Chapitre 4

Write by Boboobg


... Mirna Benicia Elongo... 

Je me tourne et me retourne sur ce lit moelleux, puant le sex. J'ai l'entre jambe et le reste du corps endoloris d'avoir trop baisé. En effet, ça fait maintenant deux jours que je suis chez Grâce et c'est tellement confortable que je n'ai pas envie de m'en aller et lui non plus ne m'a pas demandé donc je suis là. 

Je sors du lit, faut que je change les draps ! Donc je disais, depuis vendredi, je suis dans cette grande et magnifique maison, choyé comme une princesse et ça me plaît trop. Je sais que je ne le connais pas,  ce qu' il me montre, me donne envie de creuser mais je me garde de ne pas tomber amoureuse. Parceque moi, dès que j'aime quelqu'un c'est fini et la plupart du temps, c'est moi qui souffre donc l'amour pour moi (secouant ma tête) non non et non.

J'ai appelé au boulot pour leur prévenir que j'étais malade et depuis et bhen je joue à la princesse. Il y'a des domestiques, un jardinier, un chef cuisinier, la total quoi. Je n'aurai jamais cru qu'un homme aussi jeune puisse avoir autant mais bon, ne nous emballons pas. La plupart du temps il ne m'arrive que des noises donc je refuse de ventre la peau de l'ourse avant de l'avoir tuer. 

Je me souviens que hier entre deux baiser, il m'a soufflé qu'il prend toujours le déjeuner le dimanche avec son frère donc que je ne sois pas surprise de ne pas le voir en me levant. 

Je change les draps pour ne pas que la dame de chambre soit confronté à ce spectacle. J'ouvre les grandes baies vitrés pour aérer la pièce. Je me demande ce qu'il fait pour avoir tout ça mais bon je ne veux pas paraître trop curieuse. 

Donc je vais prendre une douche chaude enfile une de ses chemises avant de me rendre en cuisine.

-bonjour madame bien réveillé ? 

-bonjour chef, oui merci ! 

-que voulez vous pour le petit déjeuner ? 

-il est déjà treize heure donc j'opte pour un déjeuner une bonne fois. Un plat local s'il vous plaît ! 

-vos désirs sont des ordres ! 

Je lui souri en allant au salon, regarde moi ça et croire que je perdais mon temps avec un DG de pacotille. J'allume le grand écran plat, comme une petite fille je zappe jusqu'à m'arrêter sur une chaîne qui semble ne passer que des sons rap . Quand wiggle wiggle de snoop feat jason passe, mon Dieu, j'oublie que je ne suis pas dans le taudis  de mes parents. Mes mains sur le gros canapés en velours blanc, les jambes écartés, les fesses remontes, je twerk comme si ma vie en dépendait. 

-merde ! 

Je me retourne sur un Grâce, les yeux brillant ! 

-si je te mange toute cru, ton père m'en voudra ? 

-(rire) je ne sais pas, essaie pour voir 

Il s'approche dangereusement de moi et me soulève pour me jeter sans douceur sur le canapé. Mon cri de surprise est étouffer par ses lèvres charnus qui se pose sur les miennes tel une obligation. 

-(raclement de gorge) votre repas est servi madame ! 

-merci chef ! 

-tu as eu de la chance, petite allumeuse ! 

-kiekiekie 

Je vais honoré mon plat de bouillon de singe qui soit dit en passant est un régale pour les papilles. Après avoir fini, je le rejoins dans la chambre. 

Lui: ton téléphone n'arrête pas de sonner ! 

Il me le tend, le numéro n'est pas enregistré donc je réponds, 

-Allo ? 

-merde Mirna qu'est-ce que tu me fais là ? 

C'est quoi ça ? Pourquoi il m'appelle comme ça lui ? 

Prise au dépourvu, je vais m'enfermer dans les toilettes. 

-quoi Cloter ? Tu veux encore quoi ? 

-bébé arrête de faire ça. Je t'ai attendu avant hier à total  mais tu n'es pas sorti et on m'a dit que tu es malade. Je t'ai acheté des croissant et... 

