Chapitre 49
Write by Rayassane
K: Laisse-moi t'expliquer tout ce que je n'ai pu dire aux autres .... (je hoche La tête ) Ces gens-là me rendaient à la fois triste et furieuse. J'avais de la peine pour eux, parce qu'ils s'étaient tellement moulés dans cette forme de virilité qu'ils en étaient désormais prisonniers. Je ressentais aussi de la colère en constatant qu'ils n'éprouvaient aucun remords à utiliser les filles et l'argent pour se sentir mieux et oublier leurs propres défauts.
J'ai vu des hommes anxieux, mal à l'aise et incertains, entraînés par une bande d'amis chahuteurs. Ils ne voulaient pas être là, cela crevait les yeux, et ils n'étaient clairement pas à l'aise dans cet environnement mais se sentaient obligés de rester. S'ils avaient osé exprimer leurs désaccords, ils auraient été taxés de "gonzesses" ou de "tapettes", voire les deux. Aussi traversaient-ils ces soirées riches en émotions fortes en multipliant les sourires forcés et les rires hésitants.
J'ai vu des hommes en colère qui ressentaient le besoin d'exprimer leur frustration sexuelle ou la douleur de récentes déceptions sentimentales sur ces filles qu'ils méprisaient. En claquant des billets sur les fesses sur les seins dans les slips et personne ne les interdisait
J'ai vu des filles qui adoraient leur métier et voyaient dans le strip-tease une expression de leur beauté, de leur amour-propre et de leur sexualité. J'en ai vu d'autres qui se déshabillaient parce qu'elles s'étaient persuadées de ne rien savoir faire d'autre. Leur confiance en elles était profondément liée à leur corps et à l'usage qu'elles en faisaient. Malheureusement, j'ai aussi rencontré quelques filles pour qui la fin justifiait les moyens, le strip-tease leur permettant de financer sans difficulté une addiction à la drogue ou à l'alcool. J'ai multiplié les prières pour elles, car il était évident qu'elles ne priaient plus elles-mêmes. C'est à elles que je pense le plus.
Tous les soirs, j'ai observé le genre humain interagir d'une manière parfois ridicule mais (sans doute) naturelle. J'ai énormément appris sur les hommes, les femmes et sur le pouvoir du corps. Tout du moins, sur son potentiel, donc J'ai appris à me déhancher je cambrais les reins d'une certaine manière, mon ventre paraissait trois fois moins rond qu'il ne l'était vraiment. J'ai appris que l'éclairage est plus important que tout. Je sais comment mettre fin à une bagarre sans intervenir physiquement, comment complimenter une fille autrement que sur son apparence, comment dissimuler un problème de toxicomanie et comment repousser des avances sans renoncer à la séduction. J'ai énormément appris sur le sexe, l'amour et la façon dont ils s'opposent chez certains et sont intimement liés chez d'autres. Mais aussi sur la guérison, la détermination, l'argent.
Surtout, j'ai compris que les stigmates qui entourent la sexualité féminine continuent de faire tourner des commerces aussi florissants que celui du strip-tease. Beaucoup de femmes restent convaincues que la sexualité est quelque chose de sale, qu'il faut avoir honte de son corps et qu'il n'y a que les "putes" pour s'aimer physiquement. Tout cela afin que d'autres profitent financièrement de la situation. J'ai appris que l'attrait de n'importe quel strip-club ne réside pas forcément dans les filles nues qui s'y produisent ou les lapdances torrides mais dans la notion palpable de tabou. Tout le plaisir de l'expérience repose sur l'idée qu'il est excitant de braver l'interdit et que les filles sont des "salopes" parce qu'elles sont excitantes.
J'ai appris que le pouvoir d'une femme ne vient pas de ses formes, du degré de nudité qu'elle accepte ou de l'attraction qu'elle exerce sur le sexe opposé. Non, son vrai pouvoir naît de la façon dont elle s'assume sans honte et jouit de toutes les facettes de sa personnalité en inspirant la fierté plutôt que la honte.
J'ai appris qu'une femme est au summum de sa puissance non pas quand elle peut convaincre un homme de sa beauté mais quand elle parvient à s'en convaincre elle-même.
