Chapitre 5 : Le prix du bonheur...?
Write by Choucha010
Je me réveille perturber. J'ai passé la plus belle nuit auprès de la personne que mon cœur a de plus précieux mais il est maintenant temps pour moi de faire face à la réalité. La question que je me pose depuis mon réveil est le suivant : Quel sera le prix à payer contre le bonheur vécu hier dans ses bras ?
Lui, à mon réveil à 8h32, il était plus dans la chambre. Il doit certainement être dans le salon en train de travailler. Tant mieux ça me permet de mieux réfléchir.
J'ai fait aussi un rêve d'ailleurs très étrange. J'avais des jumeaux et Ibrahima tenant une bouteille d'alcool disait que je l'avais anéanti. On pleurait tous les deux.
Ça me fait peur. Est-ce la vie qui m'attend auprès de lui ? Ce qui est sûr c'est qu'il serait réellement anéantie s'il arrivait par malheur qu'il apprenne tout ce qui s'est passé hier nuit. Il pourrait bien se remettre à boire et ça sera de ma faute. Ce qui m'inquiète c'est surtout que le plus souvent mes rêves sont prémonitoires. Peut-être aussi c'est juste lié à ma querelle avec ma conscience. J'ai trahi la confiance de l'homme qui a fait de moi un pilier fondamental dans sa vie, normal que je n'ai pas l'esprit tranquille. D'ailleurs il faut que je l'appelle, j'ai besoin de savoir s'il va bien.
- Ou est mon téléphone ? oh non ! dis-je en me levant brusquement du lit.
Je viens de me rappeler que je n'avais pas pris ses appels hier, le pire c'est que je l'avais éteins . Ce qui veut dire le connaissant bien, ça ne va pas du tout.
- S'il débarque ici je fais quoi ?
Rien qu'en pensant à ça je deviens de plus en plus nerveuse. Il faut que je lui parle, il le faut.
- Ou est mon téléphone ? Mon téléphone !... Oh noon Je l'avais laissé dans le salon ! Je pars le chercher toute suite !
Je m'arrête net au moment d'ouvrir la porte de la chambre.
- Mais Salif ? Je fais quoi si je le croise ?
Il voudra me câliner, me retenir auprès de lui mais dans mon état actuel, je suis incapable de faire quoique ce soit sans qu'il ne se rende compte qu'il y'a quelque chose. Il serait jaloux de me voir prendre le téléphone et me diriger vers la chambre. Il comprendra.
D'ailleurs que voulait-il dire par ''la journée risque d'être trop longue demain '' ? Qu'est-ce qu'il doit y avoir aujourd'hui ? J'aime Salif, mais je m'inquiète pour Ibrahima. Qu'est-ce que je suis censée faire maintenant ? Je dis oui à un homme pour aller m'offrir à un autre. Je ne veux faire du mal à aucun des deux. Oh mon Dieu !
- Oh non je n'ai pas encore prié !
Je me dirige dans la douche pour me laver et faire mes ablutions. Je me rappelle que je dois me purifier. Je ne sais même pas si le lavage de purification après les rapports intimes est pareille qu'avec celui qui doit être fait après les règles. Il faut que je fasse des recherches.
- Mon tél... ! Non c'est au salon.
Je me mets à chercher mon ordinateur mais je suis trop nerveuse pour me rappeler de l'endroit où je l'avais gardé. Si Ibrahima débarque, je fais quoi ? Je le retrouve et entame les recherches. Après avoir trouvé solution à mon problème, je suis partie directement me doucher.
Tout d'un coup la phrase que j'avais lancé à Ibrahima au resto m'effleure l'esprit '' Si dans ta vie tu n'as rencontré que des putes, moi je ne te permettrai pas de me traiter comme telle !''. Finalement je suis pire qu'elles : lui dire oui, non pour coucher avec lui et oui pour le faire avec un autre, son meilleur ami et du point de vu de la loi et le reste du monde est mon frère.
Et ma promesse de ne jamais lui faire du mal dans tout ça ? Mais je n'aurai jamais imaginé en ce moment que Salif pouvait être aussi amoureux de moi. Je l'aime, j'aime éperdument Salif mais il y'a tellement d'obstacles entre nous. Des obstacles dont je sais pertinemment n'avoir ni la force ni le courage d'affronter. Cela m'attriste profondément. Je me demande si le mieux n'était pas qu'il ne vienne pas, ne me dise rien ? Je suis dans un profond dilemme.
Il n'y a pas de décision que je puisse prendre sans blesser un des deux. Quand même une chose est sure, être avec Salif causerait plus de mal autour de nous : maman Jeanne, Papa, la presse et Ibrahima. Le pire c'est qu'une fois que les gens seront qu'on n'est pas frère et sœur, leur curiosité pourrait réveiller les vieux démons du passé. Je suis consciente que je n'aurai pas dû, sachant tout cela.