-qu'est ce que j'en ai à foutre de tes croissants. Je t'ai dit que c'est fini entre nous, tu n'es pas capable de me donner ce que je vaux alors arrête de perdre ton temps à m'appeler, tu m'emmerde Cloter! 

-(respirant) bébé écoute, je suis prêt à t'acheter ta parcelle mais pas maintenant. Tu sais en période de fête tout augmente ! 

-(intéressé) tu me propose quoi alors ? 

-d'attendre jusqu'en février et je te promet que je te trouve une parcelle... 

-non Cloter, tu me donnes l'argent et moi je l'achète. 

-ok OK comme tu veux. Bébé j'ai envie de te voir là ! 

-écoute moi bien Cloter, tu a assez profiter de moi. A me donner des petits cent milles de rien du tout. Je t'ai dit que je voulais ma parcelle, donc aussi longtemps que j'habiterai dans ce trou à raz, toi et moi on ne se verra pas. si tu veux que je sois ta potiche pour des miettes,va la cherchée ailleurs!

-bébé ce n'est pas comme ça qu'on demande tu sais. Je peux tout t'offrir, tiens et si je t'envoie à Paris pour les fêtes ? 

-quoi ? Arrête de blaguer avec moi, une simple parcelle tu ne peux pas acheter et c'est à paris que tu vas m'envoyer ? 

-oui bébé, je veux me faire pardonner et pour ta parcelle c'est déjà réglé. Juste le temps pour moi de retirer le tout petit à petit pour que personne ne s'en rende compte. Tu sais nos comptes son commun à ma femme et à moi, j'ai besoin de temps pour cette énorme somme. 

-Hum d'accord. Mais je n'ai pas de passeport, on fait comment ? 

-lundi tu m'emmene ta carte d'identité au bureau et ensemble on ira te faire ton passeport et d'ici Jeudi nous sommes en France. 

-tu ne te moques pas de moi Cloter ? 

-je le jure devant Dieu chéri ! 

-d'accord, quand mes pieds vont toucher le sol de Paris, là je vais reconsidérer notre relation ! 

-Ok bébé, mais ne filtre plus mes appels ça me tue de ne pas pouvoir te parler. 

-alors il ne faut pas me prendre pour une idiote, c'est tout. 

-ok ma belle, je t'aime ! 

-hum 

Ma main sur le cœur, je me demande si je ne viens pas de rêver. Ce gros lard va m'emmener à Paris ? J'ai marché sur un trèfle à quatre feuilles ou quoi. Un vieux que je gère depuis six mois semble être à ma merci, je dors depuis deux jour dans une maison de rêve, avec un Dieu. Non ! Je ne sais pas ce qui se passe, mais on dirait la chance vient à moi maintenant. 

Je sors des toilettes et rencontre direct les yeux magnifiques de Grâce. 

-c'était qui ? 

-heu ma mère qui me demande de rentrer. 

-ok! Tu t'habille et je te raccompagne ? 

-d'accord et si on fesais des choses impolis avant ? 

-(rire) quelles choses impolis ? 

-(ouvrant les boutons de la chemise) ça, ces choses là ! 

(...) 

Avant de me ramener à la maison, Grâce à tenu à faire les courses pour moi. Ce geste m'a touché car ça venait du fond de son cœur. On est donc passé à casino et ensuite à asia. J'en ai profité pour prendre de nouveaux vêtements pour mon bébé ho je ne vous l'ai pas dit ? Ça aussi c'est une longue histoire. 

Et comme ce n'est pas moi qui paye, je n'ai lésiné sur rien du tout. J'ai tout pris. Du lait, aux couches(ma filles pisse encore au lit) , savon, jouets pour tous le monde, des habits, tout je vous dit. Son coffre est rempli de mes courses. Près de deux cents milles y sont passés. Bhen quoi, il a beau me plaire, je vous ai déjà dit que je ne me laisse plus avoir par qui que ce soit. 

-voilà ! Tu aura besoin d'aide. 

- je vais appeler l'équipe cadets attend. 

-quoi?

-(rire) 


J'entre dans une salle de jeux de fortune ou traîne souvent les deux derniers de ma mère. Par chance ils sont là. 

-junior et Alex, faut venir m'aider.

Les deux mômes sont sales on dirait qu'ils viennent de se laver dans la boue. Tchrr me faire honte comme ça seigneur ! 

