Chapitre 4: Ethan.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 4: ETHAN 


**ETHAN NDZAMBA**


J'étais en train de dormir dans ma chambre et j'écoutais mes parents en train de se disputer comme ils le faisaient à chaque fois qu'ils étaient tous les deux à la maison. J'avais pris mon oreiller pour me couvrir la tête et ainsi boucher mes oreilles, je n'en pouvais plus de ce bruit. Plus le temps passait, plus ça devenait insupportable. Mon grand frère avait été libéré il y avait trois ans quand il avait gagné le bac, moi j'avais hâte d'obtenir ce fichu examen pour me casser d'ici. Je savais que mes parents ne s'aimaient plus depuis longtemps et que s'ils étaient encore ensemble c'était simplement pour sauver les apparences et ne pas donner raison à leurs familles qui étaient contre leur union et qui avaient dit que ce mariage ne durerait pas. Ça faisait pourtant plus de 20 ans qu'ils étaient ensemble et 18 ans qu'ils étaient mariés. De leur relation étaient nés deux enfants, mon grand frère Alex 20 ans qui vivait maintenant en Allemagne où il faisait ses études et moi 17 ans. À vrai dire ça faisait près de cinq années déjà que leur mariage n'en n'était plus un. Mais les problèmes remontaient à bien plus loin que ça. Petits déjà, nous ne voyions presque jamais notre père car il était toujours entre deux avions à cause de sa fonction de diplomate. Plusieurs fois ambassadeur du Gabon dans plusieurs pays, nous avions beaucoup voyagé avant que ma mère ne décide de revenir s'installer avec nous au Gabon quand j'avais 8 ou 9 ans. Elle reprochait à mon père de ne pas être présent pour nous. Après ce fut elle qui ne restait plus à la maison, elle préférait partir on ne savait où en voyage avec ses amis et nous abandonnait Alex et moi à la maison. Lorsqu'ils faisaient l'effort d'être tous les deux à la maison, c'était des disputes à n'en plus finir jusqu'à ce que l'un des deux grimpe dans sa voiture pour repartir.


