***Alexandre MOULOUNGUI***

Je me suis endormi avec le joli visage de Hermine dans ma tête. Je n'arrive toujours pas à me faire à l’idée qu'elle soit aussi p es de moi et que je ne peux rien faire. J’étais dans un rêve très doux quand  je fut réveiller par un appel de ma sœur Patricia. Pufff encore celle là je ne sais pas ce qu'elle veut encore. Depuis que je suis revenue de France elle m’évite et aujourd’hui c’est elle qui m'appel, c'est sur qu'elle a un problème et elle veut que je l'aide.

Moi : Allô !!

Elle : Allô, Bonjour Alexandre.

Moi : Oui bonjour.

Elle : Comment tu vas mon grand frère ?

Moi : Je vais bien et toi ?

Elle : Moi j'ai un léger soucis là. Tu es chez toi en ce moment ?

Moi : Oui je suis à la maison.

Elle : D'accord je ferai un tour là bas.

Moi : OK, moi je suis là !

Voilà, c'est ce que je disais elle ne connait son grand frère que quand elle est dans les problèmes. Patricia et ma petite sœur de même père et de même mère. Quand je suis allée en France avec ma bourse d'étude elle, elle est restée ici avec notre mère malade. Parce que bien avant que je ne part notre père qui se battait contre une tumeur au cerveau avait fini par cédé. Son départ nous avait tous fait mal, ma mère était la plus touchée par cet événement. Avant moi départ ma mère avait été diagnostiqué d'un diabète. C’était vraiment compliqué pour nous. Quand je suis allée en France, ma sœur a arrêté l’école et a commencé à faire la vie de la rue sans que notre mère ne le sache. En plus d’être diabétique notre mère souffrait de la tension, donc quand elle a appris ce que faisait sa fille, ça été un choc elle est tombée et elle est morte sur le champ. Sous les yeux ébahis de Patricia. Ça été vraiment difficile à gérer pour moi. Mes cours ne me permettaient pas de me déplacer. Donc je n'ai pas pu assister à l'enterrement de ma mère. Ça été vraiment douloureux pour moi.

Dring !!!! Je regarde mon téléphone ; un message de Patricia qui me signifiait qu'elle était à mon portail elle m'attendait. Je suis allée l’ouvrir le portail.

Elle prit place au salon, avant que je ne la rejoint.

Moi : Bon mademoiselle que me vaut l'honneur de votre visite ?

Elle : pardon ne me parle pas ton gros français que t'es allé apprendre en France là bas. Ta maison est très belle hein !

Moi : Merci beaucoup !!!

Elle : Je sais que depuis que tu es arrivé ici tu n’as pas encore trouvé de travail, mais j'ai vraiment besoin d'un peu d'argent j'ai un petit problème que je dois régler là. 

Moi : tu as un problème que tu dois régler ? Et de combien est ce que tu as besoin ?

Elle : euh j'ai besoin de 150.000f. 

Moi : Tu as besoin de combien ???? Et s’est ce que tu veux faire avec autant d'argent ?

Elle : En faites je suis enceinte et j’ai en le d'enlever l'enfant.

Moi : Tu penses que moi je vais te donner 150.000f pour enlever un enfant. Et où se trouve le père de l'enfant que tu veux enlever là ?

Elle : le père de l’enfant, ne veut pas de cet enfant et c'est même lui qui me demande d'enlever cette grossesse.

Moi : Attend, c’est lui qui te demande d'avorter de son enfant, et c’est moi qui doit te donner de l'argent pour le faire ?

Je n'en revenait pas, la bonne madame est allée prendre une grossesse, le père de l'enfant ne veut pas de cette grossesse, il lui demande d'avorter et le comble c'est à moi qu'on demande de l'argent pour le faire.

Moi : Je n'ai pas d'argent en ce moment.

Elle : OK d’accord !!

       ***Hermine ETENO épse RETENO***

La journée s’annonçait bien. Alain était dans la chambre pendant que moi j’étais dans le salon assise en train de réfléchir à ce qui s'est passé hier avec mon cher mari. Je n'en revenais pas. C'est trop bizarre qu'il ait pu changer au quart de tour. Cette histoire commençait vraiment à me dépasser. J'avais vraiment besoin de parler à quelqu’un. Je prit mon téléphone et j'ai envoyé un message à Alexandre lui demandant si il était disponible pour qu'on aille un peu marché parce que j'avais vraiment besoin de parler avec lui.

Deux minutes plus tard je reçu sa réponse : Bonjour ma belle, je suis d'accord, donc je passe te chercher à 14h bisous.

J’étais vraiment contente, de sortir avec lui. Ça allait me faire un grand bien, de sortir de la maison et de parler avec un ami d’enfance.

Moi : Chéri , je suis en train de sortir je vais retrouver mon ami Alexandre on va se balader prendre un verre

Lui : Et vous allez vous baladée où ?

Moi : Je ne sais vraiment pas. On verra !

Lui : OK !!

J’ai fini de me préparer puis je suis allée à la route attendre Alexandre.

                     ***Alain RETENO***

Cet Alexandre là commence vraiment à m’énerver. Déjà que je n'aime pas sa manière de regarder ma femme, et j'ai l'impression qu'elle aussi se prête à ce jeu. Je ne sais vraiment pas ce qui se passe entre les deux là, mais Hermine n'a vraiment pas intérêt de me tromper. Je ne vais pas supporter l'idée qu'elle soit dans les bras d'un autre homme. 

Cinq minutes après le départ de Hermine mon téléphone se mit à sonner ; merde c'est encore Loïc. Quand est ce que ce problème va finir ?