Pourtant si ça ne dépendait que de moi, on se marierait aujourd'hui même. Si ça ne dépendait que de moi je serai celle qui le réveille chaque matin pour le travail, la première qu'il verra à chaque fois qu'il ouvrira les yeux, celle qui à chaque fois le consolera et l'épaulera dans les situations difficile, je serai celle qui fera de lui un grand homme et un père fier et heureux. Je sens mes larmes coulées rien qu'en imaginant tout ce bonheur auprès de lui. C'est triste ! Mais je ne peux pas. Je ne peux pas et j'en souffre.
Je viens de me rappeler qu'Ibrahima à une réunion à Lyon. Ce qui est quand même rassurant, il n'y a aucun risque qu'ils se croisent ici.
Je Finis ma douche, j'enchaîne avec la prière. Je demande à Dieu de m'éclairer et de me donner la force nécessaire pour faire face à cette épreuve. Je lui implore de me pardonner d'avoir forniqué. Mais au fond de moi je ne sais pas si je regrette réellement cet acte. J'ai passé la plus belle, la plus merveilleuse nuit de ma vie, dans les bras de l'homme que j'ai toujours aimé. Une nuit qui restera éternellement graver dans ma mémoire. Je souris bêtement rien qu'en y repensant, j'en ai encore des frissons. Je me dis aussi le fait d'avoir cédé aux caprices de nos corps m'aidera peut-être à ne plus le désirer autant. A vrai dire je n'en sais rien, car si cela ne dépendait que moi il en serait ainsi toutes les nuits et mêmes les matinées.
Il faut que je me ressaisisse, je ne peux pas être avec lui. Cela m'attriste profondément et je me remets à pleurer. Ressaisis toi Linguère, ressaisis-toi ! Tu es une femme forte. Oui je suis forte.
Je ne peux pas rester enfermer là. Il est temps que j'aille lui faire face, lui faire part de mes inquiétudes. Il me comprendra et j'ai intérêt à ce qu'il me comprenne. J'ai tellement peur de sa réaction. Si je le perds, je ne perdrai pas seulement l'homme que j'aime mais aussi un ami, un complice et un frère.
- Non je ne peux pas sortir avec cette robe. Une robe c'est toujours provocante, les miennes surtout. Un jean ! Oui un jean et un tee-shirt simple c'est mieux.
Je me change et me décide enfin de sortir de ma chambre. J'ai les mains moites, des palpitations, je suis nerveuse pour résumer. C'est dans ce genre de situation que j'ai besoin d'être Linguère. J'ouvre la porte et...
- Oh mon Dieu ! Il a fait tout...ça...
Je ne pus empêcher mes larmes de couler à nouveau tellement j'étais émue. Il y'avait des pétales de roses partout. C'était magnifique. Je suis le chemin indiqué par les roses, de plus en plus nerveuse. Arrivé au salon, la décoration était plus que magique. La table bien dressée, des ballons des bouquets de roses, un doux parfum que j'adore. Je ne l'aperçois toujours pas.
- Salif ?
Il n'est ni dans le salon, ni dans la cuisine. Il est certainement sorti. Mais pour aller où ? J'aperçois trois roses en dessous duquel il y'avait une petite note. Saviez que trois roses signifie ''I LOVE YOU'' ? Je l'ai su récemment. Je les contemple puis prend la note.
'' Bonjour la plus belle des reines ! Si tu lis cette note c'est parce que tu t'es levé avant que je ne puisse finir ma surprise. J'espère que tout ça te plaît. Je suis partie récupérer la ''La cerise sur le gâteau'' C'est toi que j'aime et je veux partager le restant de ma vie avec toi.
Je t'aime ! ''
Je suis heureuse mais j'ai mal, je culpabilise. Tout ça venant de lui c'est surprenant, Salif est un peu macho et trouvait c'est genre de choses ridicules. Il l'a fait pour moi. Comme le disais Maman Jeanne ''L'homme qui vous aime cherchera toujours son bonheur à travers le tien, trouvera son sourire à travers le tien''.
Je m'assois et hume ces fleurs qui sentent si bon. J'aimerai pouvoir reculer en arrière et par la même occasion arrêter le temps. On sonne à la porte, ça veut dire qu'il est de retour. Il faut que je me ressaisisse. Je me lève, j'essuie mes larmes et pars ouvrir la porte.
Le choc !
- I-I-Ibrahima, toi ?
- Qu'est ce qui se passe mon cœur, tu m'en veux toujours pour hier ou quoi ? Qu'est ce qui se passe dis-moi ? Tu tu...m'avais pardon...
Si je finis par me retrouver avec les deux je suis foutue.
- Tu n'étais pas censé être à Lyon ?
