chapitre 5

Write by Vicky001

J’ai mal au cœur, c’est vraiment pénible d’être si proche de lui, tous les jours.

Ça fait juste deux jours mais ça me tue, on dirait deux mois… Ce soir un collègue à nous a proposé de me déposer. J’ai accepté avec plaisir. Pendant que je montais sur sa moto Steve m’a vu, je l’ai juste ignoré.

Le lendemain matin, il était déjà là quand je suis arrivée :

Moi : bonjour

Aucune réponse. Je n’ai pas insisté.

Quelques minutes plus tard :

Steve : Ella (d’un ton très calme)

Moi : oui ?

Steve : quand on a commencé à sortir ensemble qu’est-ce que je t’ai dit ?

Moi : par rapport à quoi ?

Steve : je t’ai dit que je ne voulais te voir ni sympathiser ni discuter trop longtemps avec aucun homme ici, encore moins monter sur leur moto

Mdrrr. j’ai envie de lui demander pour qui il se prend. Il n’a aucun mal à me laisser marcher, poiroter au bord de la voie pour trouver un taxi, il me dépasse sur sa moto sans aucune considération. Et moi je dois refuser l’aide des autres pour faire plaisir à monsieur ?? c’est du grand n’importe quoi. En plus, si j’ai bonne mémoire on n’est plus ensemble.

Moi : j’ai juste accepté l’aide d’un collègue. N’y vois rien de plus. Et je pensais que tu avais rompu avec moi

Steve : retiens bien ce que je vais te dire Ella, tu m’appartiens, tu comprends ? tu es à moi. Et que ce soit la dernière fois que je te vois avec un autre.

Je suis peut-être pas normale de dire ça, mais j’ai adoré qu’il me parle comme ça, qu’il se montre si possessif. C’est comme si cette phrase, si pleine d’arrogance, sur ce ton tellement autoritaire, cette phrase complètement dépourvue de finesse ou de romantisme, avait recollé les morceaux en miettes de mon pauvre cœur.

Et c’est ainsi que notre histoire repris de plus belle. Avec lui j’ai vite appris à refuser les avances ou quelque aide que ce soit (par exemple me dépanner quand je marche dans la rue) des autres hommes sans être désagréable ou impoli, les réponses me venaient naturellement, et toujours avec le sourire.

J’ai remarqué depuis un moment déjà que certaines filles ici tournaient autour de mon Steve, j’ai horreur de ça. Elles ne sont pas si belles que ça ; mais elles ne sont pas moins dangereuses pour autant. Ce matin, pendant le petit déjeuner, j’ai eu droit à une scène carrément pitoyable. Une stagiaire du secrétariat du DRF qui faisait ouvertement du rentre dedans à mon Steve. Elle s’allonge littéralement sur lui pour lui arracher ce qu’il mange, sans gène. Non mais OH !! on est où là !!

Je les regarde avec un sourire figé, mais à l’intérieur mon sang chauffe jusqu’à ébullition. Je n’ai qu’une envie c’est de l’attraper par les cheveux et de frapper sa tête contre le mur jusqu’à ce que MON STEVE lui sorte du crâne. Franchement, pour en arriver à harceler un homme comme ça, il faut vraiment être dénué d’amour-propre et de respect envers soi-même.

Je pense sincèrement que c’est la présence de madame Anne qui m’a aidé à garder mon calme, sinon c’est clair qu’il y aurait eu des cheveux arrachés.

Mais bon, pour sa défense, c’est cet effet que mon Steve fait aux femmes. Il est comme du moelleux au chocolat, irrésistible, impossible de ne pas succomber, légèrement croustillant, mais fondant à l’intérieur, avec quelques gouttes d’alcool, juste assez pour vous faire planer mais vous restez sobre. J’en prendrai bien tous les jours moi ; seulement voilà : c’est uniquement pour moi, désolée mais je ne partage pas.

Je venais de faire un peu plus de 2 mois de stage, et très exactement 24 jours de relation avec Steve. On se voyait chaque week-end, sans exception. Il venait me chercher chez moi chaque samedi soir, et on allait en ville, manger, discuter, flirter, se connaitre davantage… parfois même il venait le dimanche soir, me voler un baiser avant d’aller se coucher. En toute honnêteté, je pense n’avoir jamais été aussi heureuse et épanouie, dans une relation, jamais. Je savais que c’était la magie du début, mais c’était différents des autres, c’était cent fois mieux, en tout point.