Nous avions littéralement dû nous éduquer tous seuls depuis l'âge de 11 ans pour moi et 14 ans pour lui. Nous avions dû nous forger un caractère de durs à cuire et la réputation que nous avions maintenant. Nos parents absents compensaient leur absence par du matériel. Nous étions très nantis à faire pâlir d'envie n'importe qui. Nous avions toujours tous les gadgets à la mode et tout le confort matériel que nous voulions . Mais des parents, nous n'en avions pas puisque toujours absents.  Plus jeune, je voulais être et vivre comme les autres enfants que je voyais dans les écoles que nous fréquentions et que les parents venaient chercher après les cours. J'avais des amis qui me racontaient leur vie de famille et l'amour et la complicité qu'ils avaient avec leurs parents et j'étais triste. Jamais mes parents n'étaient venus nous chercher à l'école, c'était toujours les chauffeurs, papa toujours en voyage et maman qui était présente au début, passait son temps à se plaindre de son absence ou passait son temps en train de manipuler son téléphone. Parfois j'essayais de partir vers elle pour passer du temps avec elle, mais elle me repoussait et m'envoyait jouer dans ma chambre parce qu'elle était occupée. Je partais souvent m'enfermer dans ma chambre et je pleurais. C'était Alex qui venait me consoler et me dire que je devais arrêter de jouer les bébés et que je devais m'en durcir et devenir un homme. Il n'y avait pas de place pour l'amour dans nos vies et je devais arrêter d'espérer ou attendre cela de nos parents car ça ne viendrait jamais. À 10 ans, il avait demandé à nos parents de nous inscrire à la boxe et au karaté pour me forger le caractère, il me montrait comment un garçon devait se comporter sur tous les aspects, lui-même ayant appris ça avec les grands de la rue qu'il fréquentait de temps en temps. Dans la même foulée, il m'avait appris à coucher sans attache avec les filles. Ma première expérience s'était faite quand j'avais 11 ans avec la nièce de notre dame de ménage qui elle avait 18 ans. Il lui avait donné de l'argent pour qu'elle me dépucelle et elle l'avait fait. La chose n'avait pas duré plus de 10min mais j'avais eu droit à une fellation et une pénétration. À la fin, elle s'était rhabillée, avait dit à mon frère que j'étais bien calibré en bas mais que je ne savais pas m'en servir . J'avais été assez vexé et mon frère plus que moi et il s'était évertué à faire de moi une machine sur ce plan au point où trois ans plus tard, cette même fille me harcelait pour que je la couche. Il m'avait fait répéter de ne jamais m'attacher à une femme car l'amour n'existait pas, nous avions la preuve sous nos yeux avec nos parents. Les femmes on les prenait, on leur racontait un tas de conneries car ces petites créatures aimaient le mensonge, alors il ne fallait pas hésiter à le faire avec elles, plus le mensonge était gros, plus elles croyaient et on les couchait pendant un bon moment jusqu'au moment où on décidait qu'on n'en voulait plus , alors on les jetait pour en prendre d'autres. Il m'apprenait des trucs et astuces pour cultiver mon charisme et attirer encore plus de filles. Au point qu'aujourd'hui, je ne faisais plus aucun effort, elles me tombaient dans les bras toutes seules. Il m'avait dit de ne pas faire l'erreur de les laisser entrer dans mon intimité et pour cela, je ne devais jamais les ramener à la maison. Lui-même ne le faisait pas. Pourtant nous étions presque tout le temps seuls à la maison, mais il estimait que la maison était un endroit sacré qui contenait la réalité de notre famille et celle-ci nous rendait vulnérables.  Nous allions donc dans une autre maison que mes parents avaient pour faire notre désordre mais jamais à la maison. Personne d'autre que lui et moi ne connaissait la vérité sur ma vie familiale, nous jouions tous, les parents y compris, la comédie pour conserver les apparences lors des fêtes et autres manifestations. Mes amis non plus ne savaient rien du tout sur ma situation familiale, ils venaient bien en case, mais comme mes parents étaient rarement présents, ils ne les voyaient que très rarement. 


Mes amis ? Qui étaient-ils? Il s'agissait de Sébastien (18 ans), mon second et le plus ancien de tous, amis depuis la 4e, Rick (19 ans) amis depuis la troisième, Donnel (18 ans) et Eddy (19 ans) avaient rejoint le groupe en seconde. Nous formions ensemble les "Tigres" . Nom que j'avais reçu de la part de mon frère qui avait décidé de m'appeler ainsi au club de boxe. Ce nom était arrivé à l'école. Quand Seb avait commencé à marcher avec moi en 4e, on l'appelait l'ami du tigre jusqu'à ce que je le forme et le fasse agir exactement comme moi, les gens avaient fini par l'appeler ainsi car moi je l'appelais ainsi. Le même processus s'était déroulé avec les trois autres un peu plus tard. Il fallait dire qu'ayant une forte personnalité et le caractère que j'avais, j'influençais  beaucoup des gens et presque tous les gars de mon entourage voulaient être mes amis, mais seulement j'avais des critères de sélection. Il fallait déjà que tu sois beau, oui, moi-même je l'étais et je n'allais pas me balader avec des gars qui ne l'étaient pas. La beauté n'était pas le seul critère, il fallait également être propre sur soi, branché et cool, intéressant et sachant correctement t'exprimer. Il fallait que je puisse déceler en toi une pointe de grandeur d'esprit et enfin une intelligence au-dessus de la moyenne. Moi, contrairement à mon frère qui lui aussi était influent dans son établissement, il traînait avec les petites gens. Ce n'était pas le cas pour moi, j'avais lu quelque part que nous étions "la somme des cinq personnes qui nous étaient le plus proche" alors pour atteindre un bon chiffre, il fallait s'entourer d'une vraie équipe et c'était ce que nous faisions. C'était la raison pour laquelle beaucoup avait échoué à entrer dans mon cercle, ils ne répondaient pas aux critères. Nous défions tous les préjugés concernant les scientifiques. On entendait dire partout que les élèves qui faisaient les séries scientifiques étaient toujours vilains, sales, mal fagotés et ne savaient pas s'amuser. (Sourire) Ce n'était pas notre cas, nous étions totalement à l'opposé de cette approche au point d'être les *stars* du lycée. 