- Comment pourrais-je diriger une réunion dans cet état ? Je t'envoie un message tu ne réponds pas, je t'appelle tu me raccroche pour ensuite tombé sur ta boîte.
- ...
Je fais mon maximum pour pouvoir le limiter à la porte.
- J'ai même appelé Sophia ! qu'est ce qui se passe tu m'en veux toujours ? C'est ça ? je te jure que je ne vais plus recommencer. Je je...
- Je t'avais dit que je t'avais pardonné ! Tu n'avais pas besoin de te déplacer pour ça.
- Pourquoi tu ne répondais pas alors ?
- ...
- Je t'écoute, dis...
- Mon téléphone est tombé dans l'eau !
- Dans de l'eau ?
- Oui c'est ça ! Je...je prenais un bain... et quand j'ai voulu répondre en même temps à ton message, il s'est retrouvé dans l'eau...et je ne ...je pouvais plus décrocher et ...et je l'ai éteins.
Je déteste mentir, mais je n'ai pas le choix.
- Je me suis inquiété pour rien alors ? Oufff j'ai eu tellement peur.
- Arrêtes de réagir toujours comme ça. Pourquoi tu ne réagis toujours comme ça ? Tu t'inquiètes pour rien.
- Matel tu es ma fiancée et on doit aller aujourd'hui au Sénégal, notre vol est prévu pour 17h30. Je t'appelle en vain, normal que je m'inquiète. Je t'achète un nouveau téléphone une fois à l'aéroport.
- Ok maintenant que tu vois que tu t'es inquiété pour rien, cours vite et va à ta réunion et reviens me chercher.
- Non, maintenant que je suis là autant en profiter !
- Quoi ?!
- Ouiii ! Dit-il en me tirant vers lui pour me faire un câlin. Je te sens nerveuse tu vas bien ?
- Ouii
Il se dirige vers le salon en me tenant la main, comme une enfant je le suis sans aucune résistance. Je peux sentir la vitesse à laquelle mon cœur est en train de cogner ma poitrine. Salif peut venir à tout moment. D'ailleurs c'est bête, j'aurai du comprendre que ce n'étais pas lui. Il a ses clés.
- Qu'est ce qui se passe ici ? C'est quoi tout ça ?
- Quoi ?
- Matel rassure moi, tu n'es pas aveugle, n'est-ce pas ?
Il faut que je trouve quelque chose vite, j'ai l'impression que Dieu est en train de me punir en ce moment.
- Tout ce que tu vois ici c'est...
Non je ne peux pas dire pour Sophia ! S'il l'a appelé, il sait déjà qu'il n'est pas là.
- Je t'écoute.
- Tu n'aimes pas ma surprise.
Mon Dieu qu'est ce qui m'as pris de dire ça.
- Une surprise ? Pour qui ? Moi ?
- Ouiiii... pour toi !
- Mais tu ne savais même pas que j'allais venir ?
- Euuh j'allais t'appeler.
- M'appeler ? Alors que tu savais pour Lyon ?
- C'est ça. J'ai... tout préparé...après ...je me suis souvenue pour Lyon et j'ai dit ooh c'est dommage il ne pourra pas venir. Tu sais quoi si tu n'aimes pas tu pas obligé de rester ici !
- Non non reviens ! Ne te fâche pas s'il te plaît. Dit-il en me serrant contre lui.
- ...
- C'est juste que je ne m'y attendais pas ma Matel à moi. J'adore tout ce qui vient de toi trésor. Ça me fait trop plaisir, que tu t'ais donné toute cette peine pour moi.
- C'est...c'est normal non on va se marier, tu seras mon mari et voilà.
Il prend un instant pour contempler mon visage.
- Bébé qu'est-ce qu'il y'a ? Je ne te sens pas dans ton état normal. Tu m'as l'air nerveux et regarde tes yeux ? Attends, tu pleurrais ?
- ...
- Je sais le stresse du mariage, c'est ça qui te met dans cet état ?
- Oui c'est ça t'inquiète, on n'est comme ça nous les filles. Dis-je en tentant de sourire.
- Pour une fois Linguère se compare aux autres !
- Arrêtes de te moquer de moi.
- Ok bon ! Bon on se met à table ?
- Quoi ?!
Son téléphone sonne, il décroche.
- Allô oui ?
- ...
- Quoi, et c'est maintenant que tu me le dis ? Ou est Pierre je lui avais demandé de s'en charger ?
- ...
- J'arrive toute de suite.
Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je me suis senti soulager quand je l'ai entendu dire ''J'arrive toute de suite ''.
- Bébé il faut que j'y aille ! J'ai une urgence au bureau.
- Et ma surprise alors ? Mais bon, la prochaine fois, le travail c'est important.
- Merci de me comprendre ma Matel, Je t'aime tellement Matel.
J'ai voulu lui dire ''Je t'aime aussi'' mais mon cœur n'étais plus à l'aise de me laisser m'exprimer ainsi.