Le seul souci, il ne voulait pas que j’aille chez lui. Il me parlait de confiance, de se connaitre un peu mieux, de donner le temps au temps. Ça soulevait beaucoup d’interrogations dans ma tête, mais je faisais en sorte de ne pas y penser. Je ne voulais pas gâcher ce bonheur, pour rien au monde.

Ainsi donc, puisque je ne pouvais pas aller chez lui, le bureau de madame Anne devenait notre chambre, chaque midi, de 13h à 15h, on s’enfermait à double tour, et je vous laisse imaginer la suite. J’avais l’impression de manquer de respect à cette dame que je porte en grande estime, mais je ne pouvais raisonnablement pas renoncer à ces moments de plaisir avec Steve. C’était trop demander à la pauvre petite Ella. En plus, on ne faisait rien de mal, juste des baisers et des caresses, rien de grave, enfin, jusqu’à ce jour-là…

Steve et moi étions d’accord pour ne pas coucher ensemble, du moins, pas tout de suite. Mais comme il me l’avait dit quelques semaines plus tôt, on ne programme pas le sexe.

C’était un jour comme un autre. Après le départ de madame Anne pour la messe de 13h, j’ai verrouillé la porte. Steve et moi discutions de ce que nous allions manger, mas il y avait comme une tension sexuelle dans l’air. On ne faisait que parler, mais chaque fois que nos regards se croisaient, il faisait un sourire genre pervers, et ça m’excitait au plus haut point. Il était assis dans le siège de madame Anne. Je suis allée m’asseoir sur lui, les jambes de part et d’autre du fauteuil, donc bien écartées face à lui. Il prit mes lèvres avec les siennes, m’embrassa langoureusement, pendant que ses mains parcouraient tout mon corps… il se leva, mes bras agrippaient son cou et mes jambes enroulées autour de sa taille. Il avance vers le mur et m’y colle, mes vêtements tombent les uns après les autres. Je ne saurai dire exactement à quel moment j’ai complètement perdu la raison et commencé à le déshabiller. On est tous les deux nus, dans ce bureau qui n’est même pas le notre, à 13h à peine. Grace à la clim qui était à fond on ne sentait pas du tout le soleil ou la chaleur du dehors, mais bon sang il faisait jour !! N’importe qui aurait pu venir frapper à la porte. Mais ça n’avait aucune importance, ni pour lui ni pour moi. Il bandait comme pas possible. On s’est allongés, et il s’est mis à me caresser et m’embrasser de la tête aux pied. Quand il prend mes seins dans sa bouche je ne peux pas m’empêcher de gémir, c’est trooooop bon. Là c’était trop, je n’en pouvais plus. Steve m’avait prévenu, qu’un jour je le supplierais de me faire l’amour, et je m’étais promis de ne surtout pas lui donner cette satisfaction. Mais franchement ça n’avait plus aucune importance, je voulais juste qu’il me prenne, dans toutes les positions possibles, j’avais besoin de le sentir en moi. Mon orgueil, ma fierté, toutes ces belles promesses faites à moi-même…pffffff !! envolées !!!

Moi : ça suffit, pénètre moi

Steve : répète

Moi : stp baise moi

Steve : supplies moi

Moi : je t’en prie, je t’en supplie, stp bébé arrête de me torturer

Et finalement, avec son sourire satisfait sur le visage, il se redresse pour me fixer, et puis là je l’ai senti, il s’est introduit en moi, violemment, exactement comme je le voulais, je l’ai senti au plus profond de mes entrailles… je garde la suite pour moi ;-)

Je suis aux anges, tout simplement… pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt ?? mdr

Steve est sans aucun doute le meilleur amant que j’ai jamais eu. Parlant de taille c’est pas le plus gros, mais il s’en sert mieux que personne. Comme quoi, la taille ce n’est pas le plus important. Je confirme à 100%.

Plus que deux semaines à passer ici. Ils vont tous me manquer. Steve bien sûr, mais madame Anne également, sa chaleur, sa voie, ses blagues… je l’aime beaucoup cette dame. Aussi, j’ai eu le bonheur d’avoir l’habitude de voir mon chéri tous les jours, je ne sais pas quel impact la distance aura sur nous, sur nos rapports. Enfin, toujours est-il que j’ai encore plusieurs jours à faire ici, et je compte bien en profiter ; Steve aussi.

On faisait l’amour tous les jours ouvrables, du lundi au vendredi, je maudissais les jours fériés, carrément. J’étais complètement sous son emprise.

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