bureau mon téléphone a sonné et c’est le numéro de pierrick qui s’est affiché. Après avoir soupiré d’exaspération j’ai décroché et porté le téléphone à mon oreille tout en continuant mon chemin vers mon bureau.

Moi : allô

Pierrick (la voix rauque) : bonjour dalia

Moi : bonjour comment vas-tu ?

Pi : bien merci et toi ?

Moi : ça va super bien merci. Que puis-je faire pour toi ?

Pi : où étais tu ?

Moi : pardon ?

Pi : où as-tu passé la nuit dalia ?

Moi : chez moi pourquoi ?

Pi : parce que je suis garé depuis 6h devant ta maison et je ne t’ai pas vu sortir du coup je me demande quel chemin tu as emprunté pour te retrouver à ton travail.

J’ai halluciné de son discours

Moi (choquée) : tu me fais surveiller ?

Pi (la voix calme et posée) : tu n’as pas répondu à ma question dalia. Où as-tu passée la nuit ?

Moi (très remontée) : écoutez-moi bien monsieur Mounguengui je n’ai aucun compte à vous rendre. Si vous voulez demander des comptes à quelqu’un adressez-vous à votre fiancée et laissez-moi tranquille. Jai du travail qui m’attend, bonne journée.

J’ai raccroché rageusement et me suis engouffrée dans mon bureau où j’ai passée toute la journée à bosser sans prendre de pause avec une humeur à chier.

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