- Je sais amour ! (Dis-je en le regardant droit dans les yeux) C'est pareille pour moi.
- Hummm pareille ? C'est-à-dire ?
- Je t'aime !
Il sourit et se met à m'embrasser. Je réponds à son baiser avec passion comme à chaque fois qu'il me déverse son amour. Je ne peux m'empêcher de le comparer avec mon bien aimé.
- Ohh Salif ?
- Quoi ?
- Derrière toi ton, frère est là.
C'est fini ! Je l'ai perdu.
- Désolé, ce n'étais pas ... dans mon intention de gâcher un moment aussi romantique.
- Ça je ne te le fais pas dire beau-frère !
J'étais incapable de lever la tête, ni lui faire face.
- Ça se voit que vous vous aimez vraiment.
- Bien-sûr que oui ! Raison pour laquelle on se marier. D'ailleurs regarde la surprise qu'elle m'a faite !
- Quoi ? dit Salif.
- Je parie qu'aucune de tes chéries ne t'a fait une pareille surprise. Ta sœur m'appartient désormais. (dit-il en me serrant contre lui) N'est-ce pas Matel ?
Je lève les yeux et je croise ses yeux fixés sur moi. Je peux voir en face de moi un homme anéantie, trahit à la fois dégoûté mais qui fais tout pour garder son calme. Je baisse à nouveau les yeux. Je l'ai...perdu.
- N'est-ce pas bébé tu m'appartiens ?
- ...
- Oui elle t'appartient et je crois que je viens de m'en rendre compte. Répondis Salif.
Hier il disait que je lui appartenais pourtant et j'affirmais.
- Attends qu'est-ce que tu as entre les mains ? Dit Ibrahima en essayant de fouiller ses main) Une bague, Attends Salif ! Tu vas te marier Salif ?
Je lève à nouveau les yeux et croise à nouveau ce regard perçant. Il voulait donc me demander en mariage. J'arrive plus à retenir mes larmes.
- C'est ce que je voulais mais Dieu dit « ... Il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle est mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas ».
- C'est ce que tu voulais ? Ce qui veut dire que tu comptais te marier mais t'as changé d'avis ?
- Bon je ne vais pas vous déranger plus longtemps, je dois y'aller. J'étais venu récupérer quelques affaires.
- Déjà ? D'ailleurs moi aussi je dois y'aller.
Salif partit et Ibrahima ne tarda pas à le suivre après m'avoir rassuré que tout ira bien pour notre mariage que je n'ai pas à m'inquiéter, qu'il me rendra heureuse. Il n'a rien compris.
Je me retrouve dans la pièce, seule, anéantie. Salif me déteste maintenant, je l'ai trahit de la pire des manières. Ma souffrance n'a jamais été si poignant, si sévère. Je n'ai même pas pu l'expliquer. Lui expliquer tous les obstacles qui allaient nous empêcher de vivre heureux, je n'ai pas pu lui dire que je l'aime de tout mon cœur mais qu'on n'a pas le choix. C'est fini, je l'ai perdu. J'ai perdu mon complice, mon ami, mon frère. J'espère qu'un jour qu'il trouvera la force de me pardonner, de m'écouter, de me comprendre et de me pardonner.
Il ne me reste plus qu'Ibrahima. Il est 15h00 je m'efforce à croire que tout ira bien, avec le temps. Je me prépare pour le voyage.
Ibrahima est venue me chercher. Dans l'avion on était assis côte à côte, il me prenait la main et n'arrêtais pas de répéter à quel point il m'aime et qu'il a hâte que je sois officiellement à lui. Je n'ai pas senti quand je me suis endormie.
- Bébé réveille-toi, on est arrivé.
- On est arrivé ?
- Oui, et ça me gâche quand même le spectacle.
- Spectacle ?
- Tu es si douce, innocente belle quand tu dors.
- Aaaaah quand je dors seulement ?
- Nooon tu l'es de nature, ce que je voulais dire...enfaite je
- Shuuut ! lui dis-je en lui mettant le doigt sur la bouche. J'ai compris mais juste que j'aime te taquiner.
Il prend ma main et me regarde bizarrement.
- Qu'est-ce qu'il y'a ?
- Matel ou es ta bague ?
- Ma...
Oh non ! Je regarde ma main, ma bague de fiançailles n'y était plus ! Oh mon Dieu maintenant je me souviens. Salif l'avais enlevé quand on faisait l'amour. Il disait que je l'appartenais à lui et à personne d'autre. Il m'avait sucer le doigt pour l'enlever alors.
- Matel, je t'écoute. Où-est-ta-ba-gue ?
- ...
- Réponds moi s'il te plait, où est ta bague ?
Je ne sais même pas quoi dire. Vais-je le perdre aussi ?
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