Le bruit d'une porte qu'on claquait avait attiré mon attention et peu de temps après j'avais écouté le vrombissement d'un moteur. Au bruit qu'il faisait, je savais que c'était papa qui était en train de s'en aller comme ça. Peu de temps après, quelqu'un frappait à ma porte.


Moi: (soufflant) Qui est-ce?

Maman : C'est moi Kilian.


C'est moi? Est-ce que ça répondait à la question ? Je ne comprenais pas la manie que les gens avaient de répondre "C'est moi" après la question de savoir quelle était l'identité de la personne qui était derrière une porte. Je ne comprenais vraiment rien. Je m'étais tout de même levé de mon lit pour aller lui ouvrir la porte. 


Moi: (ouvrant la porte) Bonjour maman.

Maman : (me regardant de la tête aux pieds) Tu n'as pas cours aujourd'hui ?

Moi: C'est vendredi, j'ai cours à partir de 10h.

Maman : Je vois. Je suis venue te dire que je suis en train de partir pour Port-Gentil (ville) Je vais passer tout le weekend là-bas, ton père est allé à Franceville. 

Moi: (imperturbable)Ok. 

Maman : Tu as encore de l'argent dans ta carte?


J'en avais toujours mais je n'allais pas lui dire ça et manquer une occasion d'avoir encore plus d'argent. 


Moi: Il ne reste plus grand chose.

Maman : Tu fais quoi avec l'argent Kilian? J'ai transféré 2 millions à l'intérieur il y a moins de trois semaines.

Moi: (roulant des yeux) J'ai des besoins maman, il faut bien que je me débrouille en votre absence pour vivre.

Maman : Hum. En tout cas, je vais appeler la banque pour qu'ils te fassent un virement mais tu dois apprendre à gérer ton argent, je te rappelle que ça ne pousse pas dans les arbres.

Moi: Hum. C'est tout ?

Maman : Oui. Et il faut penser à porter un vrai pantalon, tu ne peux pas te présenter en caleçon pour ouvrir la porte sachant ce que tu as entre les jambes, ça ne se fait pas.


Je l'avais regardé sans commenter. Comme la situation de mon pénis l'importait, c'était bien. Elle avait tourné son dos et était partie. J'avais refermé la porte et j'étais allé me rallonger sur le lit, seulement le sommeil avait disparu. J'étais alors allé dans ma salle de bain pour me laver et me brosser. De retour dans la chambre , après avoir passé une crème sur mon corps, j'avais enfilé un caleçon propre, un débardeur blanc et le pantalon de ma tenue du lycée. Il n'était que 7h et moi j'avais cours à 10h, donc j'avais largement le temps. J'avais récupéré mon téléphone et mes oreillettes et j'étais descendu pour me rendre d'abord au salon où j'avais salué maman Patience, notre dame de ménage avant de tracer à la cuisine pour me faire mon petit dej. J'avais vu qu'il y avait déjà des oeufs sous forme d'omelette avec du pain complet, un jus de pomme (mon préféré ) une tasse de lait et quelques croissants. Je mettais mis à sourire avant de revenir sur mes pas et faire un grand bisou à maman Patience, cette femme était véritablement une mère pour moi, elle veillait toujours à ce que je m'alimente correctement. Cela faisait énormément d'années qu'elle était au service de mes parents. Elle venait ici chaque matin et rentrait chez elle le soir ,du lundi au samedi car elle avait une famille. C'était une femme très gentille qui craignait Dieu et était très pieuse. Je l'avais déjà à plusieurs reprises surpris en train de prier pour ma famille et particulièrement pour moi. Il était vrai que ses prières n'aboutissaient pas vu le chaos qui régnait depuis des années dans notre famille mais bon , elle avait au moins le mérite d'essayer. Elle me faisait beaucoup penser à la petite chrétienne qui était à l'école et qui se baladaient partout en train d'évangéliser.