Je ne les présente même pas, avec l'aide de leur potes, ils emmènent les sachets des courses à la maison. Pendant que moi je retourne dans la voiture, lui dire au revoir, je ne sais même pas s'il voudra me revoir. C'est bien connu avec ces fils de riches, il te couche et te lâche comme ça sans raison. C'est pour cela que j'ai exagéré dans mes courses. Et qui veut perdre ? 

-alors c'est now qu'on se sépare ! 

-tu parles comme ci on allait plus se revoir. 

-(donc on va se revoir ?) non hein je dis ça parceque j'ai un voyage de prévu dans la  semaine. 

-voyage ? Et pourquoi c'est maintenant que tu m'en parles ? 

-(souriante) on ne va pas dire qu'on a beaucoup parlé ce week-end. 

-et tu comptes aller où si ce n'est pas indiscret ? 

-(yeux brillant) à Paris. 

-ha d'accord. Et pour rentrer quand ? 

-je ne sais pas encore. Tu sais j'attends le visas pour un mois que j'ai demandé (hé mama le mensonge). 

-OK, tu sais je peux passer quelques appels si tu veux ?

-(ho le beubeu veut aider) non non ça va aller, mon oncle s'en charge déjà. 

-ok, donc tu me met au courant?

-bien sûr. 

-(me tendant une enveloppe) tiens c'est pour toi. 

-ho il ne fallait pas tu sais(la prenant) merci ! 

-et ton boulot ? 

-c'est juste un stage Grâce, je vais trouvé une excuse mais bon ça ne m'intéresse pas plus que ça. 

-d'accord, avant de partir on doit avoir une discussion sur ça. Tu me dis où tu veux travailler et moi j'essaie de pousser ton dossier ! 

-donc il a le bras long mon Grâce ?  

-non juste pour ma copine ! 

-(émue) heu donc tu veux dire qu'on est ensemble ? 

-oui je t'ai emmener chez moi je te signale. Et je t'ai même laissé cambrioler ma carte avec tes courses ! 

-(rire) 

-tu me plais beaucoup Elongo 

-toi aussi Mbolo ! 

On s'embrasse un moment avant qu'il ne mette fin au baisé.  

Pour la première fois, j'emprunte la route boueuse de chez moi, sans faire attention aux marres d'eau et à la saleté, tellement je suis sur un nuage. 

-hummm Elongo, junior m'a dit que c'est dans une grosse voiture qu'on t'a déposée me dit m'a mère dès que je franchis la porte d' entrée 

-ou est mon bébé?

-ne blague pas avec moi hein Elongo, ton bébé ? Ça fait deux jours que tu as disparu et tu viens demander ton bébé?

-pardon maman, tu n'a pas vu tout ce que j'ai apporté ? Je ne me l'a coulait pas douce, donc ou est ma fille ? 

-elle dors ! 

Je vais me changer dans ma chambre et embrasse la jolie princesse qui dors paisiblement. Maman qui veut tout savoir,me suit comme un petit enfant. 

-Elongo parle moi koh ! 

-maman je n'ai pas l'habitude de te parler de mes biz donc ce n'est pas maintenant que je vais commencer. Laisse moi me reposer ! 

-c'est à moi que tu parles de la sorte ? Moi qui t'ai mise au monde ? Moi qui m'occupe de ta fille pendant que tu vas te faire baiser je ne sais où ? Écoute moi bien, je ne suis pas la plus bonne des mères mais quand la fille passe deux jours dehors ce qui n' est pas de ses habitudes, je veux au moi savoir. (...) hum Ronald a appelé hier et ça ne lui a pas plu que tu ne sois pas là. 

-maman Ronald et moi c'est fini depuis longtemps. Tout ce qui nous lie c'est elle (montrant Moon) et rien d'autres. Je ne comprends pas c'est quoi son problème,  il a accepté de me libérer donc qu'il aille se faire mettre. 

J'avais à peine dix huit ans quand j'ai fait la rencontre de Ronald.  Il était beau et il venait d'être promu  sergent dans l'armée. Il était différent des autres jeunes du quartier car il gagnait bien sa vie. Alors j'ai accepté ses avances, pour ne pas mourir de faim tout d'abord et ensuite pour aider ma mère. Je n'ai pas tardé à m'installer chez lui. 