Après le rejet de ma famille... je me suis convaincu comme certaines filles Que plus rien n'existait à part Ma beauté Alors il serait mieux pour moi de le montrer au monde entier car il n'y a que sa Qui me reste Namy
Moi: Je ne dirais pas sa à ta place (mes larmes coulant de plus belle
K: parce que tu n'es pas à ma place mamy
Je la prends Dans mes bras et La sers plus fort comme si ma vie en dépendait... Elle ne peut pas se laisser avoir par cette merde de vie... Elle ne peut pas faire comme les autres quel qu'en soit le prix il faut toujours avoir La tête haute et avoir un objectif. Le mien c'est de quitter le bordel Elle aussi doit quitter ce bar merdique mais pour ça il faut que j'arrive à lui enlever ces idées saugrenues de la tête.
Nous nous séparons par le bruit de la porte
: Il est Temps d'y aller Maestros vous Demande
Je me retourne et Regarde Kady Dans les yeux
Moi: écoute-moi très bien... je ne sais pas quand Mais on va quitter cette vie de merde d'accord ?? (Elle hoche la tête) on à pas décidé de vivre sa on sait laisser berné par la facilité mais ce n'est pas ça Notre vie je ferais tout pour quitter le manoir Et tu vas me suivre ok (je note sur un bout de papier Mon contact je l'embrasse fort avant de quitter sa salle de rechange et par retrouver mon bourreau)
***
Ma soirée se termine entre les jambes de Maestros sa na pas été difficile de le faire jouir cette nuit il était déjà avancé avec les filles.... je parie qu'elle luit-on fait un show pour lui soutirés de l'argent Mais bref je m'en fous Quand je pense à Kady j'ai peur qu'elle ne décide de rester dans cette vie par ce qu'elle s'est persuadé qu'elle ne vaut plus rien. Ou Elle était aussi amoureuse de ce Luc malgré qu'elle savait son but ... ça ne m'étonnerait pas venant d'elle Elle à Toujours été fleurs bleues.
Avec toute cette Histoire je n'arrive pas à dormir. je lui ai promis de revenir La cherche alors Que je ne suis même pas sur de sortie de ce putain de manoir aucun homme ne M'inspire confiance pour Que je m'attache à lui. Becker ne me met qu'avec les dealers les hommes d'affaires louches ou des vieux plouques bourré de fric qui demande qu'à jouer avec mon corps. Je vais commencer sincèrement à faire la trie et m'attraper le gros filet qui pourra me faire sortir d'ici, on ne sait jamais dans cette vie.
Il est 7 h lorsque Maestros se lèvent signe Mon cachet et Demande à son garde Cendro de me raccompagner. Encore un paquet de pognon qui ne va ne me servir à rien, je prends mes affaires et monte dans la limousine, le garde monte avec Moi à l'arrière Et me fixe comme à son habitude je n'aime pas faire la conversation avec lui parce que chacun de nous sais ce qu'il cherche ou ce qu'il doit faire, Mais il a tendance à trop me fixé c'est gênant je préfère plus Quand c'est Maestros lui-même Qui me déposent,Quand il fait sa je ferme les yeux Et m'endors mais aujourd'hui je n'ai pas sommeil sa sera assez difficile pour moi de supporters son Regard. Centro est comment vous dire un métisse latino je dirais avec une forte corpulence il a les trais du visage très prononcé c'est le Genre de visage qu'on n'oublie pas facilement le reste je ne sais pas parce que je ne le ne Regarde plus beaucoup. Il est le bras droit de Maestros
:Pourquoi tu as toujours l'air d'être énervé
Je tourne la tête de gauche à droite pour savoir à qui il s'adresse mais finalement je vois que nous sommes que trois Dans la voiture et le chauffeur est bien trop loin pour entendre ce qu'il vient de dire donc C'est à Moi Qu'il parle ??
:Pardon dis-je ??
: Pourquoi tu es toujours énervé
Moi: et qu'est-ce qui vous fait Dit Que je suis énervée... Et déjà pourquoi me parler vous
C: tu peux déjà arrêter le vouvoiement on en est plus là
Moi: Quoi ? Suis-je obligé de te répondre.... écoute fais comme d'habitude tu me fixes et je dors
C: tu es frustré ??
Moi: de quoi ?? ( levais je La tête de la vitrine)
C: de ne pas avoir eu une suite Apre Notre acte ??
Ah ! il en vient à cet acte ... j'en rigole même