Maman Patience : (me sortant de ma rêverie) Tu me veux quoi Kilian Lilian?

Moi: (l'attrapant par la taille en souriant avant de lui faire un bisou) J'ai oublié de te faire un bisou quand je suis passé tout à l'heure l'élue de mon cœur. Merci pour le petit déjeuner.

Maman Patience : (souriante)Tu reconnais que je suis l'élue de ton cœur que quand tu vois à manger non? 

Moi: (souriant) Non hein. Même avec la faim tu es et resteras l'élue de mon cœur.

Maman Patience : Toi et la flatterie vous êtes nés le même jour non? Il faut me laisser tranquille, je suis une femme mariée.

Moi: Dis à papa Simon que bientôt je viendrai te récupérer parce que dès que je gagne mon bac, je t'emmène avec moi en France. On ira vivre notre amour là-bas.

Maman Patience : (riant)Tu es bien fou. 

Moi: Je suis sérieux. Comme ça tu vas continuer à m'apporter la paix là-bas.

Maman Patience : Je t'ai déjà dit que celui qui donne la paix s'appelle Jésus-Christ, ce n'est pas moi et je lui ai déjà prié pour toi afin qu'il te donne une femme pieuse qui marchera avec toi et je sais qu'il va exaucer cette prière.


Je ne savais pas pourquoi mais lorsqu'elle avait dit ça le visage de la petite chrétienne de mon lycée là était venue dans mon esprit. C'était peut-être parce que c'était elle la jeune fille la plus pieuse que j'avais vu de toute ma vie. J'avais d'ailleurs été saisi par son discours dans notre classe le lundi. Je ne connaissais pas grand chose aux choses de la Bible mais je savais au moins qu'elle n'était pas simple et lorsqu'elle parlait et disait que son Jésus était celui qui disait au jeune homme que le mariage de ses parents allait être restauré, mon cœur avait été touché et j'étais tenté de me lever à la fin, tout mon être voulait y aller et répondre à son appel mais j'avais lutté pour me mettre au dessus de ça. Ces choses ce n'était pas pour moi, en plus pour confirmer cela, la relation entre mes parents s'étaient même empirée, donc…


Moi: (me détachant d'elle) Je t'ai déjà dit que si ce n'est pas toi, je ne me marierai à personne d'autre.

Maman Patience :(souriant) Nous verrons ça à la fin Kilian Lilian, vas manger.


J'étais parti en souriant, cette femme vraiment. Et je ne comprenais pas pourquoi elle aimait m'appeler par les deux autres prénoms et pas par celui que tout le monde utilisait. Les autres m'appelaient Ethan sauf maman qui elle préférait Kilian et maman Patience, pour elle c'était Kilian Lilian, elle disait que ça faisait plus original. NDZAMBA Ethan Kilian Lilian était mon nom complet mais peu de personnes connaissait mes deux autres prénoms. Pourquoi j'avais trois prénoms qui rimaient de la sorte? Je n'avais aucune idée, on dirait des prénoms qu'on donnait à des frères jumeaux ou aux enfants qui se suivaient. C'était quoi leur délire exactement ? J'étais incapable de le dire, juste que je les portais. 