Ronald a pris en charge ma formation qu'il payait de sa poche sans compter qu'il aidait maman avec le marché et l'école des enfants. Le seul problème, c'est que monsieur était jaloux, très jaloux. Il suffisait juste qu'un homme me dise bonjour dans la rue, qu'on me regarder un peu trop pour que j'ecope d'une bastonnade. Et façon je suis bâti, cela arrivait plus que souvent.  Je l'ai dit à maman mais comme toujours faut supporter l'homme avec ses défauts comme elle a toujours  supporté l'ivrognerie de papa. 

Puis un an après, je suis tombé enceinte. J'ai voulu avorté mais monsieur l'a découvert et là, ça a été la catastrophe. Il m' à tellement battu que j'ai eu le fémur cassé. Mes frères se sont pour une fois indignés et m'ont ramené dans le taudis des parents. Ronald à supporter la grossesse mais il ne voulait qu'une chose que je revienne.

 A la naissance de Moon, il a été muté dans la likouala,j'ai refusé de l'accompagner  alors il m'a abandonné avec l'enfant.  Depuis, Il appelle de temps en temps pour avoir des nouvelles de sa fille sans plus. J'ai appris qu'il avait des jumeaux maintenant. Ses sœurs passent des fois donnés dix milles à Moon mais sans plus et moi je m'en fou. Avec mon petit commerce, je réussissait à nourrir mon bébé jusqu'à rencontrer il y'a six mois Cloter. 

 Avoir refusé de l' accompagnée à été une des plus bonnes décisions de ma vie, c'est là que j'ai compris que je devais faire des choix par rapport à moi et non aux autres. 

-Hum (s'asseyant) regarde tout ce que tu as acheté Mirna, dis moi c'est comment ? 

-j'ai rencontré un homme très gentil 

-quoi c'est fini avec le vieux là ? 

-oui et non, maman c'est une longue histoire ! 

-je t'ai déjà dit que je ne veux pas des histoires de vieux là. Il a l'âge  de ton père ! 

-maman laisse ça. (sortant l'enveloppe que m'a remis Grâce) lui il est jeune et je crois bien que je l'aime déjà ! 

-Mirna ? Toi je ne sais pas ce qui ne marche pas avec toi. Aussi longtemps que tu es avec un homme juste comme ça, ça va. Mais des que tu vas commencer à l'aimer là, après tu vas tout gater. Donc pardon si c'est lui qui a fait les courses là, faut pas l'aimer. 

-(rire) attend je vais compter. 

Les billets qu'ils m'a remis font cinq cent milles, j'ai du recompter deux fois pour en être sûr. Merde ! 

-Mirna l'homme la faut le garder. Tu es sûr qu'il n'es pas marié ? 

-non mama, j'ai passé le week-end chez lui je te dis.  Bon maman je vais te donner les deux cent mille là. Tu achète un nouveau frigo demain sinon les courses là vont pourir et tu gardes le reste. Je ne te demande pas d'aller donné à ton ivrogne de mari ! 

-ne parles pas comme ça de ton père ! Je ne lui donne plus rien. 

-hum c'est bien ! 

-maman ! 

-ho mon bébé tu es réveillé ? 

Elle se jete dans mes bras pour me faire des bisous. Ma fille, c'est mon monde, le centre de ma vie. Si je fais tout ça, c'est pour elle. Je ne veux pas qu'elle ai a vivre ce que moi j'ai vécu. Même s'il faut que je me prostitue, pour elle je le ferai mais que Dieu me préserve de ne pas arriver jusque là. 

Je lui fait essayer toute les bonnes choses que je lui ai acheté avec l'argent de Grâce bien sûr. Je crois que je vais gérer les deux. Je ne peux pas passer à côté de cette chance. Les hommes comme Grâce ne s'intéressent pas aux pauvres filles comme moi et maintenant que j'ai la main mise sur cet idiot de Cloter, je ne vais même pas me privé de l'essorer jusqu'à ce qu'il devienne sec comme un os séché. A moi la belle vie ! 





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