J'étais allé m'asseoir et j'avais commencé à manger tout en manipulant mon téléphone. Je discutais avec les tigres de la fête de ce soir et parallèlement avec Jessica, mon coup du moment, bon du moins la principale, "l'officielle" comme elle aimait le dire à qui voulait l'entendre. Elle était quelque peu chiante sur les bords, mais savait écarter les jambes et faire des fellations de malade. J'allais m'amuser avec elle jusqu'à ce que je déciderais de la remplacer. Elle me racontait qu'elle avait hâte d'être à la soirée et qu'elle avait des surprises pour moi. Elle était censée être en classe mais madame parlait par messagerie , tu sentais quelqu'un qui ne prenait pas ses études au sérieux, moins 1 pour elle. C'était à cause des choses comme ça aussi qu'elle ne pouvait pas aller très loin avec moi, depuis deux semaines qu'on était dans cette relation, rien de vraiment constructif n'était sorti de sa bouche. Que ce soit sur les études ou son avenir. Même quand je lui demandais si elle n'avait pas des exercices ou des recherches à faire, elle me répondait toujours par la négative. Pourtant je voyais les filles de sa classe travailler, mais elle rien. Dans tous les cas ce n'était pas mon problème, elle voulait bavarder, on allait le faire quite à perturber son cours. Je discutais donc avec elle jusqu'à la réception d'un message de mobile Money qui m'informait que j'avais reçu un dépôt de 560 milles sur mon numéro de téléphone. 


Maman : (devant la porte de la cuisine) Tu as reçu le dépôt ?

Moi: (levant mes yeux sur elle) Oui.


J'avais remarqué qu'elle était déjà vêtue et avait un sac sport à la main et un petit trolley à ses pieds.


Maman : Je suis en train de partir, je n'ai pas pu joindre la banque. Gère toi d'abord avec ça, de toute façon, je reviens lundi et le frigo et le congélateur sont pleins. Je pense que pour tes besoins personnels tu pourras les assumer.

Moi: Je vais me débrouiller.

Maman :Ok. Si ton frère appelle tu lui diras d'appeler son père car je n'ai aucun sou à lui envoyer, je ne suis pas une banque. (Mettant ses lunettes sur ses yeux)Toi tu as intérêt à ne pas faire le désordre dans ma maison. Je suis partie. 


Sitôt dit, elle avait tourné ses talons et avait disparu de mon champ de vision. J'avais poursuivi ce que je faisais avant de rincer les effets et retourner à la chambre où j'avais fini de m'apprêter puis j'étais redescendu, j'avais dit au revoir à maman Patience, grimpé dans une des voitures de mon père et j'étais parti pour l'école…



Sébastien :Tu penses que je devrais inviter la petite go de la seconde là ?

Moi: Tu as dit que tu avais invité la copine de Jess non?

Sébastien :Oui. 

Moi: Alors quel intérêt ? À moins que tu n'ais pas l'intention de conclure avec cette fille, c'est quoi son prénom déjà ?

Sébastien : Erna.

Moi: Voilà.

Sébastien :Si. Depuis le temps qu'elle me fait du rentre dedans et Jess m'a confirmé ça la semaine dernière. 

Moi:Tu as ta réponse.

Sébastien : Yep. 

Moi: vous avez géré toute la boisson et la sono?

Sébastien :La sono c'est ok, snake (DJ) va gérer ça comme d'habitude , pour ce qui est des boissons, on finalise tout après les cours . 

Moi: qui s'en occupera comme ça je ferai un transfert sur son numéro.

Sébastien : Rick et Don. 

Moi: Ok. Ils sont même où ?

Sébastien :Au foyer, pour prendre les jus et Eddy est à la surveillance.

Moi: Il a fait quoi?

Sébastien : Je n'ai pas bien saisi le truc, mais dans tous les cas ça a un rapport avec son dossier du bac, il viendra nous le dire au retour.

Moi: On espère que ce n'est rien de grave.

Sébastien :Oui. Tu sais que


-Bonjour.


On avait levé nos têtes pour regarder la petite chrétienne et sa copine qui venait de nous saluer. 


Nous : Bonjour.


Elles avaient continué leur chemin. Nous les avions regardées jusqu'à ce qu'elles disparaissent de notre champ de vision. 


Sébastien : Mine de rien, les petites là sont belles oh. Si elles ne se gaspillaient pas avec leur affaire de Jésus qui revient bientôt là, elles auraient eu beaucoup de succès.

Moi: (souriant) 

Sébastien : En plus elles sont très intelligentes, c'est vraiment un vrai gâchis je t'assure.


Il était encore en train de parler quand Rick et Donnel suivis de près par Eddy étaient venus nous retrouver. Les deux premiers nous avaient distribué les boissons pendant que l'autre nous avait expliqué son souci avec l'administration. Apparemment il manquait son acte de naissance dans son dossier et qu'il fallait qu'il en apporte un avant la fin de la semaine prochaine car les dossiers seraient transférés au ministère avant le 31 décembre c'est-à-dire dans moins de deux semaines. Il avait appelé ses parents pour les informer et ils avaient dit qu'ils prendraient leur disposition après quoi, nous étions rentrés en classe où le cours d'histoire-géo avait commencé…


Nous étions à la fête depuis près d'une heure et il fallait dire qu'il y avait un monde fou. Personne ne voulait rater une de nos fêtes. C'était leur dame de ménage qui n'allait pas être contente le lendemain à cause du désordre. Les parents de Sébastien étaient tous les deux en voyage et sa grande sœur qui se fichait bien de ce qu'il pouvait faire était ,elle aussi, allée chez son copain du coup, on avait quartier libre à la maison, seulement, on avait pris le soin de barrer l'accès à l'étage où était les  chambres qu'ils occupaient, tout le bas était disponible et à l'allure où allait les choses et surtout la boisson, les pièces n'allaient pas tarder à être occupées. On voyait les filles se trémousser sur la piste improvisée. Les filles vraiment ! C'était vrai que la tenue cachait énormément des choses oh, une fois ôtée, tu avais affaire à d'autres individus. Jessica était d'ailleurs assise sur mes jambes et trépignait à son rythme tout en lançant des regards de hauts à toutes celles qui rêvaient d'être à sa place. Elle marquait en quelque sorte son territoire. J'observais avec un sourire en coin son manège et je croisais de temps en temps les regards mécontents de mes à côtés qui étaient dans la pièce. Tout cela m'amusait. Au moins, elles savaient toutes que la première qui me faisait un scandale allait griller sa carte et plus jamais je n'allais l'appeler donc elles étaient à carreaux. Mon téléphone s'était mis à sonner dans ma poche, je l'avais pris et j'avais regardé l'identité de l'appelant pour constater que c'était Alex, mon grand frère. J'avais dit à Jess qu'il fallait que je prenne l'appel dehors et j'étais sorti et j'avais décroché.


<<Moi: Allô ?>>

<<Alex: petit ça dit quoi ? Bonsoir.>>

<<Moi: Bonsoir. On se gère tout seul comme d'habitude.>>

<<Alex :Tes parents ont encore déguerpi?>>

<<Moi: Tu as la réponse à ta question.>>

<<Alex : Et ils ont dit quoi pour mon argent ?>>

<<Moi: la vieille me charge de te dire qu'elle n'est pas une banque et que si tu as besoin d'argent, tu devrais call le vieux.>>

<<Alex : (soupirant) Vraiment dans le jeu des parents, on avait tiré le mauvais lot hein.>>

<<Moi: (esquissant un sourire amer) À qui le dis tu?>>

<<Alex : Heureusement que je ne dépends pas entièrement d'eux sur le plan financier, sinon les Allemands m'auraient déjà chassé de leur pays.>>

<<Moi: Ça c'est sûr.>>

<<Alex : J'espère que tu prends déjà l'exemple, quand tu montreras en mbengu après ton bac, tu sais déjà que si tu croises les bras pour attendre tout de tes parents, tu te retrouveras à la rue sans préavis>>

<<Moi: Je sais.>>

<<Alex : Tant mieux>>


Nous avions encore discuté pendant un moment avant de raccrocher. Lorsque je m'étais retourné, j'étais tombé sur Tracy , une petite de la 1ere S avec qui je couchais aussi. Bon quand je disais petite, c'était par rapport à la classe hein, parce que toutes ces filles étaient plus grandes que moi en âge. Mais bon, personne ne connaissait mon âge, je prenais toujours soin , comme ma vie privée, de ne rien révéler.


Moi: Que fais-tu là ?

Tracy : Je voulais te parler.

Moi: Je ne sais pas si tu as remarqué mais je suis accompagné.

Tracy: Qu'est ce qu'elle a de plus que nous autres et puis c'est elle que tu as décidé d'afficher à notre détriment ?

Moi: Elle ne me pose pas de questions stupides.


J'avais essayé de la dépasser mais elle m'avait retenu par le bras.


Tracy: Attends, excuse moi. Je ne vais plus recommencer.

Moi: Hum. Que veux tu ?

Tracy: J'ai envie de toi.

Moi: Je n'ai pas le temps pour ça.

Tracy: Stp Ethan même un coup rapide là derrière le mur, stp tu me manques. 

Moi: Hum. Ok. 


Je l'avais entraîné derrière la maison et l'avais plaquée contre le mur, j'avais ouvert la braguette de mon pantalon et sorti mon pénis de mon calcif, j'avais rapidement enfilé un préservatif avant de soulever sa robe. J'avais pu constater qu'elle n'avait rien en dessous. Vraiment les femmes! Je mettais insérer en elle et j'avais commencé un va-et-vient rapide en elle jusqu'à la jouissance des deux côtés. C'était vraiment un truc rapide car je ne voulais ni perdre du temps, ni perdre des forces car j'avais l'intention de passer la nuit avec Jessica. Après ma jouissance, je m'étais retiré d'elle, ôté le préservatif avec un kleenex pour ne pas me salir les mains, essuyé mon pénis avant de le ranger et je m'étais éloigné d'elle en la laissant debout contre le mur, les fesses à l'air. Elle voulait que je la couche, elle avait obtenu ce qu'elle voulait, elle n'allait qu'à se débrouiller pour la suite. En plus, avec toutes ces filles il n'y avait jamais des séances de câlins après le sexe, c'était des actes purement sexuels. À l'image de mon premier rapport sexuel, j'avais quelque peu été formaté dans ce sens et mon frère avait bien pris soin de me répéter d'éviter les câlins après une coucherie si je ne voulais pas d'attachement et c'était ainsi avec tout le monde, même celles qui avaient les "titres officiels de petites amies" , donc… Je finissais de me débarrasser du préservatif qui était enroulé dans un kleenex dans la poubelle que Jessica apparaissait devant moi.


Jessica : Qu'est ce que tu fais ?

Moi:Je jetais quelque chose. Toi qu'est ce tu fais là ?

Jessica : J'ai constaté que tu mettais du temps alors je suis venue voir si tout allait bien.

Moi: Oui. La conversation a mis plus de temps que prévu, d'ailleurs mon grand frère te salue.


C'était bien sûr un mensonge parce qu'Alex ne connaissait même pas son existence, mais comme je disais, ces créatures aimaient quand on leur mentait, elles se sentaient ainsi spéciales. D'ailleurs elle était en train de sourire de toutes ses dents devant moi. 


Jessica : (souriant aux anges) C'est vrai ça ?

Moi: Puisque je te le dis.

Jessica : D'accord. Tu le lui rendras pour moi. 

Moi: Ok, rentrons.


Je l'avais pris par la main et nous étions rentrés dans la maison. Après quelques minutes, Tracy était revenue dans la pièce et me souriait satisfaite . J'avais détourné mon regard d'elle pour me concentrer sur Jess, mes potes et la fête. Après quelques heures et beaucoup d'alcool dans le sang, je l'avais entraînée dans une des chambres du bas et nous nous étions amusés pendant le reste de la nuit. Je l'avais couché jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus me recevoir car son vagin était sec. Je lui avais alors dit de dormir. J'étais sorti et j'étais allé me coucher dans la chambre de Sébastien à l'étage. Je l'avais dit, je ne faisais pas de câlin à qui que ce soit après le sexe du coup je ne pouvais pas dormir avec elle au risque qu'elle ne me colle pendant son sommeil. Le lendemain, je l'avais déposé dans son quartier avant de partir chez moi pour bien me reposer de toute l'énergie dépensée car il y avait cours de boxe le jour suivant…


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